Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
mardi 31 août 2021
lundi 30 août 2021
Jacques Halbronn Théologie et Création: le grand débat sous-jacent
Théologie et création: le grand débat sous-jacent
par Jacques Halbronn
Les mots « Dieu » et « création » connaissent actuellement un usage qui semble délibérément , comme à plaisir, vicié, dévoyé tant on en reste sur des lieux communs au nom d’une culture judéo-chrétienne mal assimilé. Nous nous proposons ici d’y apporter plus de clarté en distinguant plusieurs plans qui s’emboitent certes les uns dans les autres mais qu’il importe de ne pas confondre, de ne pas télescoper.
La thèse centrale que nous défendons est celle d’un dispositif à trois niveaux offrant une analogie structurelle mais que l’on ne saurait amalgamer. Les mots « Dieu » et « Création » sont intimement liés en ce sens que tout créateur serait un « dieu » mais ce dieu est fonction de la création qu’on lui attribue. Il reste que tous les créateurs, du plus petit au plus grand, présentent certaines similitudes. On peut parler d’une guerre de religion larvée de nos jours et qui est une constante qui ne s’avoue pas comme telle. Autrement dit, la plupart des controverses toucheraient d’une façon ou d’une autre à la question du théologique.
La notion de Création dans le Livre de la Genése
Dès le premier verset de la Genése apparait un verbe que l’on traduit par « créer », c’est l’hébreu « Bara ». Au commencement « Dieu » « créa » le Ciel (notre Ciel?) et la Terre (notre Terre?). Il semble que l’on veuille dans le judaisme en général tel qu’il est devenu nier que l’humain puisse être capable de « créer », le verbe « bara » étant censé jouir d’un usage exclusif dont on ne saurait se saisir impunément. Un autre terme hébraique est toutefois utilisé, celui de Yetsira, notamment autour du Sefer Yetsira qu’on traduit par Livre de la Création, dans la littérature de la Kabbale, ouvrage qui traite notamment des 22 lettres de l’alphabet hébreu, en rapport avec les Eléments, les Signes du Zodiaque et les 7 planétes. Mais, en hébreu moderne, le Mot Yetsira peut s’appliquer à toute forme de création, à différents niveaux.
Quand on interroge des Juifs sur la notion de Dieu, ils renvoient à un dieu premier, primordial « créateur de l’univers » du « Olam ». Or, nous pensons que le dieu de la Genése et de l’Exode est un dieu qui s’occupe de notre humanité et au sein de celle-ci de « son peuple ». Que comprendre quand « Dieu » se référe à « mon peuple » ? Au niveau chrétien, il est question de l’invocation « Notre père qui êtes aux cieux ».
On soulignera ici l’importance déterminante de l’usage du « possessif ». Comment un dieu « universel » pourrait-il être la propriété de qui que ce soit? Le possessif est doté d’un caractère exclusif et l’enfant sait pertinemment que « son père » n’est le père de tout le monde tout comme il n’est pas un fils ou une fille interchangeable.
Le débat autour de Science et de Religion est en lui même assez obscur dans la mesure où comme dirait Spinoza, Deus sive Natura. Parler de la Nature, c’est implicitement se référer au « dieu de l’univers ». En réalité, l’oppostion entre Science et Religion vise un autre type de Dieu, un dieu issu, émanant de ce « premier » dieu et dont les attributions sont infiniment plus limitées maiss qui serait bien plus proche de notre Terre, de notre Humanité voire de notre Ciel, si l’on va notamment dans le sens de l’Astrologie. Mais en même temps, ce dieu créateur de « notre » Humanité -Adam – ne saurait être placé sur le même plan que nos propres constructions humaines. Une cathédrale n’est pas du même ordre que notre systéme solaire. On devra donc distinguer trois niveaux de création que l’on confond si souvent allégrement.
Le cas de Jésus est source de malentendu car il semble vouloir entremêler ces trois niveaux pour n’en faire qu’un seul. et cela est fâcheux.
Selon nous, Jésus se situe à ce que l’on pourrait appeler le niveau 3, celui des « dieux » voués à guider l’Humanité, programmés en quelque sorte pour ce faire. C’est le niveau des prophétes, des génies tant sur le plan politique que scientifique ou artistique. Mais ce niveau ne saurait être comparé au niveau des dieux qui ont agencé notre Humanité et tout ce qui vient la structurer et dont selon nous traite le Livre de la Genése avec son récit de la « Création » pas plus que ces dieux ne sauraient être mis sur le même pied, que le Dieu du premier mobile.
Ce que nous devons constater, c’est que c’est le niveau intermédiaire qui semble faire le plus probléme, se trouvant comme pris en étau entre les deux autres idées de la Création alors même que le Livre de la Genése traite justement de cette interface. Cette civilisation judéo-chrétienne semble ne pas avoir pris la mesure de la théologie appropriée, d’où un certain malaise lié notamment à une certaine verticalité. Le niveau 3 qui a été ainsi instauré aura mis en place des éléments structurants, représentés, incarnés, par une certaine « elite » elle même soumise à un certain ordre cosmique, à condition de ne pas adopter une acception trop extensive du mot « cosmos » car il s’agit ici de « notre » cosmos et no du Cosmos en général..
Autrement dit, entre l’homme créateur, organisateur de notre société et le Dieu premier, il y aurait un point aveugle, une solution de continuité. On peut parler d’une crise théologique qui ne dit pas son nom. Dans le cas de Jésus, il n’est créateur ni de premier ni de deuxiéme niveau mais bien de troisiéme niveau. En fait, il faudrait parler d’une création de quatrième niveau, qui serait celle de l’homme ordinaire, du vulgum pecus. Jésus est avant tout concerné par le culte au dieu de deuxiéme niveau est fait lui même l’objet d’un culte de troisiéme niveau de la part des populations de quatriéme niveau.
Ce qui est notamment à souligner, c’est ce que signifie un certain rejet de l’astrologie qui est en fait ni plus ni moins qu’un rejet, un déni de la Création de deuxiéme niveau tant au nom des tenants du premier niveau que de ceux de troisiéme niveau. Le procés que l’on intente à l’encontre de l’astrologie est double : elle ne serait ni « naturelle », ni l’oeuvre des humains. Elle serait d’un troisiéme type et inclassable. Il s’agit donc pour nous de rétablir un paradigme qui permettre de déterminer la place qui lui revient en soulignant que l’attaque contre
l’astrologie est celle menée contre le deuxiéme niveau théologique. Et c’est en cela que nous asssstons à une conflictuallité d’ordre théologique qui ne se déclare pas comme telle. Au lieu d’accepter de situer l’astrologie au sein d’un ensemble, on s’en prend à elle de façon biaisée, comme aux victimes du lit de Procuste, soit en l’installant sur un lit trop grand, soit sur un lit trop petit.
Mais les astrologues eux mêmes semblent bien incapables de situer correctement le domaine qui est le leur et préferent se référer à la « Nature » alors même que la « Science » qui en serait la gardienne s’y refuse. Est-elle une création « humaine »? Nous avons envisagé cette hypothèse (cf La pensée astrologique, Paris, Artefact 1986, en préambule à ‘lEtrange Histoire de l’Astrologie de Serge Hutin) et il est possible qu’à un certain stade, les sociétés soient parvenues à instrumentaliser le « Ciel » mais il s’agit là d’une forme d’astrologie rudimentaire. (cf les travaux de Michel Gauquelin et notre édition des Personnalités planétaires, Ed Trédaniel, 1992) Nous en sommes arrivés par la suite à la thèse d’une technologie avancée mettant en place, artificiellement, un ensemble reliant le minéral et l’animal, la planéte et l’homme. Ce qui renvoie au débat entre Science et Technique, entre Science et Art – on pense à la démarche du sculpteur qui choisit les matériaux qui serviront à son oeuvre sans être aucunement obligé d’employer tout ce qui existe dans son milieu. Or, les astrologues semblent encore victimes de l’idée selon laquelle tout ce qui figure dans le systéme solaire devrait être intégré par l’astrologie, ce qui les conduit à produire un ensemble saturé d’informations et donc à la nécessité de vouloir tout expliquer de la sorte, et notamment la spécificité de chaque individu (cf l’ »Astrologie de la personnalité » de D. Rudhyar)
JHB
30 08 21
dimanche 29 août 2021
Jacques Halbronn L'anthropocosmologie va de l'homme vers le cosmos et du cosmos vers l'Homme
L'anthropocosmologie va de l'homme vers le cosmos et du cosmos vers l'homme
par Jacques Halbronn
Nous définirons l'astrologie de demain comme ayant dû trouver la bonne dynamique entre l'Homme et le Ciel
I Il faut partir de l'humain. Sociologie
Quand nous disons qu'"il faut partir de l'humain, nous entendons partir de la Société telle qu'elle nous apparait, telle qu'elle se présente, s'offre à nous. Il faut donc faire oeuvre sociologique et pouvoir communiquer sur ce plan sans avoir à parler d'astrologie.
Autrement dit, le chercheur en astrologie doit avoir préalablement fourni un certain travail de balisage des rouages sociaux, être parvenu à formuler une certaine dialectique car sans dialectique, il n'y a pas de cyclicité. Il importe que cette description du fonctionnement de la société soit aisément compréhensible sans que l'on ait, le moins du monde, recours à quelque grille astrologique que ce soit
II La mise en évidence de corrélations entre ce qui est en bas et ce qui est en haut.
Une fois que l'on a pu observer une certaine cyclicité socio-historique dans la vie des Etats, des Sociétés humaines, il s'agit de voir si l'on peut connecter la dite cyclicité correspondant à un certain nombre d'années à un quelconque processus planétaire.
