vendredi 13 septembre 2024

Café philo Mcdo avec Karim et Christophe. Qui a été le "Messie" des ...

jacques halbronn Caféphilo Mcdo avec Karim et Chrittophe. Que représen...

Jacques halbronn Le véritable "miracle" sur-naturel doit être reprodu...

jacques halbronn Astrologie. Périodes saturniennes de 3 ans 1.2 et de 30 ans

jacques halbronn Astrologie. Périodes saturniennes de 3 ans 1/2 et de 30 ans. Dans notre Astrologie selon Saturne (1994-1995) nous avions présenté une série de dates espacés de 30 ans en 30 ans, en rapport avec le cycle sidéral de la planéte de ce nom. Nous en étions restés à la présence réitérée de Saturne dans le signe mutable des Poissons. Nous avons ensuite affiné notre travail en considérant des périodes de 7 ans . Et enfin, nous avons coupé les dites périodes de 7 ans en deux temps de 3 ans 1/2, toujours sur la base d'un découpage du dit cycle saturnien. Actuellement, nous pensons que les choses changent bel et bien de 1260 jours (id est 3 ans 1.2) à 1260 jours et qu'au bout de 7 ans, l'on retrouve automatiquement une telle périodicité. La vie politique va bien dans le sens d'un découpage très fin du temps social avec des revirements à relativement court terme. Quelques années de plus et les enjeux basculent si bien que sans l'aide de notre astrologie, il est difficile d'anticiper sans projeter vainement le présent sur le futur. Il faut travailler "dans la dentelle". C'est ainsi que 2027 va radicalement différer de 2024 car entre temps Saturne sera passé au delà du 15° Bélier. Nos politiques sont ainsi condamnés à agir et discourir à contre-temps, en ne sachant ni attendre ni se presser, le cas échéant. Quelle perte d'énergie! Or, nos démocraties en pronant l'alternance devraient à terme s'aligner sur notre schéma lequel devrait s'inscrire dans la Constitution. La Constitution américaine avec son mandat de 4 ans se rapproche optimalement ce nos 3 ans 1.2 mais encore faudrait-il que les dates de commencement et de fin correspondent et que les programmes propres à l'une et l'autre périodes soient en adéquation, soit une période primaire où l'on respecte une certaine diversité "babélienne", soit une période de décantation, de verticalité, à l'instar de la "Tour" dont il est question dans le Livre de la Genése. JHB 13 09 24

jacques halbronn Critique linguistique. Les formes négatives en anglais et en français

jacques halbronn Critique linguistique. Les formes négatives en anglais et en français En poursuivant nos travaux dans le champ de la description des langues,(Essai de description du système du français à la lumière des relations interlinguistiques. en ligne sur SCRIBD), nous abordons la question mal formulée jusqu'ici des formes négatives tant en anglais qu'en français. I ANGLAIS On tend à distinguer le cas des auxiliaires et des verbes "ordinaires": Sur le Web "La forme négative(en anglais) se construit différemment selon que le verbe est un auxiliaire (be, have, will, can...) ou un verbe ordinaire.• Si le verbe est un auxiliaire, la négation se construit avec not (ou avec la contraction en -n't), et sans l'auxiliaire 'do/does/did' : She cannot know the truth. Elle ne peut pas savoir la vérité. (Notez bien que les mots 'can' et 'not' ne forment qu'un seul mot dans la construction négative!) I am not ready yet. Je ne suis pas encore prêt. They won't come. Ils ne viendront pas. Les contractions en -n't (isn't, aren't, doesn't, don't, won't, can't...) sont très répandues dans la langue parlée. L'emploi complet du not détaché permet souvent d'accentuer l'idée de négation : Is Bruno home? No, he is NOT (at home). Bruno est-il à la maison? Non, il n'est pas à la maison. • Si le verbe est ordinaire, on emploie l'auxiliaire do/does/did pour introduire la négation : He does not (ou doesn't) play rugby. Il ne joue pas au rugby. They didn't go to the theater