Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
lundi 10 juillet 2023
jacques halbronn historique du débat autour des étoiles fixes en Astrologie.
acques halbronn Historique du débat autour des étoiles fixes en Astrologie
Dans le cadre du débat qui opposa au milieu du XVIIe siècle Nicolas Bourdin, Marquis de Villennes, à Jean Baptiste Morin, auteur du commentaire du Centiloque (attribué à Ptolémée), nous traiterons de la polémique au sujet du bon usage des planétes et des étoiles fixes, en montrant que c'est l'avis de Bourdin qui l'aura emporté sur celui de Morin, dans la pratique astrologique contemporaine, à savoir la mise à l'écart des étoiles fixes dans l'étude des connexions astrales. Pour notre part, nous avons voulu réintégrer les dites étoiles fixes en montrant qu'elles avaient servi de marqueur des axes équinoxiaux et solsticiaux, d'où la mise en évidence de la précession des équinoxes, le point vernal déterminant l'étoile fixe en vigueur, ce qui permettait de parler d'une conjonction étoile fixes- planéte. C'est ainsi que quand nous parlons du passage de Saturne dans une autre phase, nous supposons que cela tient à une conjonction avec l'étoile fixe "vernale" vouée à changer au cours du temps. En effet, parler d'une conjonction de Saturen avec un axe saisonnier aurait quelque chose d'abstrait et de non visible à l'oeil nu alors que la conjonction de Saturne avec ka dite étoile serait observable. D'où une relation ternaire: planéte/étoile fixe/axes saisonnier.
Le commentaire de Julevno (1914): : 'Les 7 planétes conjointes successivement l'une avec l'autre forment 21 conjonctions, puis conjointes ensuite par trois font 35 conjonctions,, puis par 4 font 35 conjonctions puis par 5 font 21 autres conjonctions et enfin par six forment 7 conjonctions, au total 119 conjonctions"(soit 56 + 56 = 112 + 7) nicolas Bourdin entend mettre de coté les étoiles fixes et le nombre 119 ne prend d'ailleurs pas en compte les fixes. " Mais si ces fixes, note-t-il, ont le dessus en pouvoir (...) ce ne sera pas pour notre terre, qui se trouvent trop éloignées (..) et dont peut etre la matière se rencontrant mal propre à les recevoir, donne plus peise influences planétaires" A cet argument, liée à Copernic, Morin va répliquer, quelques années plus tard dans ses Remarques Astrologiques, "Aucun bon astrologue ne dira que Saturne ou Jupiter causent de plus grands effets que le Soleil ou la Lune (Bourdin) se déclare du coté de Copernic pour le mouvement de la Terre afin d'en plus éloigner les étoiles fixes (..) pour estre trop éloignées de la Terre n"ont sur elles que de "débiles et lentes impressions" (...= ne sachant pas que la Sapience divine a fait toutes les planétes et étoiles fixes pour affecter principalement la Terre". Force est de constater que Morin n'aura pas été suivi dans son approche théologique des fondements de l'astrologie mais il est vrai qu'il commettait, selon nous, un contre sens en faisant du Dieu protecteur de notre Humanité terrestre un "premier mobile" de la totalité de l'Univers.
Il convient de revenir sur la question de l'Ascendant, dont on peut penser qu'il se référait initialement à l'étoile se levant au moment de la naissance et non, comme avait cru pouvoir le démontrer Michel Gaquelin; une planéte, pour l'excellente raison qu'il y a beaucoup plus d'étoiles dans le ciel que de planètes! C'est ce qu'en Inde, on appelait l'étoile natale (-birth star). De la même façon que, comme on l'a exposé plus haut, il convenait d'observer quelle étoile coincidait, en telle année, avec le point vernal, de même, devait il en être du point de vue de l'horizon.
JHB 10 07 23
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