Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
dimanche 26 mai 2024
jacques halbronn Réflexions autour de la Préface de Michel Cazenave et du Nombre d'Or. Les sciences de l'astrologe de Pierre Delmas (Ed du Rocher, 2000 et 2004)
jacques halbronn Réflexions autour de la préface de Michel Cazenave au Livre de Gaia et Ouranos de J. L. San Miguel de Pablos; Ed Rocher 2000 et Nombre d'or. Les sciences et l'astrologie" de Pierre Delmas (Ed Rocher 2004)
Le Préfacier revient sur les rapports Astronomie-Astrologie en proposant de situer l'Astrologie sur un autre plan que celui de l'Astronomie. Certes, mais encore faudrait il préciser de quelle façon. Cazenave, en se référant à l'exemple du traitement de l'Alchimie propose de situer l'astrologie comme relevant d'"une grammaire des symboles, d'un certain type de cohèrence mythique etc" (p. 8) Il conclut "l'astrologie et l'astronomie n'ont plus rien à voir l'une avec l'autre aujourd'hui".
La référence à l'alchimie est ici d'autant plus surprenante que Cazenave semble oublier la notion de "transmutation", de "réduction" qui est précisément, selon nous, la clef de la véritable relation Astronomie-Astrologie. Notre approche est à l'opposé de celle proposée par le préfacier, à savoir la réintégration de l'astrologie dans le champ de la Science. Pour nous, en effet, l'astrologie est une transmutation de l'astronomie, sa métamorphose comme la chenille devenant papillon, comme le brouillon voué à prendre forme.
Car, à y bien réfléchir on doit se demander à quoi peut bien servir l'astronomie si ce n'est à sous tendre le projet astrologique, deuxième étage de la fusée. C'est bien en se coupant de l'astrologie que l'astronomie devient "insignifiante". Il ne s'agit pas, pour autant, de valider le courant de l'astrologie "scientifique", notamment autour du "thème astral" (sous toutes ses formes, natal, horaire, électif) mais de situer l'astrologie dans le cadre d'un plan "divin" voué à organiser les sociétés humaines. Paradoxalement, c'est l'astronomie qui doit prendre conscience des enjeux théologiques en appréhendant notre systéme solaire comme un message, un mode d'emploi et non comme un fait de nature.
On comprend alors que le Ciel qui s'expose à nous, depuis notre Terre, comporte une double fonction, féminine et masculine (à l'image du "Créateur" Genése I). D'un côté une fonction motrice et de l'autre une fonction localisatrice permettant de la baliser, d'impulser des variations à celle-ci. Les planétes centrales qui entourent notre Terre, Mercure et Vénus d'un côté, Mars et Jupiter de l'autre, symétriquement disposés, n'ont pas vocation "motrice" - ce qui n'aura pas empêché les humains de leur en conférer une (on parle alors d'instrumentalisation), comme l'ont montré les travaux de michel Gauquelin- et c'est alors que l'on peut qualifier leur rôle de symbolique. Il reviendrait donc à l'astronomie d'assumer une telle dimension à propos de cet OVNI qu'est notre systéme solaire!
L'astronomie est féminine, c'est à dire qu'elle est insatiable, elle veut tout emmagasiner alors que l'astrologie doit affirmer sa dimension masculine de décantation, de tri, elle donne forme au matériau brut de l'astronomie.
Réflexions autour du 'Nombre d'or. Les sciences et l'astrologie" de Pierre Delmas (Ed Rocher 2004)
L'auteur affiche son intention de montrer que la strucure du corps humain est en phase, en analogie, en quelque sorte, avec celle du systéme solaire. Cela rejoint, jusqu'à un ccertain point, notre proprte démarche si ce n'est que pour nous, cela ne reléve pas de la Nature mais d'un "Dessein intelligent".. Que notre satellite, la Lune, comporte les mêmes chiffres que Saturne, sur la base d'un jour pour un an, ne nous semble pas "naturell" mais bien le fait d'une construction. pour nous, la différence entre astronomie et astrologie est celle de la Science et de la Technique, si ce n'est que notre systéme solaire, quant à lui, est un artefact à la différence de l'Univers. nous avons récemment rappelé que les 9 mois de la grossesse hummaine pouvaient se traduire en jours, soit environ 270 jours, ce qui est fort proche dues données lunaires et saturniennes évoquées plus haut.
En ce qui concerne le "nombre d'or", cher à Pierre Delmas, la question se pose de savor si ce nombre reléve ou non de la "nature" et donc de la" Science" -versus la Technique.
Delmas fait appel à Dom Naroman (p; 31) L'autuer veut orouver que nos chiffres humains,,terrestres se reetrouvent dans l'Univers. autour de ce ce nombre d'or, alors que nous nous contentons de relier notre humanité à notre ciel, objectif sensiblement plus restreint, d'où note usage de la forme "théologie restreinte"..
