vendredi 4 octobre 2024

jacques Halbronn Genése XI./ La Tour de Babel et son Astrologie selon Saturne.

jacques Halbronn Genése XI./ La Tour de Babel et son Astrologie selon Saturne. En 1976, dans notre partie consacrée à l'astrologie mondiale, in Clefs pour l'Astrologie, nous avions fondé notre approche sur la dialectique des empires alternativement s'édifiant et s'écroulant, en une sorte de Mythe de Sisyphe. א וַיְהִי כָל-הָאָרֶץ, שָׂפָה אֶחָת, וּדְבָרִים, אֲחָדִים. 1 Toute la terre avait une même langue et des paroles semblables. ב וַיְהִי, בְּנָסְעָם מִקֶּדֶם; וַיִּמְצְאוּ בִקְעָה בְּאֶרֶץ שִׁנְעָר, וַיֵּשְׁבוּ שָׁם. 2 Or, en émigrant de l'Orient, les hommes avaient trouvé une vallée dans le pays de Sennaar, et s'y étaient arrêtés. ג וַיֹּאמְרוּ אִישׁ אֶל-רֵעֵהוּ, הָבָה נִלְבְּנָה לְבֵנִים, וְנִשְׂרְפָה, לִשְׂרֵפָה; וַתְּהִי לָהֶם הַלְּבֵנָה, לְאָבֶן, וְהַחֵמָר, הָיָה לָהֶם לַחֹמֶר. 3 Ils se dirent l'un à l'autre: "Çà, préparons des briques et cuisons-les au feu." Et la brique leur tint lieu de pierre, et le bitume de mortier. ד וַיֹּאמְרוּ הָבָה נִבְנֶה-לָּנוּ עִיר, וּמִגְדָּל וְרֹאשׁוֹ בַשָּׁמַיִם, וְנַעֲשֶׂה-לָּנוּ, שֵׁם: פֶּן-נָפוּץ, עַל-פְּנֵי כָל-הָאָרֶץ. 4 Ils dirent: "Allons, bâtissons-nous une ville, et une tour dont le sommet atteigne le ciel; faisons-nous un établissement durable, pour ne pas nous disperser sur toute la face de la terre." ה וַיֵּרֶד יְהוָה, לִרְאֹת אֶת-הָעִיר וְאֶת-הַמִּגְדָּל, אֲשֶׁר בָּנוּ, בְּנֵי הָאָדָם. 5 Le Seigneur descendit sur la terre, pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils de l'homme; ו וַיֹּאמֶר יְהוָה, הֵן עַם אֶחָד וְשָׂפָה אַחַת לְכֻלָּם, וְזֶה, הַחִלָּם לַעֲשׂוֹת; וְעַתָּה לֹא-יִבָּצֵר מֵהֶם, כֹּל אֲשֶׁר יָזְמוּ לַעֲשׂוֹת. 6 et il dit: "Voici un peuple uni, tous ayant une même langue. C'est ainsi qu'ils ont pu commencer leur entreprise et dès lors tout ce qu'ils ont projeté leur réussirait également. ז הָבָה, נֵרְדָה, וְנָבְלָה שָׁם, שְׂפָתָם--אֲשֶׁר לֹא יִשְׁמְעוּ, אִישׁ שְׂפַת רֵעֵהוּ. 7 Or çà, paraissons! Et, ici même, confondons leur langage, de sorte que l'un n'entende pas le langage de l'autre." ח וַיָּפֶץ יְהוָה אֹתָם מִשָּׁם, עַל-פְּנֵי כָל-הָאָרֶץ; וַיַּחְדְּלוּ, לִבְנֹת הָעִיר. 8 Le Seigneur les dispersa donc de ce lieu sur toute la face de la terre, les hommes ayant renoncé à bâtir la ville. ט עַל-כֵּן קָרָא שְׁמָהּ, בָּבֶל, כִּי-שָׁם בָּלַל יְהוָה, שְׂפַת כָּל-הָאָרֶץ; וּמִשָּׁם הֱפִיצָם יְהוָה, עַל-פְּנֵי כָּל-הָאָרֶץ. {פ} 9 C'est pourquoi on la nomma Babel, parce que là le Seigneur confondit le langage de tous les hommes et de là l’Éternel les dispersa sur toute la face de la terre. Cinquante ans plus tard, nous continuons à penser que l'astrologie "tourne" autour d'une telle problématique binaire. Mais pour accepter notre modéle, cela exige une considérable décantation, réduction de la matière céleste de base qu'est l'astronomie. Rien n'est pire, selon nous, que de vouloir aligner l'astrologie sur l'astronomie tant leurs raison d'être s'opposent. Une astronologie sous le joug de l'astronomie se condamne à l'impuissance car l'astronomie est, par excellence, le lieu de la diversité dont parle l'épisode babélien et cela est particulièrement manifeste dans le recours des astrologues aux planétes trans-saturniennes, cadeau empoisonné de la part de l'astronomie à l'astrologie, ce qui engendre une astrologie surdimensionnée. L'astrologie est traversée par deux visions opposées du Ciel, celle du premier et celle du second, le premier étant celui d'une humanité première et le second d'une "sur humanité" : la première humanit est liée à l'astronomie vers laquelle la cyclicité nous ramène périodiquement, c'est alors le temps du thème astral et ses méandres labyrinthiques dans lequel tant d'astrologues continuent à se complaire à l'encontre de notre astrologie saturnienne, fidéle au principe économique d'Occam. Or, actuellement, le temps est à la réduction, au délestage des poids morts, des doubles emplois. On est en droit de penser que le chapitre XI du Livre de la Genése doit être placé en tête, les 10 premiers versets en constituant le préambule. A partir du verset 11 du dit chapitre, on parle des Générations (Toldoth, mot rendu par le grec Genése) comme au chapitre V dont nous avons déjà traité. Genése XI אֵלֶּה, תּוֹלְדֹת שֵׁם-- 10 Voici les générations (Toldoth) de Sem.. Toute l'astrologie réside, comme on l' a vu, dans les premiers versets du Chapitre XI Mais déjà au début du premier chapitre de la Genése, en son premier verset, l'accent était mis sur le lien entre un nouveau Ciel (Shamayim), une nouvelle Terre (Eretz), et, plus loin, une nouvelle Humanité (Adam) JHB 04 09 24

