Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
dimanche 26 mai 2024
jacques halbronn Réflexions autour de la préface de Michel Cazenace au Livre de Gaie et Ouranos de J. L; San Miguel de Pablos (2000)
jacques halbronn Réflexions autour de la préface de Michel Cazenave au Livre de Gaia et Ouranos de J. L. San Miguel de Pablos; Ed Rocher 2000
Le Préfacier revient sur les rapports Astronomie-Astrologie en proposant de situer l'Astrologie sur un autre plan que celui de l'Astronomie. Certes, mais encore faudrait il préciser de quelle façon. Cazenave, en se référant à l'exemple du traitement de l'Alchimie propose de situer l'astrologie comme relevant d'"une grammaire des symboles, d'un certain type de cohèrence mythique etc" (p. 8) Il conclut "l'astrologie et l'astronomie n'ont plus rien à voir l'une avec l'autre aujourd'hui".
La référence à l'alchimie est ici d'autant plus surprenante que Cazenave semble oublier la notion de "transmutation", de "réduction" qui est précisément, selon nous, la clef de la véritable relation Astronomie-Astrologie. Notre approche est à l'opposé de celle proposée par le préfacier, à savoir la réintégration de l'astrologie dans le champ de la Science. Pour nous, en effet, l'astrologie est une transmutation de l'astronomie, sa métamorphose comme la chenille devenant papillon, comme le brouillon voué à prendre forme.
Car, à y bien réfléchir on doit se demander à quoi peut bien servir l'astronomie si ce n'est à sous tendre le projet astrologique, deuxième étage de la fusée. C'est bien en se coupant de l'astrologie que l'astronomie devient "insignifiante". Il ne s'agit pas, pour autant, de valider le courant de l'astrologie "scientifique", notamment autour du "thème astral" (sous toutes ses formes, natal, horaire, électif) mais de situer l'astrologie dans le cadre d'un plan "divin" voué à organiser les sociétés humaines. Paradoxalement, c'est l'astronomie qui doit prendre conscience des enjeux théologiques en appréhendant notre systéme solaire comme un message, un mode d'emploi et non comme un fait de nature.
On comprend alors que le Ciel qui s'expose à nous, depuis notre Terre, comporte une double fonction, féminine et masculine (à l'image du "Créateur" Genése I). D'un côté une fonction motrice et de l'autre une fonction localisatrice permettant de la baliser, d'impulser des variations à celle-ci. Les planétes centrales qui entourent notre Terre, Mercure et Vénus d'un côté, Mars et Jupiter de l'autre, symétriquement disposés, n'ont pas vocation "motrice" - ce qui n'aura pas empêché les humains de leur en conférer une (on parle alors d'instrumentalisation), comme l'ont montré les travaux de michel Gauquelin- et c'est alors que l'on peut qualifier leur rôle de symbolique. Il reviendrait donc à l'astronomie d'assumer une telle dimension à propos de cet OVNI qu'est notre systéme solaire!
L'astronomie est féminine, c'est à dire qu'elle est insatiable, elle veut tout emmagasiner alors que l'astrologie doit affirmer sa dimension masculine de décantation, de tri, elle donne forme au matériau brut de l'astronomie.
JHB 26 05 24
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