Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
samedi 16 novembre 2024
jacques halbronn Réflexions sur le Crépuscule des Magiciens II
jacques halbronn Réflexions sur le Crépuscule des Magiciens II
Dans le "Crépuscule des Magiciens" (cf notre premier volet), les auteurs mettent en avant le "contrôle expérimental'. Que l'astrologie actuellement connue à lépoque (1965) ne se prétâr pas à un tel contrôle, on en conviendra volontiers mais fallait il, pour autant, jeter le bébé avec l'eau du bain, comme disait Kepler à son sujet (cf son Tertius interveniens (1610), "réponse de l’astrologue Kepler au médecin Feselius' en allemand)?
Soixante ans plus tard auront sensiblement changé et dès 1976, nous avions publié nos "Clefs pour" l'Astrologie" (Ed Seghers" en rejetant le thème natal et en pronant une cyclicité articulée sur le passage d'une seule planéte sur les axes équinoxiaux et solsticiaux. C'est dire que ce "Crépuscule" est fortement "daté".
En vérité, les nouvelles propositions et présentations que nous avons introduites depuis plus d'un demi-siècle ont considérablement changé la donne en parvenant à des formulations se prétant à l'observation selon des angles nouveaux pour des raisons très simples, à savoir que l'astrologie a été conçue pour l'organisation de la Cité, tout comme toute Constitution qui en est une piétre imitation. Il est d'ailleurs étonnant que les auteurs ne s'en soient point pris à la Constitution de la Ve République qui venait depuis peu¨(1958 et réforme de 1962), alors, d'être mise en service en en soulignant les fondements fantaisistes.
La vraie astrologie doit bien évidemment être accessible à tous, compréhensible dans son mode d'emploi par tout citoyen. On ne parle pas ici de ses fondements lesquels relévent d'une technologie très en avance encore sur notre temps mais que l'on devrait pouvoir rallier au cours du présent XXIe siècle.
Ce n'est pas en interdisant de tenir compte des différences de sexe que l'on y parviendra car c'est bien là un obstacle épistémologique qui plombe la recherche au niveau des sciences sociales. En effet, la dialectique hommes/femmes est directement impactée par la cyclologie astrologique (cf nos travaux sur les signes fixes et mutables, au sein des périodes de 7 ans)
Cela dit, il n'est pas interdit de chercher-archéologiquement, à retrouver les traces de la présence d'une telle astrologie dans un passé lointain et notamment dans la Bible. On pense à la succession des 7 années de vaches grasses et de vaches maigres (Pentateuque), ce qui ne se comprend qu'en rapport avec le cycle de Saturne divisé sur la base des 4 saisons, tout comme la semaine de 7 jours au niveau de la Lune. Ce qui empêche d'accéder à une certaine vérité, ce sont les imitations, à l'instar du balisage du temps par le Droit Constitutionnel. Que l'on pense au renouvellement du mandat présidentiel aux USA de 4 ans en 4 ans, ce qui se rapproche des 3 ans et demi, soit la moitié de 7 ans (cf le septennat présidentiel sous trois Républiques, en France) Force est de constater que nos sociétés accordent à la périodicité une importance certaine et notamment à l'alternance si ce n'est qu'elles ne parviennent pas à articuler ces principes sur une base cosmique viable;
JHB 16 11 24
jacques halbronn Epistémologie; Le lien Astrologie -théologie. Surnature
jacques halbronn Epistémologie. Le lien Astrologie-théologie.
Selon nous, c'est l'astrologie - du moins une certaine astrologie- qui peut étayer le discours théologique plutôt que l'inverse. En effet, si l'astrologie existe véritablement, cela implique la mise en place et en oeuvre d'un ensemble unissant le Ciel et la Terre comme il est dit dans le Livre de la Genése (I, 1) ce qui reléve non pas de la "Nature" mais de ce que nous appelons la "Surnature", une "Nature" ajoutée, plaquée sur la Matière Première transmutée alchimiquement.
Les astrologues, pour la plupart, n'ont pas suivi cette piste et continuent à se raccorder à la " Nature", ce qui les aura conduit à une impasse étant donné que l'épistémologie des sciences de la Nature n'est pas celle des sciences de la SurNature laquelle reléve du plan technologique, architectural, du "Dessein intelligent", avec un lien de causalité radicalement différent puisque c'est le récepteur qui impacte, instrumentalise l'"émetteur et non l'inverse. (cf notre essai" la Pensée Astrologique" in Histoire de l'Astrologie, avec Serge Hutin, Ed Artefact, 1986) Autrement dit, la démarche technique est une subversion de la Nature et génére des liens qui n'en relévent point,
Nous dirons que cet ensemble "Ciel -Terre" doit être lu comme pour un livre à décoder, comme un outil dont il faut trouver le "mode d'emploi"; un systéme comportant une "clef" (cf nos plus récents textes à ce sujet qui partent de la femme pour aller vers la Lune et de la Lune pour aller vers Saturne, ces deux astres partageant les mêmes "chiffres" (28/7). Le cycle de Saturne se limite à son passage sur les axes équinoxiaux et solsticiaux (ce que nous exposions déjà en 1976 dans nos Clefs pour l'Astrologie). Les autres planétes, Mercure, Vénus, mars, Jupiter, désignent une structure à base 4 et sont des significateurs pointés par Saturne, sans avoir un rôle actif de prometteurs. (cf notre Astrologie selon Saturne, 1994-1995)
Chaque quadrant est divisé en trois modes (cardinal fixe, mutable) mais les signes cardinaux ne sont que des "gonds" permettant de passer du mutable au fixe.
De même qu'il convient de "lire" le ciel, il importe de lire notre Humanité en ses "signes" les plus visibles à commencer par le sexe. Saturne en signe fixe est un temps involutif qui prospère du fait que cela met l'humanité adamique en "pause" , ce qui favorise un stade primitif qui préexiste à la formation de la "Surnature". A contrario, quand Saturne est en signe mutable, il y a un énorme gain de productivité, ce qui donne des génies, des chefs voués à guider, à formater notre monde, selon un "plan divin"
JHB 16 11 24
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