Par exemple, si tel phénoméne revient tous les 7 ans, tous les quinze ans, ou tous les trente ans, on sera fondé à penser au cycle de la planéte Saturne qui est un multiple de 7, soit en conjonction, soit en carré (90°), soit en opposition (180°)
Dans L'Astrologie selon Saturne, ouvrage qui date maintenant de près de 30 ans puisque sa première édition date de 1994, nous avions étudié le passage de Saturne chaque fois autour du 0° Bélier, soit en gros tous les 30 ans. Là encore, l'on peut dans un premier temps se contenter de parler d'années et non de telle ou telle planéte.
Une fois que l'on a mis en relation un certain nombre d'années liées à la reproduction d'un phénoméne social, il est souhaitable que l'on distingue des phases antagonistes, ce qui permet une alternance. Par exemple, le passage de Saturne tantôt sur l'axe équinoxial-(0°bélier-0°balance) et tantôt sur l'axe solsticial (0° cancer, 0° capricorne).
Le grand avantage de structurer le cycle d'une planéte par ces deux axes, c'est que l'on n'a pas à faire jouer une autre planéte, comme le propose, à tort, André Barbault car dans ce cas, les observations d'ordre numérique ne correspondent plus avec la réalité astronomique puisque Saturne combiné à une autre planéte perd ipso facto son cycle de 7 ans et de ses multiples (cf supra)
A la fin du XVIe siècle, le juriste Angevin Jean Bodin avait préconisé de rechercher en Histoire des sociétés des structures numériques et s'était même demandé si l'étude des astres ne pouvait expliquer les mutations politiques. (cf les Six Livres de la République, 1576) Nous conseillons une grande économie de moyens -cf le rasoir d'Occam-et d'éviter toute surcharge au niveau des données astronomiques.
On peut tout à fait se contenter de repérer certaines zones du zodiaque, de l'écliptique, comme revenant régulièrement et cela peut suffire sans qu'il faille faire intervenir une planéte supplémentaire. Le monoplanétarisme est la voie de la sagesse. Et si ces zones recoupent peu ou prou les axes équinoxiaux et/ou solsticiaux, c'est tant mieux!
Cela dit, il n'est pas interdit de s'intéresser aux étoiles fixes qui sont réparties sur tout le zodiaque comme étant ainsi aspectées par telle ou telle planéte, sans aller chercher plus loin.
III Il faut revenir à l'humain. Psychologie
Quand nous disons qu'il faut revenir à l'humain , une fois établie la corrélation avec certaines récurrences astrales, cela signifie que l'astrologie ne saurait se substituer à une approche psychologique.. Entendons par là que ce n'est plus du domaine des calculs astronomiques.. Comprenez par là que nous rejetons l'usage du thème natal, cher à un Dane Rudhyar, comme indicateur de personnalité individuelle.
On aura compris que dans une approche sociologique, il s'agit de mouvements "sociaux" à grande échelle, englobant des populations entières. Certes, le réflexe de beaucoup d'astrologues sera de rendre compte astronomiquement de la diversité individuelle mais selon nous, il faut à ce stade passer le relais à la psychologie et à ses méthodes, la grille astrologique étant vouée à servir d'outil pour ce domaine.
Autrement dit, l'astrologie individuelle se limitera à l'avenir à étudier l'impact d'un processus collectif sur un individu en particulier tout en sachant que pour une période donnée, tout le monde sera confronté à un seul et même questionnement, seules les réponses à ces stimùli varieront et au cours de la période, il y aura un effet boule de neige du fait de la synergie générale.
Conclusion: Pour l'anthropocosmologie, on n'est pas dans le tout astronomique: l'on doit partir de ce qui peut s'observer autour de nous, sur cette terre, puis monter vers les sphères et enfin atterrir, redescendre à l'échelle individuelle sans prétendre que celle-ci soit dans toute sa spécificité, son unicité, déterminée par le cosmos. C'est pourquoi, nous avons mis en avant dans nos travaux le champ mémoriel, de la "mémorialité, tant au niveau sociologique que psychologique car il est assez évident que l'humanité passe par des phases de renouvellement, d'exploration, de découverte et par des phases de réappropriation du passé.
Prévisions pour 2025
A la mi 2025, Saturne passera à 0° Bélier, comme il le fait tous les 28/29 ans. Une phase équinoxiale est l'occasion de se délester de vieilles habitudes et l'on peut espère qu'alors, les astrologues seront mûrs pour changer de paradigme et d'accomplir une mue salutaire.
JHB
29 08 21
samedi 28 août 2021
Jacques Halbronn L'étoile, le signe, la constellation, le point vernal en Astrologie
Jacques Halbronn L'étoile, le signe, la constellation, le point vernal en Astrologie.
En 1980, l'astrologue Jacques Dorsan publiait chez Dervy un "Retour au Zodiaque des étoiles Vous n'êtes pas né sous le signe que vous croyez"
Sur la 4e de couverture, il s'explique "Si l'astrologie tire son jugement des astres, elle doit reposer sur un zodiaque constitué d'étoiles. Or, ce n'est généralement pas le cas, aussi paradoxal que cela puisse paraitre. Les Occidentaux utilisent un zodiaque saisonnier commençant le 21 mars au début du printemps etc""
Le tort de Dorsan est de penser non pas en étoiles fixes mais en constellations et le probléme des constellations c'est qu'elle ne forment pas d'aspects avec les planétes alors que l'on peut tout à faite penser un aspect planéte--étoile et que c'était même autrefois la raison même d'être des aspects, selon nous. Le probléme s'est posé avec la théorie des ères précessionnelles quaand on s'est demandé à quelle constellation correspondait le "point vernal" car là encore un point ne peut aspecter qu'un point, c'est à dire une étoile ou une planéte et non un signe ou une constellation. Autrement dit la fait de se servir des 12 signes ou des 12 constellations est aussi imprtaticable dans un cas comme dans l'autre.
Si l'on a découvert la précession des équinoxes, c'est parce que l'étoile que l'on mettait en rapport avec le point vernal ne restait pas la même. Ce qui montre qu'au point vernal correspondait une étoile "vernale" ou équinoxiale, ce que les astrologues du XVIIe siècle comprenaient.
Par ailleurs, il y a la tradition des étoiles fixes royales qui montre bien que l'on s'intéressait aux étoiles et non aux constellations qui sont des ensembles arbitraires d'étoiles, selon des découpages problématiques et discutables.
De fait, le maintien du symbolisme zodiacal crée de la confusion puisqu'il existe tant chez les astrologues tropicalistes que sidéralistes. En fait, il y a là un amalgame facheux car le zodiaque des saisons devrait se constituer sur 4 bases et non sur douze, en rapport avec les
4 saisons et on devrait laisser le Zodiaque à 12 aux seuls sidéralistes.
Revenons sur l'argument de Dorsan signalé plus haut. En fait il ne s'agit pas de se polariser sur le 0° Bélier mais sur les axes équinoxiaux et solsticiaux, soit ce qu'on appelle généralement le O° bélier, le 0° balance d'une part et le 0° Cancer et le 0° capricorne. Or, pour nous, le 0° bélier et le 0° balance s'équivalent et de même pour le 0° Cancer et le 0° capricorne, donc l'argument des deux hémisphères tombe de lui même puisque cela ne change rien à l'affaire..
Quant à se fixer une fois pour toutes sur la constellation du Bélier, cela n'a aucun intérêt car ce point de départ n'a aucun fondement naturel à la différences des axes équinoxiaux et solsticiaux. Quant à l'argument de la précession des équinoxes pour laisser entendre que le repére initial se perdrait si l'on renonçait à la constellation du bélier - mais à quelle étoile de cette constellation???? - puisque le Zodiaque tropique devrait selon nous abandonner toute référence au symbolisme zodiacal. D'ailleurs, si nous utilisons cette terminologie, c''est uniquement parce que cela reléve du méta-langage des astronomes tout comme d'ailleurs le nom des planétes que les astronomes ont emprunté à la mythologie par pure convenance.
SElon nous, en optant pour des étoiles comme repéres célestes pour les axes équinoxiaux et solsticiaux, on mettrait fin au clivage entre
sidéralisme et tropicalisme. Il s'agirait de désigner les étoiles fixes correspondant à un moment donné aux dits axes car pour nous une planéte ne se conjoint pas aux dits axes mais aux étoiles équinoxiales et solsticiales, ce qui permet de visualiser les conjonctions dans le ciel quand telle planéte se rapproche en perspective de telle étoile..
JHB
28. 08 21
vendredi 27 août 2021
Jacques Halbronn Pour une astrologie de la Cité
jacques Halbronn Pour une astrologie de la Cité
Posté par nofim le 27 août 2021
Pour une astrologie de la Cité
par Jacques Halbronn
Pour la plupart des astrologues, tout ce qui existe au niveau des planétes du systéme solaire, y compris la division en 12 signes voire en 12 « maisons » doit trouver son pendant sur notre Terre. On est là sous a loi des astronomes/
Nous proposons, pour notre part, la démarche inverse savoir commencer par comprendre comment s’organise la Cité puis rechercher dans le Cie ce qui en serait le pendant.
Or on sera d’accord pour reconnaitre que la Cité nous est plus familière, plus proche que ne l’est le Ciel
Qu’est ce que cela change?, nous dira-t-on.
Cela veut dire que nous ne devons prendre du Ciel que ce qui est en analogie avec la Cité et non l’inverse. Cela signifie que nous avons
à opérer un tri et ne pas tout prendre de ce qui est au ciel en vrac!
Que soulagement de pouvoir se dire que les astrologues ne sont pas obligés d’utiliser toutes les planètes tout comme nous ne sommes pas obligés de consommer tout ce qui pousse sur terre! Nous proposons donc de libérer l’astrologie d’une telle contrainte par rapport à l’astronomie.
