dimanche 19 décembre 2021

jacques halbronn Le champ de l'astrologie mondiale est celui du destin duel des "empires"

jacques Halbronn Le champ de l’astrologie mondiale est celui du destin duel des « empires » Il importe de circonscrire très nettement quel est l’objet d’étude de l’astrologie mondiale et nous avons dès les années soixante-dix précisé ce qu’il devait en être, à savoir la question des empires, en prenant le terme dans un sens large, celui conduisant à limiter le nombre d’instances de pouvoirs souverains. Il suffit de comparer atlas ou des mappemondes datant de diverses époques, pour devoir constater, ne serai-ce qu’au prisme des couleurs utilisées, à quel point les choses peuvent changer d’une période à l’autre.En ce sens, il existerait un lien étroit entre astrologie mondiale et géographie politique. Tantôt, des Etats apparaissent, tantôt ils disparaissent, que ce soit par le biais des conquêtes, de la colonisation ou des indépendances ou par celui de traités qui se concluent ou qui se dénoncent. Dès 1975, nous avions donné au Congrès de Aalen (Allemagne) une communication sur Saturne et le Colonialisme, graphique à l’appui. En 1976, dans Clefs pour l’Astrologie (ed Seghers, 1976, pp/ 141 et seq) en distinguant les phases « U (pour unité) favorables à la constitution ou au renforcement des structures à caractère impériale et les phases « M » (pour Multiplicité) qui tendent à leur démantélement, à leur dislocation. En fait, c’est pour nous le seul sujet dont l’astrologie ait à s’occuper et qui doit être sa spécialité, mariant ainsi le temps et l’espace/ En ce sens, il nous faut inscrire les évenements de 1989-1991 en Europe centrale et orientale dans le cadre d’une phase « M » que nous associons à la notion de solsticialité, au même titre que ceux qui se produisirent 30 ans auparavant dans une autre région du globe, à savoir l’Afrique. Or, pour rendre compte de ce paralléle, l’on notera que le cycle Saturne-Neptune dont s’est servi André Barbault pour 1989 ne « marche » pas pour 1959-1961, ce dernier cycle étant de 36 et non de 30 ans. Inversemenr, la formation de la Communauté Européénne, ce qui reléve de la notion d’impérialité, pour nous, correspond à une phase de type « U », précédant immédiatement la période « M » dont il vient d’être question. On pourrait ainsi multiplier les exemples en divisant en 4 temps le cycle de Saturne. Sur notre courbe des Clefs (« Grande courbe de Saturne, p. 153), le graphique fait bien apparaitre l’année 1988 et celle de 1992, datent qui encadrent la série d’événements évoqués plus haut/ Sur la courbe de la page 158 (« le cycle saturnien (1937- 1973), l’on peut suivre l’alternance d’extensions et de rétraction des empires, notamment à propos de la Guerre israélo-arabe dite des Six Jours et de celle de Kippour. La série des dates indiquées est la suivante: 1938- 1944- 1951-1959-1967-1973 que l’on peut prolonger aisément jusqu’en 1988-89, quinze ans plus tard -(soit deux phases de 7 ans du cycle de Saturne) On conclura que le cycle Saturne-Neptune n’est pas en mesure de proposer un tel ensemble de corrélations de 7 ans en 7 ans, ce qui enléve beaucoup de son intérêt à la date isolée de 1989, laquelle n’est associée par Barbault qu’à 1953, et à la mort de Staline, d’autant qu’en 1953, on était en phase équinoxiale (U) de Saturne alors qu’en 1989, Saturne était en phase solsticiale (M), soit deux temps en alternance et à la portée opposée. Tant et si bien que lorsqu’Yves Lenoble extrapole de 1989 vers 2025, date de la conjonction Saturne-Neptune suivante, il n’est pas en mesure de préciser à quoi correspondra cette date, par manque de repéres et de recoupement. Annoncer un moment « important » ne saurait suffire. D’ailleurs Barbault quand, en 1955, pointait l’année 1989 (dans Défense et illustration de l’astrologie, Grasset), il n’était absolument pas capable de préciser si cela annonçait une expansion soviétique ou bien un effondrement, encore que, si l’on tient compte de ses publications suivantes (La crise mondiale de 1965 Ed Albin Michel), où il prévoyait une réussite compléte pour l’URSS, il soit peu probable qu’il imaginait ce qui allait se produire in fine! Ajoutons que l’astrologie n’a nullement vocation à localiser les prévisions et c’est même ce qui la fonde, à savoir qu’elle échappe à des considérations sociologiques, historiques, géographiques spécifiques et embrasse l’ensemble de notre Terre, indifféremment et même souvent simultanément, pouvant générer des effets synchrones sans lien de causalité entre eux. JHB 19 12 21

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