JHB 26 05 24
jacques halbronn En reponse à la critique Patrice Guinard dans son Historique des éditions des Prophéties de NOstradamis (1555 1615)
jacques halbronn En reponse à la critique Patrice Guinard dans son Historique des éditions des Prophéties de NOstradamis (1555 1615)
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Il y a 22 ans que nous avions publié nos "Documents Inexploités".C'est l'occasion à propos des commentaires de feu Guinard de faire le point sur nos recherches depuis 2002 en rappelant la soutenance en 2007 de notre post doctorat sur la "naissance de la critique nostradamique au XVIIe siècle" (EPHE Ve section) et notre travail parue sur la Revue Française d 'Histoire du Livre (2011) On retiendra le passage suivant:
Halbronn entend ' dessaisir Nostradamus de ses oeuvres, en inventant des éditions inexistantes et des équipes de faussaires des deux camps (réformés et ligueurs), en falsifiant les dates des éditions connues et attestées, et en ignorant les véritables éditions antidatées ou en les faisant passer pour les plus anciennes. (..) Il présuppose que pour crédibiliser leurs agissements, les prétendus faussaires devaient produire simultanément une édition contemporaine à une autre antidatée (p.12), mais il s'avère incapable d'en fournir la moindre preuve. Or le meilleur exemple reconnu de cette pratique est l'édition antidatée de 1605, que précisément il ignore. Il s'avère au contraire qu'aucune des éditions les plus anciennes n'a eu d'équivalent plus tardif : que ce soient les éditions de 1555, de 1557 ou de 1568 (cf. CN 31, CN 71 et CN 105 notamment)."
On répondra que ce sont ceux qui veulent ignorer les manipulations du nom de Nostradamus lesquelles portent atteinte à sa mémoire et à son oeuvre! Que pense, notamment à l'article de Chantal Liaroutzos « Les prophéties de Nostradamus : suivez la Guide », in Réforme, Humanisme et Renaissance, 23 (1986), Lyon. où l'on montre que certains quatrains du second volet sont repris d'un guide de (saints) voyages. Faudrait- il sérieusement attribuer à Michel de Nostredame de tels procédés propres à la contrefaçon -cf notre étude sur les Protocoles des Sages de Sion, Prophetica Judaica, Beth; ed Ramkat 2002? En fait, le cas de Guinard est typique des résistances à toute forme de décantation, d'élagage: il entend, par principe, tout garder, quitte à procéder à des reinterprétations, que ce soit pour le Centuries ou pour l'Astrologie, puisqu'il va jusqu'à garder les maitrises planétaires évacuées par son maitre Jean Pierre Nicola. En d'autres termes, Guinard est bloqué sur la case "solsticiale" et disjoncte quand on passe en phase critique équinoxiale, quitte à se lancer dans des spéculations sur l'application des quatrains sur des périodes modernes, ce qui viendrait valider, imagine-t-il le statut prophétique des Centuries prises comme un tout indissociable! (cf son Nostradamus ou l'éclat des empires Ed Eclat, 2011 ainsi présenté:"L'oeuvre fulgurante et trouée de lacunes du voyant provençal, Prophéties et Almanachs, reste méconnue. Ayant subi les trois traitements possibles des politiques de bannissement (la censure et l'exclusion, la critique diffamatoire, la falsification et la fabrication de faux), jugée indigne de figurer aux panthéons des littératures, voire dans leurs antichambres, régulièrement vilipendée, censurée, trahie par des obscurantismes tenaces, elle aura néanmoins réussi à traverser les siècles, et à ressurgir authentifiée et plus étoffée au crépuscule du XXe et à l'aube du suivant." Cela dit, depuis 20 ans et plus, nos travaux auront sensiblement progressé. Nous considérons désormais que c'est Crespin qui aura été utilisé par les faussaires pour fabriquer de faux quatrains; ce que Brind'amour n'avait pas compris dans son édition critique de la pseudo édition 1555 (Droz, 1996) Dans nos Documents, nous reproduisons la première épitre à Henri II -déjà reproduite partiellement par Daniel Ruzo dans son Testament de Nostradamus, Ed Rocher) qui aura été utilisée pour fabriquer une fausse épitre au Roi en remplacement de la véritable épitre de Nostradamus au pape Pie IV qui devait être recyclée pour introduire le second volet, comme le montre l'étude de plusieurs quatrains du dit volet qui en dérivent.("macelin" à partir de Marcelin)/