Bien plus, il y a bel et bien un risque d’inflation, de complexification à outrance car si l’astrologie est si complexe n’est ce pas à cause ‘d’un tel impératif supposé? Or, quand on propose de ne pas tout prendre de ce que nous offre si généreusemsent l’astronomie, les astrologues sont les premiers à se lamenter comme si le sort de l’astrologie dépendait fatalement d’une telle allégeance, oubliant que depuis belle lurette, les astronomes ont coupé les ponts avec les astrologuex – on peut parler d’un divorce et autant profiter de cette opportunité, en en tirant le meilleur parti..
André Barbault aura tenté de partir de certaines données historiques pour « remonter » vers le Ciel (Les astres et ‘Histoire, Paris Pauvert, 1967) en s’en tenant à cinq planétes, de Jupiter à Pluton , laissant sur la touche les plus rapides (Lune soleil, Mercure, Vénus, Mars) Il partit des Deux Guerres »Mondiales » du XX siècle dans l’espoir d’édifier une nouvelle Astrologie Mondiale.. Or, la guerre mondiale ‘n’est pas une donnée constante dans l’Histoire de l’Humanité/
L’approche sociologique semble bien préférable qui traite des forces qui structurent nos sociétés depuis des millénaires, à savoir la Lutte des Classes, la formation des empires/ C’est ce que nous avions exposé il y a maintenant 45 ans dans Clefs pour l’Astrologie (E Seghers) et dont Barbaut rendit compte à sa manière dans la revue l’Astrologue, ce qui lui valut de perdre un procés en appel pour diffamation par voie de presse/
Une astrologie de la Cité, pour la Cité, doit traiter des forces centripétes et donc de synchronicité. C’est parce que nous sommes mus simultanément par de mêmes pulsions, sur les mêmes longueurs d’onde, que cela fait société. Il n’est donc pas utile de nous intéresser
astrologiquement aux contingences individuelles qui ne sont que des épiphénoménes et donc fi du thème natal lequel crée un appel d’air pour toujours plus de facteurs à combiner. On lira à ce sujet De la psychanalyse à l’astrologie. Ed Seuil 1961 comme le type de raisonement à éviter.
Dans l’Astrologie selon Saturne en 1994 il y a un quart de siècle , nous proposions de nous intéresser qu’à une seule planète Saturne sans chercher à la combiner avec une autre planée – et surtout pas à une planéte invisible à l’oeil nu. Des périodes de 7 ans étaient au passage de Saturne sur les axes équinoxiaux et solsticiaux alternativement, soit la base dune anthropocosmologie articulant une planéte sur le cyc terrestre des saisons. Les phases équinoxiales favorisaient la nouveauté tandis que les phases solsticiales excitaient les fonctions mémorielles. Il nous sembla évident que Saturne ne pouvait avoir des phases différentes selon la planéte avec laquelle elle serait en cycle comme le proposait Barbault pour Saturne-Neptune alors que le cycle Jupiter Saturne – qui fut si à la mode au Moyen Age e t à la Renaisace -produisait un autre découpage et tout à l’avenant.
Jusqu’à présent aucun penseur de l’astroogie n’avait osé proposer un modéle aussi simple mais aussi élégant (selon le rasoir d’Occam). Meme Kepler avait certes voulu déletster lastrologie de tout un fatras de dispositifs mais il ne fallait pas toucher aux planétes! Au XVIIe siècle, les astrologues comme Morin de Villefranch furent sommés de révolutionner l’astrologie mais ils échouèrent et cela fut le signal de sa disgrâce alors que l’astronomie à la même époque avait connu sa révolution copernicienne.
JHB
27 08 21
jeudi 26 août 2021
La question essentielle du point vernal en Astrologie
jacques Halbronn Astrologie. La question essentielle du point vernal en astrologie
Le Zodiaque, selon Eustache Le Noble, peut se résumer aux équinoxes et aux solstices en renonçant à toute division en 12 secteurs qui sont une invention des astronomes, ce que nous appelons du méta-langage. Il est regrettable que Jean Pierre Nicola soit resté dans l’idée que ces 12 secteurs étaient utiles à l’astrologie.
la notion de point vernal est de nos jours avant tout associée aux ères précessionnelles mais là encore au lieu de parler d’étoiles fixes, l’on se référe à des constellations. (cf Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau, Ed Albatros 1979).
Selon nous, les axes équinoxiaus et solsticiaux doivent être reliés à des étoiles fixes, étant entendu que ce lien sera toujours temporaire et qu’une étoile en relaiera une autre, du fait de la précession des équinoxes. La notion d’aspect n’est en réalité pas applicable aux rapports planéte/planéte mais bien planéte/étoile fixe équinoxiale ou solsticiale. Il ne s’agit donc pas de se polariser sur les étoiles fixes royales qui n’ont joué un rôle au niveau équinoxiale et solsticial que ponctuellement. De toute façon, dans la pratique, la connaissance de l’étoile fixe correspondant au « point vernal » est secondaire puisqu’il suffit de se référer au cycle des 4 saisons. Mais en théorie, c’est bien la conjonction de Saturne avec l’une des quatre étoiles saisonnières qui est la base de l’anthropocosmologie, c’est à dire de la relation entre notre systéme solaire et notre Terre.
Selon nous, l’astrologie doit travailler sur une planéte à la fois, comme l’a fait Gauquelin. Entendons par là que chaque planéte doit être étudiée avec sa dynamique et son cycle propres. L’intérêt des étoiles, c’est que le lien avec les planétes ne modifie aucunement leur cyclicité. Saturne garde son cycle dans ses aspects avec les points équinoxiaux et solsticiaux, ce qui n’est pas le cas si on combine Saturne avec Jupiter ou avec Neptune.
Cette idée de combiner les cycles est une hérésie. Chaque cycle doit être étudié pour lui même et les aspects d’une planéte avec une étoile ou avec un point saisonnier ne perturbent pas son processus structurel (cf la Loi de Bode). Entendons par là que sa cyclicité n’en sera pas affectée et qu’elle ne passera pas de 20 ans à 36 ans, par exemple, selon son partenaire planétaire. NOus sommes résolument contre ce type de « mariage », d’union.
On aura compris que nous rejetons le thème astral avec toutes ses planétes qui cohabitent et cela ne date pas d’hier puisque dès 1976 dans Clefs pour l’Astrologie, il y a 45 ans. L’astrologie mondiale que nous avons proposée alors étudiait tout particulièrement les rapports planétes et équinoxes.solstices.
Au XVIIe siècle, les astrologues qui entendaient réformer l’astrologie préconisaient de s’en tenir à ces deux axes en laissant tomber toute la symbolique zodiacale. Les astrologues actuels qui se veulent tropicalistes commettent la grave erreur de conserver cette symbolique qui est proprre à l’astrologie sidéraliste, ce qui préte à confusion. Pour nous, Saturne est la clef de l’astrologie comme nous l’avons formulé en 1994, il y a plus de 15 ans dans l’Astrologie selon Saturne. Cela donne un rendez vous majeur tous les 7 ans puisque le cycle de cette planéte est divisé par 4. LEs résultats obtenus par ANdré Barbault n’ont été en fait rendus possibles que parce que le cycle Saturne-Neptune coincidait avec le cycle de Saturne mais ce faisant au lieu d’avoir un rendez vous tous les 7 ans, il n’avait droit qu’à un rendez vous tous les 36 ans, ce qui l’a fait rater 1961-62 (crises de Berlin et de Cuba). 1989 a marché parce cela coincidait avec une conjonction de Saturne avec l’axe solsticial. Cette coincidence aura malheureusement induit la communauté astrologique en erreur. Parfois une prévision apparemment réussie risque de fourvoyer les chercheurs pour longtemps!
JHB
26 09 21
Jacques Halbronn Antoine Villon : une approche sociologique de l'Astrologie
Jacques Halbronn Antoine Villo: une approche sociologique de l'astrologie
A la différence d'Eustache Le Noble, 70 ans plus tard, Villon ne distingue pas
Astrologie et astronomie au point que le mot "astronomes" n'apparait pas dans
son Usage des Ephémérides comme si l'astrologie était responsable de
tout ce que l'astronomie avait constitué de par son métalangage alors que Le
Noble prendra ses distances et examinera l'inventaire de tout ce que
l'astronomie aura légué à l'astrologie, ce qui sous entend l'exercice d'une
certaine suspicion.
Aussi bien dans la seconde partie de son traité : Des fondements de l'astrologie,
c'est le terme Astrologues qui est récurrent (pp. 4, 14, 41 etc). Au chapitre III
"De la propriété des signes du Zodiaque", Antoine de Villon écrit :"Les
astrologues comptent leurs zodiaques grandement différents entre eux (..) le vray zoo
zodiaque duquel entendent parler les astrologues en tous leurs discours
& jugemens astronomiques (sic)"
Villon recherche les "raisons" à l'instar du Liber Rationum d'Abraham Ibn Ezra
'traduit en latin par P. Abano " "La raison fondamentale de mon dire est
que les signes du vray zodiaque n'ont aucune vertu ny propriété que celles qu'il s
reçoivent" (du soleil, de la Lune, des planétes) (p; 44)
Le terme Astrologues revient (p. 60, p. 67), On notera qu'il est question des
astrologues et non de l'astrologie. Or, de nos jours, il est rare d'entendre parler
des astrologues et l'on préfére parler de l'astrologie. On peut le regretter car
l'on occulte ainsi une dimension ethnologique, sociologique. On lit chez Villon
"Cardan et quelques autres astrologues" (p. 81)
Au chapitre V Des dignitez essentielles des planètes, nous lisons :"ces dignitez
sont appelées par les Astrologues essentielles" et plus loin "Il faut scavoir que
les Astrologues appellent un planete etc" et plus loin (p. 112) ;"Les astrologues
toutesfois ne sont pas d'une mesme opinion etc" Plus loin (p. 111):Les
astrologues marquent la conjonction (...)les astrologues signifient cet
aspect"
On a ainsi l'impression que Villon ne s'adresse pas à des astrologues mais en
en parle comme d'une tribu dotée de ses propres moeurs. à un public curieux
de s'en informer .
