Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
samedi 11 janvier 2025
jacques halbronn Commentaires sur son ouvrage inédit "Régénération/médiation. Essais d'épistémologie" (c 2022)
jacques halbronn Commentaires sur son ouvrage inédit "Régénération/médiation. Essais d'épistémologie" (c 2022)
On s'efforcera ici de faire le point sur l'avancée de nos travaux, depuis 7 ans environ. Certes, sur un grand nombre de sujets, les recoupements avec nos publications actuelles ne manquent pas mais c'est justement pourquoi il importe de signaler certaines différences ou divergences, notamment en ce qui concerne l'Astrologie. Il y a notamment un exposé de notre Astrologie de l'époque qui n'est plus du tout actuel. Nous le reproduisons : " quatre grands principes (...)
1 Un seul facteur planétaire (Jupiter) dont le cycle est celui dicté par le système solaire et non un mélange de plusieurs cycles, ce qui conduit à conférer à chaque planéte une multitude de cycles.
2 un seul facteur lié aux données de naissance, l'ascendant lui-même associé à un ensemble d'étoiles fixes et non de planées; L'Ascendant est activé par les relations géométriques (aspects) successives entretenues avec Jupiter. Unité de temps
3. Une seule population, celle de l'ensemble des leaders, répartis entre une pluralités de groupes, de communautés, rayonnant sur le reste de la Sociétés. Unité de lieu
4 Une seule dynamique, celle du pouvoir avec un début, celui du participe futur (sic) féminin et une culmination au bout de 3 ans et non une kyrielle de fonctions en lien avec chaque dieu de la mythologie. Unité d'action"
Nos observations: nous avons abandonné la piste de l'Ascendant et de tout ce qui a trait au thème natal et c'est bien Saturne qui retient notre attention exclusive et non Jupiter. Actuellement, nous sommes revenus à une division en 4 quadrants divisés en trois sections et nous ne pratiquons plus la division en 8 mais bien en 12, sur la base de quadruplicités (signes cardinaux, fixes et mutables). Chaque quadrant couvre 7 ans, à diviser en trois parties égales, ce qui n'a rien de très original. Nous continuons, plus que jamais,à penser que seule une petite partie de l'Humanité est impactée directement par le systéme solaire. Quand cette "élite" est à son summum, en phase cardinale, elle produit une puissante verticalité. Mais dès que Saturne passe en signe "fixe", cette verticalité va s'émousser, ce qui va profiter à la masse et pis encore, lors du passage de Saturne en signe mutable. On reproduira ici un historique de nos travaux, tel qu'il figurait ans le dit ouvrage d'il y a 7 ans :
"Sur plus de 40 ans, nous avons envisagé:, au cours d'une fort longue quête, plusieurs hypothèses : division du cycle Saturne par le passage sur les axes des équinoxes et des solstices (Clefs pour l'astroogie Paris, Seghers 1976),Nous sommes ensuite passés au passage de Saturne sur les 4 étoiles fixes royales ou encore au retour de Saturne sur sa position natal. A contraruin Barbault opta pour une combinatoire planétaire, soit un monoplanétarisme de synthèse, résultante des cycles de 5 planétes alors que nous prenions une approche uniplanétaire, ce qui permettait de préserver la structure numérique à base 7"
En ce qui concerne le judaïsme, nous le considérons comme fortement marqué par du syncrétisme et les Juifs eux mêmes se qualifient d'Israël, à la fois par référence à l'Etat Hébreu mais aussi comme synonyme, carrément, de Juif à telle enseigne que le centre de l'office est constitué par le "Ecoute Israel"! Nous parlons désormais d'israélo-christianisme pour souligner la filiation entre les représentations propres à la "Maison d'Israel" et celle du christianisme. Rappelons que Jésus est allé guider les populations en marge de l'espace "judéen" tout comme Moïse sera allé; dans sa fuite, à la rencontre des Fils d'Israel. On trouve également de fort points communs entre Jésus et Isaac, tous deux confrontés à la question du sacrifice. L'office religieux synagogal a intégré en un seul et même ensemble des thèmes issus des différents courants tant israélite que judéen/ Pour nous les véritables "commandements" divins ("mitzwoth) ne correspondent pas au Décalogue mais au respect des lois céléstes qui ne sont pas pour autant celles de la "Nature". D'où une théologie à trois niveaux : celle d'un Dieu premier, celle d'un Dieu venu formater notre Humanité et celle d'une société qui entend, par l e biais du Droit Constitutionnel, se donner ses propres lois quitte à substituer à une véritable cyclologie, une division totalement arbitraire du temps..
"
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Dialectique entre textologie et anthropologie. Comment l'une fécpnde l'autre et vice versa. Mise en perspective des travaux de l'auteur sur le savoir astrologique. (jusqu'en 2021) Titre original :
Jacques Halbronn Une anthropologie du Temps"Téléchargez comme ODT, PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
JHB 11 01 25
jacques halbronn Judaisme Le double syncrétisme du Pentateuque et des livres de prières
jacques halbronn Judaisme Le double syncrétisme du Pentateuque et des livres de prières
Nous avions signalé la dimension "israélite" du Livre de l'Exode consacré aux "Beney Israel". On la retrouve dans les "misssels" du judaisme comme l'atteste le passage ci dessous:(pp 112-113." Office du Samedi matin" Bénédictions matinales" in "Siddour Taher Libénou". Prières pour les jours de semaine, le Shabbat, les fêtes mineures ainsi que différentes occasions; Mouvement Juif Libéral de France, Paris 1997
/ "MAIS NOUS SOMMES TES ENFANTS et nous avons fait alliance avec l'Eternel, Nous sommes les fils d'Abraham, Ton Bien Aimé qui reçut avec foi tes promesses; les descendants d'Isaac, son fils unique, qui fut offert en sacrifice sur l'autel. Nous sommes la postérité de Jacob à qui tu assignas parmi les peuples une vocation sacrée: la communauté d'Israel chargée de proclamer Ta souveraine Unité (...) Ecoute, Israel Yahwé est notre dieu, Yahwé est un"
Deux remarques
1 La mention de Jacob , de la "communauté d" Israel" alors que la référence à Israel désigne le nord sécessioniste en rupture avec la maison de Juda, de David et le temple de Jérusalem.
2 le rappel du sacrifice d'Isaac, qui évoque clairement celui de Jésus et le préfigure.. En fait,, on parlera d'un israélo -christianisme, ce qui explique que le Pentateuque er les Evangiles soient englobées sous le nom de Bible Les textes sont adressés au tétragramme ('Yod he vav hé) lequel est présenté à Moïse au chapitre III du Livre de l'Exode (épisode dit du "buisson ardent"). Ce dieu se veut le dieu des Enfants d'Israël et Moïse qui n'en fait pas partie est envoyé vers eux pour les guider, sous l'inspiration du dit dieu, dont il est dit qu'il est le "seul", en tout cas le plus grand; parmi les dieux (cf le "Allah Akbar" de l'Islam)/
Le Livre de l'Exode nous interpelle en ce qu'il campe successivement deux populations toutes les deux sous le joug de Pharaon, les Hébreux d'abord et les Israélides (fils d'Israel) ensuite et au final, ces deux ensembles tendent à se confondre. Moïse l'Hébreu, en effet, devient un fugitif et c'est dans sa fuite qu'il rencontre le dieu des Israélides. Mais la Sortie d'Egypte semble valoir pour les deux ensembles et est célébrée à Pessah (Pâques).
JHB 11 01 24
jacques halbronn La mythologie et les cycles. Le malentendu astronomique (texte paru en 2914)
La mythologie et les cycles.. Le malentendu astronomique
Par Jacques Halbronn
Selon nous, l’astrologie doit se doter d’un certain nombre de concepts qui correspondent à ses problématiques et ce, non pas pour requalifier les planètes, comme a cru bon de le faire, Jean Pierre Nicola, il y a un demi-siècle avec son « RET » mais pour désigner les phases propres à sa cyclicité. Alors que Nicola a montré que les planètes correspondaient à une succession de stades, d’âges de la vie, il ne semble pas avoir songé que ce n’étaient pas les planètes en tant que telles qui importaient mais les noms qu’elles avaient reçus.
Selon nous, les noms des planètes viennent des noms de ces stades successifs et non l’inverse. Nicola, sans le savoir, a redécouvert un état ancien de l’astrologie avec sa théorie des âges sans en saisir la portée, tant il était obnubilé par une astrologie des planètes alors que l’astrologie antérieure était une astrologie des « phases », des « âges «. Ce passage des phases aux planètes est selon nous le fait d’un malentendu et l’on sait quelle aura été la fortune de cette mythologisation des planètes jusqu’à nos jours. C’est ainsi que Jacky Alaïz continue à donner à certaines planètes hypothétiques de son invention des noms de divinités au lieu de comprendre que ces noms ne doivent désigner que des états successifs au sein d’une cyclicité.
