dimanche 19 décembre 2021

jacques Halbronn La vie astrologique. L'apogée du CURA de Patrice Guinard entre 1993 et 2004

jacques Halbronn La vie astrologique. L’apogée du CURA de Patrice Guinard entre 1993 et 2004. Le récent décés de Patrice Hervé Guinard nous invite à situer sa place dans l’histoire de la vie astrologique à la charnière du XXIe siècle (cf sa rétrospective « Textes de Patrice Guinard (1999- 2004) »Patrice Guinard, Genova, octobre 2012 La période la plus remarquable de la carrière de Patrice Guinard s’inscrit dans les 15 années du demi-cycle saturnien compris entre 1990 et 2004.(cf l’astrologie EXOLS). Cela va de la soutenance de doctorat de 1993, à la Sorbonne à la mise en ligne de ses recherches consacrées au « corpus Nostradamus. En 1996, Alain de Chivré invita Guinard à Nantes, ce qui correspondait à l’impact remarquable de son « Manifeste » tiré de sa thèse. En 2003, dans le site Encyclopaedia Hermetica, nous notions: « Le Manifeste de Patrice Guinard, qui fait suite à sa thèse soutenue à Paris, en 1993, il y a donc dix ans, L’astrologie, fondements, logique et perspectives (Paris I Sorbonne) a connu grâce notamment au succès du Site trilingue (français, anglais, espagnol) du Centre Universitaire de Recherche en Astrologie (C. U. R. A.), fondé en 1999, un certain impact, bien au delà de la France. Dès 1983, nous fûmes en contact avec P. Guinard (né en 1957) et l’invitâmes à prendre la parole dans plusieurs congrès du Mouvement Astrologique (MAU), il fut par la suite un lecteur assidu de la Bibliotheca Astrologica (Paris) où nombre des références de sa thèse et de son Manifeste ont été prises, concernant la littérature astrologique, du Moyen Age à nos jours. La collaboration CURA-Bibliotheca Astrologica se concrétise à présent avec la Documentation Iconographique astro-prophétique (DIAP) sur le Site du CURA. » En 2000, eut lieu le seul congrès organisé par le CURA (en collaboration avec le MAU, à Paris) dont on peut lire les Actes sur le dit site. En 2001, à Andorre, il fut honoré par la revue en langue espagnole Mercurio. Mais, peu à peu, Guinard fut comme happé par le phénoméne Nostradamus au point de ne plus guère traiter d’astrologie tout en restant officiellement dans le cadre de son CURA. (sur Toulouse), suivant en cela notre exemple puisque nos thèses de 1999 et 2007 furent consacrées au prophétisme. Etrangement, ce sont nos critiques du dit corpus qui semblent avoir motivé Guinard dans cette voie, il se voyait comme le grand défenseur de l’oeuvre de Michel de Nostredame. Guinard, né en 1957, avait rencontré l’Astrologie dans la mouvance conditionaliste de Jean Pierre Nicola et avait élaboré notamment le « Dominion ». (8 maisons) Ce que nous voudrions souligner ici , c’est à quel point Guinard nous apparait, avec le recul, comme l’un des principaux acteurs de cette période 1990-2004 dans le petit monde de l’astrologie française et il serait regrettable de ne pas le souligner pour l’historien de la vie astrologique que nous sommes. Il participera à plusieurs des congrès MAU en province, à Montluçon, Angouléme, Dijon mais aussi à Paris, en décembre 1995. En 1999, dans la foulée, il fonde le CURA et met en ligne notre CATAF (Catalogue Alphabétique des textes astrologiques français, 2001.) Il nous avait figurer dans son panthéon de l’astrologie française en déclarant qu’il nous préférait à l’oral qu’à l’écrit. L’astrologie française au XXème siècle par Patrice Guinard Autrement dit, Patrice Guinard aura constitué un pole majeur de la vie astrologique de cette période laquelle fut dominée par ailleurs par Yves Lenoble lequel ne semble pas l’avoir invité parmi ses conférenciers. Mais Lenoble ne l’oublie pas dans sonArbre généalogique du milieu astrologique français (2003)! Nous pensons qu’avec le recul, la période 1990-2004 en ce qui concerne la France, l’on accordera plus d’importance à Guinard qu’à Yves Lenoble. Dans sa rubrique Wikipedia, l’on trouve surtout la liste suivante, ce qui témoigne de sa volonté de rayonner à l’international en faisant traduire nombre de ses travaux en diverses langues. Universitaires contribuant au CURA Prof. Alain Nègre (université de Grenoble) Prof. Aldo Mazzucchelli (université Brown, Providence) Dr Angela Voss (université du Kent) Dr † Carlos Raitzin Prof. Charles Ridoux (université de Valenciennes) Prof. Daryn Lehoux (université Queen’s, Kingston) Dr David A. Pardo (université de Phoenix) Dr Elmar R. Gruber Dr Giuseppe Bezza Prof. Gordon M. Fisher (Madison University, Harrisonburg, VA) Dr. Greg Bogart Prof. Jesús Navarro Artigas (université de Saragosse) Prof. Kenneth G. Negus (université de Princeton) Dr. Lester Ness (Changchun University of Technology, Chine) Dr. Lucien de Luca Dr. Maarit Laurento Prof. Mark Riley (université d’État de Californie, Sacramento) Prof. Martín Pozzi (université de Buenos Aires) Dr Patrice Guinard Prof. Percy Seymour (université de Plymouth) Dr Peter B. Ellis Dr. Peter Niehenke Prof. † Pierre R. Brind’Amour (université d’Ottawa) Dr. Rumen Kirilov Kolev Prof. Sergey Smelyakov (université Kharkov) Dr. Slawomir Stachniewicz (Institute of Nuclear Physics, Cracovie)

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