yesterday. Ils ne sont pas allés au théâtre hier". Or, il s'agit là d'une description erronée car "do" est à considérer comme un auxiliaire, au même titre que "can" ,"will" etc si ce n'est que l'on aura fini par oublier l'usage de "do" en dehors des formulations négatives et interrogatives. En effet, "do" obéit exactement au même schéma que les dits "auxiliaires", en ce qu'il est suivi de "not" pour son expression négatives. Passage de "I do" à I do not (I don't) comme de I can à I cannot. Mais quel est donc le sens de "I do"? Est ce que do peut être associé à un autre verbe comme dans I can speak, I will speak. On trouve certes un tel alliage comme signe d'insistance. I do think, je pense vraiment, fortement. Mais comment faudrait-il traduire "I don't'think" autrement que par "je ne pense pas"?, ce qui reviendrait à ignorer le sens de "do"? Et comment cette forme "I don't" a-t-elle pu ainsi se généraliser, devenir la norme? That is the question! II Français On nous présente généralement, la formation négative en français comme impliquant l'usage du "pas" en oubliant la forme simple du "ne" comme si, en français, on ne pouvait dire "je ne pense". Peut on sérieusement mettre le "ne" dans le même groupe que "pas" ou "point" ou "rien" ou "personne", "chose" (nothing en anglais)? On connait la chanson d'Edith Piaf, "Non, rien de rien, non je ne regrette rien" illustrant un tel binôme obligé pour la forme négatives du français. Sur le web " - Les adverbes de négation « ne » et « pas » (ou, par ex., « point », « jamais », « guère », « nullement », …) sont des outils pour construire une phrase de forme négative : « J'aime ce film » (forme affirmative) →« Je n'aime pas/point/guère ce film » (forme négative)." Or, on trouve le "ne" sans ses "compléments" comme : "plus que je ne le pensais", "ce n'est que". Ce "ne" ne se suffit-il pas à lui même comme dans la plupart des autres langues à commencer par la famille "latine" Nous proposons donc d'en revenir à un usage simple, sans fioriture, du "ne" ou du n'. Je ne sais et non je ne sais pas. Rappelons que cet usage se voulait "asymptotique", un "presque rien" (Jankelevitch) Pas un chat, entendons pas même un chat comme pas même un "point", pas même un"pas", pas même "une personne" si ce n'est que l'on ne prend pas la peine d'indiquer ce "pas même" qui reste sous entendu. JHB 13 09 24

jacques halbronn Nouveau Droit Constitutionnel et périodes de 1250 jours -(= 3 ans et demi - 28 ans/8

Jacques halbronn Nouveau Droit Constitutionnel et périodes de 1260 jours (= 3ans et demi, 28 ans /8) Nos plus récents travaux statistiques en matière d'astrologie "mondiale" mettent en évidence les basculements susceptibles de se produire politiquement en l'espace de quelques années, comme entre 1993 et 1997, entre le temps de la cohabitation imposée à Mitterrand et celui imposé à Chirac. Actuellement, en 2024, on est dans une phase favorable à la Droite jusqu'au moment où Saturne passera à 15° Bélier en 2027, lors des élections présidentielles (sur la base du quinquennat) Astrologiquement, cela coupe la phase de sept ans en deux temps de 3 ans et demi, ce qui correspond à une période de moitié de phase cardinale à fin de phase fixe suivi d'une phase mutable, suivie d'une première moitié de phase cardinale.. Le Droit constitutionnel devrait s'articuler sur un tel schéma, où l'on passe d'un temps "diurne" à un temps 'nocturne", d'un temps primaire à un temps de métamorphose. Or, dans la Bible, le chiffre de 2160 est plusieurs fois mentionné (cf LES 1260 JOURS PROPHETIQUES DANS LES CERCLES JOACHIMITES ALFRED-FELIX VAUCHER S6minaire Adventiste du Salkve, Collonges-sous-Salkve (Haute-Savoie), France "Parmi les periodes prophétiques, il en est qui revient fréquemment dans les deux apocalypses canoniques, tantöt sous la forme de trois temps (ans) et demiY1 tantat sous