LA REVUE ASTRO-PROPHETIQUE
Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
lundi 6 janvier 2025
jacques halbronn La vie astrologiquie . Du Congrès de 2004 à celui de 2025. Bilan de la contribution d'André Barbault
jacques halbronn La vie astrologique. Du Congrès de 2004 à celui de 2025. Bilan de la contribution d'André Barbault.
On nous annonce un Congrès pour la fin mars 2025 en lien avec la conjonction Saturne-Neptune à venir en bélier, signe cardinal. Il y a 21 ans, avec Saturne en cancer, autre signe cardinal, s'était tenu à Paris, à la Maison des Associations du XIIIE arrondissement un important congrès, intégralement filmé et accessible encore aujourd'hui sur Internet : l'Astrologie et le Monde. L'importance de ce Congrès tenait au nombre de personnalités du milieu astrologique qui y participèrent, cette rencontre étant réservée aux chercheurs en Astrologie et non aux étudiants ou aux amateurs. Depuis cette date de 2004, la pensée astrologique aura connu d'importantes évolutions, sous notre impulsion, ce qui a abouti à revoir totalement l'astrologie léguée par André Barbault. Reprenons la notice dressée par Yves Lenoble à son sujet, lors de son décés en 2019:
"C’est l’un des astrologues les plus importants du XXe siècle. Il a modernisé aussi bien l’astrologie mondiale que l’astrologie généthliaque.
Il est né en 1921 dans l’Yonne. Il a suivi les traces d’un frère aîné, d’abord astrologue puis alchimiste.
Il s’est passionné au sein du Centre International d’Astrologie (CIA), pour la psychanalyse et la caractérologie. Il y a créé avec tout un petit groupe la section Psychologie. Ce groupe a publié dans les années 50 plusieurs livres qui ont renouvelé l’interprétation des planètes : Uranus – Neptune, Soleil – Lune, Jupiter – Saturne.
André Barbault publie en 1955 chez Grasset Défense et Illustration de l’astrologie, un livre où sont déjà posés les jalons de tout ce que cet astrologue va apporter à l‘astrologie.
Suite au succès de ses livres sur les signes du zodiaque, les éditions du Seuil lui demandent de rédiger un traité d’astrologie. Et c’est la sortie en 1961 du Traité Pratique d’Astrologie qui va devenir le livre de référence de plusieurs générations d’astrologues. Il publie en même temps De la Psychanalyse à l’Astrologie un ouvrage plus théorique qui montre les multiples liens qui existent entre l’astrologie et la psychanalyse.
C’est néanmoins par ses travaux en astrologie mondiale qu’André Barbault est connu à l’étranger, aussi bien dans le monde anglo-saxon qu’en Europe. Il a été le premier à montrer que l’on pouvait expliquer les événements survenus au XIXe et XXe siècle à partir des cycles existant entre les planètes lentes. Son premier ouvrage sur ce sujet les Astres et l’Histoire date de 1967. Il a continué jusqu’à sa mort en 2019 à approfondir la corrélation entre les événements mondiaux et les configurations planétaires. Il est possible de connaître le détail de ses recherches et de ses prévisions en se reportant aux nombreux livres qu’il a publié sur ce sujet ou en lisant les nombreux articles qu’il a publié dans l’Astrologue, la revue trimestrielle qu’il a fondée en 1968. "
André Barbault a toujours été à la pointe du progrès. Il a compris tout de suite que l’informatique allait jouer un rôle considérable. Dès les années 70 il a fait calculer par l’ordinateur IBM d’Astroflash les positions planétaires de n’importe quelle période du passé, ce qui lui a permis d’élargir considérablement son champ de recherches en astrologie mondiale. A partir de l’an 2000, il crée un site sur Internet pour y poster ses articles.
