mercredi 25 décembre 2024

jacques halbronn Astrologie et théologie. Noël: la naissance (nativité) comme projection, comme annonce (annonciation)

jacques halbronn Astrologie et théologie. Noel: la naissance ( nativité) comme projection, comme annonce (annonciation) En cette période de Noêl, censée célébrer la naissance d'un certain "Sauveur" d'un certain "peuple". Que peut donc signifier une naissance par opposition à une "fin", à une mort; à un bilan? Cela semble bien correspondre à une attente ancienne et récurrente et l'on pense à l'Etoile des Mages annonçant la naissance d'un personnage majeur, ce qui peut déclencher la décision, de la part du souverain, d'éliminer tous les premiers nés, ce qui suppose que cela fait partie d'un certain scénario connu, décrit de longue date. ( débuts des épopées/saga de Moïse, de Jésus) Au niveau astrologique (astrologie "généthliaque"), l'on peut se demander si l'importance par elle accordée au moment de la naissance ne tiendrait pas, au départ, à une telle croyance messianique, ce qui par la suite se sera vulgarisée pour s'appliquer à tout à chacun... Etudions une certaine littérature répandue en cette période de Noel (appelée dans le monde anglo-saxon "Christmas", ce qui renvoie ipso facto au Messie -Christ en grec (oint, Mashiah); Il est né un "Sauveur", déclarait-on, qui n'a encore rien accompli et notamment aucun "miracle", n'a fait encore l'objet d'aucune Résurrection, ce qui est paradoxal puisque pour les Chrétiens, ce sont les "oeuvres" de Jésus qui légitiment le statut qui lui est accordé. Or, à sa naissance, rien de tout cela n'est encore advenu. En ce qui concerne le nom même de Jésus, existe une certaine ambiguité, d'ordre grammatical que nous avons déjà eu l'occasion de signaler. On sait que l'hébreu ancien bascule aisément du passé au futur du fait de l'usage du "Vav conversif", placé devant le verbe. Or, beaucoup de prénoms bibliques sont en fait des verbes privés du dit Vav. Faut il lire dans Yitshaq (Isaac, fils d'Abraham), il a ri ou bien il rira? Le nom de Jésus nous semble ne faire sens que rétrospectivement, au passé: "il a sauvé" (VeYeoshua) car lors de sa naissance, cela ne ferait guère sens. Ce titre n'aura pu lui être attribué que rétrospectivement. Mais en même temps, cette naissance aurait été prophétisée.(cf les Rois Mages). Un cas assez étonnant est celui de la mangeoire: " Aujourd'hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur. Et voici le signe qui vous est donné: vous trouverez un nouveau né emmailloté et couché dans une mangeoire" (ce qui est souvent rendu par le mot "créche".(Evangile selon Luc, II, 1-14) qui signifie en fait mangeoire/ Selon notre théologie, nous pencherions pour une certaine programmation de la mécanique céleste générant, produisant l'avénement d'un Messie pour le moment du solstice d'hiver (Noël) C'est dire que toute l'histoire de Jésus semble suivre une certaine prédiction et d'ailleurs les références ne manquent pas dans le "Nouveau Testament" comme en ce qui concerne tel passage d' Isäie ou de Jérémie, entre autres/ Selon l'astrologie STP, il a bien, comme dirait l'Ecclésiaste, un temps pour commencer et espérer et un temps pour finir, pour mourir, on y manie allégrement les contrastes: "un temps pour démolir et un temps pour construire" (Ecclésiaste 3, 1-12) « Il y a un moment pour tout et un temps pour chaque chose sous le ciel : Il y a un temps pour enfanter et un temps pour mourir, un temps pour planter et un temps pour arracher les plantes. Il y a un temps pour tuer et un temps pour guérir, un temps pour démolir et un temps pour construire. Il y a un temps pour pleurer et un temps pour rire, un temps pour gémir et un temps pour danser. Il y a un temps pour lancer des pierres et un temps pour les ramasser. Il y a un temps pour embrasser et un temps où il n'est pas bon de le faire. Il y a un temps pour chercher et un temps pour perdre, un temps pour garder et un temps pour jeter. Il y a un temps pour déchirer et un temps pour coudre, un temps pour se taire et un temps pour parler. Il y a un temps pour aimer et un temps pour détester, un temps pour la guerre et un temps pour la paix" Dans la saga de Jésus, l'accent est mis autant sur la naissance -créche(phase cardinale) que sur la mort-croix (phase mutable) JHB 25 12 24