jeudi 30 mai 2024

jacques halbronn Epistémologie de l'Histoire : importance des modéles, des matrices et des sources/

acques halbronn Epistémologie de l'Histoire: importance des modéles , des matrices et des sources Tout corpus est un labyrinthe exigeant son fil d'Ariane, cela vaut pour les textes comme pour les langues qui les véhiculent. Il importe de savoir trier le bon grain et l'ivraie, évacuer les scories. On n'est pas ici dans le tout ou rien. Il y a à prendre et à laisser. La mise en évidence de sources permet de déterminer ce qui a pu s'ajouter, se modifier, se corrompre et il est clair que l'approche comparative a une valeur heuristique, à la fois dans le temps et dans l'espace. Cela implique qu'il n'existe pas à un nombre infini de cas de figure et que l'on soit en mesure de réduire l'inconnu au connu plutôt que l'inverse, qui serait une fuite en avant. On illustrera notre propos au moyen des corpus que nous avons eu l'occasion d'avoir à traiter, au cours d'un demi-siècle de recherche dans les domaines les plus divers. Un des principes qui nous aura guidé tout au long est celui du "bon sens",- dans tous les sens du terme - pour reprendre la formule cartésienne. Ne pas se contenter du n'importe quoi quand on aborde un sujet. Comme disait Einstein, Dieu ne joue pas aux dés.Cela revient à toujours rechercher un certain "dessein intelligent" face à toute construction, à tout édifice. C'est ainsi que tout "créateur" va nécessairement suivre un certain plan, respecter une forme d'ergonomie. Ce que l'on met en évidence dans un domaine donné devra être peu ou prou transposable dans un autre, ce qui réduira ipso facto, le nombre de cas de figure disponible. C'est ainsi que nous ne concevons pas qu'un 'dieu" puisse agir autrement que n'importe quel gouvernant. En tout état de cause, on passera nécessairement du complexe au simple et non pas l'inverse, du grand nombre au petit nombre. Quand Dieu parle avec Abraham,(Livre de la Genése) il s'interroge sur le nombre de Justes dans une cité-Sodome- qui s'est dépravée et il déclare pouvoir se contenter d'une poignée de "Justes", mais il ne la trouvera pas, aussi minoritaire soit-elle. Les premiers versets du Livre de la Génsése signalent un chaos initial (tohu bohu) qu'il va falloir structurer, formater,façonner, organiser, passant, dialectiquement; de matière à la forme, du féminin/ (mater) au masculin. On retrouve un tel schéma pour le fonctionnement des langues, avec le passage du signal long (consonnes) à un signal bref (voyelles). La langue française nous sert de modéle en ce qu'elle est probablement la moins corrompue, ce qui explique qu'elle aura été tellement imitée (au prix d'emprunts, de calques) avec bien des malentendus, des maladresses notamment quant au passage de l'écrit à l'oral.Cette langue aura certes été corrompue mais, au fond, assez superficiellement, ce qui nous aura permis de la présenter comme une langue pilote pouvant servir à réhabiliter d'autres langues. Il est clair que le passage de l'écrit à l'oral constitue une clef majeure, constituant un message sous jacent, intrinséque, par -delà ce à quoi on a pu l'affecter. Le médium est lui même porteur d'un message (cf Macluhan) L'astrologie doit également servir de repère à condition toutefois de distinguer une proto-astrologie, liée à un savoir astronomique primaire, celui des rapports Soleil-Lune, ce qui a produit les 12 signes/constellations du Zodiaque, celui du seul mouvement diurne avant d'accéder à un systéme à base 4 (les Saisons) activé par une seule planéte, portant le nom de nos jours de Saturne. En ce sens, l'astrologie ne saurait se saturer en s'efforçant d'exploiter l'ensemble de ce qu'a pu recueillir l'astronomie. Ce qui pose la question de la "bonne" lecture de notre systéme solaire à savoir distinguer le curseur unique et les 4 secteurs qui le balisent. D'une façon générale, nous dirons que tout est duel. C'est ainsi que pour nous, comme dit l'Ecclésiaste, il y deux temps, à l'instar du jour et de la nuit (comme le rappelle le chapitre Ier de la Genése), un temps involutif de ressourcement et un temps évolutif de diffusion, chacun d'une durée de 7 années (cf le Songe des vaches grasses et maigre(Genése), sur un mode cyclique. Il s'agit du passage d'un espace confiné, celui de la famille, du couple à un espace plus vaste, celui du monde, ce que le Christianisme ne semble pas avoir bien compris quant à la question juive, temps de fécondation interne -avec en vue la reproduction- alternant avec un temps de fécondation externe, avec en vue l'animation. On passe alors, alternativement, d'une dimension génétique et généalogique du temps à une dimension élitique, où il faut aller vers l'autre, le guider dans un espace étranger, à l'instar d'un Moïse et d'un Jésus s'adressant aux Enfants d'Israel vers lesquels ils sont envoyés mais dont ils ne font point partie.. JHB 30 05 24