celle de quarante-deux moi~,~ tantôt sous celle de mille-deux-centsoixante-jours. Un théologien genevois a fait intervenir quatre ordres d'arguments pour j ustifier ici l'interprétation symbolique : Premier argument, c'est quD6videmment ces jours doivent &re symboliques, puisqu'ils dksignent quelque chose de très long; deuxième argument, c'est que 1'Ecriture nous declare souvent ailleurs que, dans son langage prophktique, les jours sont des ans; troisikme argument, c'est que des accomplissements de l'histoire ont déjA fréquemment confirmé cette régle prophétique et nous ont montré que les jours sont des ans; quatrième argument, c'est qu'on peut dire en réalité, et non seulement en symbole, que les ans sont des jours. Ce langage est exactement vrai dans l'astronomie.4 Un astronome vaudois a fait d'intbressantes recherches sur les chiffres de Daniel en rapport avec l'astronomie. Voici ce qu'a 6crit k ce sujet un astronome frangais: De CHESEAUX avait dkcouvert le cycle de 315 ans, aprks lequel le Soleil et la Lune reviennent, sept ou huit minutes d'arc prks, au m6me point du ciel d'oi3 ils ktaient partis. Or, ce nombre 315 est prkciskment le quart de 1260, nombre de Daniel. De CHESEAUX en conclut que la pQiode de 1260 ans devait &re, elle aussi, un cycle . 'Dan 7 : 25; 12 : 7; Apoc 12 : 14. 2Ap~~ 11 : 2; I3 : 5. 3Ap~c I : 3; IZ : 6. Louis Gaussen (1790-1863), Daniel le proPh&e, I11 (Paris, 1849), 343. luni-solaire.-En effet, aprbs 1260 ann6es juliennes, le Soleil et la Lune reviennent A un demi degr6 prbs au meme point de lJ6cliptiq~e.~ I1 fut un temps oh la plupart des ex6gktes isra6lites et protestants, et meme quelques catholiques, s'accordaient pour donner au jour prophdtique la valeur d'une annee solaire. Un savant reform6 du XVIIIe sikcle pouvait dire: "Tout le monde sait qu'un jour est un an dans le style proph6tique." Un rabbin anglais a fait imprimer & Londres, en 19ann6e 5554 du calendrier juif, un trait6 dont la seconde partie a pour titre Une Explication des Temps.7 Saadia ben Joseph (892-942)) Salomon bar Isaac (1040-1105)) L6vi ben Gershon (1288-1344) et Isaac ben Juda Abravanel (1437-1508) sont mentionn6s cornrne ayant reconnu le caractltre symbolique des trois temps et demi de Daniel VII. Un th6ologien anglican, l'un des meilleurs interprktes de 19Apocalypse, a montre que bien avant l'6poque de l'abb6 Joachim, ce mode d9interpr6tation a 6t6 connu: Theophile Moreux (I 867-1954), La science myste'rieuse des Pharaons (Paris, 1923), pp. I 76, I 77. Les Remarques historiques, chronologiques et astronomiques sur quelques endroits du livre de Daniel, par JeanPhilippe Loys de Cheseaux (1718-1 751), insQ6es en tete des Me'moires posthumes sur divers sujets d'astronomie et de mathbmatique (Lausanne, 1754), ont kt6 publi6es A part, 1777. Antoine Court de Gebelin (1725-1784), Le Monde Primitif (Paris, 1781)~ p. 90. Plus recemment, le m6decin irlandais William Whitla (1851-1g33), Sir Isaac Newton's Daniel and the Apocalypse (London, 1922), p. 108, croyait encore pouvoir affirmer: "By common consent all Biblical scholars agree that, in symbolic prophecy, the day is to be accepted as a year of 360 days." En r6alit6, les commentateurs modernes de tendance critique prefbrent lYinterpr6tation litterale pr8n6e par la plupart des auteurs catholiques. Eliakim ben Abraham, Binah la-lttim. Un exemplaire de ce trait6 se trouve B la Trinity College Library de Dublin, sous le titre Intellige tempora: de prophetia Danielis tractatus (Heb.), avec la date au catalogue 1795. Dans The Jewish Encyclopedia, V, 109, Isaac Broyde indique la date: London, 1799. Cet ouvrage a 6t6 signal6 par William Cuninghame (I 776- I 849), A Dissertation on the Seals and Trumpets of the Apocalypse (4th ed., London, 1843), pp. 509, 510, et par George Stanley Faber (1773-1854), The Sacred Calendar of Prophecy, I (2d