Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
mercredi 22 septembre 2021
Jacques Halbronn Observations autour de la revue Astralis n° 13 à 21 (1985-1987)
Jacques Halbronn Observations autour de la revue Astralis n°13 à 21 (1985-1987)
Posté par nofim le 22 septembre 2021
Jacques Halbronn Observations autour de la revue Astralis en ses numéros 13 à 21 (1985-1987)
La consultation de la revue Astralias, déposée dans le cadre du dépot légal à Paris, à la BNF (cote L 4 JO 30277) pour les années 1985-1987 est riche en enseignements de tous ordres pour l’historien et le sociologue du milieu astrologique mais aussi acteur, placé aux premières loges de la « vie astrologique » que nous sommes. Les faits sont déjà anciens puisqu’ils remontent à plus de trente ans mais cela mérite d’y revenir par le prisme de la dite revue Astralis,
Pour l’observateur, la présentation de la revue durant cette période n’aura guère changé si ce n’est que juste au niméro double 13-14 (Octobre-Novembre – Décembre 1985-Janvier février Mars 1996) il est indiqué « revue trimestrielle du Groupe d’Etudes et de Recherche en Astrologie Scientifique et Humaine (GERASH) alors que le numéro 15 .. se contente de reprendre seulement « Revue trimestrielle d’astrologie » sans autre précision. Sur la page de garde, présenntation de la revue AStraliis, sur la partie supérieure et dans les deux cas, le nom de Maurice Charvet apparait ainsi que celui d’Anne Claire Dupont.. Mais dans un cas, l’éditeur est indiqué comme GERASH et dans l’autre CEDRA. Et la partie inférieure de la même paage comporte en effet successivement les deux noms. L’adresse est changée mais on reste sur Lyon. Passons à la troisiéme page de couverture. Dans un cas, il est indiqué que le GERASH a été annoncé au Journal Officiel le 13 aout 1974 et dans l’autre que le CEDRA reléve du jO du 8 octoibre 1986. Or, le numéro 15 concerne la période avril Mai Juin 1986, donc avant la parution au JO. tout comme le n°16 qui couvre la période Jullet-Aout-Septembre 1986. Or, ) notre connaissance, le dévolution des biens au CEDRA décidée à l’Assemblée générale extraordinaire se tint à Lyon, au mois de septembre 1986, donc avant la dite parution d’octobre 1986.
On peut lire sur le site du CEDRA que c’est bien en septembre 1986 qu’il y eut une « dissolution volontaire ».
« L’astrologie n’est pas née d’hier. Nous poursuivons dans la lignée de nos prédécesseurs, cherchant à améliorer sans cesse nos connaissances en les adaptant à l’environnement actuel. Bien des groupements, mouvements et associations astrologiques ont vu le jour au XXème siècle… De fait, le CEDRA est né en 1986 pour faire suite à l’association GERASH, fondée en 1975 par Patrice Louaisel.
Le GERAS (Groupe d’Etude et de Recherche en Astrologie Scientifique), auquel le H pour Humaine ou Humaniste a été ajouté vers 1982, était constitué de cercles astrologiques locaux : à Paris, Oyonnax (Ain), Grenoble (Isère), Lyon (Rhône), Bourg-en-Bresse (Ain), Saint-Etienne (Loire) puis Strasbourg (Bas-Rhin), Orléans (Loiret). Il s’agissait aussi bien d’enseigner les premiers rudiments de l’astrologie que de mener en groupe diverses recherches. N’ayant pu adapter ses structures à l’accroissement de ses membres, le GERASH connut pas mal de problèmes en 1986, qui aboutirent à sa dissolution volontaire en septembre 1986. Le CEDRA reprit alors le flambeau et continua, sur de nouvelles bases, à développer le goût de la recherche et le sens des échanges entre astrologues de tous horizons et de tous niveaux. »
On peut donc se demander si cette dévolution des biens du GERASH à une association qui n »était pas alors encore parue au Journal Officiel n’était pas entachée d’un vice de forme.