jacques halbronn Réflexions sur le Discours de la Méthode de Descartes. IIe Partie

jacques halbronn Réflexions sur le Discours de la Méthode de Descartes IIe Partie Descartes ne semble pas avoir compris la faiblesse d'une théologie sans astrologie (cf notre Partie I)/ Certes, il admet que les astres qui environnent notre monde doivent avoir impacté notre Humanité d'une façon ou d'une autre mais il met cela sur le compte de la Nature. (cf Solange Gonzales; Descartes Ed Ellipses, 2016) Citons quelques passages du Discours à propos de "Dieu" et de son "vouloir", de son "dessein", "établis" pour notre Humanité, puisque c'est en vue de notre "usage" que tout un appareil aura été mis en place et en oeuvre. Descartes parie sur la médecine et non sur l'astrologie qu'il faudra "chercher". Pourtant, l'astrologie bien comprise ne reléve pas de la Nature première mais bien d'un reformatage du monde, passage de la matière à la forme, dans un second temps. On ne peut que regretter que Descartes n'ait point compris tout ce qu'une certaine idée de l'Astrologie faisait l'interface entre Dieu et la Nature. On sait que Spinoza tombera dans le même travers. Un Descartes "astrologue" aurait ouvert la voie, depuis le XVIIe siècle, à une recherche astrologique par delà la littérature concernée. En lisant le Discours, l'on ressent un manque, un point aveugle, dûs à un préjugé manichéiste, durablement ancré dans l'esprit de son auteur qui, on l'a vu (Iere Partie) ne s'en cache pas, comme si l'astrologie était une sorte de face obscure, une tentation, une "erreur", à laquelle il convenait de résister! Cela dit, nous trouvons bien des affinités entre notre démarche et celle de Descartes, notamment quand il parle de "réduction" à partir d'une base "infinie". JHB 05 10 24 JHB 04 10 24

jacques halbronnn Ses café philo Mcdo visent à déboucher sur une seul...