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dimanche 3 mars 2024
jacques halbronn Linguistique. L'imbroglio des marqueurs de genre ('français, italien, espagnol, anglais, hébreu)
jacques halbronnn Linguistique L'imbroglio des marqueurs de genre (français, italien, espagnol, anglais , hébreu)
Un bel exemple de corruption d'une langue est fourni par le français, et il conviendra à l'avenir de corriger une telle dérive. Il s'agit de la gestion du participe passé et de la suppression de la consonne finale du fait que celle-ci ne se prononçait pas dans certains cas. La comparaison avec les autres langues latines fait apparaitre l'anomalie du français tel qu'il a été impacté par on ne sait quel zêle.
Prenons le mot "issue", qui est à rapprocher de l'italien "uscita", Le féminin s'y entend comme le masculin : issu/issue. Ce probléme concerne non seulement les participes passés mais aussi leur usage en tant que nom comme pour "entrée", que l'on comparera avec l'espagnol "entrada". Le "d" et le "t" auront été les principales victimes d'un tel charcutage! Cela a pour effet de ne plus savoir distinguer entre le masculin et le féminin, au niveau orale. On pourrait ainsi s'amuser à recenser le nombre d'exemples liés à une telle dérive comme pour chéri/ chérie
Cela. dit, les autres langues latines ont, de leur côté, le tort de prononcer la consonne finale laquelle devrait rester muette. Cela vaut aussi pour l'anglais qui a gardé la forme française en "ed" à l'écrit comme à l'oral jusqu'à ce jour. Le français aura ainsi généré toute une série de barbarismes lors du passage du masculin au féminin avec cet ajout dérisoire du "e" après une voyelle : aimé/aimée, enchanté/enchantée, désolé/désolée , ami/amie etc, etc. Un tel phénoméne constitue une tâche sur la langue française. Il ne s'agit pas de changer la prononciation du masculin puisque la consonne finale est censée être muette quand elle n'est pas suivie de la lettre "e" mais bien celle du féminin. Cette confusion des genres se retrouve en anglais, lequel ne modifie pas ses adjectifs au moyen du marqueur approprié, ce qui vaut actuellement pour le français du fait de son alignement de l'écrit sur l'oral .
L'histoire n'est pas terminé(d)e car tant l'italien que l'espagnol auront fini par adopter le marqueur de genre en "o" et en "a", du fait que les anciens codes de prononciation leur auront échappé; Au lieu de respecter la forme brève, abrégée du masculin et la forme longue du féminin, à savoir la prononciation de la consonne finale au féminin et la non-prononciation au masculin- d'où l'abréviation- les gestionnaires de ces langues auront basculé vers les marqueurs a et o, ce qui ne respecte plus la dialectique de l'abrégé et du long et constitue en quelque sorte une redondance avec la superposition de deux types de marqueurs, ce qui constitue un autre exemple de dégradation. Quant à l'allemand, il n'aura certes pas opté pour le binome a/o mais il ne respecte pas la non prononctiation de la consonne finale au masculin et ne produit pas la diphtongaison impliquée. Il allonge certes la forme masculine en prononcçant le "e" final, ce qui est un contre sens structurel (klein-e) Quant à l'hébreu, il respecte la dualité bref.-long (qatan/qu'tana, gadol, g'dola) mais ne respecte pas la non prononciation de la consonne finale, propre au marqueur masculin.
JHB 03 03 24
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