lundi 9 décembre 2024

jacques halbronn Recherche en Astrologie Mondiale; Les revirements 1988-1991

jacques halbronn Recherche en Astrologie Mondiale. Les revirements 1988 -1991/ Il importe, en astrologie, d'être conscient de la rapidité des retournements, ce qui, ipso facto, relativise l'importance à accorder à tel ou tel événement dès lors que l'on sait qu'un autre événement en prendra sous peu le contre-pied. . Dans le cas de 1989, les astrologues, autour d'André Barbault, auront cru bon d'accorder la plus grande importance à la chute du Mur de Berlin alors même que la tendance va s'inverser assez vite.Se pose le probléme des modéles et des outils employés. Clairement, le cycle des conjonctions Saturne-Neptune apparait comme surdimensionné avec ses périodes de 36 ans alors que, selon nous, l'unité de mesure est de 3 ans et demi, soit dix fois plus brève ( de 45° en 45°) Qu'on en juge! A "La chute du mur de Berlin en novembre 1989 marque de manière symbolique la chute des régimes communistes en Europe et l'ouverture du rideau de fer. À juste titre la Pologne et la Hongrie revendiquent d'avoir ouvert la voie de ces révolutions pacifiques aux autres pays à partir de 1988." B "L'année 1991 est celle des grands bouleversements en URSS. Après la reconnaissance de l'indépendance des États baltes -Estonie, Lettonie, Lituanie- , en septembre, la Russie, l'Ukraine et le Belarus (Biélorussie) décident le 8 décembre 1991 de former la Communauté des États indépendants (CEI)." En 2 ans, la tendance se sera inversée, entre novembre 89 et décembre 91.Certes, l'on pourra soutenir que la création de la CEI vient confirmer l'ébranlement du Bloc communiste mais la lecture inverse est à nos yeux tout à fait recevable au prisme de notre "Astrologie STP." où chaque quadrant saisonnier est divisé en deux et non en trois temps: ier temps de 0° en signe cardinal à 15° en signe fixe et 2e temps de 15° en signe fixe à 0° en signe cardinal. Rappelons que le premier temps (de 45°) produit une différenciation des facteurs (1988-89) tandis que le second temps conduit à un dépassement des clivages.(1991-1992, cf supra) En février 1988 Saturne entre en signe cardinal, en l'occurrence le Capricorne et c'est le début de l'agitation dans les "pays de l'Est", en Pologne et Hongrie avant de toucher l'Allemagne de l'Est et notamment Berlin; fin 1989. La période de division est de 3 ans et demi et à terme, on passe à une période d'union de même durée. D'où la création de la CEI 'Russie, Biélorussie, Ukraine) fin 1991, avec Saturne passant progressivement, au delà du 15° degré du verseau, en poissons, ce qui correspond à la situation actuelle, à l'horizon 2025. Conclusion Il ne faudrait donc surtout pas valider un quelconque cycle long; d'autant que tout cycle long n'est que la résultante de cycles courts récurrents, ce qui n'est pas sans entretenir des illusions d'optique. ARCHIVES André Barbault et l’idée de conjonction en Astrologie Mondiale (Droit de réponse) Par Jacques Halbronn En 2004, il y a 9 ans, dans sa revue ‘ »L’astrologue », (n° 145, Ier trimestre), Barbault (né en 1921) publie « Une mascarade astrologique », texte qui nous met directement en cause sans nous nommer : « ’ Le même quidam s’échine stérilement à déconsidérer mon pronostic d’échéance capitale pour le communisme au tribunal du temps de la conjonction Saturne-Neptune de 1989. Prévision pourtant venue de loin et atteignant un cap historique grandiose (…) Ce discoureur malfaisant bafoue cette aventure en discréditant le résultat. Mais en tenant à me dessaisir du bénéfice (sic) de l’opération, c’est l’astrologie elle-même, en fonction dans une manifestation aussi exemplaire, qu’il dépouille d’un de ses plus beaux témoignages historiques ; N’est-ce pas là l’aboutissement pervers d’une obscure démarche à finalité anti-astrologique ? » Voilà donc Barbault déclarant que notre démarche est « anti-astrologique » sous prétexte que l’on ne souscrit pas à son t travail! Il y là certainement là matière à diffamation et donc récidive de A. B. à notre encontre puisqu’il fut condamné en 1978 pour des propos du même ordre par la Cour d’appel de Paris ainsi que cette même revue (du fait d’un texte paru en 1976 du dit Barbault). Cette fameuse conjonction Saturne-Neptune à