dimanche 20 février 2022

jacques halbronn Ethique. Le déni et la conversion, symptomes de schizophrénie.

jacques Halbronn Ethique. Le déni et la conversion, symptomes de schizophrénie Nous voudrions dans cette étude aborder deux types comportements que nous serions tentés de qualifier de schizophréniques, à savoir le basculement dans le déni et la tentation de la conversion I Le déni Tout se passe comme si nous disposions d’un logiciel se déclenchant lorsque nous sommes sur la défensive et qui consiste à générer une sorte de brouillard chez l’adversaire, ce qui conduit au mensonge, à la contrefaçon; ce qui est notamment alimenté par les romans policiers, où le coupable ne passera aux aveux que contraint et forcé, poussé dans ses derniers retranchements. Il s’opère alors comme un changement de personnalité. On va changer radicalement de point de vue, de logique, de stratégie, plongeant dans une sorte d’obscurité mentale. Mais cela vaut pour l’étranger qui entend dissimuler ses origines et occulter ses différences. On glisse dans une sorte de camouflage. Et là encore, on changera complétement de comportement en comparaison de situations où l’on ne se ressent pas en danger d’être démasqué. Ce qui nous conduit à notre second thème. II La conversion On parle beaucoup actuellement, à propos de l’intégration des immigrés, d’une forme de conversion aux valeurs de la France (Zemmour), de déclaration d’amour (Pécresse) envers la France. Pour notre part, nous pensons nécessaire de relativiser la signification de telles mutations, ce qui reléve encore d’un processus schizophrénique – que l’on retrouve chez les marrannes-. Il ne faut pas prendre ce probléme à la légère et éviter la crédulité. Disons les choses crument: la volonté de changer d’état, d’identité, de signe ostensible, ne peut s’inscrire que dans une temporalité, dans une cyclicité, dans une exaltation de liberté qui peut n’avoir qu’un temps. Ce qui va en contradiction avec le caractère supposé définitif de l’accés à certains droits et statuts, ce qui vaut aussi pour le mariage quand une femme prend le nom de son mari, par exemple. Certes, l’on prévoit des cas de divorce, de résolution et de dissolution (pour un bail). La constitution prévoit de permettre au président de demander une nouvelle donne, ce qui d’ailleurs rend assez vain le systéme du quinquennat qui ne prive pas le président de cette option et donc rompt avec le couple président-parlement que l’on voulait instaurer. Selon nous, il serait bon de mettre fin à certaines représentations: celui qui entend changer ne saurait être mis sur le même pied que celui qui appartient objectivement, héréditairement, (on parle de souche)) à la situation ainsi convoitée. Il y aurait du déni à ne pas l’admettre. Autrement dit,a contrario, le Droit ne saurait ignorer le caractère ponctuel de telle déclaration d’appartenance.(on parle de « papier »). Au regard du clivage Gauche/Droite, nous dirons que la Droite entend gérer les différences et ne pas tout voir sous le même angle. Il peut tout à fait exister au sein d’un même espace étatique des personnes ayant suivi des parcours distincts. CEla signifie qu’au sein d’un même Etat, il n’y aurait pas qu’un statut unique. Ce fut le cas pour l’Algérie avant son indépendance. On n’est pas dans le tout ou rien. Quant à la Gauche, elle semble surtout vouloir se projeter vers l’avenir et relativiser le poids du passé dont elle serait tentée de faire carrément abstraction. C’est en ce sens, que de vrais clivages devraient séparer la Droite et la Gauche et ces clivages là sont selon nous, les plus déterminants en poilitique, bien plus que les clivages économiques. Le président élu est celui qui tient un discours en phase avec ce que nous appelons en astrologie EXOLS, les phases de solsticialité et d’équinoxialité. Nos sociétés ont besoin de vivre alternativement et successivement sur ces deux registres, celui de l’objectif (droite) – ce qui est donné, ce qui est factuel d’une part et ce qui est de l’ordre du subjectif (gauche) JHB 20 02 22

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