p. 138: "C'est pourquoy plusieurs d'entre les astrologues ont tasché de rendre
raison de cecy "
p. 140 " Pour ce qui concerne la conjonction, les astrologues en disent autre
chose (...) Ptolémée & avec luy les plus fameux astrologues
p. 149 "Les astrologues leur attribuent etc" (..) lieux (..) que les astrologues
appellent communément etx"
p. 167 " Les cadentes sont celles que les astrologues appellent maisons
déclinantes"
Arrêtons nous sur une formule que l'on peut mettre en paralléle avec l'étude
qu'en donnera Le Noble à la fin du siècle: (p. 168)
"Les astrologues ont trouvé bon que tout ainsi comme ils avaient en premier
lieu divisé le Zodiaque en douze parties ou signes qu'à raison du mouvement
journalier du Ciel (ou de la Terre comme veulent quelques uns)ne peuvent
garder la même situation ains (mais) changent perpétuellement etc"
Etrangement Villon, distingue ce que disent les Grecs et les Astrologues (pp.174
et seq) "La cinquiesme maison est appelée par les Grecs bonne fortune et par
les astrologues maison des enfants'
Il ressort de la comparaison entre l'Usage des Ephémérides de 1624 et l'Uranie de
1697 que ces auteurs avaient une conscience aigue de la dimension
conventionnelle des savoirs. Mais Eustache Le Noble, comme on l'a montré
dans notre étude sur le démarquage par rapport à l'astronomie, est parvenu
à faire la part de ce qui reléve des pratiques des astronomes et de ce dont
les astrologues doivent garder.
JHB
26 08 21
Jacques Halbronn Eustache Le Noble et le démarcage astrologie astronomie à la fin du XVIIe siècle
Eustache Le Noble comme historien de l’astrologie
Par Jacques Halbronn
Il semble qu’il y ait eu un malentendu quant aux positions d’un Eustache Le Noble sur le Zodiaque, comme il ressort du propos à son sujet tenu par Patrice Guinard.
Le Noble –suivant ainsi l’exemple d’un Abraham Ibn Ezra (cf notre édition de son diptyque, Paris, Retz, 1977 Préface de G. Vajda), quand il fournit des explications au sujet de telle ou telle notion astrologique ne s’inscrit pas, comme on pourrait le croire, dans une démarche apologétique car ce n’est pas parce que l’on s’efforce de comprendre par quel cheminement, telle formulation aura fini par s’imposer que l’on l’approuve. Gérard Simon (Kepler, astrologue, astronome, Paris, Gallimard, 1977) a montré toute l’importance de l’argument de l’arbitraire pour la critique de l’astrologie. Or, Guinard donne l’impression que Le Noble, du moment qu’il explique, justifie. Ce serait aller un peu vite en besogne et minimiser l’apport de l’auteur de l’Uranie ou Tableaux des Philosphes, ouvrage paru pour la première fois en 1697 à Paris. (P. Guinard. Eustache Lenoble (1643-1711): Un Bilan sur l'Astrologie à son déclin
(Avec des extraits de son Uranie, ou les Tableaux des Philosophes) Site du CURA). Hervé Drévillon , étrangement, quand iil termine son ouvrage « Lire et écrire l’avenir » (Champvallon, 1996) reprenant notre édition de 1993 L’astrologie du Livre de Toth) n’avait d’ailleurs pas compris qu’Etteilla reprenait le traité de Le Noble :« Auteur d’un traité d’astrologie savante publié en 1785, Etteilla ne peut se résoudre ç expliquer le déclin de la « science des astres » par les seuls arguments scientifiques »
Quand Le Noble explque la division en 12 du Zodiaque par les lunaisons n’entendait pas pour autant la justifier.. Guinard croit que Le Noble prône l’abandon du symbolisme zodiacal alors que c’est la division en 12 que Le Noble rejette, quand bien même en fournirait-il les « fondements » ! Comme disait Bouché Leclercq, dans son Astrologie Grecque (1899) :« On ne perd pas son temps en cherchant à quoi d'autres ont perdu le leur »
Mais Le Noble nous intéresse pour une autre raison, quand il rétablit le triptyque soleil, étoile, planéte à propos de la précession des équinoxes dont Drévillon ne traite guère dans sa thèse de fin 1993 ni dans son ouvrage paru peu après enrichi des lectures de nos deux ouvrages parus en 1993, mais en oubliant de signaler notre édition de 1975 des Remarques Astrologiques de Morin (Ed Retz) alors qu’il revient sur ce livre paru en 1651.
Si nous avons bien compris le propos d’Eustache Le Noble, celui-ci expose remarquablement le processus à savoir que l’étoile qui correspond à la « ligne équinoxiale », c’est-à-dire au début du printemps dans l’hémisphère Nord, ne reste pas la même et c’est d’ailleurs ainsi que l’on aura mis en évidence la dite précession des équinoxes. Autrement dit, les étoiles fixes serviraient de marqueurs célestes de nos saisons. Seule la division en 4 saisons fait sens pour Le Noble même s’il prend la peine de tenter d’expliquer la genése des noms des constellations mais, encore une fois, sans en arriver à entériner une quelconque division en 12 de l’écliptique. D’ailleurs, d’une façon générale, ce que n’a apparemment pas compris Guinard, même quand Le Noble essaie de comprendre tel ou tel dispositif de la tradition astrologique, cela ne signifie nullement qu’il s’en porte garant, rejoignant ainsi l’approche d’un Kepler. Le travail de l’historien n’est pas de valider les savoirs dont il dresse le parcours avec plus ou moins de bonheur.
Force est de constate que déjà en 1624, un Antoine Villon, dans son Usage des Ephémérides, montre qu’il est tout à fait au courant de l’existence de deux zodiaques, affirmant qu’il laisse de côté celui des constellations. Or, il importe de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain , ce qu’a bien compris Le Noble. Une chose est de ne pas prendre au sérieux le découpage en 12 des étoiles fixes, une autre de ne pas s’intéresser aux étoiles dans le processus astrologique. L’étoile est pour Le Noble une donnée essentielle qu’il connecte avec l’axe équinoxial en sachant pertinemment que l’étoile ainsi connectée laissera la place à d’autres.
Or, dans la logique de Port Royale ou l’Art de penser (1662), on peut lire :
« Il y a une constellation dans le ciel qui s'appelle Balance, et qui ressemble à une balance comme à un moulin à vent; la balance est le signe de la justice : donc ceux qui naîtront sous cette constellation seront justes et équitables. »
Et un tel argument continuera longtemps à être ressassé alors que les astrologues en ont pris la mesure depuis longtemps . Leur tort est d’avoir conservé les dénominations zodiacales des constellations au lieu de les avoir abandonné au profit d’un référentiel proprement saisonnier, même si la genése même du dit symbolisme puisse s’originer peu ou prou dans le cycle des saisons.
Pour nous, il importe de réintégrer les étoiles fixes dans le systéme astrologique en tant que marqueurs des 4 saisons et d’accorder toute son importance aux conjonctions planétes-étoiles fixes des saisons et de renoncer aux aspects planéte/planéte, point que Kepler n’aura aucunement intégré dans son Astrologie puisqu’il aura mis les aspects entre planétes- quitte à en augmenter d’ailleurs le nombre- au centre de son œuvre astrologique. Le grand avantage du rapport planéte-étoile, c’est que le cycle de la planéte ne change pas.ce qui n’est nullement le cas pour ce qui est du rapport planéte-planéte. Il est clair que pour Guinard qui reproche à Kepler d’avoir évacué trop de notions astrologiques, le travail de l’historien de l’astrologie ne peut que venir valider une certaine pratique de l’astrologie contemporaine ayant exclu les étoiles fixes faisant dire à Le Noble ce qu’il ne dit pas.
On étudiera un chapitre de Le Noble sur le Zodiaque pour montrer que cet auteur ne vise aucunement, tout en recherchant les "raisons" de certains dispositifs à pour autant les valider, erreur commise par Patrice Guinard, semblerait-il.
On notera que Le Noble n'attribue pas aux astrologues mais aux astronomes la nomination des signes, des constellations et des planétes, ce qui lui permet de s'en distancier. Que l'on ne vienne pas nous dire qu'astronomes et astrologues ne faisaient qu'un, autrefois. Les astrologues se sont servis du matériau traité par les astronomes/ Trouver des "raisons" ne signifie pas "donner raison"! Le Noble pose clairement le découplage entre astronomie et astrologie. On retrouvera au XVIIIe siècle une telle approche dans l'Histoire du Ciel de l'Abbé Antoine Pluche.) : Histoire du ciel considéré selon les idées des poétes, des philosophes et de Moïse [Texte imprimé], où l'on fait voir : 1° l'origine du ciel poétique, 2° la méprise des philosophes sur la fabrique du ciel et de la terre, 3°̊ la conformité de l'expérience avec la seule physique de Moïse : Paris : Vve Estienne, 1739
En ce sens, Le Noble n'entend pas valider tout ce que les traditions ont pu accumuler.
D'où la conclusion de Le Noble :
" Voilà de quelle maniere ils diviserent le zodiaque ; d'où l'on peut voir l'impertinence des Astrologues, d'attribuer à ces constellations des influences qui répondent à la nature des animaux dont on leur a donné le nom, puisque ces noms qui ne servent qu'à désigner les effets de l'aproche ou de l'éloignement du Soleil, ne conviennent pas mieux à ces constellations, & n'ont pas plus d'éficace, que les enseignes qu'on met par carprice aux maisons."