laquelle il se réfère et à laquelle il s’accroche pose le problème général de la signification des conjonctions en astrologie et ce n’est pas un succès prévisionnel aussi remarquable (36 ans à l’avance !) soit-il qui suffira à légitimer l’idée que Barbault se fait des conjonctions. Il serait au contraire bien fâcheux que ce résultat spectaculaire engage pour longtemps l’astrologie dans une mauvaise direction. !..Autrement dit, résultat il y a mais est-ce du fait de la chance, d’une coïncidence ou bien en raison d’une véritable « loi » ? Cela pose d’ailleurs la question de la possibilité pour l’astrologue d’annoncer aussi longtemps à l’avance un « résultat » alors que bien souvent Barbault lui-même a pu échouer pour des échéances bien plus brèves comme il le reconnait lui-même. Il ne faudrait pas que ce » arbre » de la victoire prévisionnelle cachât la forêt des échecs. D’ailleurs dans le même article de l’Astrologue, Barbault note à propos des années soixante : « Ma plus grande erreur concerne le devenir de l’URSS (…) j’ai cru alors que les Soviétiques l’emporteraient sur les Américains dans la grande compétition engagée entre les deux systèmes » Etrangement, au compte de ses échecs, Barbault ne comptabilise pas la décennie 80, il est vrai sauvée in extremis par la divine surprise de la conjonction Saturne- Neptune venant à la rescousse de la « Grande Armée » de la « Loi Fondamentale de l’Astrologie Mondiale « à savoir l’indice de concentration planétaire qui est un énorme « machin » comme dirait De Gaulle (cf. L’almanach Chacornac 1976 chez les mêmes éditeurs que l’Astrologue) qui accouchera d’une souris. En 2008, au troisième trimestre (Astrologue n° 163), Barbault publie un texte intitulé « Pour une réhabilitation de l’Astrologie « On y trouve son bilan prévisionnel, près de 20 ans après l’épisode 1989 qui lui avait sauvé la mise in extremis et évité un Waterloo. Barbault emploie la formule « au bord d’une troisième guerre mondiale » pour décrire les années 80 dont il avait traité avec imprudence en 1967 quand il avait réactivé l’indice de concentration planétaire d’Henri Gouchon qui se révélera à terme comme une fausse bonne idée. Il se contente dans son « panorama » de raccorder les années 80 sur une valeur sûre « A l’automne 1974 s’installe la seconde crise économique du siècle qui à l’entrée des années 80 aboutira à une récession mondiale » On a signalé plus haut l’excessif optimiste de Barbault en ce qui concerne l’avenir de l’URSS, dans les années 60 (cf. La crise mondiale, Ed. Albin Michel 1963). Le grand absent du discours de Barbault –sauf erreur de notre part – c’est la crise de Cuba. A notre connaissance, s’il y a bien eu un risque majeur de guerre mondiale c’est bien en 1962 que cela eut lieu, sans parler de la crise de Suez de 1956 qui avait déjà failli dégénérer avec les menaces soviétiques sur la France et l’Angleterre. C’est la période 56-68 qui semble avoir été la plus menaçante au niveau mondial dans la seconde moitié du XXe siècle, avec les interventions russes à Budapest et à Prague. Par la suite, l’intensité baissera singulièrement comme l’ont d’ailleurs montré les événements de 1989 qui se déroulèrent dans un certain calme. Nous n’acceptons donc pas la présentation que Barbault donne de cette période des années Cinquante- Quatre Vingt et qui ne fait sens que du fait de sa volonté de défendre, à tout prix sa « Loi fondamentale ». L’ironie du sort aura voulu que cet article de 2008 parût à la veille de la crise mondiale de cette même année et apparemment Barbault qui préférait passer du plan militaire au plan économique n’a pas du tout vu venir. Car là encore, Barbault annonce des crises à contretemps, trop tôt ou trop tard, ce qui ne contribue pas vraiment à la « réhabilitation » de l’astrologie, à notre humble avis ! Les historiens ne diront pas autre chose. 84 4e trimestre 88 AB revient à l’astrologie mondiale !! Ouragan sur 1989-1990. Après 2008, on ne peut refréner une certaine perplexité à la lecture du passage suivant (« Ouragan sur 1989-1990 » in L’Astrologue 4e trimestre 88) ‘ »Dans la conjoncture actuelle la crainte la plus fortement ressentie est celle d’un krach (…) Certes, ce n’est pas obligatoirement cela qui nous attend car ces mêmes configurations peuvent signifier un état de crise différent, éclatement d’une autre sorte de perturbation générale, mais c’est la version de crise qui parait la plus probable ». Avec le recul, Barbault donne au contraire la preuve qu’il ne parvient pas à saisir la dimension des événements et que ceux-ci n’arrivent pas à point nommé. On ne saurait d’ailleurs s’en étonner car nous ne pensons pas que l’astrologie en soit capable (cf. infra), que ce n’est pas son rôle. Au demeurant, chaque fois qu’il y a échec, on note un certain silence de Barbault, un peu groggi, et une pause dans ses articles de l’Astrologue en Astrologie Mondiale. On peut l’observer après 1984 et c’est également vrai après 2008, ce qui peut s’interpréter comme une forme de dépression qui prend fin quand certains évènements encourageants surviennent. Barbault n’échappe pas au syndrome de fin de siècle voire de fin de millénaire. En 1978 dans « La nouvelle crise mondiale », dans l’Astrologue, il avait déclaré, donc à la veille de cette fameuse décennie 80 : « c’est une semblable grande mutation de l’humanité que nous devons vivre en cette fin de siècle »: Pour mémoire et avant d’aborder notre critique théorique sur les conjonctions, rappelons quelques textes de Barbault à propos de la première moitié des années 80 (cf. notre causerie sur le même sujet sur Teléprovidence) Voici donc quelques textes qui en disent long et que Barbault par la suite tentera de faire oublier. Dans L’*astrologue n°14 2e trimestre 71, cet article « La conjoncture mondiale de 1971-1972 » : « On sait que le diagramme général du XXe siècle est caractérisé par trois grandes chutes, trois immenses (sic) creux de vague en 1914- 1918, en 1940-1944 et en 1982-1983 » : Lors du Congrès ISAR-CIA de septembre 1974 dont nous avions été l’initiateur, soit dit en passant, Babul avait donné une conférence « Prospective cosmo-géopolitique » : qu’il reprendra dans l’Almanach Chacornac de 76 et déjà dans l’Astrologue n°28 (4e trimestre 74) sous le titre de « ‘ « J’ai conscience d’avoir posé là la loi fondamentale de l’astrologie mondiale. Les anciens ne disposaient pas des moyens pour l’établir : ils ne connaissaient que Jupiter et Saturne. Du moins la tradition nous a –t-elle légué la notion de cycle planétaire mais elle ne pouvait aller au-delà (…) Il fallait pour réaliser cette réunification de synthèse connaitre l’existence d’Uranus, de Neptune puis de Pluton. Cette acquisition décisive du pilier central de l’édifice de l’astrologie mondiale, dans la lignée de la tradition astrologique, ne pouvait donc qu’être l’œuvre d’un astrologue du XXe siècle (..) J’ai l’honneur de m’annoncer moi-même comme étant celui-là (…) Je serais curieux d’apprendre en quoi cette loi première pourrait être fausse ou inexacte et j’aimerais savoir en cette occasion par quoi l’on entendrait la remplacer » Et AB de « présenter un tableau prévisionnel général des dix prochaines années mondiales » donc jusqu’au milieu des années 80. Claude Ganeau, un autre chercheur résume bien l’état d’esprit de cette époque dans le milieu astrologique français : (« Le cycle de 498 ans de la concentration des 5 planètes lentes » L’Astrologue n°37 Ier trimestre 77) « Conclusion : « Cette étude a démontré qu’astronomiquement une concentration maximum des 5 planètes lentes en 60° du Zodiaque aura lieu en 1983-1984, terminant un cycle qui avait commencé il y a 498 ans en 1485. Il est ainsi possible de pronostiquer astrologiquement que plus la 3e grande crise mondiale du 20e siècle débutera tard après le 2e semestre 1977, plus cela en raccourcira la durée, puisque nous en connaissons l’échéance finale qui se situe sur le Ier semestre 1983 » (p. 47) Dans les années soixante-dix, les astrologues, s’étaient donc – et nous en faisions partie – donné – constat sociologique ou ethnométhodologique – comme ligne de mire consensuelle le début des années 80, autour de ce « diagramme » dont la lecture était d’une évidence extrême. Voyons à présent si les échecs ne sont pas liés à un défaut de conception puisque l’astrologie ne se réduit pas au fait de faire des pronostics mais qu’elle se doit de les étayer. Un échec peut éventuellement conduire à des corrections du modèle. C’est bien autour de l’idée de conjonction que toute cette effervescence