N’hésitez pas à vous rendre sur andrebarbault.com pour y découvrir des dizaines d’articles d’ astrologie mondiale comme d’astrologie généthliaque, tous plus intéressants les uns que les autres En tant qu'historien de l'Astrologie et auteur notamment de la série "La Vie astrologique" et des Guides astrologiques,, nous pensons en effet que Barbault appartient au siècle passé et que son oeuvre est désormais complétement obsolétes au prisme des années 2020. L'importance qu'il accorda aux planétes "lentes" ne fait plus guère sens de nos jours, à commencer par le cycle Saturne-Neptune dont le congrès annoncé fait son thème central sans inviter les chercheurs les plus en pointe à y intervenir, ce qui va forcément donner une fausse idée de l'état de la recherche astrologique. En fait, Barbault n'aura guère changé de modéle depuis 1967, il y aura donc bientôt 60 ans, date à laquelle nous sommes arrivés dans le milieu astrologique. NOus avons en cette année 2025 l'avantage de signaler un certain aboutissement de notre travail sous le nom d'Astrologie "Septennale"; ce qui met l'accent sur la périodicité de 7 ans, sur la base du passage de Saturne tous les 7 ans dans un signe cardinal. On est donc à cent lieues de l'approche de Barbault avec son cycle des conjonctions Saturne-Neptune -tous les 36 ans dont on voudrait célébrer la valeur lors du prochain congrès de l'association Source. Il est encore temps de changer le thème de ce Congrès anachronique qui est marqué par une certaine sclérose intellectuelle dès lors que l'on se refuse de changer son fusil d'épaule. La communauté astrologique francophone ne peut que se ridiculiser en adhèrant en 2025 à un tel projet "Saturne-Neptune", en ne protestant pas contre une telle initiative et se tire bel et bien une balle dans le pied.
L'heure est en effet à une astrologie qui a pris la mesure des périodes brèves et à quoi rime sérieusement le rappel que dès 1955, Barbault avait annoncé 1989? L'alliance de l'astrologie ne doit pas être avec l'Histoire mais avec la Sociologie et avec le Droit Constitutionnel marquée par la récurrence, la répétition de temps brefs, à l'instar des constitutions politiques avec des mandats de quelques années seulement. Les guerres mondiales n'auront, quant à elles, duré que très peu d'années et cela vaut pour la Shoah dont l'opération d'extermination se situe dans les années 1942-44. L'Astrologie septennale -divise le cycle de Saturne en périodes de 7 ans (ce que nous avions déjà exposé en 1976 dans Clefs pour l'Astrologie, chez Seghers. La parution de cet ouvrage - qui fut d'ailleurs une grave déconvenue pour Barbault qui y avait candidaté (ce qui lui valut un procés (perdu) en diffamation- était déjà l'indication d'une reléve. Cela fera donc 50 ans que la communauté astrologique aura été dans le déni des avancées. Dès 1975, il y a 50 ans, la création du MAU, le Mouvement Astrologique unifié, allait marginalisé, éclipsé, le Centre International d'Astrologie (CIA) dont Barbault avait voulu reprendre le contrôle et donc en 1973 nous avions obtenu la Vice Présidence que Barbault avait du abandonner en 1968. Reinhold Ebertin avait montré la voie en mettant sur le même pied (Astrologie "90 degrés") les 4 signes cardinaux alors que le congrès annoncé en reste à l'importance accordée au signe du bélier. En fait, une astrologie mondiale qui se respecte doit être septénnale. Le probléme, c'est que le cycle Saturne Neptune ne respecte aucunement une telle division quaternaire, si ce n'est par coincidence ponctuelle. Qu'est ce qu'une astrologie qui ne se validerait que tous les 36 ans, considérant comme secondaires toutes les autres date? Le temps de la démysfification a sonné et un tel Congrès ne peut satisfaire les adversaires de l'Astrologie qui donne ainsi des verges pour se faire fouetter Le passage de Saturne à nouveau en signe cardinal devrait être l'occasion d'un renouvellement/ Mieux vaut tard que jamais!
JHB 06 01 25
dimanche 5 janvier 2025
jacques halbronn Astrologie septennale autour de la question juive
jacques halbronn Astrologie, septennale autour de la "question juive".
Dans quelques semaines, Saturne va passer sur l'équinoxe de printemps (hémisphère nord), à 0° bélier sans être encore en conjonction exacte avec Neptune, lequel est déjà passé en bélier un peu plus tôt dans l'année. Pour nous, c'est Saturne qui compte et donc ici le mois de mai 2025, même si dès l'Eté, Saturne rétrograde en poissons pour près d'un an et l'on sera alors en 2026. Par conséquent, la conjonction Saturne-Neptune n'aura lieu qu'en février 2026 C 'est dire que selon que l'on ne prend en compte que la "conjonction" Saturne Bélier ou la conjonction Saturne-Neptune en bélier, il y aura une différence prévisionnelle non négligeable autour d'une année. Or, une année de plus ou de moins, ce n'est pas rien comme l'avons signalé dans un précédent texte autour de 1988 et 1989, Barbault ayant pointé 89 et nous 88, année qui vit réellement les choses basculer et donc 89 n'est que le prolongement.