ed., London, 1844), 49. From Cyprian's time, near the middle of the third century, even to the time of Joachim and the Waldensians in the twelfth century, there was kept up by a succession of expositors in the Church a recognition of the precise yeav-day principle of interpretation, and its application made, not without consideration and argument, to one and another of the chronological prophetic periods of days, including the shorter of those that were involved in the prophecies respecting Antichrist; though not, so far, to that of the 1260 predicted days of Antichrist's durati~n.~ Chez les chdtiens, c'est l'abb6 Joachim de Flore qui le premier a donn6 aux 1260 jours la valeur de 1260 annke~.~ L'abb6 Joachim entretenait des relations avec des Juifs. On peut donc supposer que c'est & eux qu'il a empruntb 11id6e d'appliquer aux 1260 jours prophbtiques la rkgle d'interprktations que d'autres avant lui avaient d6j& adoptbe pour des pQiodes plus courtes.1° On croit g6n6ralement que Joachim a compt6 les 1260 ans de l'an I & l'an 1260 de l'itre chr6tienne.11 I1 semble plut6t Edward Bishop Elliott (1793-1875), Horae Apocalypticae, or a Comm. on the Apocalypse critical and historical, I11 (5th ed., London, 1862), 283. Dans son Expositio super Apocalypsin (Venise, 1527) p. 13 I, Joachim ktablit le principe: parfois, dans lYEcriture, un lour sert B dksigner une ann6e. Ce principe, il l'applique aux 1260 jours: "Mulier amicta sole, quae designat Ecclesiam, mansit abscondita in solitudine a facie serpentis, accept0 haud dubium die pro anno et mille ducentis sexaginta diebus pro totidem annisJJ (Concordia Veteris et Novi Testamenti, [Venise, 15191, lib. 11, tract. I, cap. 16, fol. 12). Voir aussi lib. V, cap. 118, ff. 134, 135. Joachim attachait une grande importance au chiffre 1260. "C'est sur ce chiffre que lJabb6 Joachim a fond6 toutes ses rkv6lations," disait en 1305 un de ses disciples, Ubertino da Casale, Arbor Vitae Crwzfixae Jesu, trad. ital. par Fausta Casolini (Lanciano, 1937)' P. 177- 10 Sur les rapports de Joachim avec des Juifs on peut consulter le modemiste italien Ernesto Buonaiuti (I 88 I - 1946)~ Gioacchino da Fiore (Roma, 1931)~ pp. I 14-1 19, et George La Piana (1879-), dans la revue Speculum, VII (1932)~ 257-282. 11 Ainsi le m6thodiste anglais Henry Bett (1876-), Joachim of Flora (London, 1931)~ p. 41 : "By 1260 the seventh and last age of the Spirit will begin." Le prof. Antonio Crocco, Gioacchino da Fiore (Napoli, 1g60), p. 157, affirme que d'apr8s les calculs concordistes de Joachim 1260 devait marquer l'aube de la renaissance spirituelle de lHuumanité. "I1 distinguait dans l'histoire de l'humanité trois grandes périodes qu'il a fait aboutir cette p6riode & l'an 1200. Un pr6lat italien affirmait que "dans ses 6crits l'abb6 Joachim n'avait rien pr6dit de particulier pour l'ann6e 1260." l2 Un historien catholique exclut absolument l'ann6e 1260 comme terme des 1260 ans: "C'est un fait qu'en aucun endroit de ses oeuvres authentiques Joachim n'a pr6dit l'ann6e 1260 comme date de la seconde venue de J6sus pour le jugement final." l3 Ailleurs le meme auteur donne les d6tails suivants: Dans son dernier ouvrage Joachim nous a laiss6 un calcul pr6cis du nombre des g6nkrations du second &at, les repartissant en trois groupes: il fait partir le premier groupe de Zacharie, pGre de JeanBaptiste; avec les quarante-deux gknerations de trente ann6es chacune il arrive B l'an 1200, aprks lequel il attend la paling6nksie spirituelle (voir Super I V Evang., 6d. BUONAIUTI, pp. 73 ss.), et il espGre contribuer personnellement B aplanir la voie en vue du nouveau miracle (voir Concorde, A la fin). Donc les 1260 annCes (tres status mundi) dont chacune 6tait l'image de la suivante: lJ&re du Pkre qui avait dur6 jusqu'8 la venue de Jean-Baptiste, l'kre du Fils inaugurke par lJarriv6e de Jesus-Christ et qui devait durer, d'aprks les calculs fond& sur cette exegkse, jusque vers le milieu du XIIIe siècle, oii devait enfin commencer la troisième Ere, plus parfaite que les autres, celle du Saint-Esprit. La dur6e de ces kres lui paraissait donnCe par le nombre de quarante-deux gébérations 6numQ6es dans la g6n6alogie du commencement de l'Evangile de s. Matthieu. I1 admettait pour chacune une dur6e approximative de trente ans, ce qui conduisait B l'an 1260. Toutefois, il parait qu'il supposait une transition plus ou moins lente entre la pbriode du Fils et celle du Saint-Esprit. Mais les signes prkcurseurs de I'approche du terme 6taient d6jB manifestes." August Eduard Cunitz (1812-1886)~ art. " Joachim de FloreJJJ Encyclopdie des Sciences Religieuses, VII (1880)~ 413, 414. 12 Leone Tondelli (I 883- I 953)' Da Gioacchino a Dante (Torino, I 944), p. 20. Voir aussi p. 12: "Joachim voyait d6j& B l'an 1200 l'aube de l'&re nouvelle. " l3 Francesco Foberti (1866-1945)~ dans la revue Sophia, XIX (1g40), 536. Cet auteur estimait (p. 537) que les passages de Joachim oh figure l'annee 1260 doivent &re consid&& comme interpol&. C'est 6galement & l'annke I 200 qu'Alois Dempf, Sacrum Imperium (Miinchen, 1929), p. 274, situe la fin du second 6tat et le commencement du troisikme. En effet, dans Concordia, IV, col. 30 ff. 54, 55, Joachim declare que dans lJEglise la quarante-uniGme g6nkration commence en l'an 1201 depuis I'incarnation du Christ. Le prof. Raoul Manselli cite ce passage dans La Lectura super Apocalypsin di Pietro di Giovanni Olivi (Roma, 1955)) p. 95, et il ajoute en note que la date fatidique de 1260 ne ressort pas pr6ciskment des oeuvres authentiques de Joachim. du second &at, dans son calcul exempt de lacunes, aboutissent a 1200; c'est une d6formation evidente du joachimisme ancien de placer la fin du Nouveau Testament en 1260, comme le font certaines tables du Livre des Figures. l4 I1 convient de reconnaitre, toutefois, que les passages de Joachim relatifs au calcul des 1260 ans ne sont pas trhs clairs. On attend encore une kdition critique des grands ouvrages de cet abbk.15 On peut aussi se demander si cet auteur n'a pas vari6 quelque peu dans ses estimations. Dans un article non signé, consacré à Joachim, la question a été posée, & propos de l'itre nouvelle annoncée par l'abbk de Flore, qui se considérait comme un simple exegète, mais que ses disciples ont 6lev6 au rang de prophbte : "Quand commencera cette Ere ? " L'auteur d6clare : La r6ponse de Joachim sur ce point n'est pas coh6rente et n'insiste pas sur des donn6es chronologiques constantes; parfois 17&re nouvelle semble imminente ou d6jA commenc6e) tandis que parfois le commencement est place apr6s un espace de temps inddtermink. Les dates oscillent entre les ann6es 1200 et 1260.16 l4 Foberti, Gioacchino da Fiore e iZ Gioacchinzsmo antico e moderno (Padova, 1942), p. 241. Le meme auteur (pp. 24, 25) pense que 17ann6e 1260 entre dans les pr6visions de Joachim & travers un calcul klastique qui exige d'etre clarifi6 dans les editions critiques attendues des oeuvres authentiques, en tenant compte du fait que Salimbene exclut la fixation de cette date par Joachim; il voit une interpolation joachimite dans le passage de la Concordia qui indique 19annde 1260. I1 est vrai que quelques tableaux du Liber Figurarum annoncent le retour du Christ pour l'ann6e 1260. Mais Foberti, pp. 225-263, est d'avis qu'A part un petit nombre de tableaux authentiques cet ouvrage est l'oeuvre de la fausse litthrature joachimite. Quant A Tondelli, qui a soutenu l'authenticit6 dans la I&re 6d. du Liber Figurarum, I (Torino, 1940)~ 16-24, est obligé d'admettre dans la 2e 6d. (1953)~ pp. 19-27, que ces tableaux ont subi des remaniements. l5 Les trois grands ouvrages de Joachim dont on attend une kdition critique sont l'explication de 19Apocalypse, dont on ne posséde qu'une Ed. de Venise, 1527, avec le Psalterium decem-chordarum, imprime la suite, ff. 225-280, et la Concorde, publike au mCme endroit en 1519. Ernesto Buonaiuti a donne une kdition critique de Tractatus super quattuor Euangelia (Roma, 1930)~ et de De articulis fidei (1937). Arsenio Frugoni a public5 Aduersus Iudeos (Roma, 1957). 