prévisionnelle des années 60-80 s’élabore et il ne nous semble pas « anti-astrologique » de nous interroger sur la façon dont Barbault a « compris » la conjonction astrologiquement parlant. On aurait pu en vérité inverser son propos et considérer que les « hauts » de la courbe correspondaient aux conjonctions et les « bas » aux « disjonctions et autres oppositions car ce n’est pas un des moindres paradoxes que de faire de l’opposition un aspect de détente comme le proposent Gouchon, Barbault et quelques autres. Il est vrai que les « faits » semblaient aller dans ce sens puisque les deux Guerres Mondiales étaient bel et bien marquées par une croissance du nombre de conjonctions. Il fallait donc en tenir compte quitte à trahir éventuellement une certaine logique structurelle et conceptuelle mais le jeu en valait la chandelle et on avait là une tentation diabolique où l’on pouvait perdre son âme d’astrologue. Il faut dire que cette idée de conjonction à la Gouchon-Barbault est pour le moins insolite. On nous parle de plusieurs conjonctions qui se succèdent dans un même lieu du zodiaque, dans un orbe de quelques dizaines de degrés. Idée révolutionnaire, au demeurant mais qui est bien éloignée de la théorie médiévale des Grandes Conjonctions Jupiter-Saturne, sans parle du fait que e le diagramme englobée des planètes inconnues jusqu’à la fin du XVIIIe siècle voire jusqu’en 1930. Barbault nous explique d’ailleurs (cf. supra).que seul le XXe siècle pouvait accoucher d’un tel diagramme mais allait-à la hauteur de l’enjeu astrologique ! That is the question ! Mais pour mieux cerner l’idée que Barbault se fait de la conjonction, prenons le cas, justement (puisque c’était le motif de sa nouvelle diffamation à notre encontre), de Saturne- Neptune dont on nous explique que cela rend compte de l’ébranlement et du délabrement du bloc communiste. Sur un plan analogique, voilà donc une conjonction qui nous parlerait d’une dislocation ! Certes, les « faits « parleraient d’eux-mêmes. Il faudrait être pragmatique : si les faits montrent que la conjonction produit ceci ou cela, dont acte ! On se retrouve face à la même démarche intellectuelle que pour l’indice de concentration planétaire : les faits nous disent ce qu’il faut penser des configurations astrales ! Voire. Un tel raisonnement est faussé car il cherche à tout prix à expliquer les évènements de 89 par cette fameuse conjonction qui aura marqué le Barbault des années Cinquante qui vient à la rescousse du Barbault des années 70-80, 36 ans après, le temps d’un cycle Saturne-Neptune précisément. Or, on peut expliquer les évènements selon d’autres paramètres (phase B d’un cycle de 7 ans, en astrocyclologie) qui n’ont que faire de Saturne Neptune. Mais Barbault préfére forcer la conjonction à rendre compte d’une « disjonction » manifeste pour engranger le « bénéfice », comme il dit, de sa prédiction. Pour notre part, nous sommes très sceptiques sur la possibilité de l’astrologie de prévoir si longtemps à l’avance alors que des échéances comparables ont lieu régulièrement selon la théorie du cycle de 7 ans qui est selon nous la véritable « loi fondamentale de l’astrologie mondiale » et de l’astrologie tout court. Et on a vu que Barbault quelques années à peine avant les fameuses conjonctions du début des années 80 avait fait chou blanc. Alors 36 ans à l’avance, cela ne passe pas Et a reconnu s’être planté quelques années à l’avance pour la réélection (en 65) de De Gaulle- qu’il ne voyait pas ou de Kennedy (en 64) qu’il voyait alors qu’entre temps il avait été assassiné à Dallas.. Comme si la prévision réussie à long terme rachetait les fiascos à court terme !. Le drame de Barbault, avec le recul , tient au fait que la fin du XXe siècle aura été décevante comparée aux années 50-60 et à la première décennie du XXIe siècle. Ce sont les vaches maigres de l’Astrologie Mondiale. Quand en 1967, Barbault inaugure cette quéte pour les décennies à venir, il n’est pas conscient que la mystique des guerres mondiales est derrière lui. constat sociologique En fait, il parie sur une surenchère qui relativisera ses récents échecs concernant la cise de Cuba de 1962 (et tout ce qui précéde et suite entre 56 et 68),qui est son vrai échec inavoué et refoulé..Il rêve d’un super(-Cuba qui minimisera le dit échec par comparaison et le super Cuba ne sera jamais au rendez vous et donc la plaie Cuba ne pourra cicatriser ! Et cet échec, il va le faire payer à toute la communauté astrologique !Et pis encore, le XXIE siècle vient a contrario minimiser la gravité de ce que Barbault diagnostqiue pour les années 80 , en tablant sur ‘l’économie censée prendre le relais d’un politico-militaiire décevant. Et 2008 va être un coup de grâce rétrospectif qui n’efface aucunement les tatonements de l’après 1984. Barbault va faure ainsi la connaissance de trois décennies « molles » en, fort contraste avec les années 30-60 qui auront marqué sa première période astrologique. Comme avec la Ive République, la crise était devenue l’amie fidéle des astrologues..Elle ne se faisait jamais attendre très longtemps et là encore, la Ve République aura été pauvre en crises à part 1968 qui appartient encore à la période héroïque des années 50-60 (‘cf supra). L’après de Gaulle, l’après décolonisation, l’Union Européenne atténuent les tensions d’antan, comme déjà le laissait entendre le Traité de Rome de 1957 né sous une magnifique phase conjonctionnelle de Satune avec Antarés en sagittaire. La Guerre des Six Jours de 67 cloture cette période héroïque dont Barbault sera inconsolablement nostalgique d’ autant plus en raison de ses ratés des années 60 -car même ces années là de vaches grasses se terminent mal pour Barbault ! JHB 19 09 13

jacques halbronn Son discours sur le génie et le Juif (années 1966-1967) Le TIKOUN

jacques halbronn Son discours sur le génie et le juif (années 1966-67) Le TIKOUN Sur le web "Tikoun selon la Kabbale – réparation des péchés, des fautes et des actions concernant les précédentes vies de l’âme". Avant propos Nous avons récemment retrouvé un ensemble de cahiers dont nous avions oublié quasiment l'existence. Il ne nous en restait, pensions- nous que quelques pages dactylographiées que nous avions placé en tête de notre série "sentimentale" 1972-2014. Or, ces cahiers, couverts d'une fine écriture, sont l'oeuvre d'un jeune homme vierge qui le restera justement jusqu'à ses 25 ans, en 1973., ce qui correspond au début de notre "corpus sentimental" En ce sens que nous avons renoncé à reproduire in extenso un tel corpus et préféré- du moins à ce stade, en donner des extraits concernant notamment la question et la prise de conscience d'un jeune génie et celle, liée, de la judéité et d'Israël, laissant de côté, pour l'heure, toute dimension anecdotique. Un tel travail n'aura pas été laissé après notre mort et comme à notre habitude, nous sommes, en quelque sorte, notre propre héritier, notre propre disciple. Bien entendu, ce retour, près de soixante ans en arrière nous interpelle: en quoi un tel ensemble annonce-t-il nos conclusions actuelles, en quoi en diverge-t-il? Rappelons toutefois qu'en juin 1967 se déroula la Guerre des Six Jours, ce qui montre que notre rapport à cette région ne date pas de là mais qu'il est porteur d'une certaine forme de prophétisme, comme si quelque chose (Zeitgeist) était dans l'air. Peu après la période ainsi couverte, nous partirons pour cette terre "promise", nous immergerons pleinement dans cette langue, l'hébreu. Mais cette "expérience" s'achèvera, du moins dans un premier temps à l'Eté 1969 qui verra notre retour en France, à Paris, au moment de l'arrivée des hommes sur la Lune, tout en étant quelque peu écartelé, comme le révélent certaines pages de notre "journal d'amour., lequel n'est pas sans rappeler Isaac Bashévi Singer. On pense notamment à "Un jeune homme à la recherche de l'amour (une sorte d'autobiographie spirituelle ( Ed Stock, 1981) comportant deux volets: "Un petit garçon à la recherche de Dieu" et 'Un jeune homme à la recherche de l'amour" Nous retiendrons comme la proposition probablement la plus pertinente de ce corpus de jeunesse, cette formule "Chaque génie trouvait la société boiteuse et voulait la rétablir", ce qui fait penser au TIKOUN, au devoir de correction, de purification, qui est le propre du TSADIK (cf le chapitre de la Genése sur Sodome). Quand une société n'a pas su reconnaitre, identifier en son sein, ceux qui ont vocation à (sur)veiller, à exercer une vigilance, elle se condamne. Si l'on applique une telle