Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
jeudi 31 août 2023
jacques halbronn Sociolinguistique Théorie du genre et langue synonymique
Jacques halbronn Sociolinguistique. Théorie du genre et langue synonymique
Les effets de la synonymie générent du syncrétisme et il n’est pas étonnant que la théorie du genre ait pu s’épanouir (cf Judith Butler) dans des régions particulièrement marquées par la langue anglaise, laquelle est considérablement affectée par une synonymie chronique.. En effet, lorsqu’un enfant n’est pas en mesure de connecter les mots de sa langue, dans un champ sémantique précis, sans une aide extérieure, où on lui explique que des mots qui ne se ressemblent pas n’en ont pas moins le même sens, il devient tout particulièrement vulnérable face aux « gender studies »
Sur Internet
Théorie du genre »ll ne s’agit pas de nier les différences biologiques entre hommes et femmes, mais de dévoiler l’origine éminemment sociale et donc le caractère en réalité arbitraire de l’inégalité des sexes dans de multiples domaines »
L’enfant se voit décourager de se fier à sa propre perception immédiate et perd donc confiance en lui. Cela vaut aussi lorsqu’il vit dans un environnement mixte, ce qui ne lui permet pas de déterminer ce qui est propre à tel ou tel groupe. Là encore, il se découragera en se persuadant qu’il n’y a rien à comprendre que la réalité est trop complexe pour se permettre de tenter une quelconque généralisation. C’est ainsi le cas si dans une société, l’on affirme qu’il n’y a pas de différence à rechercher entre les blancs et les noirs au nom d’une seule et même citoyenneté juridique, ce qui aura été au coeur de la Guerre de Sécession américaine. Il n’y aurait que des cas particuliers en toute circonstance, si ce n’est l’intervention d’un discours entendant unifier les différences, les relativiser. Autrement dit, ce qui compterait serait de l’ordre d’un consensus arbitraire qui n’aurait pas à être sous -tendue par une quelconque observation a priori. Et la synonyme qui sévit dans la langue anglaise préparerait le terrain à un tel déni de ce qui peut s’observer dès la prime enfance. L’existence accrue de familles monoparentales contribuerait en outre à priver bien des enfants d’une expérience comparative consistante, sans parler des frères et soeurs dans les familles recomposées, ce qui dispense d’effectuer tout rapprochement visuel.
Or. si l’on se référe à nos travaux sur les topiques sensorielles, il apparait que le ça de la vue (propre aux femmes) permet de se libérer du carcan visuel et donc d’être libre de fixer toutes sortes de conventions décalées par rapport à ce qui est immédiatement observable.
JHB 31 08 23
Jacques halbronn Le Livre d'Ezékiel et la dialectique Fils d'Adam (Ben Adam) et Fils d'Israel ( Beney Israel)
Jacques Halbronn Le livre dEzékiel et la dialectique Fils d’Adam (Ben Adam) et Fils d’Israel (Beney Israel)
Ezekiel I
א וַיְהִי דְבַר-יְהוָה, אֵלַי לֵאמֹר. 1 La parole du Seigneur me fut adressée en ces termes:
ב בֶּן-אָדָם, שִׂים פָּנֶיךָ אֶל-הָרֵי יִשְׂרָאֵל; וְהִנָּבֵא, אֲלֵיהֶם. 2 « Fils de l’homme (Ben Adam) tourne ta face vers les montagnes d’Israël et prophétise sur elles.
ג וְאָמַרְתָּ–הָרֵי יִשְׂרָאֵל, שִׁמְעוּ דְּבַר-אֲדֹנָי יְהוִה: כֹּה-אָמַר אֲדֹנָי יְהוִה לֶהָרִים וְלַגְּבָעוֹת לָאֲפִיקִים ולגיאות (וְלַגֵּיאָיוֹת), הִנְנִי אֲנִי מֵבִיא עֲלֵיכֶם חֶרֶב, וְאִבַּדְתִּי, בָּמוֹתֵיכֶם. 3 Tu diras: Montagnes d’Israël, Ecoutez (Shemou) la parole du Seigneur Dieu (Adonay Yahwé)! Ainsi parle le Seigneur Dieu aux montagnes et aux collines, aux torrents et aux vallées: Voici, je vais amener sur vous le glaive et je ruinerai vos hauts-lieux.
ד וְנָשַׁמּוּ, מִזְבְּחוֹתֵיכֶם, וְנִשְׁבְּרוּ, חַמָּנֵיכֶם; וְהִפַּלְתִּי, חַלְלֵיכֶם, לִפְנֵי, גִּלּוּלֵיכֶם. 4 Vos autels seront dévastés, vos statues solaires seront brisées, et je ferai tomber vos morts devant vos idoles.
ה וְנָתַתִּי, אֶת-פִּגְרֵי בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, לִפְנֵי, גִּלּוּלֵיהֶם; וְזֵרִיתִי, אֶת-עַצְמוֹתֵיכֶם, סְבִיבוֹת, מִזְבְּחוֹתֵיכֶם. 5 Et je mettrai les cadavres des enfants d’Israël (Beney Israel) devant leurs idoles et je disperserai vos ossements autour de vos autels
EZEKIEL II
ג וַיֹּאמֶר אֵלַי, בֶּן-אָדָם שׁוֹלֵחַ אֲנִי אוֹתְךָ אֶל-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל–אֶל-גּוֹיִם הַמּוֹרְדִים, אֲשֶׁר מָרְדוּ-בִי: הֵמָּה וַאֲבוֹתָם פָּשְׁעוּ בִי, עַד-עֶצֶם הַיּוֹם הַזֶּה. 3 Il me dit: « Fils d’Adam (Ben Adam), je t’envoie vers les enfants d’Israë (Beney Israel), vers les peuples rebelles qui se sont révoltés (mordim) contre moi; eux et leurs ancêtres ont péché contre moi jusqu’au jour où nous sommes.
On note que le nom d’Israel signifie révolte. Genése XXV
Il reprit: « Jacob ne sera plus désormais ton nom, mais bien Israël; car tu as jouté contre des puissances célestes et humaines et tu es resté fort. »
On retrouve ici la tonalité du « Ecoute Israel » (Shema). formule qui par l’opération du syncrétisme trône dans les synagogues avec le recours au verbe entendre(Shema au singulier, Shemou, au pluriel) 29
Ezekiel ch 33
י וְאַתָּה בֶן-אָדָם, אֱמֹר אֶל-בֵּית יִשְׂרָאֵל, כֵּן אֲמַרְתֶּם לֵאמֹר, כִּי-פְשָׁעֵינוּ וְחַטֹּאתֵינוּ עָלֵינוּ; וּבָם אֲנַחְנוּ נְמַקִּים, וְאֵיךְ נִחְיֶה. 10 Or toi, fils de l’homme, dis à la maison d’Israël: Vous vous exprimez de la sorte: Assurément, nos fautes et nos péchés pèsent sur nous, par eux nous dépérissons, comment pourrions-nous vivre? »
Si l’on compare ce passage à Exode III, l’on trouve Dieu s’adressant à Moise en lui demandant de s’adresser aux Enfants d’Israel, sans l’inclure lui-même en leur sein.
י וְעַתָּה לְכָה, וְאֶשְׁלָחֲךָ אֶל-פַּרְעֹה; וְהוֹצֵא אֶת-עַמִּי בְנֵי-יִשְׂרָאֵל, מִמִּצְרָיִם. 10 Et maintenant va, je t’envoie vers Pharaon; et fais que mon peuple (Ami), les enfants d’Israël, sortent de l’Égypte. »
Arrêtons – nous sur le passage suivant:
יא הִיא, לֹא-תִהְיֶה לָכֶם לְסִיר, וְאַתֶּם תִּהְיוּ בְתוֹכָהּ, לְבָשָׂר; אֶל-גְּבוּל יִשְׂרָאֵל, אֶשְׁפֹּט אֶתְכֶם. 11 Elle ne sera pas pour vous un pot où vous serez la viande; sur le territoire d’Israël je vous jugerai.
יב וִידַעְתֶּם, כִּי-אֲנִי יְהוָה, אֲשֶׁר בְּחֻקַּי לֹא הֲלַכְתֶּם, וּמִשְׁפָּטַי לֹא עֲשִׂיתֶם; וּכְמִשְׁפְּטֵי הַגּוֹיִם אֲשֶׁר סְבִיבוֹתֵיכֶם, עֲשִׂיתֶם. 12 Et vous saurez que je suis l’Eternel, de qui vous n’avez pas suivi les décrets, ni exécuté les lois, tandis que vous vous êtes conformés aux lois des peuples qui vous entourent. »
טו בֶּן-אָדָם, אַחֶיךָ אַחֶיךָ אַנְשֵׁי גְאֻלָּתֶךָ, וְכָל-בֵּית יִשְׂרָאֵל, כֻּלֹּה: אֲשֶׁר אָמְרוּ לָהֶם יֹשְׁבֵי יְרוּשָׁלִַם, רַחֲקוּ מֵעַל יְהוָה–לָנוּ הִיא נִתְּנָה הָאָרֶץ, לְמוֹרָשָׁה. {ס} 15 »Fils de l’homme (Ben Adam), ce sont tes frères, tes frères, les gens de -ta parenté, et toute la maison d’Israël au complet, à qui les gens de Jérusalem ont dit: « Eloignez-vous d’auprès de l’Eternel, c’est à nous qu’a été donné le pays en héritage. «
טז לָכֵן אֱמֹר, כֹּה-אָמַר אֲדֹנָי יְהוִה, כִּי הִרְחַקְתִּים בַּגּוֹיִם, וְכִי הֲפִיצוֹתִים בָּאֲרָצוֹת; וָאֱהִי לָהֶם לְמִקְדָּשׁ מְעַט, בָּאֲרָצוֹת אֲשֶׁר-בָּאוּ שָׁם. {ס} 16 C’est pourquoi dis: « Ainsi parle le Seigneur Dieu: Oui, je les ai éloignés parmi les nations et je les ai dispersés dans les pays et je leur ai été un sanctuaire quelque temps dans les pays où ils sont venus.
יז לָכֵן אֱמֹר, כֹּה-אָמַר אֲדֹנָי יְהוִה, וְקִבַּצְתִּי אֶתְכֶם מִן-הָעַמִּים, וְאָסַפְתִּי אֶתְכֶם מִן-הָאֲרָצוֹת אֲשֶׁר נְפֹצוֹתֶם בָּהֶם; וְנָתַתִּי לָכֶם, אֶת-אַדְמַת יִשְׂרָאֵל. 17 Aussi dis: Ainsi parle le Seigneur Dieu: Je vous rassemblerai d’entre les nations et je vous recueillerai des pays où vous avez été dispersés et je vous donnerai le pays d’Israël.
יח וּבָאוּ-שָׁמָּה; וְהֵסִירוּ אֶת-כָּל-שִׁקּוּצֶיהָ, וְאֶת-כָּל-תּוֹעֲבוֹתֶיהָ–מִמֶּנָּה. 18 Ils y viendront et ils en enlèveront toutes les abominations et toutes les horreurs.
יט וְנָתַתִּי לָהֶם לֵב אֶחָד, וְרוּחַ חֲדָשָׁה אֶתֵּן בְּקִרְבְּכֶם; וַהֲסִרֹתִי לֵב הָאֶבֶן, מִבְּשָׂרָם, וְנָתַתִּי לָהֶם, לֵב בָּשָׂר. 19 Et je leur donnerai un seul coeur et je mettrai parmi vous un esprit nouveau; j’ôterai le coeur de pierre de leur corps et je leur donnerai un coeur de chair,
כ לְמַעַן בְּחֻקֹּתַי יֵלֵכוּ, וְאֶת-מִשְׁפָּטַי יִשְׁמְרוּ וְעָשׂוּ אֹתָם; וְהָיוּ-לִי לְעָם–וַאֲנִי, אֶהְיֶה לָהֶם לֵאלֹהִים. 20 afin qu’ils suivent mes lois, qu’ils observent mes prescriptions et les accomplissent, et ils seront pour moi un peuple et je serai pour eux un Dieu.
Nous comprenons que Dieu propose aux enfants d’Israel le Décalogue mais il ne semble pas qu’il soit ici question des mêmes conditions qui concernent la maison de Juda, ce qui évoque les deux Alliances (Brit) exposées dans le Livre du Prophéte Jérémie (XXXI)
EZEKIEL XXXVI On retrouve ici l’esprit de la « Nouvelle Alliance »
כז וְאֶת-רוּחִי, אֶתֵּן בְּקִרְבְּכֶם; וְעָשִׂיתִי, אֵת אֲשֶׁר-בְּחֻקַּי תֵּלֵכוּ, וּמִשְׁפָּטַי תִּשְׁמְרוּ, וַעֲשִׂיתֶם. 27 Je mettrai en vous mon esprit et je ferai en sorte que vous suiviez mes statuts et que vous observiez et pratiquiez mes lois.
ch 39
כה לָכֵן, כֹּה אָמַר אֲדֹנָי יְהוִה, עַתָּה אָשִׁיב אֶת-שבית (שְׁבוּת) יַעֲקֹב, וְרִחַמְתִּי כָּל-בֵּית יִשְׂרָאֵל; וְקִנֵּאתִי, לְשֵׁם קָדְשִׁי. 25 En vérité, ainsi parle le Seigneur Dieu, maintenant je ferai revenir Jacob de captivité, je prendrai en pitié toute la maison d’Israël et j’aurai le souci jaloux de mon nom.
כו וְנָשׂוּ, אֶת-כְּלִמָּתָם, וְאֶת-כָּל-מַעֲלָם, אֲשֶׁר מָעֲלוּ-בִי–בְּשִׁבְתָּם עַל-אַדְמָתָם לָבֶטַח, וְאֵין מַחֲרִיד. 26 Ils auront expié leur opprobre et toute l’infidélité dont ils se sont rendus coupables à mon égard, une fois qu’ils habiteront [de nouveau] sur leur sol en toute sécurité, sans personne pour les troubler.