16 EncicZopedia Ecclesiastics, I11 (Milano, 1949), 612. Joachim hdsitait 9. prdciser une date que J6sus lui-meme s'dtait refus6 8. fixer.l' A noter aussi cet aveu de Mgr Tondelli: Ces calculs de l'abbk ktaient formul6s d'une manikre assez elastique, ce qui permettait aux interprètes de les étendre B diverses dates. Joachim voyait d6jh en 1200 l'aube de l'6re nouvelle; les deux gkn6rations suivantes, de longueur non mesuree, devaient signifier 1'8re de 1'Esprit .la En 1254 parut B Paris le Liber introductorius in Evangelium Aeterrtum, attribu6 & Gherardo da Borgo San Donnino, et qui fut supprim6 par ordre du pape. L'ann6e 1260 devait marquer la fin du Nouveau Testarnent.lg En 1260 le franciscain Gherardo Segalelli, ou Segarelli, fondait, avec la b6n6diction de 1'6veque de Parma, l'ordre des Apostoliques, qui allait ddg6nQer en une secte hérétique avec son nouveau chef Fra D~lcino.~O L'ann6e 1260 n'ayant pas apport6 ce que l'on attendait, "une profonde crise se produisit dans le camp joachimite en raison de la d6ception causee par cette vaine attente." 21 Parmi ceux qui, d6couragds, renoncèrent aux espoirs entretenus depuis 1200, il faut nommer le franciscain Salimbene degli Adami de Parma (1221-1287), auteur d'une Chronique compos6e au cours des dernikres ann6es de sa vie.22 Joachim est mort en 1202, sans avoir vu le renouvellement l7 Mt 24 : 36; Acts I : 7. Passages cit6s souvent par Joachim. la Tondelli, I1 Libro delle Figura, I (2a ediz., Torino, 1g53), 195. Sur le troisikme %ge, voir Antonio Crocco, L'etd dell0 Spivito Santo in Gioacchino da Fiore (Brescia, 1954). 19 "Quod novum Testamentum non durabit in virtute sua nisi per sex annos proxime futuros, scilicet, usque ad annum 1260." Dans Collectio Judiciorum de novis erroribus de Charles Du Plessis d'Argentrk (1673-1740), I (NOUV. 6d., Paris, 1755), p. 164, col. 2. 2O Sur Segalelli, mort en 1300, et sur Dolcino, brill6 en 1307, voir Felice Tocco (1845-I~II), dans Archivio storico italiano, XIX (1897), 241-275. 21 Tondelli, I1 Libro delle Figure, I (za ediz.), 16. 22 Chronica, 6d. Oswald Holder-Egger, dans Monurnenta Gerrnaniae Historica. Scriptorurn, XXXII (I 905-1 91 3), 302 : "Annus millesimus ducentesimus sexagesimus est elapsus : dimisi totaliter istam doctrinam et dispono non credere nisi que videro." attendu. Ses disciples ont continué d'établir des calculs, en déplaqant les dates. Dans les commentaires apocryphes sur Esaie et Jérémie, composés entre 1240 et 1260, c'était encore sur l'année 1260 que se fixaient les espoirs. Après cette date, les joachimites computèrent les 1260 anndes A partir de l'an 34, date présumkée de l'ascension du Christ, puis de 96, date supposde de la composition du livre de 1'Apocalypse de Jean. Ces renseignements nous sont fournis par le dominicain Jean de Paris, dit Quidort, mort en 1306.~~ Peu & peu on en vint à négliger la période des 1260 jours prophétiques pour s'attacher à d'autres périodes, plus longues, celles des 1290 et des 1335 jours de Daniel XII, enfin & celle des 2300 soirs et matins de Daniel VIII, ce qui permettait de placer les grands événements eschatologiques dans un proche avenir . 23 Dans son trait6 De Anticristo, écrit en 1300, imprimé A Venise en 1525. Voir fol. XLVIII. Jean de Paris s'en est tenu au sens littéral". On retrouve ce nombre inversé en 2160 dans le champ "aquarien" puisque c'est la durée estimée d'une ère précessionnelle: (25920 /12) ecole-astrologie.com https://www.ecole-astrologie.com › encyclopedie › ere-... JHB 14 09 24