vision des choses aux Juifs, l'on dira qu'ils ont reçu, de façon innée, les compétences pour accomplir cette mission de nettoyage de par le monde (cf les Ecuries d'Augias, dans les Travaux d'Hercule).Inversement, ne serait pas "Juif" celui qui n'aurait pas reçu un tel don. En décidant de les éliminer (Shoah), certaines sociétés auront donc péché contre le TIKOUN. Extraits Paris, le 19 octobre 1966 A-t-il fallu du temps pour dompter mon désordre, pour accepter de cueillir le flot d'idées qui me traversent, contradi²ctoires en apparence ou en fait!, J'ai jusqu'à présent ressenti une horreur du précis, du tableau, du cadre.Et pourtant, je regrette d'avoir égaré des papiers d'il y a quelques années. Pour leur utilité propre d'abord, les idées s'égarent et ne sont jamais trop nombreuses- pour le souvenir aussi, les extrémes se rencontrent- et surtout parce que ces écrits égarés auraient été objets, moyen d'introspection, d'étude de mon mécanisme de pensée. Quand je pense à certaines dissertations d'il y a trois ans que je ne trouve plus, mon coeur se serre. J'ai peur qu'alors je pensais mieux qu'aujourd'hui; Mais l'idéalisation du non présent est trop fréquente pour que j'aille en tirer conséquences fâcheuses Jeudi 20 octobre 1966. Paris La théorie universelle du génie à élaborer; il y a trois genres de génies, l'artistique, le mathématique, et le philosophique (..) Il y deux sortes d'êtres, ceux qui créent, ceux qui imitent. Seuls les premiers sont des hommes, des "génies". L'évolution de l'humanité est celle de la pensée et des efforts des génies. Cahier "L'écueil) Les premiers hommes étaient des génies/ (..) Un individu nait génie, homme, il posséde le besoin perfectioniste (..) Devenir génie révélé signifie que l'on a repoussé les écueils (..) (..Une institution est la représentation du besoin perfectionniste donc une limitation. L'institution peut permettre le progrès. Mais d'une part, elle affaiblit les individus et d'autre part elle est inadaptée aux buts. On distinguera les institutions objets, c'est à dire moyens d'actions provisoires et les institutions sujets, buts de l'action. L'Etat, la famille, la morale, la religion, l'argent apparaissent comme nécessaires, gain de temps; c'est une erreur. Gain de temps, à la rigueur pour ceux qui ont perdu les capacités initiales mais pour le génie, ennemi. Car tout génie est menacé de décadence en face des institutions sujets, bref de la société en général; Le langage, on l'a montré est particulièrement typique de l'institution sujet. C'est ce qu'a compris la philosophie orientale qui n'a pas eu son Descartes, qui a introduit la croyance que tout pouvait être grâce aux mots, communiqué et démontré (..) Un besoin n'est pas compris au moyen de mots, il ne peut s'exprimer par un mot qu'entre individus ayant la même expérience (..) C'est l'aliénation, la description aliénante du langage qui a entrainé toute l'humanité dans la décadence.Sans le langage, les génies se seraient regroupés; à cause du langage (...) ils ont souvent infléchi et déformé leur philosophie par concession aux non -génies. Tout génie arrivant au sein d'une société décadente, c'est à dire de toute société, est heurté par le non -sens de celle-ci, c'est à dire son incapacité de répondre à un besoin perfectioniste non avorté. Mais rares sont les génies qui perçoivent la cause première de cet avortement (..) On a dit que le génie ressent des besoins que le non -génie ne ressent plus!, (...)Le génie ne crée pas arbitrairement. En effet, il ne crée que parce qu'il y a de l'inconnu, de l'incompréhensible, de l'irrationnel (...) Il voudra transformer ce qu'il n'accepte pas et proposer en échange une société qui ne présente pas ces inconvénients (..) En art, il en est de même. En science, également (..) On pourrait fonder une esthétique en montrant que chaque branche de l'art correspond à une situation particulière de l'homme et à une réaction" particulière Génie et mensonge Avec le temps, mon aliénation, en réaction contre des excés antérieurs avait cessé. Une seule constatation était assurée ! je créais et la plupart des autres ne créaient point Je me tournais vers l'élucidation de la création et du génie. La première observation de ma part fut qu'en quelque sorte que le génie mentait