Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
jeudi 30 juin 2022
jacques Halbronn Théologie et politique. De la fin du monde à la création du monde
jacques halbronn Théologie et politique . De la fin du monde à la création du monde.
Nous voudrions montrer, en ce temps de menace nucléaire, que la problématique de « fin du monde » éclaire celle de « création du monde »En effet, la fin de notre monde ne serait, en tout état de cause, la fin de l’Univers tout entier. Si notre Humanité pourrait un jour s’anéantir, cela n’impacterait en aucune façon la totalité du « Cosmos ». Un peu d’humilité, de grâce!
Dès lors, il conviendrait de se demander ce que peut signifier la « création du monde », au sens du premier chapitre de la Genése.
א בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ. 1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
Selon nous, là encore, il ne s’agirait que de « notre » monde et de « notre » Dieu car la notion de Dieu est fonction de celle de la création dont il serait l’auteur.
Autrement dit, le dieu de notre monde doit être reconnu comme tel, à la mesure de notre petit monde (microcosme) et nous récusons, pour notre part, toute représentation de « notre » dieu qui serait assimilée à celle d’un Deus sive Natura.(Spinoza) En ce sens, nous préférerons parler d’une Surnature, d’une nature augmentée, complétée, prolongée. De même , nous pensons que ce Dieu a « fabriqué », une humanité dont il dit qu’elle est « son peuple » (cf Exode III), qui sont les Juifs, le « peuple élu » afin de veiller sur Sa Création.
Selon nous, cela ne ferait vraiment guère sens que ce Dieu fût celui de toute l’Humanité pas plus qu’il n’est celui de tout l’Univers. La théologie est la science qui se consacre à comprendre ce dieu, sa mission en évitant de commettre toute une série de contre sens et d’nvraisemblances. Epistémologiquement, il importe de considérer ce dieu comme un architecte dont le plan d’ensemble ferait sens et par voie de conséquence, théologie et anthropologie doivent converger. Selon nous, ce qui est au principe d’une action doit se présenter selon une certaine cohérence qu’il convient de faire apparaitre par delà les déformations et les scories, tout comme une langue au départ doit obéir à une symétrie en évitant de laisser entendre qu’au départ, cette langue était déjà syncrétique!
JHB 30 06 22
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