La revue Astralis apparait comme l’élément centrale de la dévolution au CEDRA si ce n’est qu’en 1989 à la suite d’une procédure engagée pat le CEDRA en référe, le jugement excluait la revue Astralis de cette dévolution, ce qui n’empêche pas le CEDRA de continuer irrégulièrement d’utiliser ce titre jusqu’au jugement de 1992 en sa faveur, donc pendant trois sans, sans parler de l’appel qui reporta l’affaire encore de quelques années. Il aurait été plus simple pour le CEDRA d’adopter un autre nom pour sa revue. il est vrai que Charvet était lié à Astralis depuis des années…
Dans le numéro 13-14 d’Astralis( Octobre 85-Mars 1986) encore dans le cadre du GERASH, il est indiqué « Fonateur: Patrice Louaisel Président Maurice Charvet, Vice-ptésidente Véronique Guillet.. Normalement, le numéro 15 Avril -Mai Juin 1985 aurait du signaler que Patrice Louaisel était Président et que nous même, Jacques Halbronn, étions Vice- président, à la suite de démissions du Bureau. Autrement dit, le lecteur actuel qui consulte la collection de la revue Astralis se fera une idée assez peu exacte de la situation puisque dans la revue Astralis, la dissolution n’est même pas indiquée. C’est ce qu’on appelle une solution de continuité. Ce n’est que sur le site que ce point sera précisé comme on l’ a vu mais sans mentionner l’épisode Louaisel-Halbronn à la suite de l’élection d’avril 1986 qui allait conduire à un nouveau bureau jusqu’à la dissolution de septembre et nous n’entrerons pas ici dans les péripéties de la dite période dont on a dit plus haut qu’elle s’étendra sur près d’une dizaine d’années, avec notamment la nomination de Louis Saint Martin en charge de la dévolution des biens du GERASH au CEDRA, dont on a vu que son existence n’avait pas encore été validée à ce moment là au Journal Officiel!
Nous aborderons à présent un autre volet de notre enquéte relative aux textes publiés dans la revue Astralis, à propos de Patrice Guinard lequel signe » Hervé Grindau-Ghanir », soit deux anagrammes de son patronyme. Dans le numéro 13-14 donc encore dans le cadre du GERASH dont c’est le dernier numéro dans la réalité, paraissent les Fondements logique des « Maîtrises » (premiière partie), la suite se retrouvant dans le numéro 15, dans le cadre du CEDRA. Là encore, il y a bien continuité par delà la dissolution de septembre 86 dans ce numéro daté d’avril-mai juin 1986! Guinard fera encore paraitre un article dans le numéro 21 (octobre-novembre décembre 1987 : « le dominion ou systéme des maisons »/. Mais nous nous intéresserons surtout à sa contribution dans le numéro 19 (Avril-mai Juin 1987) parue dans Astralis sous le titre » Apogée de l’astrologie française à la fin du XVIIe siècle »(pp 18-22).dont il signale l’existence dans une étude plus tardive.[Eustache Lenoble (1643-1711): Un Bilan sur l’Astrologie à son déclin (Avec des extraits de son Uranie, ou les Tableaux des Philosophes). On peut lire en note :« Sur Eustache Lenoble, cf. mon article, « Apogée de l’astrologie française à la fin du XVIIème siècle » (in Astralis, 19, Lyon, 1987) et aussi les « Recherches sur l’histoire de l’astrologie et du tarot« , commentaire de Jacques Halbronn à sa réédition d’Etteilla, L’astrologie du Livre de Thot (Paris, Trédaniel, 1993, p.15-21). » Donc cet article de Guinard est forcément postérieur à notre ouvrage de 1993, soit au moins six ans plus tard Examinons de plus près le texte paru en 1987 dans le numéro 19 de la revue Astralis en sa Bibliographie (p. 22): on n’y trouve pas mention de notre édition des Remarques Astrologiques de Morin de Villefranche, Ed Retz, 1975 dont Guinard signale l’existence néanmoins avec la cote de la Bibliothèque Nationale.BN V 7767. Est ce là une iniiative du rédacteur en chef d’Astralis ou de Guinard lui même? Mais quid de la mention de l’Uranie d’Eustache Lenoble dans cette même bibliographie de 1987? Certes, dans son étude ultérieure, Guinard mentionnera-t-il notre édition de 1993 mais il aurait pu signaler que c’est par notre intermédiaire, dans le cadre de la Bibliotheca Astrologica, qu’il en avait eu connaissance comme d’ailleurs de la plupart des ouvrages du XVIIe siècle qu’il signale: Fayol, Le Royer, Gadroys. Guinard précise d’ailleurs « L’auteur a effectué ce travail à partir des éditions originales de la Bibliothèque Nationale ». Là encore, solution de continuité. Or, Guinard fréquentait assidument notre bibliothèque depuis 1983 comme l’attestent nos registres d’emprunt, ce qui lui permettra de nourrir sa thèse de doctorat soutenue en 1993 « L’Astrologie: fondements, logique et perspectives » (Université Paris I, avec Max Lejbowicz dans le jury)
JHH
22 09 21
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