Patrice Guinard, tout en reproduisant le chapitre (ci dessous) sur les constellations manque à saisir l'originalité de la "critique" de Le Noble: et ne retient que le démarcage coutumier des astrologues encore de nos jours par rapport aux "pratiques abusives" Citons Guinard dans son article : " Lenoble reproche aux détracteurs de l'astrologie, penseurs, philosophes et théologiens, de confondre l'astrologie avec les pratiques abusives qui la dénaturent. Ce n'est pas parce que la littérature astrologique a produit un fatras d'affirmations superstitieuses et puériles, que l'astrologie en soi doive être écartée sans examen. Quant à la majorité des astrologues-consultants, ces "vendeurs de fumée" (p.301), ils semblent ignorer la véritable nature de l'astrologie." Guinard passe ainsi à côté du démarcage de Le Noble par rapport aux astronomes, ce qui explique éventuellement la rupture entre astrologues et astronomes dont Le Noble serait le "prophéte".
L'Uranie 1697
CHAPITRE VIII.
Des Constellations.
Toute cette multitude de Soleils répandus dans les espaces immenses du Ciel, & que nous connoissons sous le nom d'Etoiles, furent l'objet de la contemplation des premiers Astronomes, qui pour aider leur connoissance & donner quelque ordre à ce qui leur paroissoit confus, joignirent ensemble celles qui se trouvoient proche les unes des autres, & de ces differens amas en composerent des constellations, ausquelles ils donnerent tel nom qu'il leur plüt.
Il est à coire qu'ils commencerent par la division des douze constellations qui composent le zodiaque, & qu'ayant vû [p.158] que pendant l'année de la révolution du Soleil la Lune se joignoit douze fois à lui, & revenoit douze fois dans son plein, ces douze lunaisons qui à onze jours & huit heures près égaloient cette révolution solaire, les obligerent à partager en douze parties la ligne Equinoxiale, et cet espace qui de côté & d'autre s'étend jusqu'aux deux tropiques, & sert de route aux planetes.
Cette division n'étoit point imaginaire, & ils y furent déterminez par une raison très solide ; non seulement à cause de ces douze stations de la Lune, mais parce que le Soleil en douze mois passant deux fois la ligne Equinoxiale, et puis s'écartant à droite & à gauche jusqu'aux deux points des tropiques, coupe & divise réellement l'année en quatre parties égales, qui font les quatre saisons ; & chaque saison ayant son commencement, son milieu & sa fin qui la subdivisent réellement en trois parties de differente température, on ne pouvoit pas imaginer une division plus naturelle du Ciel que de le partager en douze parties, dont trois seroient attribuées à chaque saison.
Ce partage ainsi fait dans l'imagination des premiers hommes qui, comme on le voit par l'Ecriture sainte, n'habitoient la terre qu'en deçà de la ligne, ils ne pouvoient mieux commencer cette division que dans le point Equinoxial auquel le Soleil, dont ils suposoient le mouvemenet, leur paroissoit remonter vers eux : Ainsi de ce point jusqu'au tropique de la plus haute élévation du Soleil, ils composèrent trois [p.159] constellations ausquelles ils donnerent trois noms convenables à leur effet. La premiere fut donc nommée le Belier, non seulement parce que le Belier est pris pour le conducteur du troupeau, mais parce que le saut de cet animal leur paroissoit une emblême juste pour marquer que le Soleil sautoit la ligne pour venir à eux. La seconde fut nommée le Taureau, pour montrer l'augmentation des forces du Soleil, & cette même raison fit donner à la troisième le nom de Jumeaux, comme voulant dire que cette force du Soleil étoit encore redoublée dans ce signe.
Mais du point du tropique divisant le zodiaque en trois autres constellations jusqu'au point de l'autre Equinoxe, ils leur donnerent les noms d'Ecrevisse, de Lion & de Vierge. La premiere, parce que le Soleil n'a pas plûtôt atteint ce point, qu'il commence à reculer en arriere. La seconde, parce que l'ardeur du Soleil est alors dans sa plus grande violence, & pour l'autre j'en conçois peu la raison, si ce n'est qu'ils ayent voulu marquer que la continence est alors plus necessaire qu'en tout autre tems.
Les trois constellations suivantes commencerent au point de l'Equinoxe d'Automne, & eurent les noms de Balance, de Scorpion, & de Sagitaire. Le premier tiré indubitablement de l'égalité des jours & des nuits. Le second, à cause de la malignite de l'air & des maladies plus fréquentes dans cette saison qu'en toute autre ; & le dernier, pour montrer la fuite du Soleil tout prêt d'atteindre l'autre tropique. [p.160]
Enfin ce tropique d'hyver jusqu'au point Equinoxial du Printems, eut son espace divisé en trois constellations, nommées le Capricorne, le Verseur d'eau & les Poissons. Le premier, parce que c'est un animal hideux & mélancolique ; Le second, à cause des pluyes fréquentes de cette saison ; & le troisième, pour les grands débordemens des eaux causées par les pluyes qui les ont précedées.
Voilà de quelle maniere ils diviserent le zodiaque ; d'où l'on peut voir l'impertinence des Astrologues, d'attribuer à ces constellations des influences qui répondent à la nature des animaux dont on leur a donné le nom, puisque ces noms qui ne servent qu'à désigner les effets de l'aproche ou de l'éloignement du Soleil, ne conviennent pas mieux à ces constellations, & n'ont pas plus d'éficace, que les enseignes qu'on met par carprice aux maisons.
Après que ces premiers Astronomes eurent avec beaucoup de raison & de jugement divisé ce zodiaque en douze parties, & chaque partie en trente degrez, pour en composer le nombre de 360, qui se raportât à peu près aux 365 jours & six heures que le Soleil paroît employer, ou que pour parler plus juste la terre employe à sa révolution, ils diviserent le reste du Ciel en constellations, qu'ils nommerent, soit par fantaisie, soit par des noms conformes à leurs figures, comme le triangle & la couronne, soit par leur nombre, soit enfin sur des effets dont ils croyoient avoir quelques experiences.
C'est ainsi que les sept Etoiles qui [p.161] composent la grande ourse, & les sept qui font la petite, les obligerent à donner le nom de Septentrion à la partie du Ciel qu'ils occupent, & qu'ils les nommerent la grande & la petite Ourse ; comme si les quatre Etoiles qui font une figure quadrangulaire representoient ses quatre pieds, & les trois autres sa queuë, & qu'ils ont donné le nom de serpent à une traînée d'Etoiles qui serpente entre l'une & l'autre.
Quoi qu'il en soit, il faut conçevoir que tous ces noms ne servent qu'à distinguer & désigner les constellations, & qu'ils n'ont aucune éficace ni raport aux influences que la lumiere de ces Etoiles nous peut aporter. Sur tout à l'égard des douze signes du zodiaque qui ne sont plus aujourd'hui comme ils étoient lors qu'on en a fait la division, puisque l'espace que nous apellons aujourd'hui le Belier, & qui commence au point de la coupure Equinoxiale du Printems jusqu'à trente degrez au delà, n'est plus sous les étoiles du Belier, mais sous celles des Poissons. Or ce n'est point ce lieu imaginaire nommé le Belier qui influë, mais ce sont les Etoiles elles mêmes, qui se trouvant en conjonction avec le Soleil ou les Planetes, leur unissent leur influence, ou qui se trouvant dans les points cardinaux d'une figure, répandent leur vertu à l'aide de leur lumiere, sur les corps disposez à la reçevoir. Ainsi la vertu de la constellation qui faisoit il y a deux mil ans les Poissons, est indubitablement passee au Belier, & celle du Belier au Taureau, puisque la vertu réside dans l'Etoile qui influë par sa lumiere, & que les Etoiles qui faisoient la [p.162] constellation d'un signe est passée dans un autre : Mais je réserve cette matiere pour en traiter dans son lieu.
[p.206
JHB
26 08 21
mardi 24 août 2021
Actes du Colloqie CURA MAU de Paris 16-17 décembre 2000 Frontières de l'astrologie. De Nostradamus aux Gauquelins.
Actes du Colloque C.U.R.A./M.A.U. de Paris
16-17 décembre 2000 : Frontières de l'Astrologie (De Nostradamus aux Gauquelin)
Compte-rendu du Colloque - par Patrice Guinard
Programme et Liste des intervenants présents
N.Éd.: J'ai conservé le format (RTF) et l'état des textes, tels qu'ils m'ont été communiqués.
Cartographie Astrologique - par Claudine Besset-Lamoine
Astrologie médicale - par le docteur Nguyen
Pour l'astrologie! Mais laquelle? - par Patrice Guinard
Le mythe du Modèle Astrologique Universel - par Jacques Halbronn
+ Schéma du cycle saturnien - de Jacques Halbronn
Datation de phénomènes météorologiques - par Valérie D'Armandy
L'astrologie contemporaine, sens et contresens - par Kieser ibn 'l Baz
Compte-rendu des 8 sessions du Colloque - par Jacques Halbronn
Compte-rendu du Colloque de Paris
Patrice Guinard a brièvement ouvert le colloque avant de passer la parole à Claudine Besset-Lamoine qui a souligné l'importance de la notion de territoire dans l'astrologie antique, et notamment dans les géographies zodiacales et planétaires, pour habilement introduire les débats sur la question même du colloque. Ainsi s'interroger sur les frontières de l'astrologie d'une part, et définir l'astrologie comme le savoir des territoires et des démarcations d'autre part, seraient-elles géographiques, revient à s'interroger sur la nature même de l'astrologie.
