mardi 1 mars 2022

jacques halbronn Epistémologie de l'astrologie. Les fondements et les causes IIe partie

jacques Halbronn Epistémologie de l'astrologie: les fondements et les causes IIe Partie Nous avons signalé l'usage chez Verney et Guinard de l'expression "fondements" pour conduire la recherche astrologique. Mais cette formule s'oppose à celle de "causes", comme nous allons nous en expliquer ci-après. Cette dialectique fondements/causes est extrémement significative et constitue un clivage méthodologique majeur pour la Recherche Astrologique. On distinguera les fondementsistes et les "causalistes", ce qui nous semble bien plus pertinent que la distinction proposée par Barbault entre physicistes et symbolistes. Rechercher les fondements renvoie au "savoir" astrologique tel qu'il nous a été transmis, tel qu'il nous est parvenu. Par exemple, Guinard s'intéressa aux fondements des "maitrises planétaires", c'est à dire un dispositif que les astrologues ont "reçu" et que l'on trouve déjà exposé dans la Tétrabible de Ptolémée (IIe siècle de notre ère) A l'opposé de cette démarche, nous entendons poser la recherche des "causes". Qu'entendons-nous par là? Il s'agit d'expliquer certaines séries d'événements, des successions et des alternances de périodes que l'on a pu observer et dont il s'agit de montrer qu'elles pourraient avoir un substrat astronomique. Il est possible qu'André Barbault ait procédé ainsi à propos de l'Histoire de la Russie au XIXe siècle et au delà. Dans ce cas, on parlera de corrélations d'ordre anthropocosmologique. Ici, l'astrologie cohabite avec la science des nombres quand elle repére la répétition des même intervalles, ce qui est susceptible de renvoyer à une cyclicité planétaire. L'intéret de cette méthode, c'est qu'elle n'a nullement la charge de valider toute la tradition astrologique ni meme d'y faire référence. C'est ainsi que nous avons procédé, notamment dans notre Astrologie selon Saturne (1994-1995 Ed La Grande Conjonction). Nous avions observé que certains événements se reproduisaient tous les 30 ans environ et notre attention se porta sur Saturne et le fait qu'il se rapprochait chaque fois du "point vernal" (0° bélier) sans chercher à le connecter à une autre planéte, laissant le champ à d'autres hypothèses d'un autre type. Dans le cas des résultats Gauquelin, l'on doit se demander si 'l'on est en quête de fondements ou de causes. Gauquelin entendait il mettre en évidence certains traits d'une tradition astrologique qu'il connaissait ou bien avait-il pu constater des séquences remarquables? En 1976, dans Clefs pour l'Astrologie (Ed Seghers) nous avons suivi les deux voies. D'une part une étude approfondies des Maitrises planétaires, dans un esprit structuraliste et de l'autre, une cyclologie liée à l'histoire des empires se formant et se défaisant, tour à tour, ce qui nous conduisit non pas à valider une théorie dejà connue mais à proposer l'étude des passages d'une planéte donnée sur les signes cardinaux, sans aller dans le sens d'une combinatoire planétaire à la Barbault.. JHB 01 03 22

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