כז בְּשׁוֹבְבִי אוֹתָם, מִן-הָעַמִּים, וְקִבַּצְתִּי אֹתָם, מֵאַרְצוֹת אֹיְבֵיהֶם; וְנִקְדַּשְׁתִּי בָם, לְעֵינֵי הַגּוֹיִם רַבִּים. 27 Quand je les ramènerai d’entre les peuples et que je les ferai sortir ensemble des pays de leurs ennemis, je serai sanctifié par eux aux yeux de nations nombreuses.
כח וְיָדְעוּ, כִּי אֲנִי יְהוָה אֱלֹהֵיהֶם, בְּהַגְלוֹתִי אֹתָם אֶל-הַגּוֹיִם, וְכִנַּסְתִּים עַל-אַדְמָתָם; וְלֹא-אוֹתִיר עוֹד מֵהֶם, שָׁם. 28 Ils sauront que je suis l’Eternel, leur Dieu, quand, après les avoir exilés parmi les nations, je les aurai réintégrés dans leur pays, sans plus laisser personne d’entre eux là-bas.
כט וְלֹא-אַסְתִּיר עוֹד פָּנַי, מֵהֶם, אֲשֶׁר שָׁפַכְתִּיafa אֶת-רוּחִי עַל-בֵּית יִשְׂרָאֵל, נְאֻם אֲדֹנָי יְהוִה. {פ} 29 Et je ne détournerai plus d’eux ma face, par la raison que j’aurai répandu mon esprit sur la maison d’Israël, dit le Seigneur Dieu. »
Le passage ci- dessus est en phase » avec la formule de jésus dans les Evangiles: « je suis venu pour les brebis perdues de la maison d’Israel. Jésus serait-il le « dieu » des »enfants d’israel » dispersés alors que son Père serait le dieu des « enfants d’Adam ».? On peut même penser que ce passage a été introduit pour étayer la mission que Jésus se sera donnée puisque fréquemment il se référe aux Livres des Prophétes. C’est en créant une dualité dans le Dieu des Hébreux qu’il devient possible d’intégrer ces deux « peuples »au sein d’une seule et même théologie. Or, un tel scénario ne semble pas avoir été adopté par la suite alors qu’il nous semble devoir s’imposer.
Il nous apparait également qu’il existe un distingo entre la terre des fils d’Adam et celle des fils C’est pourquoi Jésus se rendra dans les régions du Nord, celles correspondant à l’ancien Royaume d’Israel, vers le Lac de Tibériade. On peut se demander si le culte actuel au centre duquel se situe le « Ecoute Israel » ne correspond pas à celui des Enfants d’Israel, ne leur est point destiné, tout comme d’ailleurs le Décalogue auquel renvoie implicitement le Ecoute Israel. Cela indiquerait l’existence de deux cultes distincts/
EZEKIEL VI
ב וְאַתָּה בֶן-אָדָם, כֹּה-אָמַר אֲדֹנָי יְהוִה לְאַדְמַת יִשְׂרָאֵל– 2 »O toi, fils d’Adam, ainsi a parlé le Seigneur Dieu au pays d’Israël (Adamat Israel) !.
Dans EZEKIEL XX, l’on utilise le récit de l’Exode contre les Fils d Israel, ce qui laisse entendre que ce récit ne vise pas les Fils d’Adam
וַיַּמְרוּ-בִי בֵית-יִשְׂרָאֵל בַּמִּדְבָּר, בְּחֻקּוֹתַי לֹא-הָלָכוּ וְאֶת-מִשְׁפָּטַי מָאָסוּ אֲשֶׁר יַעֲשֶׂה אֹתָם הָאָדָם וָחַי בָּהֶם, וְאֶת-שַׁבְּתֹתַי, חִלְּלוּ מְאֹד; וָאֹמַר לִשְׁפֹּךְ חֲמָתִי עֲלֵיהֶם, בַּמִּדְבָּר–לְכַלּוֹתָם. 13 Mais la maison d’Israël s’est révoltée contre moi dans le désert; ils n’ont pas suivi mes lois, ils ont méprisé mes règlements, que l’homme doit accomplir pour vivre, ils ont profané à l’excès mes sabbats, et je songeai à épancher mon courroux sur eux dans le désert pour les anéantir.
In fine, est exposé un plan d’unification qui correspond au projet d’un Jésus:
EZEKIEL XXXVI
וְעָשִׂיתִי אֹתָם לְגוֹי אֶחָד בָּאָרֶץ, בְּהָרֵי יִשְׂרָאֵל, וּמֶלֶךְ אֶחָד יִהְיֶה לְכֻלָּם, לְמֶלֶךְ; וְלֹא יהיה- (יִהְיוּ-) עוֹד לִשְׁנֵי גוֹיִם, וְלֹא יֵחָצוּ עוֹד לִשְׁתֵּי מַמְלָכוֹת עוֹד. 22 Je les constituerai en nation (goy) unie dans le pays, sur les montagnes d’Israël; un seul roi sera le roi d’eux tous: ils ne formeront plus une nation double et ils ne seront plus, plus jamais, fractionnés en deux royaumes.
Mais dans le dernier chapitre du Livre d’Ezchiel , on nous propose une forme de partition (qui n’est pas sans faire penser à celle du plan de l’ONU de 1947) avec la délimitation de la partie réservée aux « tribus d’Israel face à ce qui revient à Juda et Benjamin. On retrouve ici l’ancien clivage constitué au lendemain de la mort de Salomon.
כב וּמֵאֲחֻזַּת הַלְוִיִּם וּמֵאֲחֻזַּת הָעִיר, בְּתוֹךְ אֲשֶׁר לַנָּשִׂיא יִהְיֶה: בֵּין גְּבוּל יְהוּדָה, וּבֵין גְּבוּל בִּנְיָמִן–לַנָּשִׂיא, יִהְיֶה. 22 Ainsi, à partir du domaine des Lévites et du domaine de la ville qui se trouveront au centre du territoire du prince (Jérusalem), tout l’espace compris entre la part de Juda et celle de Benjamin appartiendra au prince.
כג וְיֶתֶר, הַשְּׁבָטִים: מִפְּאַת קָדִימָה עַד-פְּאַת-יָמָּה, בִּנְיָמִן אֶחָד.
כט זֹאת הָאָרֶץ אֲשֶׁר-תַּפִּילוּ מִנַּחֲלָה, לְשִׁבְטֵי יִשְׂרָאֵל; וְאֵלֶּה, מַחְלְקוֹתָם–נְאֻם, אֲדֹנָי יְהוִה. {ס} 29 Tel est le pays que vous assignerez en possession héréditaire aux tribus d’Israël, et telles seront leurs parts, dit le Seigneur Dieu.
mercredi 30 août 2023
jacques halbronn Astrologie. La phase solsticiale diabolique des années 42-45, d'Auschwitz à Hiroshima
jacques halbronn Astrologie. La phase solsticiale diabolique des années 42-45 d’Auschwitz à Hiroshima
Deux films ont en 2023 illustré la phase solsticiale qui aura correspondu à la fin de la Seconde guerre Mondiale. La Conférence et Oppenheimer. Toute phase solsticiale se caractérise par une dimension diabolique, c’est un enjeu, une tentation qui se représentent tous les 15 ans, ce qui correspond au temps que met Saturne pour parcourir 180°. Au cours de ces 15 ans, l’humanité parcourt un périple historique complet et cela depuis des millénaires et pour encore bien longtemps.
D’une certaine façon, la « solution finale » vue par les Nazis survenant en début de phase n’est pas comparable à ce qui va se réaliser avec la « solution » nucléaire, l’une reste artisanale, se déroulant sur une certaine période de temps tandis que l’autre ne dure que quelques minutes et à l’économie de personnel. Le film Oppenheimer nous explique que le lancer de ces bombes permettra aux soldats de rentrer plus tôt, abrégera la guerre.
Il n’en reste pas moins qu’Hiroshima ne cessera de faire scandale, de par son recours à la techno-science la plus avancée et offre un caractère monstrueux qui ne saurait surprendre venant des Américains, si fortement marqués dans leur Histoire par diverses formes de syncrétismes, tant religieux que linguistiques ou religieux. (cf le Docteur Folamour/ Strangelove)
On aura compris que chaque phase solsticiale remet en question les valeurs de ce que nous appelons le plan divin, lequel est restitué en phase équinoxiale. C’est un temps prométhéen, faustien, satanique, de démesure, certes prévu par le systéme astrologique tel que nous sommes parvenus à le restituer, à le reconstituer, en séparant le bon grain de l’ivraie. Au demeurant, la Première Guerre Mondiale n’est pas sans ressembler aux années 42-45 (cf le film Les sentiers de la gloire avec Kirk Douglas).
Les astralités sont du même ordre avec dans les deux cas Saturne en Cancer : si l’on compare 1914 et 1942, à 28 ans d’écart. La Seconde guerre mondiale avait commencé en phase équinoxiale alors que la Première, dès le départ, fut solsticiale, jusqu’en 1919. . Cette première guerre fut une boucherie et on parlera de « chair à canon » et Hiroshima, à sa façon, voudra s’en démarquer d’une étrange façon, plus « moderne »,plus « technique ». En termes de phase solsticiale, il convient de s’intéresser à la « Guerre d’Algérie » (également couverte par le cinéma) avec notamment la pratique coutumière des sévices durant la guerre d’Algérie. On peut lire sur Internet » « A l’électricité, à l’eau, sous forme de viols, de harcèlement, d’humiliations, les tortionnaires de la guerre d’Algérie ont usé de méthodes de torture très diverses afin de traquer les « rebelles », les « terroristes » » 14 ans après 1942. Comme on dit, prendre la mesure du passé est censé nous aider à ne pas recommencer. Un homme averti en vaut deux. Il convient donc de se préparer à la prochaine traversée solsticiale lorsque Saturne commencera à pénétrer en Gémeaux.
JHB 30 08 23
jacques halbronn La théologie du plan divin s'ancre sur les données les plus objectivés, indépendantes de notre volonté
• jacques HALBRONN La théologie du plan divin s'ancre sur les données les plus objectives, indépendantes de notre volonté.
Nous appelons "objectif" ce qui ne dépend pas du sujet, ce sur quoi il n'a pas prise, n'exerce point de contrôle. C'est ainsi que l'éloignement des planétes la situe dans le registre de l'objectivité, ce qui suppose une certaine impuissance pour les sociétés humaines. Inversement, face à une telle théologie du plan divin, s'oppose une philosophie du sujet lequel décide de ce qu'il est, de son devenir.
Au prisme de notre Astrologie EXOLS, la phase équinoxiale sera marquée par l'objectivité tandis que la phase solsticiale le sera par la subjectivité, ce qui est la base de l'alternance. En phase équinoxiale, l'adage qui se ressemble s'assemble est vérifié mais il doit être validé de l'extérieur. Il ne s'agit pas de regrouper des personnes qui déclarent appartenir à un même ensemble, à une meme "église", à un même "parti" mais de gens que spontanément on identifiera comme semblables, de facto, par delà tout discours. A contrario, en phase solsticiale, la volonté des sujets l'emporte sur l'objectivité.
Selon un principe d'alternance, ces deux options se succéderont, de 7 ans en 7 ans (que l'on pense aux années de vaches grasses et de vaches maigres) et ,comme dit l'Ecclésiaste, il est un temps pour toute chose. En phase équinoxiale, il y aura déni des constructions/élaborations solsticales tandis qu'en phase solsticiale, l'on n'entendra pas se soumettre à quelque diktat d'en haut (tant sur le plan politique que religieux) que ce soit
•
mardi 29 août 2023
lundi 28 août 2023
jacques Halbronn Une nouvelle approche du Droit constitutionnel autour de la question de l'alternance.
Jacques Halbronn Une nouvelle approche du Droit constitutionnel autour de la question de l'alternance.
Pour nous l'alternance n'est pas une option mais une nécessité devant être insccrite dans la Constitution et.ou dans une Déclaration? or, actuellement, à chaque élection, la notion d'alternance est très floue et aléatire, vue comme une simple éventualité conjoncturelle, dépendant des circonstances. on ne sait même pas vraiment ce qu'il conviendrait de faire alterner et en quoi il s'agirait d'un impératif structurel. Le sociologue Maurice Duverger, dont nous suivimes les cours en 1965-66 à Paris II Assas, soulignait que pour qu'il y ait aklternance, il fallait du bipartisme sur le mdéle américain (Démocrates. Républicains) mais il n'en faisit pas un impératif constitutionnel comme c'est notre cas.
Wikipedua
"La loi de Duverger est un principe étudié en science politique concernant les systèmes électoraux et leurs effets sur les systèmes partisans. Elle affirme que le scrutin majoritaire uninominal à un tour tend à favoriser un système bipartite. Selon Duverger, il existe un lien étroit entre un système politique et son système électoral. Les systèmes électoraux déterminent le nombre de sièges obtenus par chaque parti lors d'une élection.
Cette loi s'exprime en deux temps. Elle défend en premier lieu que le scrutin uninominal à un tour favorise le bipartisme. Elle défend en second lieu que le scrutin proportionnel plurinominal et le scrutin à plusieurs tours favorisent le multipartisme. Selon cette loi, la représentation proportionnelle tendrait à un système de partis multiples, rigides, indépendants et stables (des mouvements passionnels pouvant toutefois bouleverser cette logique) alors que le scrutin majoritaire uninominal à un tour tendrait plutôt à un système dualiste, avec alternance de grands partis ou coalitions indépendants les uns des autres. La découverte de cette tendance est attribuée à Maurice Duverger, un professeur de droit et politologue français qui a observé les effets de ce système de vote et les décrit dans plusieurs articles publiés dans les années 1950 et 1960. Dans ses écrits, Duverger présente les effets mécaniques et les effets psychologiques du mode de scrutin uninominal à un tour.
La loi de Duverger a été présentée comme une loi scientifique. C'est la première loi à s'intéresser aux conséquences partisanes des systèmes électoraux. Les principes de Duverger ont ouvert la voie à un sous-champ massif de la discipline, celui des études électorales1. Son statut de loi scientifique est débattu en raison de plusieurs contre-exemples. Il y a maintenant un consensus chez plusieurs politologues qui affirment que le principe défendu par Duverger est une hypothèse à tendance généralisable plutôt qu'une loi en tant que telle Les effets du mécanisme que Duverger tente de démontrer sont probables, mais ils ne surviennent pas dans chaque situation. Le terme loi est encore utilisé par tradition".
Selon nous, dans un systéme bipartiste, chaque parti est chargé de gérer l'une des deux phases de notre Astrologie EXOLS en recourant à des primaires débouchant sur l'élection du "right man" (ou person), pour la "right place", et au "right time". Le suffrage universel n'est pas ici de mise et l'élection doit être interne au parti concerné, à tour de rôle.
On opposera classiquement montesquieu à Rousseau, au XVIIIe siècle, l'un insistant sur la notion de "séparation" et l'autre sur celle d'unité, ce qui correspond à nos notions respectivement d'équinoxialité et de solsticialité.
JHB 28 98 23
dimanche 27 août 2023
samedi 26 août 2023
Jacques Halbronn Sa bibliographie selon Academia.edu
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Littérature et prophéties
Pierre Du Moulin et le thème du Pape Antéchrist
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Revue des Études Juives, 1992
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Ecole Pratique Des Hautes Etudes Section Des Sciences Religieuses, 1980
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Http Www Theses Fr, 1999
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Revue Francaise D Histoire Du Livre, 2013
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Revue Des Etudes Juives, 1996
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Revue Francaise D Histoire Du Livre, 2011
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Revue Francaise D Histoire Du Livre, 2012
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Revue Francaise D Histoire Du Livre, 2011
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Le texte prophétique
Babel, 2000
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Une attaque réformée oubliée contre Nostradamus (1561)
Bulletin de l'Association d'étude sur l'humanisme, la réforme et la renaissance, 1991
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Isabelle Nadolny Histoire du Tarot. Origines, iconographie, symbolisme
Isabelle Nadolny Histoire du Tarot. Origines, iconographie, symbolisme
Introduction
Tarot de la collection Rothschild, l’Empereur,
Italie du Nord, fin du xve
siècle, musée du Louvre.
Un jour, quelqu’un a raconté
cette histoire…
« Il y a fort longtemps, tous les sages hiérophantes,
dépositaires de la tradition occulte de l’Égypte,
s’étaient réunis pour débattre d’un très grave
problème. De par leurs facultés prophétiques,
ils avaient acquis la certitude que leur civilisation
bientôt s’écroulerait. Et avec elle, les temples des
dieux, et les écoles initiatiques où la Vérité se
transmettait depuis toujours de maîtres à disciples.
Il s’agissait donc de trouver un moyen de préserver
de la destruction les points les plus importants de
cette Vérité cachée, afin qu’elle puisse de nouveau
être révélée le moment venu. “Gravons les textes
de notre savoir ancestral sur les murs de pierre
du temple le plus vénérableˮ, proposa un des
membres de l’assemblée. Mais on lui objecta que
même le temple le plus solide ne résisterait pas aux
ravages du temps et aux assauts des envahisseurs.
“Gravons-les sur les plaques du métal le plus
résistantˮ, dit un autre. Mais on lui rétorqua que,
si c’était un métal noble, il serait inévitablement
sujet à la convoitise, et que si c’était un métal vil,
il ne résisterait pas à la rouille. Un autre membre
hasarda : “Confions nos arcanes à un homme
simple et vertueux, qui, avant de mourir, les transmettra à un autre homme simple et vertueux, et
ainsi de suite, jusqu’à ce que de nouveau, la Vérité
puisse être professée et comprise.ˮ Mais on lui
répondit que même les âmes les plus pures seraient
inévitablement sujettes à la tentation. Alors le plus
jeune des adeptes parla ainsi : “Servons-nous
des vices, des péchés, des mauvaises passions de
l’homme pour préserver le dépôt de nos doctrines
secrètes. Exprimons celles-ci dans un ensemble
de figures apparemment innocentes et qui, multipliées à l’infini, serviront à assouvir une des
passions les plus vives de l’homme : la passion du
jeu. Confions aux énergies du mal les germes de
Vérité qui contiennent la condition du salut et du
bonheur du monde.ˮ Cette proposition fut acceptée. Les adeptes fixèrent en images symboliques
les axiomes de leurs doctrines secrètes. Ils en firent
un jeu qu’ils mirent en circulation et qui préserva
de manière allégorique les Vérités cachées. Telle
serait l’origine du jeu de tarot. »
1 Gérard Van Rijnberk, Le Tarot, histoire, iconographie, ésotérisme, Paul Derain, Lyon, 1947, p. 14.
2 Papus,Le Tarot des Bohémiens, G. Carré, Paris, 1889, p. 348.
3 Antoine Court de Gébelin, Monde primitif, analysé et comparé avec le monde moderne, Paris, 1781, t. VIII, p. 365-366.
Cette histoire sur l’origine du tarot, l’auteur
Gérard van Rijnberk rapporte qu’elle lui aurait
été racontée par un M. V. Tomber, vice-consul
d’Estonie à Amsterdam, qui l’aurait apprise dans
« une puissante société occulte de l’époque antérieure à la Révolution bolchévique »1
. Papus, le
célèbre occultiste dont nous reparlerons, annonce
dans son Tarot des Bohémiens qu’il l’a trouvée
dans « un vieux manuscrit tout poudreux oublié
dans un coin de bibliothèque »2
.
Le plus mystérieux avec cette histoire, dont les
sources sont plus qu’incertaines, c’est qu’elle est
devenue un des mythes fondateurs du tarot. L’idée
qu’un jeu de cartes soit le réceptacle de sagesses
cachées a captivé une foule d’auteurs depuis le
xviiie
siècle. C’est Antoine Court de Gébelin qui,
dans le tome VIII de son Monde primitif paru en
17813
, développa le premier une théorie sur
les origines égyptiennes du jeu : « Si l’on entendoit annoncer qu’il existe encore de nos jours
un Ouvrage des anciens Égyptiens, un de leurs
Livres échappé aux flammes qui dévorèrent leurs
superbes Bibliothèques, & qui contient leur doctrine la plus pure sur des objets intéressans, chacun
seroit sans doute empressé de connoître un Livre
aussi précieux, aussi extraordinaire. Si on ajoûtoit
que ce Livre est très répandu dans une grande
partie de l’Europe, que depuis nombre de siècles
il y est entre les mains de tout le monde, la surprise
iroit certainement en croissant : ne seroit-elle pas à
son comble, si l’on assuroit qu’on n’a jamais soupçonné qu’il fût Egyptien. […] Ce Livre est composé
de LXXVII feuillets ou tableaux […] ce Livre est
en un mot le jeu des tarots. » Il semble que nous
tenons là le manuscrit poussiéreux de Papus ; en
tout cas l’idée y est développée. À la suite d’Antoine Court de Gébelin, tout le monde s’est mis à
écrire sur les origines et les savoirs cachés du tarot:
celui-ci proviendrait, outre d’Égypte, des mythes
cachés des Tziganes, des Templiers, des cathares,
des francs-maçons ou de toute autre société initiatique dont les maîtres cartiers auraient hérité des
secrets. Il révélerait les nombres de Pythagore,
les contenus de l’arbre de vie ou les enseignements d’Hermès Trismégiste. Une des théories
les plus récentes en fait le réceptacle du savoir de
la Renaissance, et notamment des traditions hermétiques et néoplatoniciennes qui auraient été
7
redécouvertes à cette époque. On parle beaucoup
de Marsile Ficin (1433-1499), traducteur des
textes de Platon et du Corpus hermeticum, comme
étant un des auteurs probables du tarot – théorie
plus habile car il est historiquement avéré que le
tarot apparut en Italie au xve
siècle.
Alors, ces théories ont-elles un fondement ? Si on
les compare avec les sources historiques, se vérifient-elles ? Sait-on vraiment d’où vient le tarot,
comment il fut constitué et dans quel but ? Et s’il
n’est qu’un modeste jeu de cartes, pourquoi est-il
devenu un des piliers de l’occultisme moderne et
contemporain ? Vaste questionnement auquel il
est difficile d’échapper dès lors qu’on regarde ces
cartes qui semblent à la fois si simples et si mystérieuses. Cet ouvrage se propose d’y répondre en
rendant compte des connaissances actuelles sur le
tarot et son histoire, et en se basant sur les documents historiques ou les travaux des chercheurs,
trop méconnus car peu diffusés ou parfois difficiles
à lire. Nous allons ainsi aborder l’histoire du tarot
selon l’approche suivante : « ceci est certain » (par
exemple, quel est le plus ancien tarot connu), « ceci
est probable », « ceci est improbable » ou « ceci n’est
pas historiquement avéré » (par exemple, « le tarot
est l’une des plus belles choses que nous ait laissées
l’Antiquité »4
). Nous replacerons aussi le tarot dans
un contexte historique plus large, souvent méconnu
des amateurs, qui nous a paru pourtant si important
à connaître pour mieux rencontrer ce jeu !
Comment en effet envisager sereinement la théorie
sur les origines égyptiennes du tarot si l’on ignore
à quel point l’Égypte était considérée dans la
France des Lumières, patrie des premiers auteurs
qui écrivirent sur le sujet ? Ainsi, nous voyagerons
dans le Paris des Lumières, où de drôles de personnages jouaient à de drôles de jeux. Plus largement,
en revenant dans l’Europe de la fin du Moyen Âge,
nous verrons à quel point les représentations de ce
temps ont pu imprégner les images représentées
sur les cartes. Nous verrons que l’histoire du tarot
est ainsi indissociable de celle des cartes à jouer,
et donc des jeux, tout comme elle l’est de l’histoire de la divination et de l’occultisme, bien que
ces derniers soient eux aussi souvent méconnus.
On parle ainsi souvent de liens entre tarot et hermétisme, kabbale ou franc-maçonnerie, sans bien
savoir parfois ce que tout ceci recouvre. Il nous a
donc paru nécessaire de faire aussi un petit point
4 Écrit par Éliphas Lévi dans Dogme et rituel de la haute magie, G. Baillière, Paris, 1856.
historique sur ces notions ou ces mouvements,
en suivant toujours l’approche vue plus haut :
qu’est-ce qui est certain (par exemple, l’apparition
de la franc-maçonnerie en France au xviiie
siècle) et
qu’est-ce qui ne l’est pas (par exemple, les maîtres
cartiers étaient des initiés).
Nous rencontrerons les auteurs anciens qui ont
évoqué le tarot, et nous saurons un peu mieux,
après avoir eu un aperçu de leur époque, pourquoi ils en ont parlé de cette manière. Nous
connaîtrons mieux aussi les tarots anciens en les
observant : nous avons voulu inclure une palette
de tarots différents, certains importants, d’autres
inconnus et oubliés, pour montrer et retrouver le
tarot dans sa richesse iconographique et sa diversité. Un des buts de cet ouvrage est de mettre à la
disposition du lecteur un ensemble de sources qui
ont nourri le tarot actuel : tarots anciens, textes et
tirages anciens… Certains textes proposant des
tirages de cartes sont publiés ici pour la première
fois, tout comme de nombreuses reproductions de
jeux anciens. Nous avons souhaité que le lecteur
puisse se confronter directement à ces anciens
jeux, tirages et interprétations de cartes, et prenne
plaisir à les reproduire.
Un dernier petit détail à préciser sur le style du
texte : l’usage du « nous » est un effet de style un
peu vieilli mais fort commode pour qu’un auteur
puisse partager sa pensée sans glisser vers le récit
personnel, d’où ce choix !
Ce livre n’a pas pu tout aborder, et ce n’était pas
son but – quelle vanité ! Il n’a pas pu faire état
de toutes les théories émises par les auteurs qui
s’y sont frottés, sur le tarot, ses origines, son histoire, ou encore sur la constitution détaillée de
cartes et de leurs très nombreux symboles. Nous
avons tenté d’y remédier notamment en mettant à
disposition des appendices : un ensemble de sites,
blogues et bases de données ainsi qu’une bibliographie, avec les références nécessaires pour
s’informer et aller plus loin grâce à des auteurs qui
considèrent ces questions, même si, à notre sens,
un brillant essayiste n’a pas forcément la même
démarche qu’un historien. Car notre limite, mais
aussi notre perspective, était de rester proche de
l’histoire autant que possible. Nous avions aussi
un autre objectif : celui d’enrichir la réflexion et de
satisfaire la curiosité des amis du tarot, pour leur
plus grand plaisir
Jacques halbronn Tarot et iconographie des maisons astrologiques in Discussion Wikipedia
Revue française d'histoire du livre, numéro 136 (2015)
A propos du Tarot:
J. HALBRONN, "Histoire des Livres d'Heures. La fortune du Kalendrier et Compost des Bergers en Angleterre et en Italie autour de 1500
Discussion:Tarot divinatoire
Selon Jacques Halbronn (Recherches sur l'Histoire du tarot et de l'astrologie, Paris, La Grande Conjonction-Trédaniel, 1993), certaines arcanes majeures seraient reprises de l'iconographie, depuis disparue, propre aux douze maisons astrologiques et qui est attestée dans divers ouvrages du XVIe siècle. Par exemple, la maison VIII et l'arcane de La Mort. On sait par ailleurs que plusieurs arcanes se référent explicitement au cosmos (La Lune, le Soleil, l'Etoile) et que l'arcane Le Monde comporte quatre symboles dont trois au moins offrent un caractère zodiacal (le lion, le taureau, l'ange) que l'on retrouve dans le Sphinx.
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Archive de la discussion ayant entrainé la fusion de Taromancie et Tarologie et Tarot divinatoire
Trois pages qui recouvrent le même sujet dans différentes expressions d'une même pratique (en gros consultation oraculaire sur la base des cartes de Tarot), mais avec beaucoup de POV et de données non sourcées, il n'y a pas de pertinence à avoir trois pages sur ce sujet, des redirects vers Taromancie vers les trois pages après fusion. Il me semble inopportun d'en faire trois articles séparés : cela nuit à leur visibilité plus qu'autre chose, et l'éparpillement provoque des redites ou des contradictions. La fusion des articles permettra leur maintenance et leur évolution plus efficace.Atrempance (d) 22 février 2010 à 13:34 (CET)
+1 ou bien Pour. le problème reste de trouver des sources fiables et de dé-POV-iser Tarot divinatoire Zeugma fr (d) 22 février 2010 à 14:07 (CET)
Contre Les trois sujets sont différentiés dans les articles. --Iluvalar (d) 22 février 2010 à 15:37 (CET)
sauf que les définitions sont non sourcées, et dans les faits il y a des recouvrements. Atrempance (d) 23 février 2010 à 19:55 (CET)
Pour Ça fait beaucoup d'articles pour de la « poudraperlimpimpinlogie »... ©éréales Kille® [Speak to me]* en ce lundi 22 février 2010 à 17:17 (CET)
Moins que sur les religions quand même ^.^ mais une seule page suffira en effet. Atrempance (d) 23 février 2010 à 19:55 (CET)
Pour. Iluvalar on peut très bien avoir des sections différentiées dans un seul article. Je précise aussi que je suis pour la fusion des textes avec l'utilisation des redirections et du modèle {{auteurs crédités après fusion}} mais pas pour une fusion complète des historiques). –Akeron (d) 22 février 2010 à 17:18 (CET)
Contre et un peu Pour
La taromancie est l'ensemble, hétéroclite, des processus dits divinatoires dans lesquels les lames du tarot sont utilisées comme support pour des opérations visant à prédire l'avenir du consultant, dans sa globalité ou sous certains aspects particuliers. La taromancie est une discipline que contestent les rationalistes.
La tarologie est l'ensemble des écrits théoriques sur les origines des Tarots, les ressemblances et différences entre les divers tarots dessinés et mis en circulation, l'esthétique des lames ; elle ne considère la taromancie que comme un des emplois possibles, au nom des libertés, parmi beaucoup d'autres usages avérés des tarots. La tarologie est une discipline que ne peuvent contester les rationalistes, car l'objet tarot existe, a une histoire, est exposable dans un musée d'images, etc.
Le tarot est un ensemble d'ensembles d'images, organisées comme un jeu de cartes, reproductibles, généralement présentées dans un boîtage, commercialisé, ...L'ajout du mot divinatoire peut faire l'objet d'une réflexion, car il attribue implicitement au tarot un usage taromancique, possible, mais non exclusif d'autres usages : test projectif, témoignage d'une culture, aide-mémoire à propos de mythes ou textes sacrés comme peut l'être par exemple un retable, etc.
Pour résumer : le tarot est une famille d'objets picturaux, la tarologie le corpus des réflexions autour de ces objets, la taromancie un emploi spécifique de l'objet tarot.
Je pense qu'il serait plus...rationnel de :
transférer dans l'article taromancie ce qui relève de la divination dans l'article tarot divinatoire,
restreindre tarologie à une définition du Wiktionnaire,
ne conserver dans l'article tarot, en supprimant le mot divinatoire, que ce qui est descriptif, historique, comparatif, en le recentrant sur l'iconographie et la description de l'ensemble des usages possibles, sans oublier un renvoi vers taromancie pour décrire ce lode d'emploi très restrictif.
L'existence de la taromancie provoque au sujet du tarot une suspicion bien compréhensible. Mais le fait que certaines mancies fassent appel au vol des oiseaux n'enlève rien au sérieux accordé au travail des ornithologues, ni au fait que les oiseaux et autres êtres volants ont fait efficacement fantasmer les pionniers de l'aviation...
Adamantane [m'écrire] 22 février 2010 à 18:49 (CET)
Pour l'aspect historique et iconographique il y a Tarot de Marseille qui est assez complet, Tarot est déjà occupé par le jeu de carte populaire et un article encyclopédique ne peut pas juste contenir une définition comme un dictionnaire. –Akeron (d) 22 février 2010 à 19:18 (CET)
Il y a un aspect historique spécifique (et une littérature ô combien foisonnante) sur les utilisations non ludiques du Tarot (méditation, divination, manties, psychologie, psychomagie comme dit l'autre, etc...). L'article Tarot de Marseille ne saurait en contenir un résumé complet, le Tarot dit de Marseille est un objet historique, pas un phénomène d'utilisation du jeu de carte, même si il est impliqué dans ce phénomène. Reste que ces pratiques, qu'elles soient appelées taromancie, tarologie ou tarot divinatoire ont des éléments trop communs pour en faire trois articles séparés, sans parler des différents auteurs qui donnent des définitions différentes qui recouvrent les différents aspects ; l'article fusionné doit donner - plus que des définitions fermées - des éclaircissements sur ces choix de mots, et détailler les idées ou les sous-entendus qui les motivent. En outre l'histoire des utilisations non ludiques du Tarot ne se limitent pas au Tarot dit de Marseille et ne rentrent pas dans la page consacrée au jeu de Tarot, donc il ne serait pas judicieux de coller cet historique "cartomancien" dans l'un ou l'autre de ces articles. Il faut aussi noter que l'importance au moins en termes de livres publiés depuis la fin du XVIIIe en fait un cas très spécifique de support de divination/méditation/réflexions spirituelles ou occultistes qui justifie l'existence d'un article consacré à ces pratiques.
J'aurais bien proposé Tarologie à la suppression directement je ne comprends pas que cette page y ait échappé, mais je pensais plus pertinent d'intégrer au moins ce terme à l'article. Si la fusion ne se fait pas je le proposerai en tous cas aux PàS. Taromancie et Tarot divinatoire font un doublon évident, on peut toujours mettre des définitions sourcées dans l'article pour expliquer l'emploi d'un mot ou l'autre, mais μαντεία ou divinatoire suggère une limite à l'article qui ne reflèterait pas exactement les usages (proclamés au moins) du Tarot, ce qui pourrait provoquer l'apparition de pages type Tarologie je pense, ou autre "usage XXX du tarot", alors que dans la pratique c'est très similaire.
Possible que j'ai fait des répétitions répétitives ci dessus mais j'ai un peu la flemme de relire, pardon ! Atrempance (d) 22 février 2010 à 22:53 (CET)
Pour.C'est déjà un sujet ésotérique, pourquoi devrait-on avoir d'autres pages pour mieux s'y perdre ? Question rhétorique pour moi, avec tout le respect que je porte à la divination. (Autre chose, savoir si la divination effectuée à l'aide du tarot est crédible, utile, un placébo ou une arnaque, n'est pas la question). Rapcat (d) 19 mars 2010 à 02:17 (CET)
Pour Après lecture des points de vues présentés ci-dessus, je suis d'accord pour la fusion des pages Taromancie et Tarot divinatoire, les deux désignations étant quasi synonymes, même si appartenant à des champs sémantiques un peu différents. Le néologisme tarologie semble avoir été imaginé pour parler d'une approche plus scientifique, non-mystique, du sujet, c'est à dire l'objet-tarot : l'histoire connue, les diverses hypothèses sur l'origine des lames, l'étude comparative des variantes, les liens avec d'autres approches symboliques.Dans ce cas, l'article Tarologie pourrait inclure les données publiées sur le tarot de Marseille, ou renvoyer à un article de nom différent mais de même raison d'être. Les aspects taromanciens de l'article Tarot de Marseille" pourraient être reversés en Taromancie.Adamantane [m'écrire] 22 mars 2010 à 19:58 (CET)
Quelqu'un a pris l'initiative de démarrer la fusion mais je ne suis pas convaincu par le choix du nom. Il aurait fallu à mon sens un renommage tel que "pratiques d'interprétations des Tarots" ou "utilisations non ludiques du Tarot". Il n'y a pas vraiment d'aspect "taromancien" dans l'article Tarot de Marseille, à part des considérations historiques qui sont importantes dans l'histoire de ces cartes, et importantes à préciser puisque véhicule d'idées fallacieuses ou mal comprises ; vu l'état de l'article Tarot de Marseille et de ceux de l'ex-triplet taromancilogienatoire, il serait dommage d'enlever des choses du premier article qui commence à prendre une tournure convenable, j'ai donc plutôt mis des renvois vers Tarot de Marseille. La suite en page de discussion. Atrempance (d) 23 mars 2010 à 11:09 (CET)
Ancienne page de discussion Tarot divinatoire
EBRC Le contenu de cet article est issu en tout ou partie du travail de Alain Bougearel et Andrea Vitali. La permission de distribuer ce travail sous la GFDL (et donc par extension sous la licence Creative Commons paternité partage à l'identique) a été reçue sur EBRC, via le ticket no 2008041410015543.
Ce modèle est utilisé par l'EBRC de la Wikimedia Foundation. Il ne doit être apposé qu'après la réception d'une autorisation claire de permission, via permissions-fr@wikimedia.org. Pour demander une permission, n'utilisez pas ce modèle mais consultez Aide:Republication. En cas de doute sur une autorisation, vous pouvez demander sur la page de discussion EBRC de vérifier la validité de celle-ci.
Bapti ✉ 14 avril 2008 à 22:36 (CEST)
Ajouts au texte originel de la traduction
Ce texte étant la traduction de l'essai d'Andrea Vitali, [1] je demande aux personnes qui interviennent sur le corps du texte de le faire en italique en fermant d'abord les guillemets de la traduction là où ils interviennent et en les rouvrant quant la traduction reprend. Ainsi n'y aura-t-il pas de confusion entre le texte originel et les ajouts... Merci Namadev
Bibliographie
Avis aux auteurs et éditeurs ...
Faute d'un retour des autres contributeurs, je supprime les références aux ouvrages des Editions Exclusif et Cristal que j'ai aussi supprimées en Cartomancie : leurs livres sont peut-être valables mais il y en a des milliers (et je suis en dessous du chiffre) d'autres dont des classiques ici non cités...# Namadev
Il y a des milliers de livres sur le Tarot sinon davantage: impossible de privilégier tel éditeur ou tel auteur... Pour l'heure, je laisse les livres proposés en place mais il va falloir intervenir.
Une décision commune serait la bienvenue. Pour ma part, seule la Référence Wikipedia à Vitali et à la traduction française de l'article est 'nécessaire' au sens de "ne pouvant pas ne pas être". L'ouvrage de Wirth est un classique : pourquoi pas... Les références litéraires pures sont sympathiques. Le reste me semble superflu. Alain
Je me suis permis d'ajouter le livre « Se développer et s'épanouir avec le tarot divinatoire » comme référence à l'utilisation du tarot divinatoire comme outil de développement personnel. Philippe Plages
Liens externes
Suppression de la référence au site de Daimonax : http://www.bacchos.org/tarothtm/ cité en 'Lien externe'. Le site est déjà cité dans le lien plus général : http://dmoz.org/World/Fran%c3%a7ais/Soci%c3%a9t%c3%a9/Esot%c3%a9risme/Arts_divinatoires/Tarot/ L'on ne peut citer chaque étude ou recherche sur le Tarot : iil y a plusieurs approches et chaque chercheur se demandera pourquoi pas lui et non un autre... Namadev
Réponse à Demande de fusion
Une demande de fusion a été déposée visant à fusionner les deux articles 'Tarot divinatoire' et 'Tarot de Marseille'. Mon point de vue se trouve sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Demande_de_fusion_d%27historique#.5B.5BTarot_divinatoire.5D.5D_et_.5B.5Btarot_de_Marseille.5D.5D En voici la copie :
Proposition : Deux articles qui font doublon, et qui même se contredisent. Ma réponse : Cher Daimonax L'administrateur jugera.Mon point de vue diffère du vôtre . Le tarot divinatoire ne se limite pas à la spécificité du Tarot de Marseille.Il le contient, mais ne s'y limite pas. Au passage, il y a plusieurs TdM : Noblet, Payen, etc . Le Conver n'est qu'un jeu parmi d'autres même s'il constitue à coup sûr la référence spéciquement marseillaise. Mais à cette enseigne, c'est le François Chosson qui devrait retenir votre attention : http://trionfi.com/0/a/01/05/
Je pense que les articles sur le Tarot de Marseille (Daimonax) et sur le Tarot divinatoire(Vitali) ne sont pas à fusionner pour cause de doublons.En effet l'essai du Pr Vitali traite de l'iconographie des Tarots (trionfi, tarocchi etc dont le Tarot de Marseille plus tardif). L'essai est en réalité le prologue d'un Exhibit qui a l'assentiment des plus hautes autorités en la matière: http://trionfi.com/tarot-exhibition/ L'essai tout récent de Daimonax relève d'une recherche personnelle atypique historique et iconographique spécifique de l'iconographie antique et romaine tardive du Tarot de Marseille ( confrontée notamment à celle du jeu crée par Philippe Camoin et Jodo.) En définitive, faire fusionner les deux articles serait limiter le Tarot en tant qu'expression artistique et magique à la seule iconographie antique du Marseille. A ce titre, l'on serait amené à nier toute son expression chrétienne apocalyptique - qui elle n'est mise en cause par personne de sérieux Je ne peux y donc souscrire.
