lundi 4 octobre 2021

Jacques Halbronn Enquéte sur l'élection de Jean Pierre Brach à une chaire de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes en 2002

Jacques Halbronn Enquéte sur l"élection de Jean Pierre Brach à une Chaire de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes en 2002 Lors de l'élection de Jean-Pierre Brach à la chaire des Courants ésotériques au sein de l'EPHE Ve section, on a préféré la candidature de M. Brach à la notre et 20 ans plus tard, nous avons voulu mener une enquéte sur ce dossier. Quel était donc le bagage de publications et de travaux universitaires de M. Brach à la date de la dite élection en comparaison avec le notre. Tout semble s'être extraordinairement précipité et tourner autour de Jean-Claude Margolin.(-décédé en 2013). - Directeur du Centre d'études supérieures de la Renaissance de l'Université de Tours (1978-1982). - Directeur de collection pour la librairie philosophique J. Vrin. En effet, c'est dans ce Centre que Brach obtint quelques semaines avant la dite élection son Habilitation à diriger des recherches (HDR) nécessaire à la présentation de sa candidature à la dite chaire et c'est dans la collection chez Vrin qu'en 2001 Brach publié son Edition des admirables secrets des nombres platoniciens de Guilllaume Postel . Par ailleurs, Brach avait été . Maître de conférences à l’Université d’Etat d’Amsterdam (2000-fin 2002). On n'a pas trace avant 2002 d'un quelconque titre universitaire lié à un mémoire d'une certaine ampleur (maitrise, DEA, thèse de 3e cycle, thèse d'Université, thèse d'Etat, post-doctorat) La chronologie des publications de M. Brach dans les 20 années qui précédèrent sa candidature se limite à la liste ci -dessous. 1981 une postface : Ed du Livre de l'Estat et Mutation des temps de Richard Roussat 198 5 une étude in L'Astrologie, in Cahiers de l'Hermétisme; Ed Albin Michel 1994 La symbolique des nombres. PUF Dans les deux premiers ouvrages, Brach (né en 1956) se référe d'ailleurs abondamment à nos propres publications Le catalogue général de la BNF nous renseigne et sa notice sur Wikipedia ne donne rien de plus avant la dite date de 2002 car il va de soi qu'un candidat ne saurait être jugé sur des travaux qu'il n'a pas publiés, soutenus par la suite. Il suffit de comparer notre propre notice sur Wikipedia pour ce qui concerne la période allant jusqu'au début de 2002 pour apprécier la situation. Il est vrai que nous sommes né à la fin de l'année 1947. Peut être notre tort aura-t-il été de fréquenter le milieu astrologique et d'avoir publié certains ouvrages en dehors du champ universitaire. Mais dès 1979, nous avions soutenu sous la direction de Georges Vajda, dans la même section de l'EPHE une thèse qui paraitra en 1985 et le même Vajda avait produit la préface de notre édition de deux traités astrologiques d'Abraham Ibn Ezra. En 1999 , nous avions obtenu le titre de docteur es lettres, nécessaire à la dite candidature pour Le Texte prophétique en France. sous la direction de Jean Céard (parution aux Presses Universitaires du Septentrion) et nous préparions toujours à la dite section de l'EPHE un post doctorat (qui sera soutenu en 2007) sous la direction de Louis Le Chatelier. Par ailleurs, nous avions mis en ligne un Catalogue Alphabétiques des Textes Astrologiques Français (1999), été le commissaire de l'Exposition Astrologie et Prophétie/ Merveilles sans Images, à la Bibliothèque Nationale.en 1994 . Auteur de l'article Astrologie de l'Encyclopaedia Universalis, à la recommandation de François Secret, qui avait précédé Antoine Faivre dans la dite chaire.. Nous avions publié en 1993 deux éditions critiques d'ouvrages astrologiques des XVIIe et XVIIIe siècles aux Ed. Guy Trédaniel/ La comparaison entre les deux dossiers était édifiante à plus d'un titre. Nous avions également publié en 1992-1995, chez le même éditeur un diptyque consacré à la Vie astrologique des XIXe et XXe siècles. Il ressort qu'au prisme des publications vraiment significatives de Brach dans les dix ans qui précédérent sa candidature et son élection, l'on ne trouve que le Que Sais Je sur les Nombres en 1994 et in extremis son travail toujours sur la symbolique des nombres à la veille de son élection, ce qui aura servi l'obtention de l' HDR dans la foulée. On notera le champ relativement étroit du champ chronologique couvert par Brach et qui se limitait alors à la période de la Renaissance et à la production en latin alors qu'Antoine Faivre avait traité notamment de la production de langue allemande et de périodes plus étendues dans le temps. JHB 04 10 21

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