à la réalité. Cela ne suffisait point à distinguer, à isoler la nature du génie. J'émis alors l"hypothèse que ce refus, obsession de chaque instant, lui permettait d'atteindre progressivement une virtuosité qui le rendait capable de faire passer son mensonge pour la réalité aux yeux des autres, incapables d'émettre des objections. Ainsi, le génie agissait au moyen d'un procédé différent de celui du raisonnement qui s'apparente d'une certaine manière au jeu de dés où intervient le hasard? Et où un échec était par là toujours envisageable bien que la virtuosité du génie-le génie devenait ainsi dire mécanisme-en restreignait les occasions, On se rapprochait du sens étymologique: celui qui engendre et qui risque à chaque occasion d'accoucher d'un avorton. (..) Le génie est inné. Il y avait une différence de nature entre le génie et ce que j'appelle le non -génie et par voie de conséquence, précisément, de capacité; Un moment, je pensai qu'à l'origine le génie avait connu un choc, quittant le "paradis" des premiers mois et affrontant la réalité/ Le mot réalité devenait toujours plus ambigu. Il n'y avait donc plus différence de nature mais différence de degré entre le génie et le non -génie. Mais je ne réussissais pas à distinguer d'autre seuil entre eux que la création et la non -création.(..) Puis intervint dans mes réflexions Israel? J'avais eu à présenter un exposé sur la question juive en première année de Droit, (Paris II,Assas) à l'époque de mes premières recherches. J'étais marqué par le livre de Georges Friedmann ''Fin du peuple juif? Collection Idées) J'avais soutenu que les juifs étaient persécutés parce qu'il y avait en eux des caractères qui qui faisaient qu'ils devaient l'être, masochisme peut être? Constatation confirmée par mes analyses du souffre-douleur. L'attitude sociale était précédée par une attitude familiale. Pour Israel, attitude à l'égard de Dieu, punissant la désobéissance bien qu'il n'était pas dans le pouvoir d'israel de changer (...) L'antisémitisme ne créait point le Juif, il en était la conséquence. Même si en réaction, le Juif prenait certains caractères artificiels, éphémères et non particuliers à celui-ci. J'avais découvert en fait la pensée juive, c'est à dire le refus de voir dans une conséquence une caus (..) Je repoussais l'arbitraire aux origines des phénoménes mais j'étais persuadé qu'en deça la pensée, l'intelligence pouvait s'aventurer sans faire intervenir des mythes de quelque sorte. J'en concluai qu'il en était pour le génie, de même. L'individu possédait la nature du génie dès sa naissance et tous les autres chocs qui suivraient n'étaient que conséquence, ce qui expliquait les réactions diverses des individus (...) Le génie ne crée pas. Comment le génie influait-il sur la société? On ne pouvait imaginer le génie commandant aux autres "voilà ce qu'il faut faire, voilà me idées" et être obéi. Cela relevait du rêve Le génie n'était il pas plutôt qu'un visionnaire un réformateur; ne se contentait-il pas de modifier ce qui lui paraissait insensé? (...) Action et besoin. Qu'était la société, qu'était le génie, (..) Chaque génie était frappé par un aspect de la société qui le heurtait selon sa situation, son époque(...) Ainsi,; chaque génie trouvait la société boiteuse et voulait la rétablir (...) Institution et non génie. Israel me semblait avoir subi une évolution depuis la dispersion (..) Ce changement, il tenait à l'absence d'institutions politiques et à un déséquilibre et une fragilité par voie de conséquence; L'individu lorqu'il n'était plus protégé par les institutions ou par Dieu retrouvait petit à petit ses capacités de création (...) Le jugement que je portais sur les Juifs venait d'une part de l'évidence d'une originalité de leur histoire, d'autre part de la constatation des conséquences qui s'étaient produites chez eux(...) Quant au génie, ressentant des besoins supplémentaires à ceux du non -génie, qui ne les ressentait plus, il ne pouvait avoir un comportement identique. Puisque son action sociale était gouvernée par des besoins à la différence du non génie. Il pouvait s'adapter car l'adaptation est indifférence, c'est à dire un non-besoin." JHB 09 12 24

jacques halbronn Astrlogie. Division des saisons en deux temps. Les doubles domiciles.