Namadev
Post scriptum : liens internes Par contre, je ne peux que souscrire à la présence en "Voir aussi" des deux articles : Lien interne depuis 'Tarot divinatoire' vers 'Tarot de Marseille' Lien interne depuis 'Tarot de Marseille' vers 'Tarot divinatoire' Namadev
Nota bene
Daimonnax, à titre personnel néanmoins, je juge votre essai des plus intéressants et le cite sur mon Blog consacré aux recherches historiques et iconographiques même atypiques : http://bougearel.blog.lemonde.fr/
Estimé Nadamev,
Je ne prends point ombrage de vos remarques et interventions, et suis même honoré de l'intérêt que vous avez manifesté pour ma thèse. J'admets volontiers être assez rétif aux croyances et pratiques divinatoires, à l'image des épicuriens. Je ne m'y intéresse qu'à titre historique, l'histoire des religions antiques et de la magie est pour moi un sujet d'étude passionnant, et le seul point de vue rationnel, selon moi, qu'on puisse avoir sur les tarots anciens, comme sur la religion et la magie. Mais cela n'est qu'une opinion, chacun est libre de choisir d'autres points de vue. Sinon je profite de cette opportunité de dialogue pour m'excuser de ne pas vous avoir cité pour votre plan néopythagoricien, car, si je partage cette définition de base, je ne vous suis absolument pas dans votre tentative, et je suis arrivé à une tout autre structure. Concernant les critères d'ancienneté entre les tarots, mon critère n'a pas été l'ancienneté des exemplaires conservés, mais l'"état de conservation" de l'iconographie, le peu d'altérations de ces images médiévales par rapport aux "modèles" bachiques que j'ai reconnus, notamment dans le détail des gestes: ce n'est pas l'édition elle-même que je retiens, mais la "pureté" de la copie par rapport à un original, lui-même une transposition habile d'un modèle romain. Et c'est les deux "Marseille" que j'ai retenus qui m'ont paru les plus "purs" (j'ai épluché toutes les autres versions, et trionfi.com a été une excellente source), les plus fidèles à cet "original" aujourd'hui disparu, dont dérivent par la suite tous les autres tarots, y compris les Visconti Ferrare. Pour certains, je serais tenté d'employer les termes de "trahison" ou de "contre-façon", mais c'est le dionysiaste qui parle :-D Pour finir, vous parlez de "son expression chrétienne apocalyptique - qui elle n'est mise en cause par personne de sérieux". Mais sans doute ne suis-je pas quelqu'un de sérieux... car je mets en doute cette interprétation: pour moi, ce n'est qu'un voile habile servant à masquer aux yeux des profanes le message orphique de ces images, en jouant avec de nombreuses ambiguïtés ou en introduisant des "anomales". Ce "voile chrétien", s'il a pu permettre à cet ensemble de parvenir complet jusqu'à nos jours, a eu raison aussi de la tradition dionysiaque qu'il masquait. Il n'y avait plus que la pensée judéo-chrétienne pour appréhender ces images, à la rigueur teintée de (néo)platonisme, et sans aucune connaissance approfondie de l'histoire du dionysisme et de son iconographie - pourtant encore fragmentaires aujourd'hui -, il est impossible de comprendre le message originel de l'imagier qui a réalisé cette transposition. Je ne dis pas non plus, par effet d'inversion, qu'il n'y a eu "personne de sérieux" avant moi, bien des tentatives d'explication ou des exégèses sont tout à fait légitimes pour la plupart, et judicieuses dans le cadre d'une pensée judéo-chrétienne et rompue à l'humanisme classique. Mais fausses (historiquement parlant) faute d'avoir reconnu Dionysos et son thiase. Une fois parvenu (presque) au bout de mon enquête, je suis au regret d'affirmer qu'il n'y a plus grand-chose qui reste de ces comentaires et qui, pourtant, n'avaient jamais été mis en doute jusque-là par "personne de sérieux". En résumé, je laisse volontiers le terrain du divinatoire à d'autres... Cen'est pas le mien. Mais je continuerai cependant de défendre ma thèse dans le cadre limité de l'histoire de l'iconographie des tarots de Marseille. Bien à vous, evohé ! Daimonax
Cher Daimonax OK. Puur une discussion plus approfondie, vous pouvez m'écrire directement. REPONSE. Je me suis inscrit sur le forum cité ci-dessous. Daimonax Namadev
PS Une piste de réflexion : http://www.tarotforum.net/archive/index.php/t-48531.html
Liens externes
J'ai supprimé toute référence à un lien publicitaire :
Les lames du tarot chinois: inspiré du tarot de marseille et des valeurs philosophique du Taomême si le logiciel est en freeware.
Namade
Autre pratique : le tarot psychologique
C'est le consultant qui parle, le tarologue l'aide à préciser le fond de sa question et joue un rôle de facilitateur. Deux aspects fonctionnent en synergie : la projection sur les images et la synchronicité du tarot avec l'énergie psychique de l'intéressé. Bibliographie : "le tarot psychologique" de Denise Roussel (Canada). Jeu de tarot psychologique de Hurley et Horler. 84.4.83.135 13 septembre 2005 à 11:26 (CEST)
Livres
Je me suis permis d'ôter de la bibliographie Zelazny, qui n'a rien à y faire (ses romans parlent d'Atouts, cartes représentants une personne ou un lieu, et non du Tarot), et d'y ajouter Anthony, car là, pour le coup, le tarot divinatoire tient une place importante dans ses romans (Constellations, et dans une moindre mesure sa suite Millétoile) — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Esprit Fugace (discuter)
Petite question : vous êtes certains que France-Cartes a autorisé la mise en ligne du Tarot de Marseille de Paul Marteau (1930) partout sur wikipedia ? Ce Tarot n'a rien de traditionnel, et n'est pas libre de droit. De plus, ses couleurs fantaisistes, imaginées à la fin du XIX° siècle par la maison Camoins et reprises par Grimaud, donnent à mon avis un bien curieuse image de la tradition des imagiers du moeyen âge. Tele-france 25 juillet 2006 à 23:19 (CEST)
Prétendue violation de copyright!
Copie de mon courrier de ce jour : Bonjour
C'est du n'importe quoi.
Lisez l'historique de cette traduction sur mon Blog :
http://bougearel.blog.lemonde.fr/?name=2006_08_traduction_fran
L'article cité :
http://taromancie.exoteric.fr/rubrique568.html
donne Wikipedia comme référence source et à plusieurs reprises...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tarot_divinatoire
Une discussion semblable avait déjà eu lieu avec Padawane :
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Discussion_Utilisateur:Namadev&action=edit§ion=1
Néanmoins, voici mon autorisation écrite :
Je confirme par la présente être l'auteur et le titulaire unique et exclusif du texte (reproduite à l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Tarot_divinatoire).
Je donne mon autorisation pour publier cette œuvre sous la licence libre GFDL .
Je comprends qu'en faisant cela je permets à quiconque d'utiliser mon œuvre dans un but commercial, et de la modifier dans la mesure des exigences imposées par la licence.
Je suis conscient de toujours jouir des droits expatrimoniaux sur mon œuvre, et garder le droit d'être cité pour celle-ci selon les termes de la licence retenue. Les modifications que d'autres pourront faire ne me seront pas attribuées.
Je suis conscient qu'une licence libre concerne seulement les droits patrimoniaux de l'auteur, et je garde la capacité d'agir envers quiconque n'emploierait pas ce travail d'une manière autorisée, ou dans la violation des droits de la personne, des restrictions de marque déposée, etc.
Je comprends que je ne peux pas retirer cette licence, et que le texte est susceptible d'être conservé de manière permanente par n'importe quel projet de la fondation Wikimedia.
Alain Bougearel et Andrea Vitali 12 avril 2008 42 chemin de Bouconne
31770 COLOMIERS
http://www.tarot-fr.com/cadre.htm?edito.htm -- Alain Bougearel
A propos de Moïse…
Il semble pourtant peu probable, d'un point de vue historique, que Moïse se soit inspiré de la tradition égyptienne pour concevoir l'alphabet hébreu, dans la mesure où précisément Moïse défie les magiciens égyptiens dont la connaissance est moins pertinente que la sienne. Déjà Joseph, en son temps, dépassait la connaissance des sages Egyptiens qui ne parvenaient pas à interpréter les rêves de Pharaons. La Connaissance de Joseph, fraichement arrivé en Egypte, surpassait d'emblée la capacité divinatoire égyptienne. De même les lettres hébraïques correspondent à un alphabet extrêmement élaboré, transmis à Moïse lors de la sortie d'Egypte, au Sinaï, alors que les Egyptiens, à la même époque, communiquaient encore par hiéroglyphes.
Fusion remaniage avec taromancie, tarologie et tarot de Marseille
Il me semble que cette page devrait nettoyée, et pour les partis intéressantes fusionnées suivant les cas avec Taromancie, Tarologie et Tarot de Marseille notamment. Pour certaines parties sans doute dans Cartomancie qui demanderait sans doute aussi une bonne relecture.signé une IP bienveillante
en fait après courte réflexion, cette page a sans doute une bonne raison d'exister, peut-être faudrait-il la nettoyer pour traiter de ce qui relève des tarots divinatoires sans qu'elle soit spécifique au tarot de marseille, ces informations étants transportées dans la page dédiée au tarot de marseille ?. toujours la même IP
Attention aux sources, à la précision et à la neutralité !
Bonjour, je viens de reverter ce passage : http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Tarot_divinatoire&action=historysubmit&diff=49396338&oldid=49327956
Selon Jacques Halbronn (Recherches sur l'Histoire du tarot et de l'astrologie, Paris, La Grande Conjonction-Trédaniel, 1993), certaines arcanes majeures seraient reprises de l'iconographie, depuis disparue, propre aux douze maisons astrologiques et qui est attestée dans divers ouvrages du XVIe siècle. Par exemple, la maison VIII et l'arcane de La Mort. On sait par ailleurs que plusieurs arcanes se référent explicitement au cosmos (La Lune, le Soleil, l'Etoile) et que l'arcane Le Monde comporte quatre symboles dont trois au moins offrent un caractère zodiacal (le lion, le taureau, l'ange) que l'on retrouve dans le Sphinx.
Qui est au choix:
pas suffisament sourcé
trop long
trop vague
non neutre
ou tout ça à la fois. Atrempance (d) 29 janvier 2010 à 22:22 (CET)
Ancienne page de discussion Taromancie
Kevin Lagrange sur le Tarot
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26 octobre 2009
Le Soleil en astrologie, numérologie et tarot de Marseille
plan :
I)Pourquoi le Soleil est-il l'arcane XVIIII et non XIX du tarot de Marseille ?
II)Pourquoi XVIIII ou un autre nombre?
III)Pourquoi deux enfants de sexe masculin sur l'arcane XVIIII?
IV)Autres aspects de l'arcane Soleil
V)Si vous tirez le Soleil dans un tirage du tarot de Marseille
VI)Comment créer en respectant votre Soleil de naissance astrologique?
En astronomie, le Soleil est une source première de lumière sur Terre.
En mythologie, l'astre le plus lumineux du ciel est considéré comme un Dieu puissant, dispensateur de vie, c'est la manifestation de la divinité sur Terre. Dans la majorité des civilisations antiques, le Soleil était symbolisé par un Dieu masculin ayant un pouvoir absolu. C'est pourquoi on a vite fait le rapprochement entre le Soleil, la lumière, la vie et pouvoir créateur.
Mais s'il est trop chaud le Soleil brûle et s'il est trop sec, il assèche.
Donc le Soleil a des qualités mais également des défauts, c'est bien connu toute qualité trop excessive se transforme vite en défaut.
Dans l'oracle divinatoire du tarot de Marseille, l'arcane majeur « Soleil » porte le numéro XVIIII.
I)Pourquoi le Soleil est-il l'arcane XVIIII et non XIX du tarot de Marseille ?
En chiffre romain, en théorie, le 19 s'écrit XIX soit 10 (X) +10-1 (IX, 10-1) et non pas XVIIII soit 10 (X) +5(V) + 1(I) + 1(I) + 1(I) +1(I).
Pourquoi avoir remplacé XIX par XVIIII?
Tout simplement parce que dans le tarot de Marseille, les arcanes s'ajoutent les unes aux autres, on ne retranche rien.
Donc le 4 s'écrit IIII et non IV, le 9 s'écrit VIIII et non pas IX.
II)Pourquoi XVIIII ou un autre nombre?
Le XVIIII, en chiffre romain, ou 19 en chiffre arabe, est un nombre impair, les nombres impairs sont masculins, le Soleil est une planète masculine.
19 ans c'est le temps d'un cycle des noeuds lunaires, c'est-à-dire le temps qu'il faut au Noeud Sud et au Noeud Nord pour faire un tour entier du zodiaque.
19 ans c'est la durée d'un cycle de Méton : il s'agit du temps pour qu'une phase lunaire se reproduise à la même date, au même degré astrologique : exemple l'éclipse solaire totale du 22-7-1990 à 29°Cancer se reproduit le 22-7-2009 à 29° Cancer.
Méton est le nom d'un astronome grec du Vème siècle av JC, qui a remarqué que tous les 19 ans ou toutes les 235 lunaisons, une phase lunaire se reproduit sur le même degré astrologique.
Il est intéressant de notez l'analogie numérologique entre 19 et 235.
19 se réduit en numérologie en 1+9 = 10 qui se réduit en 1+0 donc 19 se réduit en 1.
235 se réduit en numérologie en 2+3+5 = 10 qui se réduit en 1+0 donc 235 se réduit en 1.
En numérologie, le 1 est associé au Soleil car c'est le nombre créateur, innovateur par excellence.
Toujours en numérologie, 19 est composé du 1er chiffre, 1, et du dernier, 9, de la série des chiffres. L'union du 1, premier, et du 9, dernier, est une forme de perfection et de paix.
Le 19ème degré du signe du Bélier est le degré exact d'exaltation du Soleil en Bélier en astrologie.
Comme le dit Abraham Ibn Ezra (vers 1082-1167) dans son ouvrage, le livre des fondements astrologiques, Editions Retz, traduction du texte original hébreu par Jacques Halbronn, chapitre II, p.242 : « Les Sages de l'Inde ont dit que le degré d'exaltation (du Soleil) est le dix-neuvième du signe du Bélier, car là on trouve une étoile qui est un mélange de Vénus et de Jupiter, et s'il en est ainsi le degré change (car l'étoile avance) comme j'en parlerai au sujet des degrés lumineux et ténébreux ».
Est-ce que cela veut dire que les degrés d'exaltation ne doivent être utilisés que dans le zodiaque sidéral, le zodiaque des constellations, cela demande un très long débat astrologique car l'origine précise des degrés d'exaltation du Soleil est un sujet très controversé...
Ce n'est pas un hasard, si, sur le plan historique, durant l'année 1919, certains traités de paix pour régler diplomatiquement la première guerre mondiale ont été signés. Mais ces traités, dont le très célèbre traité de Versailles, du 28 juin 1919, entre l'Allemagne et les Alliés, ont été trop négativement inspirés par le Soleil, donc trop égocentriques. Le traité a jugé l'Allemagne et ses alliés seuls responsables de la guerre, et les a condamnés à de trop lourdes réparations économiques, ce qui a provoqué la montée de l'extrémisme... Le traité de Versailles a même été signé dans le château de Versailles, celui du roi-Soleil, Louis XIV !
Donc 1919 est bien une année de paix, par rapport à 1918, mais comme la paix a été imposée par les vainqueurs aux vaincus, une image qui colle bien avec 1919, symboliquement deux arcanes XVIIII se suivant, deux Soleils donc un de trop(!), cette paix porte en elle les germes d'un futur conflit...
