mercredi 26 mars 2025

jacques halbronn Linguistiique comparée . L'impact du Vav conversif (Bible) sur le futur suffixal du verbe français

jacques halbronn Lingustique comparée. L’impact du Vav conversif (Bible) sur le futur suffixal du verbe français. = On aura compris qu'il n'est pas question pour nous de valider un quelconque statu quo dès lors qu'il ne correspond pas à nos exigences critiques et ce, quand bien même, le dit statu quo aurait été valider tant dans l'espace que dans le temps social. C'est ainsi, qu'à l'aune de nos dernières réflexions, il ressort que la formation actuelle du futur en français (entre autres langues latines) reléve d'un contre-sens comme il apparait de par la comparaison avec l 'hébreu (entre autres langue sémitiques) Au départ du systéme matriciel, le passé se servait de préfixes et le futur de suffixes. comme dans le cas de l'hébreu lequel pratique, dans le Pentateuque le vav conversif. C'est ainsi que l'énoncé des Dix Commandements passe par l'usage repété de la lettre Thav, correspondant à la deuxiéme peronne (At/ata/Atem) en position préfixal (le futur étant assimilé à l'impératif) Par ailleurs, le passé en hébreu et en arabe est marqué par un suffixe repris du pronom personnel A cela près que le passé de la première personne du singulier est en "tou" ou en "ti" alors qu'il devrait être en "ni", "nou", calqué sur la première personne (Ani Ana, Anahnou) Il y a là une anomalie impactant l'ensemble des langues sémitiques tout comme nous avons pu relever des anomalies impactant l'ensemble des langues latines; Autre anomalie, en hébreu, la seconde personne du singulier aura été inversée: At et Ata correspondent actuellememen au Tu féminin et au Tu masculin alors que cela devrait être l'inverse, la forme At est tyiquement masculine du fait qu'elle ne rend pas de finale vocalique. (cf l'exemple du français petite/petit) Or, le probléme va affecter la formation du verbe français au passé -première personne- qui se présente de nos jours avec une finale en "ta" et non en "t". Prenons le cas du Shema Israel. qui débute par VeAhavta" (vav inversif) : tu aimeras, s'adressant à tout homme juif La thèse que nous soutiendrons à présent qui vient en quelque sorte couronner nos travaux en linguistique comparée concerne l’impact du Vav conversif sur la dimension suffixale du verbe au futur dans les langues latines et notamment dans le cas du français. Comment expliquer, en effet, que la conjugaison du futur en français fasse appel à des suffixes alors qu’en hébreu et en arabe, le suffixe concerne l’accompli, le passé. Inversement, le futur devrait être marqué par l’usage des préfixes, comme c’est le cas dans les langues sémitiques. On notera d’ailleurs que le français dispose parallélement, de formes préfixales pour marquer le futur: je vais manger, ce qui se retrouve dans l’anglais I am going to. L’anglais, comme l’allemand, d’ailleurs forment leur futur de façon préfixale : I will eat, Ich werde essen etc. Il y a donc bien là une anomalie propre aux langues latines dont il convient de rechercher la cause dans la pratique du vac conversif; Sur le web En hébreu biblique, la lettre vav (sixième lettre de l’alphabet) possède une étrange propriété grammaticale : elle inverse le temps. C’est ce qu’on appelle un « vav conversif » ou « vav inversif ». Quand cette lettre est placée devant un verbe au futur, elle le transforme en passé; et quand elle est placée devant un verbe au passé, c’est le futur qui est exprimé. En principe, le passé est accompli, et le futur inaccompli. On pourrait considérer tout ce qui est ponctuel comme accompli (qu’il s’agisse du passé ou du futur); et tout ce qui dure comme inaccompli (qu’il s’agisse du passé ou du futur). Dans cette logique, en hébreu ancien qui diffère de l’hébreu moderne, comme peut-être en arabe et en araméen, on exprime moins le temps que le degré d’accomplissement. Mais la pratique est plus complexe. Le vav biblique démultiplie les distinctions possibles. Il transforme le duratif en ponctuel; ou le ponctuel en duratif (avec un changement d’accent tonique). On aboutit à quatre temps grammaticaux : accompli ponctuel, accompli duratif, inaccompli ponctuel, inaccompli duratif. » Berechit, le début de la torah, et son troisième verset souligné en jaune, « Dieu dit, Que la lumière soit! Et la lumière fut ».jacques halbronn Lingustique comparée. L'impact du Vav conversif (Bible) sur le futur suffixal du verbe français. dans Bible berechit-et-lumiere-futExemples :- quand haya, qui signifie « il était », est écrit vehaya, il signifie « et ce sera ».- l’expression yehi or, « Que la lumière soit » (Gn 1.3) est marquée d’abord au futur. Juste après, on ajoute un vav « Et la lumière fut » – la phrase est maintenant au passé. Google Tout se passe, semble-t-il, comme si, à un certain stade, on avait interverti, en hébreu biblique, accompli et inaccompli en utilisant un code spécifique, à savoir l’usage de la lettre « vav » et que ce code avait fini par ne plus être « sous contrôle », dans les langues latines; En Sur le Web« Le Shema Israel, texte majeur de la liturgie judaique, est fortement marqué par l’usage du vav conversif, avec une suffixation censée en fait marquer le futur à partir du passé. » JH dans FRance Le Shema Israël est le texte principal de la liturgie juive. Composé de trois extraits de la Tora, on le récite matin et soir accompagné de bénédictions. C’est ce texte qui se trouve dans la Mezouza. 1er paragraphe Écoute Israël, l’Éternel est notre Dieu, l’Éternel est UN. Tu aimeras (Ve Ahavta) l’Éternel ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton pouvoir » La forme « Ahavta » – tu aimeras est un passé, avec le V qui précéde et implique une inversion des temps. On conclura que l’on ne peut former le futur du français à partir d’une suffixation à partir de l’infinitif ( » je manger-ai, tu manger-as) qu’à condition de recourir à un code approprié. Faute de quoi, il conviendrait de renoncer à un tel usage suffixal qui prête à confusion. JHB 26 03 25