Nous pensons donc que les astronomes ont commis une erreur qu’ils n’ont fait que perpétuer depuis la fin du XVIIIe siècle en attribuant aux planètes des noms de dieux et les astrologues des siècles ultérieurs ont eu bien tort de leur emboiter le pas.
En fait, l’astrologie ancienne, telle que nous l’avons reconstituée, ne faisait qu’un usage très limité des données astronomiques. On se servait de la lune, du soleil puis de Saturne comme curseurs. Il ne fut nullement question au départ, selon notre approche archéologique, de mobiliser la totalités des facteurs « mâles ». En revanche, il fallait mettre en place un grand nombre de facteurs « femelles » pour introduire de la cyclicité, des variations. L’astrologie fonctionne en effet sur les variations sur un thème et donc on peut penser que le vecteur est le thème. L’usage du mot thème pour désigner la carte du ciel ne ferait sens qu’astrologiquement dans une perspective cyclique : comme en musique, on fait « varier » un thème. De même, le mot « horoscope » désignait initialement l’ascendant, qui pouvait « varier » selon les maisons qui en dérivaient, avant de signifier l’ensemble de la carte du ciel voire l’activité prédictive de l’astrologie dans les médias.
Cette dualité du thème masculin unique et des nombreux « signes » féminins persiste de nos jours en astrologie lorsque l’on étudie le passage d’une planéte à travers les douze signes du zodiaque. Mais le problème, c’est que nos astrologues font subir ce sort à toutes les planètes, ce qui déstructure le système.
L’image des prises mâle et femelle est d’ailleurs fausse puisque c’est en électricité la prise femelle qui donne de l’énergie à la prise mâle et non le contraire. Dans la réalité, une même source d’énergie mâle doit pouvoir alimenter un grand nombre de récepteurs féminins. C’est dire que les contresens ne manquent pas. L’imagerie électrique véhicule des représentations et des interopérations fausses !
Une erreur grossière consiste à croire qu’il faut autant de planètes que de signes (cf. notre entretien avec Roger Benoit Jourlin, sur You Tube), erreur commise par un Jean Carteret, il y a cinquante ans ; A partir de là, cela a encouragé les astrologues à croire qu’il devait y avoir douze planètes dont deux au-delà de Pluton, au vu notamment du dispositif des domiciles et des exaltations (cf. nos Mathématiques Divinatoires, Ed Trédaniel- Grande Conjonction 1983). Et c’est d’ailleurs pour cela que l’on peut supposer qu’à un certain stade l’astrologie a été tentée d’intégrer toutes les planètes du système solaire en perdant de vue l’idée que le facteur mâle pouvait disposer, en quelque sorte d’un harem. L’astrologie multiplanétaire serait selon nous une hérésie ne prenant plus en compte la dynamique du masculin et du féminin si ce n’est de façon monogamique, chaque planéte faisant couple avec un signe. C’est ainsi que dans le dispositif des exaltations, Jupiter serait en cancer, Mars en capricorne etc. (cf. nos travaux sur ce sujet sur nofim et sur Aldébaran (sur Face Book)
Nous proposons de revenir à la logique originelle de l’astrologie telle que nous pensons l’avoir restituée. Donc en ne se servant que d’un seul facteur planétaire que l’on décline, que l’on conjugue de diverses façons, selon un nombre de phases qui peuvent varier de deux à douze en passant par 4 ou par 8. Le nombre de phases est un enjeu moins crucial que celui du « thème-vecteur » car le « découpage » d’un cycle quel qu’il soit conduit à une structure régulière et récurrente que la division soit en tant ou tant de subdivisions ; En revanche, le recours à plusieurs planètes notamment au-delà de deux introduit une irrégularité et une inégalité des phases qui casse la rythmique astrologique. C’est alors que les astrologues qui ne respectent pas cette réglé du cycle unique et de ses subdivisions multiple ne disposent plus d’un outil viable. Ils en sont réduits à se contenter – faisant de nécessité vertu- (cf. nos enregistrements de Jacky Alaïz sur You Tube) à décrire les configurations qui se succèdent sans s’intéresser à leur reproduction à certains intervalles. Un coup c’est la rencontre de ces deux planètes, un autre coup de deux autres planètes et par rencontre, en fait, cela ne concerne pas, pour eux, la seule conjonction, mais aussi toutes sortes d’aspects, d’intervalles se produisant temporairement entre deux planètes si bien qu’il y a des « rendez-vous » tous les mois (cf. aussi dans le même sens l’Astrochronobiologie de Roger Héquet). Dès lors, leur devise devient : pour une astrologie de précision, quasiment au jour le jour mais sans repérage cyclique concevable. On passe d’une astrologie des phases à une astrologie des dates. Ce qui est également un grave contresens.
