Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
mardi 4 juin 2024
jacques halbronn Réflexions anthropologiques autour de la question de la maladie, comme état temporaire.
jacques halbronn Réflexions anthropologiques autour de la question de la maladie, comme état temporaire .
Parler de maladie tend à faire supposer qu'il s'agit d'un état, d'un "mal" passager. Il importe donc de distinguer ce qui est de l'ordre d'un certain désordre physique ou mental et ce qui reléve d'un état "viscéral", inhérent à la personne visée. Au fond, traiter l'autre de "malade" c'est contester la légitimité de son état, refuser de l'y enfermer une fois pour toutes. Ce serait donc un moindre mal que de qualifier quelqu'un de malade en ce qu'il s'agit d'un déni d'essentialisation. L'autre ne serait "que" malade, il y aurait en lui, ponctuellement, un certain mal, à titre provisoire. Si l'autre est malade, il peut, doit être "soigné", on doit le placer dans un cadre hospitalier pour qu'il puisse à terme se débarrasser de son "mal". Voilà donc bien une situation qui nous interpelle!
Cela nous fait penser à la théorie du genre où l'on va tenter de relativiser l'état mental d'une personne en mettant cela sur le compte de son environnement, de son éducation; On dira qu'il a été "mal élevé", "malappris", qu'il y a eu dysfonctionnement, c'est à dire une sortie de la norme/normale et cela rejoint donc l'idée de maladie. Il ne faudrait, surtout pas, nous enjoint-on, réduire quelqu'un à sa maladie, d'où la question des rapports de la Justice avec la psychiatrie. En URSS, l'on envoyait les dissidents dans des hopitaux psychiatriques pour les "traiter" les ramener à un état de santé dont ils se seraient écartés, éloignés..
Sur ke web
" La psychiatrie punitive en URSS était un système utilisé pour emprisonner les dissidents dans les hôpitaux psychiatriques, appelés psikhouchka (психушка en russe), souvent sous le diagnostic de « schizophrénie torpide » ou « schizophrénie latente », « schizophrénie larvée », « schizophrénie lente », « schizophrénie ..."
Dès lors, le médecin serait celui chargé par la société de guérir les malades. Que nous dit le "Serment d'Hippocrate" (texte de 2012)
“Au moment d’être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité.
Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux."
Or, comment déterminer si quelqu'un est ou n'est pas en "bonne santé" si l'on ne fixe pas de normes appropriées? Pour notre part, la notion de normalité ne saurait être la même pour l'homme et pour la femme. Ce qui est pathologique pour l'un ne l'est pas pour l'autre. Certains comportements féminins seraient des symptomes inquiétants chez un homme alors qu'ils sont inhérents à la 'nature" de la femme et vice versa. Nous renvoyons à nos travaux sur les "topiques sensorielles" autour du ça et du surmoi.
On comprend dès lors à quel point la qualification de "maladie" peut faire probléme et cela vaut au niveau de la Justice voire des "codes". Peut on juger un homme selon les mêmes critères que pour une femme et vice versa?
JHB 04 06 24
jacques halbronn Réflexions autour de l'Astrologie. Son histoire, ses doctrines par W. E. Peuckert (Ed Payot 1965)
jacques halbronn Réflexions autour de L'Astrologie. Son histoire, ses doctrines par W. E. Peuckert (Ed Payot 1965)
Cet ouvrage, traduit de l'allemand, nous aura accompagné à nos débuts en Astrologie. Il est largement souligné et annoté et il nous a paru intéressant de remonter sur une soixantaine d'années.
Peuckert cite Jordan (art de la pensée conceptionnelle') ; "L'astrologue voulait faire dépendre les événements terrestres, instables,, incalculables qui n'arrivent qu'une fois d'événements stellaires stables, calculables et soumis à la loi de répétition mais c'était une "impossibilité" car l'incalculable ne peut dépendre directement du calculable" Peuckert (p. 12); note que 'la terre et l'homme se trouvent au centre de toute la pensée astrologique '..)Récemment encore l'Eglise enseignait ex cathedra que des êtres analogues pouvaient exister sur d'autres étoiles mais que Jésus Christ n'avait visé que ceux de notre terre pour les "racheter". Peuckert reconnait cependant que l'astrologie tend vers une solidarité avec l'universel. Pour notre part, nous sommes assez d'accord avec la position chrétienne qui définit le Christ comme celui qui s'est focalisé sur notre Humanité, ce qui s'oppose à une vision beaucoup plus globale. Cela conduit à comprendre le chapitre Ier du Livre de la genése comme concernant exclusivement notre Terre et le Ciel tel qu'il est perçu par les "terriens" et tout particulièrement les Hébreux qui sont les agents garants du "plan divin" à travers les âges..