III)Pourquoi deux enfants de sexe masculin sur l'arcane XVIIII?
On voit sur l'arcane du tarot de Marseille, Soleil, deux enfants de sexe masculin, protégés sous la lumière du Soleil.
En astrologie, le Soleil est associé à la création, les enfants sont une création.
La création, le Soleil, est double : bien ou mal vécue.
Beaucoup les mythes créateurs recèlent souvent deux enfants de sexe masculin.
Le Soleil créé des enfants mais il ne doivent pas s'entredéchirer.
Exemples de mythes qui évoquent la présence de deux frères ou deux jumeaux :
-Dans l'Egypte ancienne, la légende des frères de sang royal, Osiris et Seth.
-D'après la Bible : les deux frères Abel et Caïn.
-D'après la légende de la fondation de Rome : les deux jumeaux Romulus et Rémus.
-D'après une légende grecque, deux des fils de Zeus, les jumeaux Castor et Pollux appelés également les Dioscures ou « Fils de Dieu ». Castor et Pollux sont à l'origine de la naissance de la constellation de Gémeaux, les jumeaux.
Dans toutes ces récits anciens, un frère meurt, il s'agit respectivement d'Osiris, d'Abel, de Rémus et de Castor, toujours tués leur jumeau sauf pour Castor : la création peut contribuer à la mort d'une partie de nous, elle ne doit pas nous absorber.
Ces deux enfants nous montre également que le Soleil a le choix entre les bonnes et les mauvaises actions, de la création (Soleil) induit une dualité (les jumeaux) : faire un choix, mais on peut faire un choix sans avoir besoin de tuer son jumeau, sans être arrogant, en évitant de ne penser qu'à ses intérêts !
IV)Autres aspects de l'arcane Soleil
Le Soleil regarde avec des yeux « humains » car Dieu a créé l'homme à son image. C'est très révélateur que le Soleil est en chacun de nous.
La couleur jaune-or est celle qui domine l'arcane XVIIII, elle évoque la lumière céleste. C'est également la couleur du plus précieux des métaux, l'or, symbole de majesté, et du principe divin incarné dans la matière, car l'or est un métal quasiment inaltérable en cas d'oxydation.
Le muret arrière montre probablement que les enfants ne sont pas encore prêt à regarder le Soleil en face, il leur faut un peu de maturité avant de comprendre le sens du message solaire, donc divin, mais le message est déjà en eux. Ils doivent grandir avec un Soleil qui veille sur eux, c'est souvent leur père, jusqu'à 19 ans nous dit le tarot de Marseille...
V)Si vous tirez le Soleil dans un tirage du tarot de Marseille
Le tarot de Marseille comporte 22 arcanes majeurs, mais seuls deux arcanes sont en analogie parfaite avec l'astrologie, il s'agit du XVIII, la Lune et bien entendu du XVIIII, le Soleil.
Si vous tirez le Soleil, arcane XVIIII, dans un tirage, vous avez le choix, mais ne soyez pas arrogant.
C'est une arcane très positive sur tous les plans (sauf bien entendu si c'est la seconde carte d'un tirage en croix, mais cela serait un peu long à expliquer dans cet article...).
Sur le plan sentimental, il assure le plaisir et la joie.
Sur le plan professionnel, c'est une excellente période pour augmenter ses revenus.
Sur le plan mental, il assure des idées claires et une forme de talent.
Sur le plan spirituel, il favorise la diffusion d'un message de paix, universel et divin.
La création ne doit pas se transformer en destruction d'une partie de soi ou des autres....
VI)Comment créer en respectant votre Soleil de naissance astrologique?
Cet article permet de voir le lien indéniable entre les différents arts divinatoires : tarot de Marseille, numérologie et astrologie. Qu'on le veuille on non , l'astrologie est bien un art divinatoire tout comme la cartomancie et la numérologie.
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Jacques Halbronn sur l'Origine des chiffres arabes
Selon Jacques Halbronn (Mathématiques Divinatoires, Paris, La Grande Conjonction -Trédaniel, 1983), il conviendrait de rapprocher la graphie de ces chiffres de la cursive hébraïque, notamment les lettres Daleth, Tsadé, Samekh,,Vav, Zayin pour le 2, le 3, le 0, le 1 et le 5; dont dérivent les cinq autres par l'adjonction d'un trait: 4, 9, 8, 7 et 6.
Origine des chiffres arabes
fr-academic.com ARTICLE
Les chiffres arabes sont les dix chiffres (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 0) et le système d'écriture décimale positionnelle qui les accompagne. Ils ont été inventés en Inde, puis empruntés par la civilisation musulmane à partir du IXe siècle et décrits dans un ouvrage d'Al-Khawarizmi, puis peu à peu transmis à l'Occident médiéval où ils ont mis plusieurs siècles à s'imposer. Ces chiffres ont progressivement remplacé les chiffres romains et se sont graduellement imposés dans le monde entier parce qu’ils permettent une notation très aisée dans le système décimal utilisé en Occident et facilitent les opérations simples sur les grands nombres et les opérations complexes.
Sommaire
1 Historique
2 Étymologie
3 Graphies d'origine commune
4 Variantes graphiques en écriture manuscrite
5 Voir aussi
5.1 Notes et références
6 Liens externes
Historique
Deux clercs en compétition pour un calcul, l'un avec un abaque traditionnel, l'autre avec un algorithme basé sur l'usage des chiffres arabes.
Les chiffres dits « arabes » ont gagné l'Europe au Xe siècle par l'Espagne alors musulmane. Puis leur diffusion dans le reste de l'Occident s'est poursuivie par divers modes. Certains attribuent un rôle majeur au mathématicien Leonardo Fibonacci, qui avait étudié auprès de professeurs maghrébins à Bougie (aujourd'hui Béjaia en Algérie), en Kabylie et ramena à Pise en 1198 une partie de leur savoir et publia, en 1202, le Liber Abaci (Le livre du calcul), un traité sur les calculs et la comptabilité fondée sur le calcul décimal. D'autres mettent l'accent sur les travaux de Gerbert d'Aurillac (940–1003), le futur pape Sylvestre II, qui a étudié au monastère de Vich, en Catalogne, s'initiant aux sciences et techniques islamiques, étudiant les mathématiques et l'astronomie. Ce dernier écrit un ouvrage sur la division, Libellus de numerorum divisione, Regulae de divisionibus, où Gerbert invente une méthode de division euclidienne qui sera rapportée par Bernelin de Paris, un de ses élèves ; et un traité concernant les multiplications, Libellus multiplicationum, qui prescrit l'antique multiplication par les doigts (calcul digital)[1]. Au final, il est difficile d'établir lequel de ces deux érudits aura le plus promu la diffusion des mathématiques arabes en Occident, mais il n'en reste pas moins que Gerbert d’Aurillac et plus tard Fibonacci furent les auteurs des principaux ouvrages de vulgarisation des chiffres dits 'arabes'.
Comme beaucoup de solutions simples, utiles et ingénieuses, la diffusion des chiffres dits 'arabes' se heurte à l'obscurantisme. À Florence (Italie), il est interdit aux marchands d'y avoir recours dans les contrats et les documents officiels[2] puis, en 1299, ils sont partout interdits, y compris dans la comptabilité privée des banquiers et marchands florentins[3]. Tant que les opérations restent simples, l'abaque pour le calcul et les chiffres romains pour la représentation graphique suffisent. À partir de la Renaissance, avec le développement exponentiel du commerce et celui des sciences, en particulier de l'astronomie mais aussi de la balistique, la nécessité d'un système de calcul puissant et rapide s'impose : les chiffres dits 'arabes' écartent définitivement leurs prédécesseurs romains et leur tracé définitif est attesté dès le XVe siècle.
Étymologie
Le mot chiffre vient de l'arabe شفرة (chafra), signifiant « signe », par l'intermédiaire du latin médiéval cifra, qui signifiait « zéro ». Le mot arabe ṣifr est lui-même un calque du mot sanskrit śūnya, qui possède le même sens. Le zéro constituant l'innovation la plus importante du système de chiffres arabes, il a fini par désigner l'ensemble des chiffres[4].
Graphies d'origine commune
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 : chiffres arabes
I, II, III, IV, V, VI, VII, VIII, IX : chiffres romains
㊀ ㊁ ㊂... : chiffres chinois
Clavier téléphonique en Égypte : chaque chiffre est indiqué à la fois en graphie arabe et en graphie occidentale.
Présentation d'un numéro de téléphone avec la numération utilisée en Europe et la numération utilisée en Égypte.
Généalogie des numérations brahmi, gwalior, sanskrit-dévanagari et arabes (1935).
La graphie des chiffres arabes « occidentaux » diffère de leurs aînés arabes proprement dits et des originaux indiens.
Voici une comparaison rapide entre les tracés actuels des chiffres arabes par rapport aux chiffres que certains pays arabes utilisent aujourd'hui (chiffres hindî) et les chiffres tels que tracés dans plusieurs écritures indiennes.
Gerbert est aussi à l'origine d'un type particulier d'abaque, l’abaque de Gerbert où les jetons multiples sont remplacés par un jeton unique portant comme étiquette un chiffre dit « arabe » : les sept jetons de la colonne unité sont remplacés par un jeton portant le numéro 7, les trois jetons de la colonne dizaine par un jeton portant le chiffre 3, etc. Selon Jacques Halbronn (Mathématiques Divinatoires, Paris, La Grande Conjonction -Trédaniel, 1983), il conviendrait de rapprocher la graphie de ces chiffres de la cursive hébraïque, notamment les lettres Daleth, Tsadé, Samekh,,Vav, Zayin pour le 2, le 3, le 0, le 1 et le 5; dont dérivent les cinq autres par l'adjonction d'un trait: 4, 9, 8, 7 et 6.
↑ Sans doute parce qu'il est très facile de rajouter un zéro et faire, par exemple, passer une somme de cent à mille. D’où l’obligation, encore actuelle[réf. souhaitée], d’écrire une somme en chiffres dits 'arabes' en toutes lettres dans les contrats.
↑ John D. Barrow, Pi in the sky.
↑ Cf. l'étymologie du mot dans TLFi
jeudi 24 août 2023
Jacques Halbronn La vie universitaire. Sur ses déboires avec Antoine Faivre (1997-2002)
jacques halbronn La vie universitaire. Sur ses déboires éditoriaux avec Antoine Faivre (1996è2002)
Dans notre carrière, nous aurons connu deux rejets de contributions à des collectifs et étrangement, dans les deux cas, Antoine Faivre fut un des responsables, coup sur coup,à la fin du siècle dernier. C »est ainsi que notre article sur Nostradamus ne fut finalement pas accepté au sein de l’ouvrage consacré à l’ésotérisme occidental tout comme notre communication au Colloque de Cerisy ne fut finalement pas intégrée dans les Actes qui paraitraient aux éditions Dervy. Par ailleurs, c’est Jean Pierre Brach, un protégé de celui-ci qui sera en 2002 élu à l’EPHE pour succéder à Antoine Faivre et nous avons raconté à une autre occasion les conditions assez rocambolesques qui auront rendu possible in extremis la candidature de Brach, tout indiquant que cela fut mis sur pied dans l’urgence puisque ce n’est qu’à la fin de 2001, quelques mois avant l’audition des candidats à la Chaires des Courants Esotériques, que Brach obtint à l’arraché les titres nécessaires.Entre temps, en 1998, nous avoons soutenu notre thèse d'Etat à Paris X "Le texte prophétique en France" qui nous conférait les tirres adéquats.
FAIVRE (Antoine), HANEGRAAFF (Wouter J.), éds., Western Esotericism and the Science ofReligion
Louvain, Peeters, 1998, XVII+309 p. (illustr., index) (coll. « Gnostica », n° 2)
CENTRE CULTUREL INTERNATIONAL DE CERISYProgramme 1997 : un des colloques
CALENDRIER DÉFINITIF :
Mercredi 23 juillet
Après-midi:
ACCUEIL DES PARTICIPANTS
Soirée:
Présentation du Centre, des colloques et des participants
Jeudi 24 juillet
Matin:
Jean-Claude AGUERRE: De l’existence du Diable
Après-midi:
Jean CEARD: Le singe de Dieu
Jacques HALBRONN: La Synagogue de Satan
VERS UNE MÉTAPHYSIQUE DU DIABLE( colloque publié )
DU MERCREDI 23 JUILLET (19 H) AU MERCREDI 30 JUILLET (14 H) 1997
DIRECTION : Jean-Claude AGUERRE, Antoine FAIVRE
ARGUMENT :« Que Satan existe, la question est résolue de manière affirmative par la foi chrétienne ». Cette affirmation, tirée du liminaire de la revue Les Etudes Carmélitaines sur Satan (25/05/1948) est surchargée, dans l’exemplaire de la Bibliothèque Nationale, d’un rageur « NON ! » lui-même suivi d’un virulent « SI ». Le prince des enfers conserve ainsi à notre époque une place irréductible. Mais, plus la curiosité pousse le chercheur à se pencher sur lui, plus le personnage du Diable s’évanouit, ne laisse que d’incertaines traces dans les textes canoniques, perd en consistance.S’il reste insaisissable comme entité, le Diable n’en demeure pas moins repérable comme fonction. C’est cette fonction qui sera ici interrogée. L’historien, le théologien, le psychanalyste seront invités à établir ce que la fonction, le signifiant Diable, met en acte dans notre société. Nous mettrons à la question les textes canoniques, les écrits des mystiques, les manifestations de l’inconscient, les traces dans les arts pour dégager ce que l’ange déchu aux noms multiples, le singe de Dieu, exerce encore comme ministère, la manière dont il s’insère dans une structure et quelles marques il imprime dans notre monde.
Academic .Protocoles des Sages de Sion
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Protocoles des Sages de Sion
Les Protocoles des Sages de Sion
Couverture d'une édition russe de 1912, édité par Serge Nilus
Couverture d'une édition russe de 1912, édité par Serge Nilus
Auteur Matveï Golovinski
Genre Propagande, forgerie, imposture
Version originale
Titre original Протоколы сионских мудрецов ou Сионские протоколы
Langue originale russe
Pays d'origine Flag of Russia.svg Empire russe
Date de parution originale 1901
Version française
Les Protocoles des Sages de Sion [1] (en russe : Протоколы сионских мудрецов ou Сионские протоколы) sont un faux qui se présente comme un plan de conquête du monde établi par les Juifs et les francs-maçons. Ce violent pamphlet fut fabriqué à la demande de l'Okhrana (la police secrète tsariste) et destiné à Nicolas II de Russie. Pourtant, l'empereur refusa d'en faire un instrument de propagande, ayant rapidement découvert la supercherie et estimant que ce texte décrédibiliserait son combat[2].
