Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
dimanche 16 juin 2024
jacques halbronn Réflexions autour de l''ésotérisme de l'astrologie de A. Volguine (1953°
jacques halbronn Réflexions autour de L'ésotérisme de l'astrologie de Volguine (1953 Ed Dangles Le septénaire et le septennal. La division en 4/
La lecture de cet ouvrage nous conduit à nous intéresser à la question des chiffres/nombres en astrologie et à y observer un certain désordre que nous résumerons avec la dialectique du septénaire et du septennal qui est au coeur de l'Histoire de l'Astrologie et de ses dérives. La tradition nous met sur certaines pistes mais cela conduit souvent à se fourvoyer en n'interprétant mal les indices qui nous sont présentés, ce qui pose la question du bon mode d'emploi des dispositifs célestes et livresques, ce qui touche directement à l'esotérisme/exotérisme.
... Qu'il y ait ainsi sept astres visibles (planétes plus luminaires) est une chose; qu'il faille les considérer comme autant d'émetteurs alors qu'en fait, il y a et des emétteurs et des récepteurs en est une autre. Ce qui doit nous guider dans notre lecture des documents est l'horloge avec ses deux aiguilles et ses 12 chiffres. On voit qu'il y a bien moins d'aiguilles que de marqueurs horaires, étant entendu que le cadran est structuré sur une base 4 en "quarts d'heure".
Donc quand on voit que Volguine s'atarde sur les diverses significations planétaires, il ne faudrait pas oublier que le dispositif des "maîtrises" relie les "planétes" aux signes, ce qui signifie qu'elles ont avant tout une valeur de récepteur . Nous avons montré d'ailleurs que le nom même des signes était fonction de la planéte correspondante. en ce qui concerne Mercure, Vénus, Mars et Jupiter. Le systéme solaire nous délivre un message en rapport avec une certaine division du travail, entre l'actif et le passif. Cela serait une erreur que de n'y voir que des forces masculines.
Cette base 4 que nous évoquions plus haut, est conçue pour diviser les cycles "actifs" de la lune et de Saturne en 4 périodes, la semaine de 7 jours pour la Lune et de 7 ans pour Saturne. On retrouve le 4 avec les saisons, les points cardinaux (p. 123), les 4 animaux de l'Apocalypse et l'on passe à une division en 8 avec les demi-saisons (p. 149).
Le nom des jours de la semaine peut préter à confusion et met en évidence la cohabitation du septénaire et du septennal qui n'aura cessé de hanter la pensée astrologique jusqu'à ce jour. Selon nous, le 7 ne fait sens qu'en tant que déterminant des durées, soit 28/4, donc le septennal et non le septénaire. On peut certes s'amuser à associer les 7 années (Saturne) ou jours (Lune) aux sept planétes, mais cela ne signifie aucunement qu'il faille tenir compte de leurs cycles respectifs!
En ce qui concerne le 12,il peut tenir au nombre de nouvelles ou de pleines lune, au cours d'une année sidérale (retour sur une même étoile fixe) mais il s'agit avant tout d'une trisection du 4, permettant une graduation, même si l'on peut penser que le 12 pourrait correspondre à un premier stade et le 4 à second stade exigeant une plus grande concentration, comme lors du féminin au masculin (cf nos études en anthropolinguistique). En tout état de cause, le 12 caractérise les secteurs qui baliseront la course des astres "moteurs" (Lune et Saturne, tous deux conduisiant au 7 à travers le 4)
Pour nous, on l'aura compris, le véritable "esotérisme" de l'astrologie conduit à passer septenaire au septénnal, ce qui n'aura pas été la conclusion du fondateur des "Cahiers Astrologiques".
JHB 16 06 24
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