mercredi 23 avril 2025

jacques halbronn Linguistique. L'anglophonie fait partie intégrante de l'ensemble francophone

jacques halbronn Linguistique. L'anglophonie fait partie intégrante de l'ensemble francophone Depuis le début des années 80, nous travaillons sur la dépendance de l'anglais par rapport au français (cf DEA Lille III sur les traductions de traités du français vers l'anglais et mémoires Paris V sur la réception anglaise du français (1987 et 1989, Université Paris V, DESS Paris VIII 1995). Il importe de distinguer les emprunts lexicaux, les calques, les emprunts de codes de prononciation, les emprunts de marqueurs et les dérivés (barbarismes) à partir du français. La colonisation et l'occupation auront contribué à l'impact du français tout comme l'immigration, en sens inverse. On distinguera notamment l'influence du français par l'oralité et celle qui s'est exercée par l'écrit. Il importe en effet de distinguer nettement ces deux niveaux, tant le passage de l'écrit à l'oral reléve d'une "grammaire" sophistiquée et exigeant un certain degré d'initiation et d'immersion. Dans le cas de l'anglais, on note que le marqueur de pluriel avec l'usage de la lettre "s" a été très largement adopté tant pour le lexique issu du français que pour le lexique "local" (à l'époque). Or, en français, la consonne finale ne se prononce pas, si ce n'est en cas de liaison par rapport au mot suivant. C'est ainsi qu'écrire "girls" en anglais tient au marqueur du pluriel à l'écrit et ne se retrouve aucunement dans une autre langue "germanique" comme l'allemand. Passons à la transmission des codes de lecture du français vers l'anglais. On remarque que la forme "au" du français se retrouve à l'oral en anglais : automobile, authority, daughter. Le au se prononcera comme un "o". Un cas intéressant est "autre" qui devient en anglais "'other", la au étant rendu phonétiquement comme un "o". et la forme "ther" étant à rapprocher de center, l'anglais ne parvenant pas à rendre la prononciation"tre" ou "ble" (possible) et optant pour la permutation des consonnes. Noter : un autre et another. L'anglais a adopté des formes diminutives du français uniquement pour les prénoms : Eliot devint Eli, Charles Charly, Michel Mickey etc Nous avons déjà signalé le cas du participe passé, tenant lieu en anglais de prétérit avec la finale en "ed" (pour les verbes faibles) En français, la finale avec une consonne vaut pour "écrit (e)" mais non pour mangé (s) du fait de l'alignement de l'écrit du français sur l'oral. Nous avons décrit la formation du passé et du futur en français à partir de l'auxiliaire "avoir" et de l'infinitif (en er ou ir). En français, l'auxiliaire se place avant l'infinitif pour marquer le passé (on aura donc changé la finale "er" en "ed - à la prononciation identique) lors de l'emprunt au français) et après l'infinitif pour marquer le futur. Abordons la question de "understand". Under est à rapprocher de Entre (avec la permutation déjà signalée). Stand c'est se tenir mais peut aussi valoir pour "tenir" et under peut valoir pour "con". Ce qui donne contenir, proche de comprendre, dans le sens d'inclure, d'englober. Un cas intéressant est la passage du "p" français au "f" en anglais qui est une dérivation d'un autre type La peur devient Fear, pair devient fair (play), peu devient "few". L'anglais est marqué par une forte synonymie, ce qui rend cette langue fort peu ergonomique comme Life et vital, survival, End et final, finish sans parler de pig et pork, ou sheep et mutton, comme le notait déjà Walter Scott. Cela conduit à une inflation de signifiants avec la tentation de conférer un signifié specifique à chàque signifiant. En conclusion de notre aperçu, il nous apparait que c'est bien le français de France qui devrait avoir la prééminence mais l'on peut aussi penser que ce français puisse être réservé à une élite, face à des formes dérivées liés à la colonisation et à l'immigration. JHB 23 04 25

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