Ce document fut rédigé en russe à Paris en 1901[3] par un faussaire russe et informateur de la police politique tsariste, Mathieu Golovinski[4]. Celui-ci s'est inspiré du Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu de Maurice Joly, un pamphlet satirique décrivant un plan fictif de conquête du monde par Napoléon III. Son texte voulait faire croire qu'il existait un programme mis au point par un conseil de sages juifs afin d'anéantir la chrétienté et de dominer le monde. Mais l'auteur et ses commanditaires avaient des intentions plus directes et plus politiques : convaincre le tsar et son gouvernement des méfaits qui découleraient selon eux d'une trop grande ouverture à l'égard des Juifs de l'Empire, réputés comme les chantres inconditionnels de la vie moderne, et intéressés au premier chef par un changement libéral de régime[5] depuis que leur statut avait été dégradé par les gouvernements réactionnaires comme celui d'Alexandre III[6].
Le livre se compose de supposés comptes-rendus d'une vingtaine de réunions secrètes exposant un plan secret de domination du monde. Ce plan imaginaire utiliserait violences, ruses, guerres, révolutions et s'appuierait sur la modernisation industrielle et le capitalisme pour installer un pouvoir juif.
Adolf Hitler y fait référence dans Mein Kampf[7] pour faire croire au « complot juif » et en fit une des pièces maîtresses de la propagande du Troisième Reich[8]. Aujourd'hui, ce livre est devenu tout à la fois une figure emblématique de l'antisémitisme et de la falsification.
Sommaire
1 Introduction
2 Un faux
3 Histoire
3.1 Origines littéraires
4 Utilisations
4.1 Antisémitisme nazi
4.2 Antisionisme et antisémitisme arabes
4.3 Usages et références actuels
5 Interdictions
6 Dans la littérature
7 Notes et références
7.1 Notes
7.2 Références
8 Les « Protocoles » commentés
9 Bibliographie
10 Voir aussi
10.1 Articles connexes
10.2 Liens externes
Introduction
Les Protocoles des Sages de Sion, parfois surtitrés Programme juif de conquête du monde, sont parus en deux temps et deux versions proches, toutes deux éditées en Russie, d'abord partiellement en 1903 dans le journal Znamia (Знамя), puis, dans une version complète, en 1905 et 1906 par le moine mystique itinérant Serge Nilus. Mais dès 1902, ils avaient fait l'objet d'un article paru en avril dans Novoyé Vriemia[9]). En fait, il est probable qu'ils circulèrent d'abord sous forme manuscrite ou sous la forme d'une impression très artisanale. Durant les quinze années suivantes, les Protocoles circulent dans les cercles restreints de la police secrète et des antisémites russes. Ils sont traduits en allemand dès 1909 et lus en séance au Parlement de Vienne[10]. Avec la Révolution d'Octobre en 1917, et la fuite en masse de Russes antirévolutionnaires vers l'Europe de l'ouest, l'aire d'influence des Protocoles s'élargit[11]. Ils ne deviennent cependant célèbres à l'échelle internationale qu'en 1920 lorsqu'ils paraissent en Allemagne (janvier) puis sont traduits en anglais (février) et en français[12].
Dès leur apparition sur la scène publique, leur authenticité a fait l'objet de questionnements. Dans son édition du 8 mai 1920, The Times de Londres évoque ce « singulier petit livre » dans un éditorial titré « Le Péril juif, un pamphlet dérangeant. Demande d'enquête » ; l'article, malgré le titre dubitatif, tend à démontrer le caractère authentique du pamphlet[13], en particulier en insistant sur sa nature de prophétie réalisée. L'article du Times sort au moment où les Russes Blancs (contre-révolutionnaires) étaient en train de perdre la guerre civile qui avait débuté en 1918, et où le premier ministre britannique, Lloyd George, envisageait de négocier avec les bolchéviques ; il s'agissait alors pour les durs du parti conservateur de discréditer les nouveaux maîtres du Kremlin en agitant l'épouvantail d'une « Pax Hebraica », et le Times se prêta à la manœuvre[14]. Un an plus tard, le 17 août 1921, le Times revient sur son erreur et publie la preuve du faux sous le titre La fin des Protocoles — mais sans convaincre grand monde puisque les thèmes développés dans les Protocoles seront repris au cours des années suivantes dans de nombreux ouvrages (pseudo-scientifiques, polémistes, ou de fiction) antisémites publiés à travers l'Europe[15].
Un faux
Article dans The Times du 16 août 1921 expliquant au public britannique que les Protocoles sont un faux.
L'examen attentif a mis en évidence le caractère fictif de ce texte : les Protocoles ne sont en fait qu'un mauvais plagiat du Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu, publié à Bruxelles en 1864 par Maurice Joly, qui y dénonce un complot bonapartiste. La supercherie devient évidente par simple comparaison ligne à ligne des deux textes. Ce que fit Pierre Charles dans son étude critique et comparative[16].
La vérité sur son auteur n'a, quant à elle, été découverte qu'à la fin du XXe siècle par un historien en littérature russe : Mikhail Lépekhine grâce à l'ouverture des archives soviétiques à partir de 1992. Le faussaire est en effet devenu compagnon de route des Soviétiques qui détenaient les documents. Cependant, Henri Rollin, un membre du deuxième bureau français, a écrit et publié en 1939 un ouvrage intitulé L'Apocalypse de notre temps (réédité aux Éditions Allia en 2005) qui montre le processus de création puis d'utilisation de ce texte par les courants d'abord pro-tsaristes, puis fasciste et nazi. La découverte de 1992 ne vient donc que corroborer ces affirmations.
En Suisse, pendant le procès de Berne entre 1933 et 1935, la fausseté des Protocoles a été retenue par le juge d'instruction.
La structure du texte falsifié découverte, puis le faussaire et les causes de la falsification identifiées, il ne subsiste plus aujourd'hui aucun doute sur la nature de ce document. Pourtant, certains partis ou groupes antisémites, voire certains régimes continuent de citer les Protocoles des Sages de Sion comme preuve irréfutable d'un complot juif international. Les historiens universitaires sont cependant unanimes sur cette falsification grossière, aux conséquences paradoxalement considérables.
Histoire
Mathieu Golovinski connaît bien les techniques de la propagande, ayant travaillé dans les années 1890 pour le Département de la presse à Saint-Pétersbourg dirigé par Michel Soloviev, un antisémite qui fait de Golovinski son protégé.
Exilé à Paris, il travaille au Figaro avec Charles Joly, le fils de Maurice Joly, et il exerce ses talents auprès de Pierre Ratchkovski pour la police politique russe (l'Okhrana) en France. La politique de discrimination à l'égard des juifs par le régime de Nicolas II y suscite des critiques. Des antisémites russes en exil veulent conforter l'empereur dans sa politique, voire l'inciter à la durcir.
En 1897, un cambriolage exécuté par l'Okhrana dans la villa suisse de l'opposant russe Élie de Cyon permet la saisie d'un grand nombre de papiers, dont un pamphlet politique contre le comte de Witte, rédigé par de Cyon à l'aide des Dialogues de Joly. Il s'agit de la source d'inspiration des Protocoles[17].
Ainsi, Ratchkovski commande les Protocoles, destiné à l'origine au tsar seulement. Le texte, « authentifié » par le ministère de l'Intérieur malgré la réticence du plus proche conseiller du tsar, le comte de Witte[18], se veut une preuve décisive d'un plan juif de domination du monde reposant sur la modernisation industrielle et financière.
L'antisémitisme du propos va de pair avec l'antimaçonnisme. Pierre-André Taguieff indique que le titre en russe d'une des deux premières éditions en 1905 était « Extraits des protocoles anciens et modernes des Sages de Sion de la société mondiale des francs-maçons[19] » et qu'il s'agissait de promouvoir l'image de « Sages de Sion, figures fictives du mythe anti-judéo-maçonnique[20] » . L'auteur des Protocoles fait en effet dire aux juifs : « La Loge maçonnique joue, inconsciemment, dans le monde entier, le rôle d'un masque qui cache notre but. »
Origines littéraires
Le Protocole des Sages de Sion et de façon plus générale le mythe du complot juif, trouve son origine littéraire dans le roman-feuilleton français du XIXe siècle. Selon Umberto Eco, le protocole « révèle son origine romanesque car il est peu crédible, sauf dans l'œuvre de Sue, que les « méchants » expriment de façon si voyante et si éhontée leurs projets maléfiques [...] : « nous avons une ambition sans limites, une cupidité dévorante, nous sommes acharnés à une vengeance impitoyable et brûlante de haine »[21]. » Le modèle du pamphlet anti-bonapartiste de Maurice Joly, copié par Golovinsky, est le complot jésuite de Monsieur Rodin dans Le Juif errant et Les Mystères du Peuple d'Eugène Sue.
Un autre modèle littéraire est la rencontre entre Cagliostro et les Illuminés pour ourdir le complot maçonnique de l'affaire du collier de la reine dans Joseph Balsamo (1849) d'Alexandre Dumas. En 1868, un auteur de libelles calomnieux, Hermann Goedsche publie sous le pseudonyme de sir John Retcliffe, un roman populaire Biarritz, où il plagie Dumas, en mettant en scène le Grand Rabbin annonçant son plan de conquête du monde aux représentants des douze tribus d'Israël réunis dans le cimetière juif de Prague. En 1873, le roman est repris par un pamphlet russe Les Juifs, maîtres du monde, présenté comme une vraie chronique. En 1881, Le Contemporain le publie comme venant d'un diplomate anglais, sir John Readcliff. En 1896, c'est le Grand Rabbin qui se nomme John Readcliff, dans Les Juifs, nos contemporains de François Bourmand. Le plan jésuite de Sue, mêlé à la réunion maçonnique de Dumas, attribué par Joly à Napoléon III, devient ainsi le complot juif, et sera repris sous diverses formes, avant le faux de Golovinski. Selon Jacques Halbronn, il conviendrait de rappeler que la fin des années 1880 est le théâtre d'une résurgence de l'antitalmudisme, du fait de la traduction en français des ouvrages d'August Rohling : les Protocoles constitueraient une tentative d'élaboration d'un Talmud laïc — d'où l'usage du mot Sages qui a une connotation talmudique — permettant d'inclure les Juifs non religieux au sein du champ antijuif. À partir de ce faux Talmud pourrait dès lors se développer, par réaction, un nouvel antitalmudisme. Rohling serait donc directement ou indirectement une sources des Protocoles, son cadre, qu'il faudrait croiser avec celle du plagiat de Joly qui en constitue le contenu. Golowinski aurait été marqué par le contexte antitalmudique parisien tel qu'il régnait au début des années 1890, celles de la rédaction des Protocoles.
Utilisations
Au terme d'une de ses études sur les Protocoles, Pierre-André Taguieff propose cinq fonctions qu'ils peuvent remplir dans l'imaginaire — et dans la réalité, puisque la mise au jour d'un complot (n'existant que dans l'esprit de ses découvreurs) est souvent suivie de l'organisation bien réelle d'un contre-complot :
aider à l'identification des forces occultes à l'origine du complot chimériques — et confirmer qu'elles sont impitoyables ;
lutter contre ces forces en révélant les secrets qui les rendent puissantes ;
justifier la contre-attaque contre l'ennemi désormais clairement identifié comme totalement néfaste ;
mobiliser les foules (et/ou les autorités) pour la cause que les révélateurs du complot défendent ;
recréer un monde enchanté, fût-il épouvantable et terrorisant[22].
Les Protocoles ont effectivement rempli ces fonctions à travers les décennies et bientôt les siècles, et leur utilisation sans cesse réactualisée démontre s'il le faut la recherche permanente d'explications pseudo-rationnelles à la marche du monde[23] : rédigés pour lutter contre les révolutionnaires anti-tsaristes, les Protocoles ont servi aux visées antisémites, antisionistes, antiaméricaines et, plus récemment, antimondialisations.
Antisémitisme nazi
Couverture d'une édition polonaise
Ce texte servit par la suite d'instrument de propagande antisémite, aux nazis notamment[24]. Dans le Mein Kampf, Adolf Hitler peut ainsi écrire[25] : « Les Protocoles des sages de Sion, que les Juifs renient officiellement avec une telle violence, ont montré d'une façon incomparable combien toute l'existence de ce peuple repose sur un mensonge permanent. « Ce sont des faux », répète en gémissant la Gazette de Francfort et elle cherche à en persuader l'univers ; c'est là la meilleure preuve qu'ils sont authentiques. Ils exposent clairement et en connaissance de cause ce que beaucoup de Juifs peuvent exécuter inconsciemment. C'est là l'important[26]. ».
Antisionisme et antisémitisme arabes
Les Protocoles des Sages de Sion ont fait leur apparition dans le monde arabe dans le contexte du conflit arabo-sioniste et de l'immigration juive en Palestine. La première traduction (à partir d'une version française) fut publiée au Caire en 1925 puis à Jérusalem en 1926[27]. Selon Gilbert Achcar, ils n'ont « néanmoins connu qu'une diffusion marginale dans les pays arabes avant 1948 » et il souligne qu'il fut le fait de chrétiens et non de musulmans, à l'encontre des thèses sur le sujet défendues par Bernard Lewis[27].
Rachid Rida, que Gilbert Achcar décrit comme « le père spirituel de l'intégrisme islamique arabe moderne »[28] s'en inspire dans un texte sur la question palestinienne qui fait suite aux émeutes de 1929 et dans lequel son « argumentaire antijuif (...) puis[e] à toutes les sources en combinant des arguments conformes à la tradition musulmane la plus hostile aux Juifs »[29].