Session 1. L'histoire au service de l'exégèse du texte prophétique
La première session a été pilotée par Isabelle Le Berre qui a rappelé les récents travaux de l'invité principal de la session, Roger Prévost, historien et auteur de Nostradamus - Le mythe et la réalité (1999), lequel a de nouveau exposé -- après une émission de Bernard Pivot lors de la sortie de son ouvrage -- son interprétation des Quatrains, qui révèle un Nostradamus archiviste, historien, et peut-être aussi poète. A l'appui de sa démonstration: les quatrains IV 86 et VIII 2 des Centuries, qui utilisent un repérage astrologique, et font référence, l'un à des événements de 1495, l'autre aux incidents météorologiques (orages et précipitations) de 1561, tous deux attestés dans les chroniques locales des régions concernées. Roger Prévost aurait ainsi retrouvé les sources historiques, mais aussi littéraires et spéculatives (comme le traité de Richard Roussat, paru à Lyon en 1550, et déjà signalé par certains exégètes), de plus de 600 des 940 quatrains que comprennent les Centuries.
Patrice Guinard a fait remarqué que cette lecture implique que Nostradamus avait a sa disposition une bibliothèque considérable, composée à la fois d'ouvrages historiques, mais aussi d'archives, de bulletins et de chroniques locales. C'est cette bibliothèque essentiellement historique que Nostradamus aurait brûlée, et non une bibliothèque composée en grande partie d'ouvrages ésotériques et magiques.
Roger Prévost a également insisté sur la vision cyclique de l'histoire que Nostradamus partageait avec la plupart de ses contemporains, propos que Frank Hernandez, géographe, a illustré par un schéma cyclique montrant la récurrence supposée d'événements historiques qui se seraient déroulés, à plusieurs siècles d'intervalle, dans les mêmes lieux.
Reprenant cette idée de cyclicité, Jacques Halbronn, historien des textes prophétiques, a exposé sa conception de la mécanique prophétique, à savoir l'exploitation littéraire d'un corpus dont on pense que les événements décrits sont assez solides et judicieusement choisis pour avoir quelque chance de se reproduire, du moins en partie, dans le futur, en vue de valoriser, essentiellement, une situation politique proche, ou même déjà présente. Ainsi le prophète serait l'instrument d'un courant politique ou d'une mouvance idéologique, qui reste d'ailleurs à définir. Mais l'instrumentalisation du texte prophétique ne s'arrêterait pas là, puisque le corpus nostradamique serait en partie l'oeuvre de faussaires ultérieurs, assez doués pour imiter le style de Nostradamus, aussi bien celui de ses quatrains en vers que celui de sa première préface en prose, ce qui m'apparaît fortement improbable. [Je signale à Jacques Halbronn qu'il existe des départements de "Science des Textes et Documents" au sein de certaines universités, qui mettent en branle des techniques sophistiquées de dénombrement de vocables et des analyses comparatives diverses qui pourraient être utiles pour tester cette hypothèse.]
Le débat sur l'authenticité du corpus a été l'occasion pour Jacques Halbronn, qui nie l'authenticité des éditions 1555 et 1557 récemment "redécouvertes" et rééditées par Robert Benazra et Michel Chomarat, d'exposer certains des résultats de sa thèse d'État (1999) sur le texte prophétique en France, et notamment de proposer pour la parution des trois parties des Centuries, les dates de 1559 pour les 353 premiers quatrains, 1568 environ pour les centuries VIII, IX et X, et 1588-1590 pour les autres, ainsi que pour la préface à Henri II.
Finalement la question du phénomène prophétique en soi a été soulevée par Isabelle Le Berre, à savoir celle des capacités réelles ou contestées au prophète de Salon à avoir pu anticiper l'avenir. La vision sceptique des historiens Prévost et Halbronn n'a pas été entièrement concédée par les astrologues participant au débat, comme Tristan Lahary, invoquant certains travaux de Jacques Dorsan, qui s'est interrogé sur la possibilité pour Nostradamus d'avoir en réalité utilisé un repérage sidéral et non tropique pour les positions planétaires mentionnées dans les quatrains.
[Les conceptions de Jacques Halbronn et de Roger Prévost, quoiqu'en apparence complémentaires, soulèvent un problème crucial qui aurait mérité d'être davantage débattu et qui en fait met à jour leur absence de convergence, si ce n'est leur contradiction. Un nombre non négligeable de quatrains (I 5, I 66, III 41, III 68-69-70, IV 44-45-46-47, IV 49...) de la première édition des Centuries, parue vers 1559 selon Jacques Halbronn qui considère les éditions antérieures comme antidatées, interprétés par Roger Prévost à la lumière des documents historiques, se rapportent à des événements ultérieurs à cette date, par exemple le couronnement de Maximilien II en 1564 (quatrain I 43). Autrement dit, il faudrait repousser encore ce qui serait la première édition authentique d'au moins 5 ans, ou alors cesser de nier le caractère prophétique d'un phénomène qui échappe en grande partie aux limites de la rationalité moderne.]
Patrice Guinard a conclu le débat par une analyse comparative, pour le quatrain X 67 (Le tremblement si fort au mois de May), de l'interprétation de Roger Prévost (une forte pluie de grêle le 4 mai 1549 dans la région de Montélimar) avec celle de Vlaicu Ionescu (la brusque offensive allemande du 10 au 21 mai 1940), et tenté de montrer que, compte tenu des positions planétaires indiquées, les deux interprétations restaient plausibles, et que la recherche de la source textuelle comme celle de l'événement futur annoncé n'étaient pas irréconciliables. Ainsi les orages de 1549 pourraient aussi coder, par un jeu sur les dates (1549 «--» 1945), les événements de 1945 (les bombes lancées sur Hiroshima et Nagasaki, marquant la fin de la guerre et le dernier vers du quatrain: Tombera gresle lors plus grosse qu'un euf). Chaque quatrain serait un texte à deux faces, l'une tournée vers le passé, l'autre vers le futur, et la base historique, littéraire ou simplement textuelle des quatrains coderait un avenir pressenti. C'est ainsi que la vision cyclique de Nostradamus trouverait sa consécration.
Session 2. Les fondements biologiques de l'astrologie et leur application à la médecine
Jean-Paul Citron, biologiste, a exposé les mécanismes déclenchés par le signal gravitationnel dans la cellule. Lors d'une variation gravitationnelle (et en particulier d'origine astrale), la molécule d'ADN se décompacte et se reconfigure. En outre les rythmes planétaires semblent mémorisés au niveau cellulaire, et par suite le signal astrologique se justifierait par sa nature gravitationnelle et par le fait qu'il agirait de manière rythmique.
Bernard Blanchet, astrologue conditionaliste, a demandé à Jean-Paul Citron d'expliciter son modèle biochimique pour les signaux à faible intensité, notamment ceux relatifs à Pluton, et Patrice Guinard a soulevé le problème des seuils, en demandant s'il existait une limite quant à l'enregistrement et la sensibilisation de la cellule aux rythmes d'origine cosmique, invoquant la récente découverte de planétoïdes de taille infime au-delà de Pluton-Charon.
Jean-Paul Citron a souligné la capacité de l'ADN à réagir à de très faibles intensités et admis la possibilité de l'existence de seuils minima, au-dessous desquels la réponse ne se produirait pas. La fameuse courbe de Gauss pourrait être le modèle formel illustrant ces mécanismes. Concernant l'origine du déclenchement de cette sensibilisation de la cellule aux rythmes planétaires, Jean-Paul Citron a mentionné un phénomène connu des biologistes, la re-méthylation du génome, qui se produit quelques jours après la naissance et qui serait un début d'explication à l'acquisition par le nouveau-né d'une sensibilisation à des rythmes planétaires spécifiques.
Bernard Biardeau a présenté un système de correspondances entre les signes zodiacaux et les méridiens de l'acupuncture, et exposé les résultats de son expérience homéopathique, tendant à souligner l'efficacité des substances homéopathiques susceptibles de contrebalancer les faiblesses et déséquilibres planétaires d'un thème natal.
Patrice Guinard a ensuite donné la parole à Valérie d'Armandy qui a exposé certains résultats de sa pratique et discuté le problème de l'assimilation des maladies aux facteurs planétaires et zodiacaux. Elle a insisté sur le caractère collectif de certaines maladies récentes, comme le cancer et le sida, qui seraient en quelque sorte intériorisées au niveau psycho-mental à travers les medias, et mis en avant l'observation suivant laquelle une maladie donnée serait moins liée à une dominante planétaire fixe qu'à une sensibilisation généralisée de l'organisme, d'abord d'origine psychique, et de nature neptunienne, et à une activation de cette sensibilisation par la planète Mars.
Le docteur Franck Nguyen a exposé avec circonspection son expérience en astrologie médicale, souligné ses limites et montré l'impossibilité de diagnostiquer une maladie à l'aide du seul thème natal. Les données astrologiques seraient à prendre en compte, corrélativement aux autres données d'ordre physique, biologique et organique, et ne relèveraient que d'un déterminisme relatif. Suite à une question de Jacques Halbronn concernant le déclin de l'astrologie médicale au cours du XVIIIè siècle, Franck Nguyen a montré que les techniques modernes avaient suppléé nombre d'outils astrologiques encore répandus à cette époque et devenus aujourd'hui inutiles. Enfin, Patrice Guinard a suggéré que l'efficace des influences astrologiques sur le plan médical pourrait être due principalement à la nature psychique, ou plus exactement psycho-somatique, des facteurs à prendre en compte, et notamment au niveau des transits planétaires.