Autre contresens maintes fois dénoncé, qui tient à la perte par l’astrologie du dernier demi-siècle, de la dualité planéte/étoile fixe, l’étoile fixe étant le facteur féminin régulièrement « visité » par le facteur mesclun polygame. Désormais, le délestage des étoiles conduit à ce que les planètes en « couple » ne se rejoignent jamais au même endroit du ciel d’une fois sur l’autre, ce qui est déjà le cas des conjonctions des luminaires qui sont à la base des douze mois de l’année, donc avec un décalage de 30 jours d’une fois sur l’autre.
Les signes du zodiaque se sont en quelque sorte substitués aux étoiles fixes au point que l’on accorde de nos jours une grande importance à l’entrée d’une planéte dans un nouveau signe comme si le début d »’un signe équivalait à une étoile fixe, ce qui est totalement fictif.
On pourra certes nous rétorquer que l’astrologie « marche » très bien comme cela et qu’elle doit donc avoir « raison » de procéder comme elle le fait. Mais on ne peut que relativiser la valeur d’une telle démonstration qui tiendrait aux « résultats » obtenus tout comme d’ailleurs l’on doit se montrer très réservé quant aux statistiques de Gauquelin qui prétendent démontrer qu’au moins cinq planètes du système solaire sont actives astrologiquement et correspondent aux différents métiers exercés dans nos sociétés. Aucune pratique fondé sur des prémisses fausses ne saurait se maintenir à terme face à des pratiques sous tendues par des systèmes historiquement fondés.
Et d’ailleurs revient la question lancinante, de quelle réalité psychosociologique nous parle l’astrologie ? Au bout du compte, la seule chose dont l’astrologie, selon nous, ait à nous parler, c’est du fonctionnement des sociétés et non des personnes et là encore il y a l’occasion (qui fait le larron) de contresens.
Il est infiniment plus simple, en effet, d’appliquer une théorie cyclique à un groupe qu’à un personne car un groupe se fait et se défait, pas une personne qui ne va pas se décomposer et se recomposer si ce n’est au figuré. On peut, en revanche, concevoir des troubles « intestins » au sein d’une société avec des ruptures, des sécessions, des unions, des fédérations, des empires de diverses envergures, on peut même s’intéresser aux couples. En revanche, la voie psychanalytique, ouverte notamment par André Barbaut (De la psychanalyse à l’astrologie) nous apparait comme une fausse bine idée et comme un contresens de première grandeur. Nous préférons que l’astrologie s’attelle à l’étude de phénomènes visibles comme la vie des sociétés, des nations qu’à des phénomènes qui le sont bien moins comme l’état mental de nos congénères. En ce sens, faire de l’astrologie un outil en thérapie ne fait sens selon nous que dans le cadre relationnel.
Nous sommes pour une astrologie du visible, de ce que nos sens perçoivent quand on observe le monde – donc pour une astrologie citoyenne- mais nous sommes aussi favorables à une astrologie qui se réfère à des configurations astrales visibles, avec un facteur qui s’approche, rejoint, puis s’éloigne par rapport à un autre. Nous pensons que l’étoile fixe du fait qu’elle ne bouge pas –si ce n’est à un rythme non signifiant ici- reste un point de répète qio ne change pas d’une fois sur l’autre (cf nos travaux sur l’Astrocyclon) de même que le modèle dont l’astrologie doit se servir doit rester constant. La planéte est le signifiant et les secteurs qui subdivisent son cycle au moyen des étoiles fixes placées sur son parcours est le signifié. Selon nous, le signifiant astrologique doit être parfaitement circonscrit et il peut se décliner en une succession de « signifiés » qui sont autant de variations (ce que sont en grammaire les diverses flexions (suffixes, préfixes). Or, actuellement, le signifiant astrologique est sans domicile fixe et son identité est pour le moins trouble et insaisissable tant elle se transforme en permanence. Ce qu’on appelle en astrologie actuelle le thème n’est plus en fait qu’un système de variations fondé sur la carte du ciel d’un moment donné, le soleil servant alors de facteur central –(d’où la pratique des révolutions solaires, à chaque anniversaire) accommodé diversement non plus par les signes ou les maisons mais aussi par les « aspects » que le soleil entretient avec d’autres planètes puis, par glissement, par les relations que les planètes ont entre elles, sans que le soleil soit concerné ! Une astrologie à la dérive, disions-nous.
JHB 11 01 14
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