dimanche 28 juillet 2024

jacques halbronn Linguistique comparée : le français et l'hébreu. Dialectique de l'écrit et de l'oral. Le Sheva.

jacques halbronn Linguistique comparée . Le français et l'hébreu. Dialectique de l'écrit et de l'oral. Le Sheva A partir de nos travaux, nous sommes parvenus à la conclusion qu'une langue qui aura su conserver sa cohérence première met en évidence la dialectique des consonnes (féminines) et des voyelles (masculines), ce qui signifie qu'elle doit disposer de mécanismes permettant tantot d'évacuer à l'oral des consonnes- ce qui permet de relier entre elles les voyelles tantôt des voyelles, ce qui permet de relier entre elles les consonnes), au prix d'un double processus d'exclusion. C'est ainsi qu'en hébreu le "Sheva" devrait avant tout servir à combiner des consonnes entre elles, évitant ainsi la syllabisation qui est une négation du processus de différenciation. Pourtant, on peut trouver des traces d'une diphtongaison originelle dans les forme en "im" qui marquant le pluriel (Elohim, Mayim, Shamayim, Genése I) mais dont la réalisation orale est avortée. Par ailleurs, force est de constater que le shewa ne remplit pas toujours sa fonction en hébreu moderne. C'est ainsi que le célébre "Shema Israel" ne se prononce pas "Shma" mais "Sheuma" ou " Chéma" cf infra Sur le web "Le texte original du Chéma (sic) en hébreu Shewa (hébreu) Shewa Image illustrative de l’article Shewa (hébreu) Un shewa est un signe diacritique de l'alphabet hébraïque. Il sert à noter1 : soit une voyelle très brève [ə], analogue à un e « muet » en français (« maintenant »). Dans ce cas, il est appelé shewa mobile. Sophie Kessler-Mesguich, L'hébreu biblique en 15 leçons : grammaire fondamentale, exercices corrigés, textes bibliques commentés, lexique hébreu-français, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2008, 447 p.soit l'absence totale de voyelle (∅). Dans ce cas, il est appelé shewa quiescent." En revanche, on est en droit de se demander comment l"hébreu, sous la forme qui nous est connue, est en mesure de gérer la combinatoire des voyelles à l'instar du français, notamment par le procédé de la diphtongaison lequel élargit, enrichit le champ des voyelles (on, an, in, un etc)., le diphtongue se dissolvant quand suivie d'une voyelle et notamment du "e": bon/ bonne. En réalité, la diphtongue n'est pas un point de départ mais un point d'arrivée, ce que l'on peut qualifier de réduction au sens alchimique du terme. JHB 28 07 24

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