jacques halbronn Astrologie. Division des saisons en deux temps. Les doubles domiciles Il est difficile de valider un dispositif par rapport à un autre vu qu'ils peuvent en partie se recouper. Dans Clefs pour l'astrologie, nous avions opté, dès 1976, pour une division du cycle en 8 et non en 12 (pp; 143 et seq)/ Nous écrivions, il y 48 ans: "La division octuple" "Chaque cycle semble devoir être subdivisé en huit étapes donc en huit périodes précises, obtenues à partir des documents astronomiques" Mais récemment , nous avions travaillé sur la division de l'écliptique en 12 (trisection des saisons: signes cardinaux, fixes, mutables). sans nous rendre compte que les deux dispositifs se recoupaient en partie. (cf notre récent texte sur les vessies et les lanternes) Désormais, nous allons opter à nouveau pour la division en 8 au nom d'un principe de binarité (4 divisé par 2 donne 8 et 8 donne 16 et non 12). En tout état de cause, le découpage en 3 niveaux n'est pas ergonomique. Ci dessous donc notre nouveau modéle sur la base de 3 ans et demi, soit 7/2. Les axes équinoxiaux et solsticiaux déterminent le premier secteur que nous associons à la Multiplicité (M) alors que le second secteur, 45° plus loin, est relié à l'Unicité (U) Actuellement, on a Saturne en poissons, donc dans le secteur U (cf notre article sur la situation politique actuelle à la veille de la chute du gouvernement Barnier) , ce qui d'ailleurs vaut aussi bien pour la division en 12 qu'en 8, en l'occurrence. Comment expliquer, doit se demander un historien de l'astrologie, le fait que l'on ait divisé le Zodiaque en 12 et non en 8? La réponse usuelle est l'existence de 12 lunaisons au cours d'une année terrestre. Mais nous avons mis en garde contre certains contresens. Rappelons notre lecture des Maitrises planétaires qui accorde à six planétes (le Soleil étant un curseur et non un significatuer) deux signes. En fait; nous distinguions un axe Lune-Saturne encadrant Mercure, Vénus, Mars et Jupiter qui ne feraient qu'indiquer une division saisonniere en 4. Le nombre 12 ne serait donc que la résultante d'un tel dispositif (2 + 4) x 2. Ajoutons que l'on ne passe pas logiquement de 8 à 12 mais bien de 8 à 16 , ce qui ne respecterait pas un principe de binarité. Dans nos graphiqus ( "petite" et "grande" courbes, pp. 148 à 157), nos sinusoïdes sont toutes divisées en 8 parts. Wikipedia "Dans son Histoire de l'astrologie, Wilhelm Knappich écrit que Manilius divisait la figure horoscopique en « huit Maisons » (octotopos en grec). Le théoricien Patrice Guinard a soutenu qu'il existait une logique derrière cette division en « huit Maisons ». Toutefois, la plupart des chercheurs affirment qu'il s'agit là d'une mauvaise interprétation du texte de Manilius, venant du fait qu'il s'agit d'un poème en latin. C'est notamment le cas de Jean Hiéroz qui a avancé des arguments selon lesquels Manilius décrivait bien douze Maisons (dodecatopos en grec), et non huit" . Il n'est pas indifférent d'avoir à noter l'importance que le boudhisme accorde au 8: Sur le web "Vivre en adéquation avec notre vraie nature, agir selon des principes empreints de bienveillance… Nous sommes de plus en plus nombreux à désirer mener une vie juste pour nous-même et pour notre environnement. Nous avons parfois l’impression que cela impliquerait de déplacer des montagnes : il n’en est pourtant rien. Voilà de quoi traite le Sentier Octuple dans le Bouddhisme : des pas spirituels et concrets – pour partie issus des concepts de la méditation – que nous pouvons faire chaque jour pour donner un sens lumineux à notre vie." Il est question ici de la voie du "juste milieu" Or, le passage du 4 au 8, n'est ce point là précisément ce qu'il faut entendre par cette formule du "milieu"? cf notre article "Astrologie, clé de la Kabbale." sur la Revue Astro-prophétique. Rappelons que dans le Sefer Yetsira (Livre de la Formation), il est traité de six lettres doubles (et non pas sept car le Resh n'en fait pas partie). Cela signifié qu'un cycle planétaire comporte deux facettes et deux seulement à tour de rôle, d'où la nécessité de diviser chaque saison en deux temps, ce qui donne 8 secteurs. JHB 09 12 24