Session 3. La spécificité de l'astrologie française
Pierre Barrucand, ex-mathématicien au C.N.R.S., a porté témoignage sur ses rencontres avec certains astrologues français des années 40 et 50, dont la plupart sont aujourd'hui décédés. Virginia Spica a évoqué les réunions bimensuelles animées du C.I.A. (Centre International d'Astrologie) dans les années 60 et son implosion au début des années 70 en raison de conflits de pouvoir. On peut regretter que ce creuset parisien de discussions fécondes n'ait plus aujourd'hui de véritable équivalent et que l'astrologue-consultant s'en tienne à sa pratique et à sa clientèle sans se soucier des éventuels progrès de la recherche. Jacques Halbronn a défini la période 1975-2000 comme étant celle de l'âge des congrès, soulignant son action au sein du M.A.U. pendant ces années, ainsi que l'activité de Patrice Louaisel dans le développement de réseaux régionaux.
Véronique Lepage a comparé la situation de l'astrologie française à celle de l'astrologie anglaise, et remarqué que l'expansion de l'astro-psychologie britannique, essentiellement d'orientation jungienne, suite à l'influence de Dane Rudhyar et de Liz Greene, pouvait être due à un besoin, comblant la faiblesse du développement de la psychanalyse britannique, contrairement au rayonnement de la psychanalyse française, de Jacques Lacan à Françoise Dolto.
A la suite de ces divers témoignages, Patrice Guinard a recentré le débat sur la question de l'éventuelle existence d'une spécificité de l'astrologie française, notamment au niveau des conceptions théoriques, si ce n'est des pratiques. José Fernández Quintano (Espagne) a fait part de l'écho important qu'a connu l'astrologie française dans son pays, et suggéré que sa spécificité était peut-être à rechercher en comparaison avec la philosophie, dont le courant structuraliste a connu en France un essor incomparable. Il a cependant conclu son intervention en soulignant que la véritable rupture moderne se serait faite avec l'américain Dane Rudhyar qui aurait débarrassé l'astrologie d'une certaine conception prédictive et ésotérique qui était encore celle en vogue au début du XXè siècle. [On pourrait cependant lui objecter que le français Paul Choisnard est décédé plusieurs années avant la parution des premiers ouvrages de Rudhyar, et qu'en 1935, l'Allemagne avait déjà derrière elle une activité de recherche incomparable].
Patrice Guinard a ensuite exposé ses idées concernant la tendance de l'astrologie française à restreindre le corpus astrologique à ses facteurs essentiels. Les planètes hypothétiques de l'école de Hamburg, les mi-points de Witte et Ebertin, les harmoniques de John Addey et d'autres inventions comparables ont connu un écho assez faible dans ce pays. Cette simplification des facteurs pris en compte dans le thème natal s'accompagne d'une technique d'interprétation mettant en jeu des orbes d'autant plus larges. Jacques Halbronn a suggéré que ce penchant serait plutôt dû à une volonté de restructurer le corpus et la tradition au niveau des fondements, d'où la forte tendance "structuraliste" de l'astrologie française, à commencer par Dom Néroman, alors que les allemands et les anglais auraient plutôt cherché à faciliter le travail de l'interprète.
Patrice Guinard a souligné que l'astrologie horaire, fort répandue outre-Manche et outre-Atlantique, était restée une pratique relativement marginale en France, ainsi que celle des orbes étroits, ce qui tendrait à montrer, comme l'a reconnu aussi Tristan Lahary, que les techniques ayant directement trait à la prédiction, ne connaissent pas en France le même engouement qu'ailleurs. Steffan Vanel (USA) a conclu la session en montrant que les astrologues américains étaient davantage attirés par la nouveauté que les astrologues du vieux continent, à commencer par les français, ce qui présente l'avantage d'une grande émulation, mais aussi l'inconvénient d'une certaine naïveté concernant la réalité du fait astrologique.
Session 4. Le thème astrologique comme mandala de la consultation
Jacques Halbronn a ouvert cette session en exposant ses théories, par ailleurs bien connues. Le thème natal, élément essentiel de la consultation, sert à produire du discours. L'instrumentalisation du thème, natal ou horaire, fonde la consultation astrologique. Il importe peu que l'astrologue ait derrière lui de longues années d'études, pourvu qu'il sache gérer le dialogue et maîtriser la situation de consultation. Il n'importe pas plus que la signification donnée aux divers éléments du thème soit ou non issue de recherches d'ordre physico-biologiques, puisque ces significations ne sont finalement que des conventions culturelles, que l'astrologue-consultant saura manier avec plus ou moins de dextérité.
Yves Haumont (Belgique), auteur d'une thèse sur la langue astrologique, a comparé le discours astrologique au discours alambiqué de la psychanalyse lacanienne. L'effet serait comparable, puisque le patient ressort sonné de la consultation. Et Roberto Renout a prolongé cette optique en montrant que le thème, projection du ciel sur une surface, n'était pas même nécessaire, et pouvait être remplacé par une série de boules sphériques et colorées, représentant l'ensemble des possibilités astrologiques, au sein desquelles le patient a le loisir, dans la consultation, de choisir ses options, et ainsi de découvrir un espace symbolique qui lui conviendrait, selon ses goûts et ses affinités.
Franck Nguyen et David Buffet se sont opposés à ces vues, soulignant le fait que l'astrologue ne produit pas n'importe quel discours, et que tout discours n'est pas interchangeable, comme semble le croire Halbronn. Le malade du poumon n'accepterait pas que le médecin propose de lui soigner le genou, comme l'a rappelé Franck Nguyen. David Buffet a souligné qu'il n'existait pas une uniformité psychologique entre individus, et illustré ses propos par sa pratique des degrés monomères, issue des travaux de Gilles Verneret, et impliquant au contraire une hyper-spécialisation de la lecture du thème.
José Fernández Quintano a regretté qu'il n'y ait pas davantage de consensus dans l'interprétation du thème. Steffan Vanel a défendu sa conception de la consultation, et justifié le couplage du thème astrologique avec les lames du tarot, limitant ainsi le penchant de l'astrologue à la projection. Fouzy Hamici a présenté sa pratique intuitive comme celle d'un artiste qui n'aurait pas besoin d'un lourd bagage livresque. Enfin Bernard Blanchet, consultant en entreprise, a disqualifié l'astrologie comme instrument fiable du recrutement, contestant au thème natal sa capacité à informer sur le niveau de compétence de l'individu.
[Il semblerait que Jacques Halbronn prenne le client de la consultation astrologique pour un imbécile. Si le patient reçoit une sorte de discours stéréotypé ou plus ou moins adapté à la situation du moment auprès d'un astrologue peu qualifié, ou même auprès d'un brillant artiste qui divague, il n'en résulte pas que la consultation lui ait été salutaire. Et par suite il peut avoir tendance à retourner voir le même astrologue ou un autre, comme dans le cas de la cure psychanalytique infinie à la Lacan. Ce qui fait marcher le commerce, et tous y trouvent leur compte -- qui peuvent remercier Halbronn qui donne ainsi son aval à ce que je serais tenté d'appeler l'incompétence. Mon expérience est tout autre. J'ai remarqué, lors des consultations que j'ai pu donner dans le passé, que si l'astrologue mettait le doigt sur le point sensible, et savait montrer au patient l'abîme existant entre son potentiel psychique et les représentations psycho-mentales qu'il peut s'être forgé de lui-même au cours du temps, démêler l'écheveau en quelque sorte et le guérir de ses illusions par une analyse critique, le résultat était spectaculaire. Le patient reçoit un véritable choc psychologique, comme le réclamait Jung pour la psychanalyse, qui lui donne des indications précieuses sur lui-même s'il sait les accepter. Rien à voir avec le discours d'un bonimenteur qui agit seulement au niveau verbal, à la surface de la conscience. Les conséquences peuvent être que le patient a compris quelque chose et ne désire plus consulter d'astrologue, parce que l'astrologue lui a donné les moyens de se passer de lui. La consultation n'est pas une affaire de description psychologique, mais de transformation psychique.]
Session 5. Le statut de l'astrologie
Cette session a commencé par un entretien entre Patrice Guinard et Françoise Gauquelin, laquelle a donné quelques précisions relatives à l'interprétation des travaux qu'elle a faits avec son mari Michel, aujourd'hui décédé. Ainsi l'abondance des recherches actuelles, surtout anglo-américaines, concernant la planète Mars et "l'effet Mars" ne signifie pas que cette planète aurait plus d'importance que les quatre autres planètes (Jupiter, Vénus, la Lune et Saturne) pour lesquelles des résultats statistiques ont été trouvés, mais serait due au renouvellement plus aisé des échantillons de sportifs, et donc à une plus grande facilité pour les expériences de replication. Franck Nguyen s'est interrogé sur l'absence de résultats concernant les autres planètes, en particulier Mercure, et suggéré que certaines planètes admettraient une adéquation moins évidente avec la notion de catégorie professionnelle.
Jean-Paul Citron a poursuivi son exposé de la veille et tenté d'élucider comment certaines corrélations entre les mécanismes biochimiques pouvaient éclairer certaines affirmations astrologiques: par exemple la corpulence de l'individu (gros ou maigre) qui pourrait être mise en relation avec une valorisation planétaire Jupiter/Lune chez les gros, et Saturne/Lune chez les maigres. Françoise Gauquelin s'est déclarée prête à tester statistiquement cette hypothèse, et Patrice Guinard a demandé si ces corrélations biologiques pouvaient être généralisées à d'autres planètes. Jean-Paul Citron a donné d'autres exemples, et admis que les progrès constants de la biologie demandaient à la fois une certaine prudence, mais permettaient aussi d'envisager de belles avancées dans l'avenir.
Patrice Guinard s'est interrogé sur le statut de l'astrologie, et nié que l'astrologie puisse devenir une science, même si les résultats statistiques d'une part, et les recherches d'ordre biologique d'autre part, pouvaient être d'un secours non négligeable quant à la compréhension du fait astrologique. Il a présenté l'astrologie d'abord comme une philosophie, peut-être une philosophie compréhensive des sciences humaines, avec aussi certaines exigences d'ordre astronomique et physique, mais une philosophie qui relève encore d'une certaine forme de croyance ou tout au moins de consentement. Le statut de l'astrologie est tout aussi ambigü pour les sceptiques et pour les historiens, puisqu'on retrouve l'astrologie, surtout ancienne, en appendice des encyclopédies historiques, que ce soit en astronomie, en philosophie ou dans l'histoire des religions.
