vendredi 5 août 2022

Jacques Halbronn Patrice Guinard et la question des rapports astrologie-philosophie

. Jacques Halbronn Patrice Guinard et la question des rapports Astrologie-philosophie En 1993, Patrice Guinard soutenait une thèse de doctorat en philosophie intitulée « L’astrologie : fondements, logique et perspectives » ( l’Université Paris I-Sorbonne, en 1993). Or, il ne semble pas que Guinard ait mis le doigt sur ce qui relie ces deux domaines que sont l’Astrologie et la Philosophie et ce, probablement du fait d’un certain désintérêt pour l’astrologie prévisionnelle, préférant en ce qui concerne la prévision s’en référer aux quatrains de Nostradamus. (cf sur le site du CURA, la rubrique « Corpus Nostradamus »). La notion de prometteur et de significateur est un principe essentiel de la prévision astrologique mais il est vrai que cette notion est devenue assez marginale sinon anecdotique au sein de la littérature astrologique moderne et cantonnée, le plus souvent, dans le domaine des « directions » lesquelles fonctionnent sur la base de correspondances et non sur celle de données astronomiques réelles..Ce serait en quelque sorte le parent pauvre de l’Astrologie de notre temps. C’est ainsi que Guinard ne distinguera pas au sein du septénaire les facteurs « prometteurs » et les facteurs « signficateurs, suivant en cela le modéle du RET de Jean Pierre Nicola lequel place notamment le Soleil dans un groupe (dit « R ») incluant Mercure et Vénus, ce qui exigeait un décryptage du dispositif des « domiciles » que Guinard n’a pas mené à bien. Or, la dialectique P .S. (Prometteur-Significateur) est certainement à rapprocher de celle, aristotélicienne, du passage de Puissance à l’Acte voire en linguistique saussurienne de celle du Signifiant et du Signifié, ce qui se rapproche en tout état de cause du terme « significateur ». Notice Wikipedia La puissance et l’acte sont deux concepts de philosophie qui fonctionnent par opposition. La distinction entre les deux remonte à la Métaphysique d’Aristote. Concept Aristote crée une opposition fondamentale entre la puissance et l’acte. Il s’agit de deux catégories ontologiques (qui se rapportent à l’être) fondamentales1. La puissance (en grec ancien, δύναμις), est synonyme de potentialité. Ce qui n’est qu’en puissance, par opposition à ce qui est en acte, est ce qui n’est pas encore réalisé, ce qui n’est qu’une virtualité. Le chêne est en puissance dans le gland ; la statue est en puissance dans la pierre ou l’airain. La puissance est ce qui est à l’état de possibilité, c’est une promesse d’existence. Le sculpteur actualise la statue en sculptant dans la pierre L’acte (en grec ἔργον, ainsi que ἐνέργεια), est la réalisation, l’acte réalisé, une réalité achevée. C’est ce qui donne forme au monde ou à ses parts : l’œuvre pénètre et transforme la matière. Aristote développe le concept d’entéléchie pour désigner la réalisation finale, l’élévation au stade ultime de l’Être, de ce qui était auparavant en puissance1. Postérité Saint Thomas d’Aquin Saint Thomas d’Aquin a développé une théologie de l’acte et de la puissance, qui affirme essentiellement que Dieu est acte pur, que l’humain peut saisir l’existence de Dieu à partir des choses visibles, bien qu’il soit impossible pour un humain de saisir ce qu’est Dieu en lui-même. La puissance et l’acte divisent l’être de telle sorte que tout ce qui est, est ou bien acte pur, ou bien composé nécessairement de puissance et d’acte, comme principes premiers et intrinsèques. L’acte, parce qu’il est perfection, n’est limité que par la puissance, qui est une capacité de perfection. Par conséquent, dans l’ordre où l’acte est pur, il ne peut être qu’illimité et unique ; là où il est fini et multiple, il entre en véritable composition avec la puissance. C’est pourquoi dans la raison absolue de l’être même, Dieu seul subsiste, seul entièrement simple ; toutes les autres choses qui participent à l’être ont une nature qui restreint l’être, et sont constituées d’essence et d’existence, comme principes réellement distincts. Leibniz] « Chez Leibniz, le concept d’entéléchie qualifie « toutes les substances simples ou monades créées » en tant qu’elles sont la source de leurs actions internes et qu’elles se suffisent à elles-mêmes (Mon.18 » Notice Wikipedia « En linguistique, le signifié et le signifiant sont les deux faces complémentaires du concept de signe linguistique développé par Ferdinand de Saussure1 et à sa suite par l’école structuraliste. Le signifié désigne la représentation mentale du concept associé au signe, tandis que le signifiant désigne la représentation mentale de la forme et de l’aspect matériel du signe. On distingue le signifié d’un signe de son référent, l’objet (ou ensemble d’objets) désigné par le signe. Au sein du signifié, on peut distinguer dénotation et connotation, la dénotation étant plus ou moins le sens littéral (qu’un dictionnaire cherche à définir) et la connotation l’ensemble des sens figurés potentiels ou dans un contexte donné. » Pour notre part, nous avons réhabilité cette dualité prometteur/significateur, en l’associant à deux groupes : d’un côté les luminaires et Saturne en tant que prometteurs et de l’autre le quatuor Mercure- Vénus-Mars et Jupiter en tant que significateurs. Les prometteurs sont mobiles et les significateurs fixes, le quatuor en question ne désignant pas des astres mais des dieux, dans la pensée astrologique de départ, en rapport avec les 4 saisons. En bref, en astrologie, toute la question serait de déterminer le temps d’attente pour qu’un significateur soit « rejoint » par un prometteur, un signifiant par un signifié, une puissance par un acte, ce qui correspond à une « conjonction », en astronomie. Prévoir astrologiquement consisterait à calculer le différentiel entre ces deux pôles, l’un dynamique, l’autre statique.. Bibliographie: Rationalité de l’astrologie : l’exemple de Kepler Fernand Hallyn Littératures classiques Année 1995 25 pp. 215-226 Fait partie d’un numéro thématique : L’irrationnel au XVIIe siècle https://fr-academic.com › dic.nsf › frwiki Patrice Guinard estime que « la multiplication des points sensibles et des points d’énergie … le significateur est alors dirigé sur le prometteur. L’exemple des Directions Primaires – CURA http://cura.free.fr › decem

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