jacques halbronn Le dépassement du stade solii-lunaire et l'instauration des quatre saisons

jacques halbronn Le dépassement du stade soli-lunaire et l'instauration des quatre Saisons . On traitera d'abord de l'influence du Zodiaque avec sa division en 12 qui marquera le calendrier et ses 12 mois ou la division biblique en 12 tribus, issus des 12 fils de Jacob sans oublier les 12 apotres réunis autour de Jésus. Les récits à base 12 seraient donc marqués par une telle fixation céleste. Mais alors d'où vient l'importance du 12 pour le découpage zodiacal? Il semble qu'il s'agisse d'une trisection des 4 saisons mais aussi des 4 temps de la journée, ce qui donne les 12 maisons astrologiques. Le problème, c'est que ce passage du 4 au 12 aura fini par faire oublier le 4, que l'on retrouve cependant avec le tétramorphe, les 4 Evangélistes. Il s'agit d'un nombre bien plus intéressant que ne l'est le 12. Signalons toutefois les 12 lunaisons qui se produisent en l'espace d'un an, à partir des conjonctions de la lune au Soleil. Qu'est ce que le calque si ce n'est une forme de mimétisme qui ne produit aucune réduction et n'est donc qu'une copie qui ne dit pas son nom tout en se donnant à peu de frais un air de nouveauté? Dans le cas de l'astrologie, peut-on parler d'un calque par rapport à l'astronomie; D'ailleurs, le calque désigne-t-il celui qui imprime sa marque ou celui qui est impacté? Comme nous l'avons dit plus haut, le calque fausse le processus de réduction en maintenant la structure d'origine au lieu de la transformer en la décantant et la simplifiant. Mais, dans ce cas, peut-on affirmer que l'on passe du 4 au 12 à moins cela ne soit l'inverse si l'on admet que l'on va du plus grand vers le plus petit? Si l"on admet que l'on passe du 12 au 4, cela signifierait que la division par 4 serait apparue dans un second temps et non pas en premier. Mais ceux qui ont calqué le 12 auraient figé la dynamique en n'en comprenant pas la logique allant du plus large vers le plus étroit ("la porte étroite") l'on comprend que l'on soit passé du 12 au 4 dans les Evangiles. Quant au tétramorphe (Lion, Aigle, Taureau, Adam),il serait comme la quintessence du 12 et non point sa matrice. En poursuivant sur cette lancée, le découpage en saisons n'aurait pas précédé celui en 12 mois, comme avancé plus haut mais en serait un nouvel agencement vers davantage de simplicité. Pour notre part, l'on peut même réduire le 4 au 2 et c'est pourquoi nous parlons d'un demi-cycle de Saturne, passante d'une division en 12 à une division en 4 puis à une division en 2. Pour nous, la complexité est involutive et la simplicité évolutive. telle serait notre devise épistémologique. On en revient toujours au 2 : le masculin et le féminin, le passé et le futur, le singulier et le pluriel, le positif et le négatif. En conclusion, il semble bien que la division en 12 soit le fait d'une astronomie primitive articulée sur les rapports entre les deux luminaires (Genése I) et l'on serait passé au 4 avec la mise en place d'un dispositif saisonnier qui n'existait pas initialement et qui aurait été mis en place avec l'instauration du systéme astrologique lequel découpe le cycle planétaire en 4 périodes. JHB 30 05 24

Jacques halbronn Astrologie et Judaisme. La phase solsticiale est celle de la reproduction des Juifs.

jacques halbronn Astrologie et Judaisme. La phase solsticiale est celle de la reproduction des Juifs La véritable fonction de la phase solsticiale, celle des vaches grasses, est de permettre aux Juifs de se reproduire, ce qui implique de se retrouver entre eux pour capter l'héritage génétique qui est le leur. C'est donc en contrepoint de la phase équinoxiale durant laquelle les Juifs doivent se retrouver en terrain étranger, à l'instar d'un Joseph, d'un Moïse ou d'un Jésus. D'où la formule "Nul n'est prophéte en son pays" que prononce Jésus expliquant qu'il va s'occuper des "brebis perdues de la maison d'Israel", Israel désignant, comme du temps de Moise, une population dont il ne fait point partie. Cela signifie qu'en phase solsticiale, le Juif est programmé à fonder une famille, un couple pour avoir une progéniture, ce qui confère à la femme un rôle majeur alors qu'en phase équinoxiale, il doit quitter sa famille, comme il est dit dans les Evangiles pour aller féconder le monde. On nous objectera que l'Astrologie ne saurait être réservée à ce qui concerne les Juifs mais comme on l'a dit en phase équinoxiale, les Juifs doivent se disperser et donc impacter les non Juifs. Comme dit l'Ecclésiaste, il y a un temps pour tout. Chaque chose en son temps. JHB 30 05 24