mercredi 16 février 2022

jacques halbronn Pour un traitement communautaire des problémes sociaux. Pour une coexistence des différences

jacques Halbronn Pour un traitement communautaire des problémes sociaux. Pour une coexistence des différences. Nous pensons que le traitement individuel est dépassé. L’individu ne fait sens qu’en tant qu’il appartient à un certain ensemble de personnes ayant en commun un certain profil. On n’est jamais unique. Même un étranger pourra retrouver d’autres étrangers de même origine ou sera tôt ou tard rejoint par eux. Nous avons notamment étudié l’immigration russophone vers l’Etat Hébreu, issue de l’ URSS ou de l’ex URSS et la question du regroupement est évidente et débouche sur une forme de communautarisme en Israel qui tend à y reléguer la pratique de la langue hébraique au second plan. Quant à l’arrivée de nouveaux immigrants, elle tend à impacter les vagues précédentes en freiner d’autant leur processus d’intégration. Nous sommes d’ailleurs favorable à ce « regroupement » (cf nos précédents textes à ce sujet). Tout traitement trop individuel nous apparait d’ailleurs comme suspect car cela revient à minimiser le dossier. Il est clair que la question des retraites, des minima sociaux, ne saurait relever du cas par cas, quitte à multiplier le nombre de catégories à considérer qui sera de toute façon inférieur à tout traitement particulier. Si l’on prend le cas des aides sociales et notamment du RSA, nous préconisons, à terme, de constituer des groupes de personnes en bénéficiant, dans une même ville en étudiant si l’on ne pourrait mettre en commun les ressources des uns et des autres, en vue d’une gestion et d’une organisation collective. Actuellement, il est question dans certains programmes électoraux d’imposer un certain nombre d’heures d’intérêt général aux bénéficiaires. En réalité, et paradoxalement, le traitement collectif fera apparaitre des différences de profil entre les types de bénéficiaires. Nous avons abordé cette question à propos des personnes ayant suivi un parcours universitaire et qui ne bénéficient d’aucun droit particulier au regard des aides sociales. On note ainsi que le traitement individuel permet de ne pas aborder certains aspects. L’ approche individuelle noie les problémes sociaux bien plus que ne le fait le collectif/ ¨Pour nous, le mot « Fraternité » de la devise republicaine, préconise une approche de cohabitation communautaire,il est synonyme de solifarité entre personnes aynant un parcours commun, partagé. Et en cela, nous nous opposons à la démarche « assimilationiste » adoptée par Valérie Pécresse lors de son meeting du Zénith. Pour nous la Droite est capable de gérer les différences mieux que la Gauche, notamment en mettant en place des espaces appropriés. L’assimilation c’est d’abord reconnaitre ce qui est semblable et non le décréter. Là encore, nous ne suivrons pas Zemmour quand il réprouve la vie spécifique de certains « territoires », ce qui est un réflexe de Gauche que ne saurait adopter la Droite. En ce sens, nous la communauté est l’expression d’une liberté d »être ce qu’on est sans avoir à jouer un role en pratiquant une sorte de conversion à la France, comme on se convertirait à l’Islam. Pour nous, ce qui fait la France, ‘c’est la coexistence des communautés qui s’y trouvent et le rôle de la France ‘est justement d’harmoniser au mieux de telles discontinuités au sein d’un même espace partagé respectant le besoin de vivre entre gens qui se ressemblent. JHB 16 02 22

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