En ce qui concerne la première citation, nous pensons que l'astrologie doit traiter en effet de ce qui se répéte, ce qui l'ouvre ipso facto à toute approche statistique.
En ce qui concerne ce que Peuckert consacre à la météorologie, nous nous nous intéresserons essentiellement au phénoméne des marées, avec cette dialectique: marée basse et marée haute qui est la clef, l'enjeu de toute la prévision astrologique. Peuckert aborde la question des "Saturnales"(pp; 130 et seq) et pour nous, cela fait sens du fait que Saturne est l'astre central du "plan divin" D'ailleurs, dans le cadre des maitrises planétaires, Saturne est en domicile en capricorne (solstice d'hiver), en exil en cancer (solstice d'Eté), en exaltation en balance(équinoxe d'automne) et en chute en bélier (équinoxe de printemps)
JHB 04 06 24
Jacques halbronn L'accueil de l'astrologie dans la collection "Clefs pour" des Ed. Seghers en 1976 et Saturne sur la croix des signes fixes
jacques halbronn L'accueil de l'Astrologie dans la collection " Clefs pour" des Ed. Seghers en 1976.
Voici comment se décrivait la Collection en 1968 (Luc Decaunes et Gilbert Gantier) :' La collection Clefs se propose de définir les grandes disciplines, d'éclairer les méthodes qui leur sont propres et d'en indiquer les chemins d'accés. Elle s'efforce en même temps de faire le point des plus récents développements enregistrés dans les domaines en cause"
L'année 1976 voit l'entrée de Saturne en Lion, et selon notre approche actuelle de l'astrologie, c'est le passage de la marée basse à la marée haute (sur la croix des signes fixes), l'axe Lion Verseau correspondant à une montée et l'axe taureau scorpion à une descente, en analogie avec les marées montante (conjonction/opposition) et descendante.(carré). On met la barre plus haut et certaines propositions sur l'Astrologie, comme celle d'André Barbault n'auront pas été admises dans cette Collection qui n'avait vraiment rien du ghetto ésotérique accueilant les productions astrologiques . Clefs pour le structuralisme, pour la technique, pour l'archéologie, pour la Littérature, pour les langues vivantes, pour la poésie, les Maisons de la culture, le théatre d'aujourd'hui, la chirurgie d'aujourd'hui"; Etaient annoncées comme "nouveautés" en cette année 68 "Clefs pour la linguistique, la cybernétique et "à paraitre" Clefs pour la peinture, la politique, la pataphysique. L'entrée de l'Astrologie dans ce sérail (une réédition eut lieu en 93, avec , cette fois,Saturne en Verseau, sur le même axe). La présence de l'Astrologie dans un cadre encyclopédique constitue une certaine intégration de celle-ci. Cela avait été le cas en 1947 dans la collection "Que sais je" des PUF sous la signature très critique de l'astronome Paul Couderc et de l'Encyclopaedia Universalis accueillant en 1968 l'article "Histoire de l'Astrologie " de René Alleau, auteur également de l'article "Divination" En 1994, nous pumes faire paraitre dans la dite Encyclopaedia Universalis un long article intitulé "L'astrologie", remplaçant celui de Alleau qui nous avait accueilli en 1976, dans sa collection "Bibliotheca Hermetica "( Ed Retz) avec deux éditiond, celle des Remarques Astrologiques sur le Centiloque de Nicolas Bourdin (1654-57) et des traités astrologiques d'Abraham Ibn Ezra. C'est dire que cet axe Lion Verseau nous aura favorisé à plusieurs reprises, tous les 14 ans mais cela ne vaut pas pour tout le monde, selon nous, mais surtout pour les personnes d'origine juive. Inversement, le passage de Saturne sur l'axe Taureau Scorpion aura des effets inverses, on y glisse des hautes eaux vers les basses eaux, ce qui nous coupe les ailes, comme le passage pour un grand nageur du grand bain vers le petit bain, d'où un certain nivellement.
JHB 04 06 24
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