mercredi 16 février 2022

jacques Halbronn Astrologie EXOLS Cyclicité entre le structurel et le conjoncturel

Jacques Halbronn : Astrologie EXOLS Cyclicité entre le structurel et le conjoncturel Il existe deux méthodes, deux exercices pôur appréhender et décrire les clivages, la structurelle et la conjoncturelle, ce qui correspond à l'équinoxialité et à la solstialité, respectivement. En phase solsticiale, on fait preuve de réalisme, on regarde les choses en face. Mais paradoxalement, cela permet de faire preuve de diplomatie, tout peut se négocier et de toute façon, on est dans le passager, le conjoncturel, la cohabitation et les concessions, les arrangements. On gère la diversité et la discontinuité. On est dans l'arbitraire des attributions du moment comme lorsque l'on forme un gouvernement de coalition. En phase équinoxiale, on recherche des structures simples, on veut dépasser la contingence, les solutions de continuité. Le paysage se simplifie mais on est en quête d'une forme de vérité pérenne. On retrouve ce clivage dans la tradition astrologique, entre d'une part une succession assez hétéroclite de signes zodiacaux et un assemblage de divinités dépareillées et de l'autre, une recherche de dualité, de dialectique, à l'instar de l'astrologie EXOLS que nous préconisons et qui ne s'embarrasse guère d'un agencement de symboles et de personnages mythologiques. Autrement dit,en période solsticiale (passage de Saturne sur l'axe cancer-solstice), il faut s'attendre à de la juxtaposition, où l'on cherche à caser tout ce qui se présente, sans un trop grand souci de rigueur, sans se vouloir trop regardant, mais sans oublier personne. IL n'y a pas d'exclusion, tout est bon à prendre et l'art du chef sera de parvenir à réussir au mieux la cohabitation. A l'inverse, en période équinoxiale, l'on ne se laisse pas impressionner par les traditions. En kabbale, on dira que l'on passe de la Sefira Bina à la Sefira Din, de la Miséricorde à la Rigueur. C'est un temps de décantation, de retour à l'essentiel. On y applique le principe de parcimonie d'Occam et il a beaucoup de laissés pour compte. Si l'on applique nos propos à ce que l'on peut observer sur le plan politique, qu'en est-il? NOus avons souvent associé l'équinoxialité à la Gauche, laquelle a tendance à faire table rase du passé, qui veut construire ex nihilo par delà les clivages et les pesanteurs de l'Histoire. Rien d'étonnant ainsi à ce qu'en 1989, avec l'arrivée d'une phase solsticiale, le glacis communiste se soit craquelé et que l'on ait assisté à un retour du refoulé. C'est le passage du structurel vers le conjoncturel. En revanche, en 1951-1957, en phase équinoxiale, on aura voulu faire abstraction de l'Histoire, quitte à créer un espace, un "marché commun", où l'on ne tiendra pas compte des anciens conflits, comme dans une sorte d'amnésie. C'est le passage du conjoncturel vers le structurel. On ne s'étonnera pas qu'actuellement, en pleine phase solsticiale, les valeurs de Droite dominent et celles de gauche palissent et cela durera jusqu'en 2025 quand Saturne repassera sur l'axe Bélier-Balance. Quand Macron fut élu, en 2017, on était en fin de phase équinoxiale d'où des annonces un peu décalées - vu que dès 2018, on repassait en phase solsticiale- sur la fin de l'ancien régime. Mais c'est bien sur une telle déclaration équinoxiale que Macron fut élu et d'ailleurs il fallut bien changer insensiblement de discours, le rôle d'un président étant d'être en phase avec le cours des choses. En ce sens, les étiquettes intangibles des partis ne font pas beaucoup sens et ce sont d'abord des chefs qui sont dans l'aréne. Il faut donc s'attendre à partir de 2025 à ce que le président en charge glisse de la solsticialité à l'équinoxialité et ce sans qu'il soit nécessaire de procéder à des élections puisque c'est tout le climat politique qui évolue de concert. JHB 16 02 22

Aucun commentaire: