Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
samedi 16 mars 2024
jacques halbronn Réflexions autour de Retour sur l'accord du particioe passé et autres bizarreries de la langue franaise
jacques halbronn Reflexions autour de 'Retour sur l'accord du participe passé et autres bizarreries de la langue française" (2006) par Martine Rousseau, Olivier Houdart, Richard Herlin (Flammarion, 2016)
On note que les auteurs négligent totalement les problémes de prononciation, c'est à dire de passage de l'écrit à l'oral. Ils signalent certes les cas d'homophonie entre infinitif et participe passé voir de deuxiéme personne du pluriel (en ez) sans indiquer que si l'on n'écrit pas manger avec er, on ne passe pas au futur qui en dépend. Les auteurs d'ailleurs ne s'arrêtent guère sur la question des accents sur le "e", en oubliant de signaler que l'accent se substitue à un "s" qui ne doit pas s'entendre. Or, la régle du e qui gomme la consonne qui le suit n'est pas énoncée! A propos du participe passé qui est mentionné au titre de leur ouvrage, les auteurs ne signalent pas l'occultation de la finale en "ed" par le biais de l'accent, alors qu'ils auraient pu se référer au "ed" de l'emprunt de l'anglais au français! Une approche prenant en compte la linguistique comparée aurait également conduit au finale en "ado" de l'espagnol; Nous ne partageons pas la thèse des auteurs quant à l'évolution des langues et préférons parler de leur corruption. Dans le développement sur la "féminisation", les marqueurs de genre, il est clair que des formes en "ée" sont à bannir et à remplacer par "ede, étant entendu que le du masculin français ne se prononce pas, ce qui a d'ailleurs aboutit à l'usage malheureux de l'accent! Par ailleurs, nos auteurs véhiculent une contre vérité selon laquelle on passerait du masculin au féminin par l'adjonction d'un "e" alors que c'est l'inverse, c'est le masculin qui abrége le féminin. Enfin, les auteurs se plaignent de ce que le français adopte des usages propres à l'anglais du lexique français, ce qui est selon nous un mauvais procés qui occulte les vrais enjeux! La question lexicale, au demeurant, selon nous, est moins déterminante que celle d'une mauvaise oralisation de la langue, donc d'un usage dissonant, ce qui est grave puisque la prononciation d'une langue équivaut à celle d'une partition musicale; A propos de participes, les auteurs semblent tout ignorer de ce que nous appelons le participe "futur" en "ble" faisant pendant au participe passé et au participe présent. On ne peut pas être élu si l'on n'est pas d'abord éligible ni être vu si l'on n'est pas d'abord visible.
JHB 16 03 24
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