jeudi 7 avril 2022

Jacques Halbronn Linguistique comparée ; idéogrammes" du français et du chinois

jacques halbronn Linguistique comparée : "ldéogrammes "du français et du chinois La thèse que nous soutenons ci après es inspirée par notre étude comparative du français et de l'anglais.(cf. il y a 30 ans, notre mémoire de 1989, sous la direction de Louis-Jean Calvet (Paris V) en ligne sur la plateforme SCRIBD). mais engage de nouvelles perspectives. Il s'agit pour nous, désormais, de mettre l'accent sur la dimension centrale de l'écrit en relativisant, par voie de conséquence, ce qui relève de l'oralité, étant entendu qu'il existe toutes sortes de façons de traiter l'écrit alors que celui-ci reste stable. En 2008, nous avions investi le champ de la morphosémantique, ce qui déjà se focalisait sur l'écrit (morpho) et le champ sémantique ainsi délimité.(cf https://www.google.com/search?q=jacques+halbronn+morphos %C3%A9mantique ++Lecourt&rlz=1C1GCEA_enFR1000&biw=1280&bih=828&ei=pQJPYsa4GseMa_PzqbAC&v) Notre approche actuelle est liée au maintien de l'orthographe des emprunts de l'anglais au français. Entendons par là que l'anglais a rarement modifié l'orthographe française d'origine, lors de ses importations massives du lexique du français. Et c'est en ce sens que nous feront appel à la notion d'idéogramme, signifiant par là que la prononciation du mot écrit n'est pas déterminante à nos yeux, pas plus d'ailleurs de l'usage qui en est fait, étant entendu que les variations sémantiques sont généralement mineures, marginales. Etant donné l'impact actuel de l'anglais, cela n'aura pu que renforcer le poids des "idéogrammes" du français dans le monde, au niveau écrit. On aura compris que nous rejetons une certaine idée "globale" de la langue. Il ne s'agit plus ici d 'apprendre une certaine langue telle que pratiquée par des groupes de locuteurs mais d'acquèrir un certain capital lexical qui pouirra être géré diversement, en recourant à une certaine conjugaison, une certaine déclinaison, un certain appareil de "pronoms", de verbes auxiliaires etc qui confèrent quelque spécificité à une langue donnée. Il ne s'agit donc pas de se demander quelle population "pratique" le français d'usage mais bien de recenser le recours à un certain lexique récurrent, quel que soit l'encadrement qui s'y applique. En ce sens, il apparait que nous prenons le contrepied de la phonologie de N. Troubetskoy et Jakobson qui est décrite ainsi : " branche de la linguistique qui étudie l'organisation des sons au sein des différentes langues naturelles. Elle est complémentaire de la phonétique, qui s'intéresse aux sons eux-mêmes, indépendamment de leur emploi" (wikipedia) Or, selon nous, le courant phonologique aura puissamment contribué à minimiser le rôle central du français en insistant sur la diversité des pratiques, insistant, ce faisant, sur la spécificité de chaque "langue" offrant quelque spécificité à l'oral. Nous pensons que la langue française véhicule un certain nombre d'idéogrammes pouvant être agreméntés de toutes sortes de façons et d'ailleurs, la pratique orale du français ainsi que son "encadrement" (syntaxe etc) n'est en tant que telle qu'une variante parmi tant d'autres autour de cet ensemble d'idéogrammes. En ce sens, nous dirons que le français aura joué en Occident le rôle qui fut celui du chinois en Orient;(cf notamment la place des idéogrammes du chinois au sein de la langue japonaise). On nous objectera probablement que notre usage du terme "idéogramme" ne recoupe pas pleinement ce qu'il en est en chinois mais il faut de toute façon, faire la part des lacunes au niveau de l'Histoire des langues, devant nous contenter de "traces". On ne peut ainsi exclure que le lexique véhiculé par le français ait pu comporter une dimension idéogrammque comparable à celle du chinois, avant l'adoption de l'alphabet latin. Force, en tout cas, est de constater le rôle central du lexique véhiculé par le français non seulement en anglais mais dans des langues comme l'allemand ou le russe sans parler de la question des langues dites "latines". Nos recherches ont été par ailleurs inspirées par notre intérêt pour la façon dont le dit lexique français aura connu de variantes autour de sa forme écrite, au sein même de la francophonie. JHB 07 04 22

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