mercredi 20 décembre 2023

jacqyes halbronn Epistémologie. La question des marqueurs "'forts" en linguistique comme en anthropoloige.

jacques halbronn Epistémologie.La question des marqueurs « forts » en linguistique comme en anthropologie. La linguistique, dans notre approche, ne saurait être séparée de l’anthropologie et vice versa. Cela signifie que l’anthropologie doit servir à structurer la linguistique et que la linguistique doit servir de fondement à ‘l’anthropologie et notamment en ce qui concerne la question des marqueurs. Pour nous, en effet, le monde dans lequel nous vivons se présente comme une sorte de livre ouvert par delà toute révélation scripturaire, ce qui nous met à distance aussi bien de la cosmogonie et de la cosmologie classiques. Pour nous, une langue doit comporter des marqueurs phonologiquement forts tout comme une société, les deux plans étant interdépendants. Une langue aux marqueurs faibles est aussi en crise qu »une société en perte de marqueurs « objectifs », c’est à dire « visuels ». On retrouve ici la polarité, la symétrie sensorielle de l’ouie et de la vue. Par marqueurs « forts » en linguistique, nous entendons une langue qui résonne différemment selon le genre, le nombre notamment. Et cette résonance nous la situons de préférence à propos de la diphtongaison. Une langue qui n’a pas ou plus accès à la diphtongaison met en péril ipso facto le champ anthropologique. Le français est une langue qui a su en grande partie préserver son processus de diphtongaison, ce qui en fait une langue « pilote », de référence et c’est probablement ce qui explique peu ou prou l’impact de son lexique sur d’autres langues dans une tendance mimétique plus ou moins assumée. L’exemple de la dualité bon et bonne est assez parlant, on passe de bonne à bon, comme de sonne à son (et non l’inverse), ce qui correspond à une réalisation plus sophistiquée avec la diphtongue. On aura pas le même ressenti avec bello et bella, en italien, car la différence n’est pas concrétisée par un appel à la diphtongaison, laquelle impactera notre équipement sensoriel. C’est ainsi qu’en anglais, où le différentiel de genre est faible, l’on ne sera pas siurpris d’avoir à observer une certaine carence des marqueurs de genre, de sexe, notamment aux USA. En anthropologie, on entendra par marqueur "fort" ce qui s'adresse à nos perceptions sensorielles, dans passer par un quelconque filtre "culturel". Cela implique la perciptibilité de nettes différences au inveau anatomique, et notamment par le biais de la couleur de la peau, par le facies. Certes, les sociétés ont pu être amenées à occulter ce champ par des artifices juridiques mais cela conduit à un certain hermétisme; à une perte de stimuli. Il ne s'agit donc pas de rechercher ka constituton de sociétés visuellement homogénes mais au contraire de validr les différxes de traitement au sein d'une population donnée, ce qui est peu ou prou le cas dans les sociétés multiraciales Mais cela ne fait sens que si de tels marqueurs sonr perçus commme opérationnels. A contraio, si ce n'est pas le cas, ces marqueurs entretiennent une certaiee confusion sociale. JHB 20 12 23

Aucun commentaire: