jeudi 17 avril 2025

jacques halbronn La question de la géolocalisation de l’impact astrologique. Les incertitudes de Barbault

jacques halbronn La question de la géolocalisation de l’impact astrologique. Les incertitudes de Barbault L’idée d’attribuer, dans les années 40-50 une certaine région du globe à tel cycle planétaire - ce qui renvoie à la géographie sacrée (chorographie), chère à Jean Richer ( Géographie sacrée du monde grec. Croyances astrales des anciens Grecs, préface par F. Salviat, introduction par M. Butor - était -elle vraiment valable? On peut en douter sérieusement et en constater rétrospectivement les effets pervers à savoir notamment la réduction du nombre d’échéances, conduisant à un appauvrissement de l’outil astrologique. On en est arrivé, en effet, à ne s’intéresser dans le cas du cycle Saturne-Neptune qu’aux conjonctions se produisant tous les 36 ans! Même l’opposition des deux astres n’aura guère été signalée après l’échec de l’attente pour 1971, 18 ans (36/2) après 1953. (cf A. Barbault, La crise mondiale Ed Albin Michel, 1963) Quelle statistique sérieuse, en vérité, mettre en oeuvre avec aussi peu de données dispatchées sur tout un siècle: 1917-1953-1989-2025? jacques halbronn La question de la géolocalisation de l'impact astrologique. Quid de l'option Barbault? dans ASTROLOGIE POLITIQUE L’URSS et les cycles de Saturne Neptune youtube.com Certes, 1989, aura pu donner un semblant de valeur à une telle méthodologie mais à l’époque, Barbault avait mis de côté un tel dispositif au profit d’une approche plus générale, plus « planétaire », à l’échelle de la Terre toute entière avec son indice cyclique.(Les astres et l’Histoire 1967) et son attente de crises à l’échelle mondiale, ce qui donnera la prévision ratée pour le début des années 80. . Le « succés » apparent de 1989 aura été en fait la coincidence qui enferre la chercheur dans son erreur. On sait que 1989 qui n’affecte que les pays satellites (Pacte de Varsovie) fut pour l’URSS un non événement – voire un soulagement – parfaitement assumé par Gorbatchev, à la différence de 1992 – trois ans plus tard- qui vit la dislocation de l’URSS. Mais deux ans de décalage, c’est beaucoup quand on veut de la rigueur! Et qui plus est, Barbault ne prend pas la peine de préciser si l’événement attendu sera ou non favorable à l’URSS. Gageons que dans son esprit, tout semble indiquer que 1989 aurait du marquer une avancée et non un recul! Web « Le 25 décembre 2021 marque le 30ème anniversaire de la dissolution de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). Souvent réduite à la seule présidence de Mikhaïl Gorbatchev, elle résulte en fait d’un processus de désintégration politique, économique et ethnique interne. » Selon nous, il est tout à fait contre productif de se focaliser sur tel ou tel pays (Etat) car l’astrologie est censée impacter la Terre entière et peu importe si cela se produit à un endroit particulier, ce qui échappe à son domaine et reléve de la contingence. Nos récents travaux ont montré que ce qui compte, c’est que l’impact soit reçu quelque part, pour ensuite s’étendre, ce qui dépend de la présence d’un leader à haut potentiel, dont le lieu de naissance est aléatoire à la base même si les effets différeront évidemment au niveau géopolitique. Nous sommes tous solidaires sur notre Terre. On ne saurait oublier les liens que Barbault entretenait, dans les années cinquante du siècle dernier avec la cause communiste et l’article de 1953 qu’il cite parut dans un périodique d’obédience communiste. Il est certes tentant d’associer l’astrologie à un mouvement significatif, ce qui fut probablement le calcul de Barbault. Mais force est de constater que Barbault n’était même pas en mesure, au bout du compte, d’indiquer si telle date serait positive ou négative pour l’URSS, ce qui relevait d’une forme de démission de sa part. En tout état de cause, on ne saurait limiter un cycle à un seul type d’aspect. Il importe d’en prévoir au moins deux, en sens inverse. Mais le traitement que fait Barbault de l’opposition laisse vraiment beaucoup à désirer. Dans son indice cyclique, l’opposition est classée comme un aspect de détente qui fait remonter la courbe et l’opposition -(1971) était annoncée comme triomphale pour le communisme, censée rejoindre par ses résultats, les USA. C’est la conjonction qui ferait donc « plonger » la courbe. Ce sont de telles bizarreries qui auront conduit Barbault à finir par délaisser ses propos sur Saturne Neptune; avant d’y revenir après la confirmation inespérée de l’échéance de 1989. Tout se passe comme si Barbault avait conclu que la conjonction Saturne Neptune n’était pas « bonne » pour l’URSS ce qui est à la base de l’interprétation de son indice cyclique d’où son attente pour l’opposition de Saturne à Neptune pour 1971. D’ailleurs, 1989 ne fut pas une bonne date pour l’URSS. Mais dans ce cas, pourquoi Barbault n’a -t-il pas misé sur l’opposition de ces deux astres 18 ans plus tard en 2007? Parce qu’entre temps, il ne croyait plus du tout à un tel cycle. Malheureusement pour lui, l’annonce d’une troisiéme guerre mondiale du fait des conjonctions du début des années 80 allait accoucher d’une souris. Fabrice Pascaud n’hésite pas à parler d’un « échec prévisionnel retentissant’: « Au-delà de l’affection et du très grand respect que je porte à André Barbault, je partage cet extrait du DVD : « André Barbault, l’astrologie au cœur » pour insister sur l’extrême fragilité de la prévision astrologique et de l’infini recul qu’elle réclame. Après un échec prévisionnel retentissant, nous voyons avec quelles prudence, patience et humilité André a procédé à son autocritique d’une part, et repris ses travaux en revenant au B.A. BA d’autre part. L’observation, la vérification et des résultats concrets. Ce fut sa ligne de conduite durant sa longue, brillante et exceptionnelle carrière d’astrologue. Il a servi cet art avec passion, courage (il en faut pour faire de la prévision) et rigueur » JHB 17 04 25

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