La première traduction de l'ouvrage par un musulman date de 1951 et se répandra à partir de ce moment dans le monde musulman suite à « l'intense exacerbation du conflit palestinien de 1948 » et l'exode arabe qui en découla : la Nakba (« catastrophe »)[27]. En 1967, les Presses Islamiques de Beyrouth publient la version française de Roger Lambelin sous le titre « Protocoles des Sages de Sion : texte complet conforme à l'original adopté par le congrès sioniste réuni à Bâle (Suisse) en 1897 »[30]. Cette édition a été suivie d'autres tirages comme celui de 1984[réf. nécessaire]. Gilbert Achcar souligne que les « insanités que contient ce pamphlet ont connu une diffusion beaucoup plus vaste que le pamphlet lui-même » et qu'elles ont largement contribué à la « diffusion de l'antisémitisme dans le monde arabe »[27] mais il insiste sur les motivations différentes entre les diffuseurs des Protocoles en Europe, qui n'avaient que des desseins antisémites, et celui des diffuseurs du pamphlet dans le monde arabe nationaliste qui par ignorance ou inculture sur le vrai caractère des Protocoles, cherchaient à « excuser la défaite infamante (...) des États arabes devant le mouvement sioniste et à expliquer pourquoi ce dernier avait pu gagner le soutien de l'ensemble des puissance du camp victorieux de la Seconde Guerre mondiale »[31].
Plusieurs personnalités arabes furent convaincues de la véracité du contenu des Protocoles au point d'y faire référence dans des rencontres officielles ou de se questionner sur leur contenu dans des écrits. Par exemple, en 1929, suite à sa comparution devant la Commission Shaw chargée d'étudier les causes des Émeutes de 1929 en Palestine mandataire, le Mufti de Jérusalem Mohammed Amin al-Husseini se référa à titre de preuve aux Protocoles pour démontrer que les sionistes avaient attaqué les Arabes[32]. Dans un ouvrage sur l'histoire de la Palestine mandataire, Tom Segev rapporte à titre illustratif le cas d'un notable palestinien de l'époque qui bien que conscient du discrédit qui pèse sur les Procoles s'interrogea sur ces derniers car il ne pouvait s'expliquer la débâcle arabe dans la guerre de 1948 sans une collusion entre le sionisme et le communisme dans le cadre d'un plan visant à la domination du monde tel que décrit dans les Protocoles des Sages de Sion[33]. En septembre 1958, le président égyptien Gamal Abdel Nasser lui-même, et bien que non antisémite[Note 1], demanda à un journaliste lors d'un interview s'il connaissait les Protocoles et lui en conseilla la lecture car ils démontraient que « 300 sionistes, dont chacun connaît tous les autres, gouvernent le destin du continent européen et élisent leurs successeurs parmi leur entourage »[34].
Usages et références actuels
La Charte du Hamas fait également référence aux Protocoles et à d'autres poncifs antisémites[35]. L'article 32 y indique que « le plan sioniste (...), après la Palestine (...) ambitionne[] de s'étendre du Nil à l'Euphrate (...) [comme stipulé] dans "les Protocoles des Sages de Sion" »[36].
Il est également popularisé par divers feuilletons télévisés :
un feuilleton télévisé égyptien, repris par de nombreuses télévisions arabes, Cavalier sans monture, qui évoque de façon centrale dans l'intrigue les Protocoles des Sages de Sion présenté comme un livre tenu secret par des Juifs mais supposé authentique[37] ;
le feuilleton Diaspora, diffusé par Al-Manar, la télévision du Hezbollah ;
une série télévisée Al-Sameri wa Al-Saher, sur Al-Alam Télévision, la télévision iranienne, comprenant non seulement une dénonciation du supposé pouvoir des juifs sur le monde, mais un négationnisme ouvertement exprimé à l'égard des crimes commis envers les Juifs.
Interdictions
Article détaillé : Liste de livres censurés en France#Contestations contentieuses de l'article 14 ou des interdictions.
L'ouvrage avait été interdit en France par un arrêté de mai 1990 pris par Pierre Joxe, ministre de l'Intérieur, comme « œuvre de provenance étrangère[38] ». Cette décision n'est plus en vigueur[39]. Il a été réédité en 2010 par Les Éditions Déterna dirigées par Philippe Randa[40].
Dans la littérature
Les Protocoles des Sages de Sion constituent l'ossature du roman d'Umberto Eco, Le Cimetière de Prague.
Notes et références
Notes
↑ Gilbert Achcar dans Les Arabes et la Shoah, Sindbad, 2009, pp. 313-323, en se basant sur différents discours et actes de Nasser, indique que ce dernier ne pouvait être antisémite. Il considère que cette référence aux Protocoles marque plus un manque d'éducation que du racisme. Il place également les mesures antijuives prises par Nasser dans le contexte du conflit israélo-arabe.
Références
↑ Le nom de Sion est souvent pris comme symbole de Jérusalem
↑ Pierre-André Taguieff, Les protocoles des sages de Sion, histoire d'un faux.
↑ Pierre-André Taguieff, Les protocoles des sages de sion histoire d'un faux
↑ (en) Binjamin W. Segel, A Lie and a Libel: The History of the Protocols of the Elders of Zion, University of Nebraska Press (ISBN 0-8032-9245-7) p. 97.
↑ P.-A. Taguieff, L'Imaginaire du complot mondial. Aspects d'un mythe moderne, éd. Mille et une nuits, 2006, p. 118-119.
↑ Léon Poliakov, Mémoires, éd. Grancher, 1999, pp. 21-22.
↑ Adolf Hitler, Mein Kampf, p.160 consultable sur fr.calemeo.com
↑ Norman Cohn, Warrant for Genocide: The Myth of the Jewish World-Conspiracy and the Protocols of the Elder of Zion (New York: Harper & Row Publishers, 1966), pp. 32–36.
↑ Jacques Halbronn (thèse d'État, université Paris X, 1999, Le texte prophétique en France. Formation et Fortune
↑ Jacques Halbronn, Le Sionisme et ses avatars au tournant du XXe siècle, éd. Ramkat, 2003, [réf. incomplète]
↑ P.-A. Taguieff, L'Imaginaire du complot mondial, Mille et une nuits, 2006, p. 120-121.
↑ sur la réception des Protocoles en Allemagne, France et pays anglo-saxons, voir Jacques Halbronn, Aspects du processus de traduction des Protocoles, 2002 ; cf. bibliographie
↑ P.-A. Taguieff, L'Imaginaire du complot mondial, Mille et une nuits, 2006, p. 123.
↑ Léon Poliakov, De Moscou à Beyrouth. Essai sur la désinformation, Calmann-Lévy, 1983, p. 27. (ISBN 2-7021-1240-4)
↑ P.-A. Taguieff, op. cit., p. 123 ; et L. Poliakov, De Moscou à Beyrouth, op. cit., p. 27.
↑ Pierre Charles: Les protocoles des sages de Sion, dans Nouvelle Revue théologique, vol. 65, 1938, pp.56-78, 966-969, 1083-1084.
↑ texte en ligne Forms of hatred: the troubled imagination in modern philosophy and literature, par Leonidas Donskis, p.46
↑ Vladimir Fédorovski, De Raspoutine à Poutine, éd. Tempus, p. 26.
↑ P.-A. Taguieff, L'Imaginaire du complot mondial, Mille et une nuits, coll. Les petits libres n° 63, 2006, p. 114.
↑ P.-A. Taguieff, L'Imaginaire du complot mondial, Mille et une nuits, coll. Les petits Libres n° 63, 2006, p. 116.
↑ Umberto Eco De la Littérature Grasset 2003, p.367-370
↑ P.-A. Taguieff, L'Imaginaire du complot mondial, p. 192-193.
↑ P.-A. Taguieff, op. cit.
↑ Norman Cohn, Warrant for Genocide: The Myth of the Jewish World-Conspiracy and the Protocols of the Elder of Zion, New York, Harper & Row Publishers, 1966, pp. 32–36.
↑ Adolf Hitler, Mein Kampf, p.160 consultable sur sur fr.calemeo.com
↑ Adolf Hitler, Mein Kampf, chap. XI, p. 307, Nouvelles Éditions latines.
↑ a, b, c et d Gilbert Achcar, Les Arabes et la Shoah, Sindbad, 2009, pp. 183-184.
↑ Gilbert Achcar, Les Arabes et la Shoah, Sindbad, 2009, p. 179
↑ Gilbert Achcar, Les Arabes et la Shoah, Sindbad, 2009, p. 185.
↑ Pierre-André Taguieff, L'imaginaire du complot mondial: aspects d'un mythe moderne, Mille et une nuits, 2006, p. 143.
↑ Gilbert Achcar, Les Arabes et la Shoah, Sindbad, 2009, p. 320.
↑ Benny Morris, Victimes. Histoire revisitée du conflit arabo-sioniste, Éditions Complexes, 1999, p. 134.
↑ Tom Segev, One Palestine. Complete, Holt Paperbacks, 1999, pp. 508-511.
↑ Gilbert Achcar, Les Arabes et la Shoah, Sindbad, 2009, p. 319.
↑ Gilbert Achcar, Les Arabes et la Shoah, Sindbad, 2009, p.374.
↑ Traduction française de la Charte du Mouvement de la Résistance Islamique - Palestine (Hamâs) publiée dans Jean-François Legrain, Les voix du soulèvement palestinien 1987-1988, Le Caire, Centre d'Études et de Documentation Économique, Juridique et Sociale (CEDEJ), 1991.
↑ Plot Summary: Horseman Without A Horse
↑ Arrêté du 25 mai 1990 interdisant la circulation, la distribution et la mise en vente d'un ouvrage (JORF n°121 du 26 mai 1990), pris sur le fondement d'un décret-loi abrogé du 6 mai 1939
↑ Bernard Joubert, Dictionnaire des livres et des journaux interdits, Paris, Édition du Cercle de la librairie, 2007, (ISBN 978 2 7654 0951 9), p. 1043.
↑ Sous le titre Protocoles des Sages de Sion : un paradoxe politique théorique et pratique, dépôt légal mars 2010, n° ISBN 978-2-36006-012-2. L'ouvrage comporte une préface, le texte des Protocoles, le Dialogue de Maurice Joly et un appendice rédigé par Éric Delcroix expliquant comment ce livre est devenu de nouveau « légal ».
Les « Protocoles » commentés
Pierre-André Taguieff, Les Protocoles des Sages de Sion, Paris, Berg International, 1992
Tome I : Un Faux et ses usages dans le siècle (408 p.) ; édition revue et augmentée, Fayard 2004 (ISBN 2-213-62148-9)
Tome II : Études et documents (816 p.). (ISBN 2-911289-57-9)
Bibliographie
Norman Cohn, Histoire d'un mythe, éd. Gallimard, coll. Folio Histoire, 1967, (ISBN 2-07-032692-6)
Will Eisner, Le Complot : L'histoire secrète des Protocoles des Sages de Sion (bande dessinée), préface d'Umberto Eco, Éd. Grasset & Fasquelle, 2005, (ISBN 2-246-68601-6)
Philip Graves, « The Truth about the Protocols: A Literary Forgery », dans The Times of London, 16-18 août 1921. [lire en ligne]
Jacques Halbronn, Le Sionisme et ses avatars au tournant du XX e siècle, éd. Ramkat, 2002
complété par Aspects du processus de traduction des Protocoles, in Le texte prophétique en France. Formation et fortune, éd. Presses Universitaires du Septentrion, 2002, extrait en ligne
Renée Neher-Bernheim, « Le best-seller actuel de la littérature antisémite : Les Protocoles des Sages de Sion », éd. Pardès, 8, 1988
Cesare G. De Michelis, « Les Protocoles des sages de Sion », Cahiers du Monde Russe, n°38-3, 1997, [lire en ligne]
Léon Poliakov, La Causalité diabolique, Paris, éd. Calmann-Lévy, 1980
Léon Poliakov, Histoire de l'antisémitisme (de Voltaire à Wagner), Paris, éd. Calmann-Lévy, 1968
Henri Rollin, L'Apocalypse de notre temps, éd. Allia, 1991 — 1re édition 1939
Pierre-André Taguieff, L'Imaginaire du complot mondial. Aspects d'un mythe moderne, Mille et une nuits, coll. Les petits libres n° 63, 2006 : synthèse et analyse générale de la création d'un complot, avec l'exemple du complot antisémite : la seconde partie, pp. 109-192 relate la genèse et le destin à travers les décennies qu'ont connu les Protocoles des Sages de Sion. (ISBN 2-84205-980-8)
Voir aussi
Articles connexes
Prophétie de Franklin : autre faux aux intentions antisémites
Marc Levin a tourné un documentaire Les protocoles de la rumeur sur l'usage du Protocoles des Sages de Sion dans l'antisémitisme moderne.
Le Talmud démasqué : faux calomnieux afin de promouvoir l’antisémitisme.
The Secret Relationship Between Blacks and Jews : pseudo étude historique qui promeut l'idée que les juifs sont les principaux instigateurs de la traite des noirs
Liens externes
Sur les autres projets Wikimedia :
« Protocoles des Sages de Sion », sur Wikimedia Commons (ressources multimédia)
« Protocoles des Sages de Sion », sur Wikisource (bibliothèque universelle)
« Protocoles des Sages de Sion », sur Wikiquote (recueil de citations)
Texte intégral des Protocoles des Sages de Sion, sur Wikisource.
« Les Protocoles des Sages de Sion, ou la fulgurante trajectoire d'un faux » (Analyse du texte et utilisation politique)
(en) [1] et [2]. Analyse sur le site du Centre Simon Wiesenthal, qui est spécialisé dans la constitution des archives du nazisme et dans la dénonciation de ses prolongements divers, comprenant le recours aux Protocoles.
« Tout sur le Protocole des Sages de Sion » (Nombreux liens)
« Aspects du processus de traduction des Protocoles » (Jacques Halbronn ; extrait de la thèse d'État Le Texte prophétique en France. Formation et fortune, Paris X, 1999)
« Les Protocoles des sages de Sion, histoire d'un faux » 1/6 par Pierre-André Taguieff
« La vérité est ailleurs ou la véritable histoire des Protocoles des Sages de Sion », documentaire de Barbara Necek, prod. Doc en Stock. Diffusé le 6 mai 2008 sur Arte.
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