José Fernández Quintano a précisé quelques points concernant un projet d'avenir pour l'astrologie: la formation pluridisciplinaire de l'astrologue, la nécessité d'un débat entre astrologues afin d'éviter l'implosion de l'astrologie en raison d'une pléthore de techniques disparates, et l'intérêt d'une étude attentive de la période babylonienne, encore peu connue, et cependant cruciale pour la compréhension de l'astrologie.
Patrice Guinard a essayé de montrer qu'il existait trois attitudes concernant l'astrologie: le "rien ne marche" des sceptiques qui interprètent l'astrologie comme un processus d'auto-suggestion, un simple effet placebo ; le "tout marche" du praticien qui se satisfait d'une technique qui n'a pas besoin de justification ; "il y a quelque chose qui marche" en raison de certaines résonances d'ordre physique, géo-magnétique et biologiques, et la tâche astrologique consiste à rechercher un modèle qui répond à ces exigences.
Jacques Halbronn a précisé que tout ce qui existe astronomiquement ne devait pas avoir forcément une signification astrologique, que tout ce que l'astrologie a accumulé au cours de son histoire ne devait pas avoir obligatoirement une utilité aujourd'hui, et que tout le vécu de la personne humaine ne concerne pas nécessairement l'astrologie. Finalement il a opté pour la troisième hypothèse exposée par Patrice Guinard, celle d'une certaine astrologie qui marche, mais non pas en raison d'une recherche d'ordre épistémologique ou d'une vraisemblance d'ordre physique, mais en vertu d'une sélection délibérée, d'un choix arbitraire de nature conventionnelle.
Pierre Barrucand est revenu sur la question des éventuelles corrélations entre les éléments astronomiques et les traits de caractère, et s'est interrogé sur l'attitude des scientifiques et sur leur fermeture d'esprit envers l'astrologie, d'autant plus "curieuses" qu'ils sont relativement bien disposés par ailleurs à tester des hypothèses dépourvues de preuves.
Pour Ioan Azimel, un ancien élève de Jacques Halbronn, le fait que l'astrologie ne soit pas unifiée serait une force, car elle devient inattaquable, ce qui renforce l'affirmation de son maître, à savoir que l'astrologie se maintient tant qu'elle existe dans l'esprit humain. Patrice Guinard a finalement fait observer qu'aucune recherche n'est possible avec de tels présupposés, et oublié de rappeler pour clore le débat une sentence de son Manifeste, à savoir: L'astrologie serait-elle totalement éradiquée de la culture, l'astral n'en continuerait pas moins à piloter la conscience humaine.
Conclusion
Pour les trois sessions suivantes, auxquelles je n'ai pu participer, je renvoie au compte-rendu de Jacques Halbronn. Ce colloque a été d'une excellente qualité, tant au niveau des interventions qu'au niveau des débats. La salle était composée essentiellement d'astrologues et de spécialistes, par exemple Paule Houdaille, Richard Pellard ou Christian Gourdain. Daniel Cobbi a été excusé, ainsi qu'Illel Kieser qui m'a adressé le texte de sa communication. Le succès du colloque méritait qu'un effort soit fait pour en rendre compte, et un document video est en préparation. Que tous soient remerciés pour leur participation, et aussi pour avoir compris qu'il n'est pas encore devenu inutile, à l'heure d'Internet, de dialoguer et de confronter ses conceptions de vive voix. Souhaitons que ce type de congrès, rassemblant des astrologues et spécialistes qui discutent entre eux, et non seulement des "professeurs d'astrologie" qui enseignent ex cathedra les résultats de leurs dernières trouvailles à leurs élèves, puisse perdurer, pour l'instant grâce essentiellement à l'entrain et à la générosité de Jacques Halbronn.
Patrice Guinard, directeur du C.U.R.A.
20 janvier 2001
Programme et Liste des intervenants présents
* Colloque placé sous l'égide du C.U.R.A. (Patrice Guinard) et du M.A.U. (Jacques Halbronn)
* XXVème anniversaire de la fondation du M.A.U. (Mouvement Astrologique Unifié)
* Premier colloque astrologique du C.U.R.A.
* Direction des débats: Isabelle Le Berre (session 1), Patrice Guinard (sessions 2, 3 & 5), Jacques Halbronn (sessions 4, 6, 7 & 8).
Samedi 16 décembre 2000
Ouverture du colloque: Patrice Guinard et Claudine Besset-Lamoine
Session 1: Nostradamus et l'Astrologie. L'appel au prophétisme.
Pourquoi le médecin Michel de Nostredame, qui publiait sur l'astrologie, a-t-il choisi de passer à un autre registre, celui du prophétisme poétique? La part de l'astrologie dans les Centuries. Le prophétisme au secours de l'astrologie. Les astrologues face à Nostradamus (de Neptune à Chiron).
Avec Roger Prévost, Isabelle Le Berre, Patrice Guinard, Frank Hernandez, Jacques Halbronn, Tristan Lahary
Session 2: Astrologie et Médecine. Liens avec la biologie.
La médecine médiévale se raccordait à l'astronomie/astrologie. Puis elle s'en est écarté et l'a évacuée. La recherche biologique lui donne-t-elle tort ou raison? Quelle est sa place chez le médecin d'aujourd'hui? Un astrologue peut-il se situer sur le plan médical? Quelle déontologie?
Avec Jean-Paul Citron (C.O.M.A.C.), Valérie d'Armandy, Franck Nguyen (R.A.O.), Jacques Halbronn, Bernard Biardeau, Patrice Guinard
Session 3: Y a-t-il une école astrologique française?
Existe-t-il, dans chaque pays, une tradition astrologique spécifique? Quelles en sont les raisons? Quelle est et quelle a été la place de l'astrologie française dans le monde? Bilan de l'astrologie française au XXème siècle. Sa dépendance de l'étranger et son rayonnement.
Avec Patrice Guinard, Véronique Lepage, Pierre Barrucand, Virginia Spica, José Fernández Quintano (Espagne), Jacques Halbronn, Steffan Vanel (USA)
Dimanche 17 décembre 2000
Session 4: Le thème natal comme mandala et rituel. Quelle instrumentalisation?
Quels que soient les doutes que l'on puisse exprimer au regard de l'astrologie, le thème natal constitue un vecteur privilégié de communication et d'identification pour l'individu. L'astrologie, à ce niveau là, est-elle un langage ou un savoir? Comment se préparer au métier d'astrologue et comment l'exercer? Quelles relations avec les psys?
Avec Yves Haumont (Belgique), Jacques Halbronn, David Buffet (C.A.E.), Roberto Renout, Steffan Vanel, José Fernández Quintano, Marc Cohen, Fouzy Hamici, Bernard Blanchet (A.É.R.A.), Franck Nguyen
Session 5: L'astrologie comme savoir frontière. Quelle épistémologie?
L'astrologie se situe-t-elle dans le champ de la science ou à ses frontières? Peut-on la cerner par le moyen de la statistique sans l'appauvrir? Sa pérennité fonde-t-elle sa légitimité à se situer à part, sur un autre plan qui échappe aux outils d'investigation habituels? A quelles conditions pourrait-elle être reconnue par l'intelligentsia contemporaine? Quel sera son devenir au XXIème siècle?
Avec Françoise Gauquelin (Astro-Psychological Problems), Patrice Guinard, Jean-Paul Citron, Franck Nguyen, Pierre Barrucand, Ioan Azimel, José Fernández Quintano (Beroso)
Session 6: Astrologie et astronomie. Le sidéralisme.
A côté de la tradition astrologique zodiacale et tropique se sont développés d'autres façons de déchiffrer et de décoder le ciel qui nous renvoient à la question des origines de l'astrologie. Quel est le ciel de référence pour l'astrologie: celui des Anciens ou celui que nous connaissons aujourd'hui?
Avec Didier Massoulle (astronome), Christian Lazarides, Jacques Halbronn, Barbara de La Motte Saint-Pierre, Tristan Lahary, Bernard Blanchet, Franck Hernandez
Session 7: Astrologie et géographie. Chorographie. L'astrologie mondiale
Le modèle astrologique doit-il prendre en compte la diversité des peuples et des régions du monde? Comment savoir si une période sera ou non favorable à un pays? Bilan des prévisions politiques et sociales au XXème siècle.
Avec Jacques Halbronn, Franck Hernandez, Valérie d'Armandy, Fouzy Hamici, Barbara de La Motte Saint-Pierre, Michèle Gior, Éric Ruiz, Évelyne Latour, Xavier Faurelle, Yves Haumont
Session 8: Astrologie et clivages socio-culturels. L'homme et la femme dans l'équation astrologique.
Pertinence des clivages et typologies astro-psychologiques? Le clivage entre pro- et anti-astrologues révèle-t-il un fossé entre certaines catégories socio-culturelles? L'astrologie est-elle pour les femmes une contre-culture, une forme de protestation en tant que savoir non conforme, marginal, "paria", mais qui "marche"?
Avec Bernard Blanchet, Yves Haumont, Franck Nicolas, Jacques Halbronn, Véronique Lepage, Tristan Lahary, Marie-France Philip
Bibliographie des études sur le prophétisme européen (BEPE)
Bibliographie des études sur le prophétisme européen
La B.E.P.E. (Bibliographie des études sur le prophétisme européen) ci-dessous
est celle de la thèse d'Etat de Jacques Halbronn , “Le texte prophétique en France”,
soutenue par l'auteur en 1999 à l'université Paris X - Nanterre.
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J. H.
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