Dans son Historique des éditions des Prophéties de Nostradamus (1555-1615, RFHL, 2008), Guinard vise (p. 84) notre communication de 1997 dans le cadre des journées Verdun Saulnier -Prophétes et Prophéties) où nous déconstruisons l'édition critique de Pierre Brind'amour (Droz, 1996) en (dé)montrant que le quatrain IV 46, faisant partie de la 'première édition" 1555; date en réalité des années 1588-89. Guinard ne parvient pas à faire son deuil de ces éditions se présentant comme parues du vivant de Michel de Nostredame et nous parle de quatrains que l'on aurait évacués à un certain stade pour de pures raisons techniques de place! Il ne nous explique pas pourquoi les centuries VIII à X ne sont pas rééditées en 1588-89 ne voulant pas admettre qu'elle n'avaient pas encore été fabriquées et qu'elles ne le seront qu'à la veille du couronnement d'Henri IV. En fait, Patrice Guinard semble incapable de faire preuve de "bon sens" (Descartes, Discours de la Méthode) et se laisse mener par le bout du nez par les subterfuges des libraires de l'époque. C'est ainsi qu'il n'est pas autrement surpris par le fait que la première édition serait à 353 quatrains comme si cela pouvait faire sens. On voit bien qu'il y avait au départ, chez les faussaires, un plan à 300 quatrains et que l'on est en face d'une édition augmentée donc plus tardive. Dès 2011, la Revue en question aura pris conscience qu'elle s'était fourvoyée en publiant l'Historiuqe de Guinard et accueiillera un nouveau dossier ' Jacques HALBRONN, « Vers une nouvelle approche de la bibliographie centurique »
JHB 26 05 24
jacques halbronn Réflexions autour de la préface de Michel Cazenace au Livre de Gaie et Ouranos de J. L; San Miguel de Pablos (2000)
jacques halbronn Réflexions autour de la préface de Michel Cazenave au Livre de Gaia et Ouranos de J. L. San Miguel de Pablos; Ed Rocher 2000
Le Préfacier revient sur les rapports Astronomie-Astrologie en proposant de situer l'Astrologie sur un autre plan que celui de l'Astronomie. Certes, mais encore faudrait il préciser de quelle façon. Cazenave, en se référant à l'exemple du traitement de l'Alchimie propose de situer l'astrologie comme relevant d'"une grammaire des symboles, d'un certain type de cohèrence mythique etc" (p. 8) Il conclut "l'astrologie et l'astronomie n'ont plus rien à voir l'une avec l'autre aujourd'hui".
La référence à l'alchimie est ici d'autant plus surprenante que Cazenave semble oublier la notion de "transmutation", de "réduction" qui est précisément, selon nous, la clef de la véritable relation Astronomie-Astrologie. Notre approche est à l'opposé de celle proposée par le préfacier, à savoir la réintégration de l'astrologie dans le champ de la Science. Pour nous, en effet, l'astrologie est une transmutation de l'astronomie, sa métamorphose comme la chenille devenant papillon, comme le brouillon voué à prendre forme.
Car, à y bien réfléchir on doit se demander à quoi peut bien servir l'astronomie si ce n'est à sous tendre le projet astrologique, deuxième étage de la fusée. C'est bien en se coupant de l'astrologie que l'astronomie devient "insignifiante". Il ne s'agit pas, pour autant, de valider le courant de l'astrologie "scientifique", notamment autour du "thème astral" (sous toutes ses formes, natal, horaire, électif) mais de situer l'astrologie dans le cadre d'un plan "divin" voué à organiser les sociétés humaines. Paradoxalement, c'est l'astronomie qui doit prendre conscience des enjeux théologiques en appréhendant notre systéme solaire comme un message, un mode d'emploi et non comme un fait de nature.
On comprend alors que le Ciel qui s'expose à nous, depuis notre Terre, comporte une double fonction, féminine et masculine (à l'image du "Créateur" Genése I). D'un côté une fonction motrice et de l'autre une fonction localisatrice permettant de la baliser, d'impulser des variations à celle-ci. Les planétes centrales qui entourent notre Terre, Mercure et Vénus d'un côté, Mars et Jupiter de l'autre, symétriquement disposés, n'ont pas vocation "motrice" - ce qui n'aura pas empêché les humains de leur en conférer une (on parle alors d'instrumentalisation), comme l'ont montré les travaux de michel Gauquelin- et c'est alors que l'on peut qualifier leur rôle de symbolique. Il reviendrait donc à l'astronomie d'assumer une telle dimension à propos de cet OVNI qu'est notre systéme solaire!
L'astronomie est féminine, c'est à dire qu'elle est insatiable, elle veut tout emmagasiner alors que l'astrologie doit affirmer sa dimension masculine de décantation, de tri, elle donne forme au matériau brut de l'astronomie.
JHB 26 05 24
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