Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
jeudi 14 octobre 2021
Jacques Halbronn L'incohérence alphabétique de l'hébreu et du français
Posté par nofim le 14 octobre 2021
Jacques Halbronn L’incohérence de l’ordre alphabétique de l’hébreu et du français.
Les alphabets témoignent de la dégradation des séries alphabétiques, ce qui pourrait sembler tout à fait secondaire si la numérologie, l’onomancie, ne s’appuyaient sur les dites séries lesquelles font correspondre lettres et chiffres. Rappelons que les chiffres romains sont extraités des lettres et que les chiffres arabes (cf nos Mathématiques Divinatoires, Paris, Trédaniel, 1983) dériveraient selon nous de l’alphabet cursif tel que conservé en hébreu. Comme dans le cas de l’astrologie, nous voyons la divination instrumentaliser un méta-langage en le prenant, c’est le cas de le dire, à la lettre, ce qui aura sous tendu la critique de l’astrologie à propos de la précession des équinoxes.
I l’alphabet hébreu L’on dispose d’un commentaire de l’alphabet hébreu avec le Sefer Yetsira (Livre de la Création ou de la Formation) qui classe les 22 lettres en trois groupes, les lettres mères, les doubles, les simples, ce qui correspondrait respectivement aux Eléments, aux planétes et aux signes zodiacaux. Dès 1976, dans Clefs pour l’astrologie, nous signalions certains décalages (pp. 188 et seq), ce qui nous amena à proposer de permuter le Aleph (lettre mère) et le Qoph (lettre simple selon le classement du S. Y.) Si l’on prend la première lettre d’une série de 18 lettres (2×9) correspondant aux unités et aux dizaines, et la dernière lettre, l’on a le Qoph et le Tsadé, ce qui donne Qets, l’extrémité, le « bout » Qatsé). Ce Tsadé final apparait dans l’alphabet l »atin » avec la lettre « z » dernière lettre du dit alphabet dont l’intitulé « Zéd » renvoie au Tsadé, surtout si l’on prononce le z à l’allemande comme un « ts » «
II. L’alphabet « latin »
L’on sait que l’ordre des lettres dans l’alphabet latin est calqué sur celui de l’alphabet grec et celui-ci sur l’alphabet hébreu ou en tout cas phénicien. La comparaison entre les séries alphabétiques fait ressortir certaines anomalies. C’est ainsi que la lettre Samekh de l’hébreu correspond numériquement à la lettre « O » du français. Cela tient au fait que cette lettre samekh a la forme d’un O! Normalement, cet alphabet latin ne devrait pas comporter de voyelles. Or, la lettre Hé de l’hébreu est rendue dans notre alphaber par un « é » parce que le son é sert à désigner cette lettre , alors que la consonne correspondante est un « h »‘ Quant au H de notre alphabet, il correspond numériquement au Heith de l’hébreu, qui est une gutturale(comme dans le cas du « ch » allemand) Mais pour le reste des lettres, les correspondances sont tout à fait fidéles, ce qui justifie notre méthodologie.
Il convient ici d’accorder la plus grande importance au tsadé qui ne saurait se confondre avec le zayin, comme cela se pratique en française dans la prononciation de la lettre z » qui a valeur 7 alors que le tsadé a valeur 90. Dans notre alphabet, le Zayin correspond à la septiéme lettre le « g » qui devrait en fait être associé à la lettre « c », qui correspond au « guimel ».. Quand au Vav de l’hébreu, en sixiéme position, il donne dans notre alphabet la lettre « F ». Enfin, on note l’absence de la correspondance avec la lettre « teith », en neuvème position, le son T étant limité dans notre alphabet à la lettre « thav » Ce qui fait que notre lettre « I » se situe en neuvième position et non en dixiéme position comme dans l’alphabet hébreu! Mais comme le I est suivi du J- ce qui correspond à un dédoublement, dans notre alphabet, l’on obtient bien une correspodance entre Yod et « J », en onziéme position.
Cette lettre ultime Tsadé est la seule de l’alphabet hébreu à donner un son comportant deux consonnes, d’où le son « TS ». On retrouve cette lettre Tsadé dans Tsadiq, le Sage, Tsedeq, Jupiter, dans Erets, la Terre. En français, la lettre Z s’entend très peu car dans le suffixe « ez (deuximéme personne du pluriel de notre conjugaison), elle ne se prononce pas, pas plus que le « er, sauf en cas de liaison.
JHB 14 10 21
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