Comment interpréter le passage de Saturne en signe cardinal, en l'occurrence en bélier? Selon nous, c'est une phase favorables aux intellectuels, aux leaders alors que la phase qui se termine sous peu (Saturne en poissons) aura plus été en accord avec le "peuple", la "base". Paradoxalement, pour nous, la phase cardinale est en lien avec le socialisme en ce qu'il a de programmatique (cf le programme commun)- soit la Gauche alors que la phase mutable le serait avec le "populisme" et le peuple de base (d'en bas), soit la Droite.
Mais nous ajouterons que la question juive est un enjeu cyclologique majeur car les Juifs sont favorisés par le temps cardinal et malmenés par le temps mutable qui peut leur être fatal, comme nous l'avons montré dans de précédents textes sur le XXe siècle.(Shoah, 7 octobre 2023). C'est dire que les Juifs feraient partie intégrante du systéme astrologique que nous associons avec le "plan divin" en théologie. On ne pourra pas "prouver" l'astrologie sans prendre en compte la question juive en tant que variable principale. L'astrologie permettrait ainsi de comprendre la cyclicité de la présence juive au monde, ses hauts et ses bas.
Ainsi pour les 3 ans qui viennent, jusqu'au printemps 2028, quand Saturne entrera en taureau, signe "fixe" neutre (interface entre la cardinal et le mutable) les Juifs seront fortement appréciés, mais pas forcément en connaissance de cause mais de par les qualités de certaines personnalités qui se révéleront (ou pas) être d'origine juive, quelle que soit la confession adoptée par ailleurs. D'ailleurs, cette "supériorité" affirmée et reconnues, ne manquera pas d'alimenter les rancoeurs antisémites de la phase mutable subséquente où d'aucuns entendront prendre leur revanche mais telle est, en quelque sorte, la "régle du jeu", ce qui justifie le processus d'alternance car aucune phase ne saurait s'éterniser en astrologie STP, au delà de 3 ans environ, faute de quoi la notion même d'alternance deviendrait insupportable.
On peut donc prévoir qu'à partir de l'entrée de Saturne en bélier, pour la éniéme fois, une certaine élite marquera des points et qu'un certain populisme se verre discrédité, ce qui laisse augurer d'une rupture au sein du Nouveau Front Populaire entre LFI et PS. Il est d'ailleurs "normal" que l'alliance entre ces deux forces ait pu exister en phase mutable (avec la NUPES avant), la question juive (autour d'Israel) n'étant pas absente du débat.
Il importe de mettre en avant une dialectique dominants (cardinal)-dominés (mutable) ce qui ferait le lien entre Astrologie et Science Politique( Dominants et dominés Les identités des collections et des agrégats de Fabio Lorenzi-Cioldi : PUG , 2009
JHB 05 01 25
jacques halbronn Astrologie, Début du basculement géopolitique de la fin du XXe siècle en 1988 ou 1989?
jacques halbronn Astrologie Début du basculement géopolitique de la fin du XXe siècle en 1988 ou 1989?
"En 1955, dans un ouvrage intitulé Défense et illustration de l'astrologie, André Barbault annonçait trente-quatre ans à l'avance une « échéance capitale » pour l'URSS en 1989. "
Or, il s'agit d'une lecture quelque peu biaisée de l'Histoire car 1988 est nettement plus déterminante que 1989 alors même que Saturne n'était pas encore conjoint à Neptune, ce qui ne sera le cas qu'en février 1989.Dès 1978, dans nos Clefs pour l'Astrologie (Ed Seghers, pp/ 158 et seq), c'est bien 1988 que nous signalions sur notre sinusoïde en raison de l'entrée de Saturne en capricorne, signe cardinal. Cela tient au fait que c'est notre modéle Saturne/signe cardinal qui est valable et non Saturne-Neptune. De même avons-nous pointé 1995 (L'Astrologie selon Saturne) soit pour 7 ans plus tard, ce que n'avait pas signalé Barbault, prisonnier de son cycle Saturne-Neptune obsoléte.
Wikipedia
"La chute des régimes communistes en Europe est l'effondrement entre 1988 et 1991, dans les sept pays de l'Europe centrale et orientale, des régimes communistes que Joseph Staline a installés dans les années 1944 à 1949, officiellement afin de « se constituer un glacier protecteur » à la frontière occidentale de l'URSS, censée être « menacée par l'impérialisme capitaliste ». Devenus des États satellites de l'URSS, ces pays ont adopté, à peu de nuances près, le modèle politique et économique soviétique. Ils étaient liés à l'URSS par des traités bilatéraux d'amitié et de coopération et par une alliance multilatérale militaire, le pacte de Varsovie, et économique, le Conseil d'assistance économique mutuelle (ou Comecon)".
Sur le Web
Les bouleversements de 1989 en Pologne et en Hongrie
Avant que le mur de Berlin ne tombe dans la nuit du 9 au 10 novembre, les régimes communistes s’étaient déjà effondrés dans ces deux pays du bloc de l’Est.
Les bouleversements de 1989 en Pologne et en Hongrie
30 ans après son exécution pour avoir tenté d’instaurer une démocratie parlementaire, l’ancien chef du gouvernement Imre Nagy reçoit des funérailles nationales le 16 juin 1989. Crédits : Wikimedia Commons / Fortepan adományozó TM / CC BY-SA 3.0
Peu d’observateurs avaient senti le vent tourner. Peu auraient pu prédire, en cette nuit du 9 novembre 1989, que les postes frontières de Berlin s’ouvriraient un à un sous la pression de la foule. Cette année-là pourtant, dans le sillage de la perestroïka impulsée par Mikhaïl Gorbatchev en URSS, d’importants changements avaient eu lieu en Europe de l’Est. Et notamment en Pologne et en Hongrie.
Pologne : la vague Solidarność
En 1989, la République populaire de Pologne est, après l’URSS en février, le premier pays du bloc de l’Est à instaurer des élections partiellement libres.
Au début de l’année, le pays est dirigé par le général communiste Wojciech Jaruzelski. Il sort d’une année marquée par d’importants mouvements étudiants puis ouvriers, qui ont protesté contre la crise économique et sociale. Impuissant à la résoudre, Jaruzelski demande à Lech Wałęsa, leader du syndicat indépendant Solidarność (Solidarité) pourtant interdit depuis 1981, d’apaiser la contestation.
En février 1989, les négociations de la “table ronde” réunissent représentants du pouvoir et du syndicat. Deux mois plus tard, ils aboutissent à un accord : celui-ci prévoit l’organisation d’élections législatives partiellement libres (65% des sièges de la Sejm, la chambre basse du parlement, étant toujours réservés à la coalition gouvernementale composée du parti communistes et d’autres partis satellites, le reste revenant à l’opposition et aux candidats indépendants), ainsi que la création d’un Sénat sans réel pouvoir, et d’un poste de président de la République toutefois réservé à Jaruzelski.
Le 4 juin, Solidarność remporte le premier tour des législatives haut la main : il obtient 160 des 161 sièges ouverts de la Sejm et 92 des 100 sièges du Sénat. A l’inverse, seuls 5 candidats gouvernementaux dépassent alors les 50% de voix nécessaires pour remporter directement leur siège à la Sejm, les 264 autres devant attendre le second tour. Ces résultats totalement imprévus créent alors un profond choc psychologique dans la société polonaise, le pouvoir en sortant délégitimé.
Approuvé par les parlementaires à la présidence de la République (avec une seule voix de majorité, les autres bulletins étant blancs ou nuls), Jaruzelski accepte de nommer un membre de Solidarność, Tadeusz Mazowiecki, au poste de Premier ministre. Celui-ci est investi le 24 août à une écrasante majorité, et devient ainsi le premier dirigeant non communiste d’un pays membre du bloc de l’Est. L’URSS laisse faire, confirmant alors que la “doctrine Brejnev” (prônant l’intervention soviétique dans les États satellites) a bien pris fin, comme l’avait laissé entendre le dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev dès son arrivée au pouvoir en 1985.
En décembre, la Constitution polonaise est réformée : toute référence au rôle dirigeant du parti communiste y est éliminée tandis que le pays prend officiellement le nom de “République de Pologne” . Le Parlement approuve également un plan de réformes inaugurant une transition accélérée vers l’économie de marché. Un an après, en 1990, Lech Wałęsa sera élu président de la République au suffrage universel.
Hongrie : une première brèche dans le Rideau de fer
Peu de temps après la Pologne, la Hongrie adopte à son tour le pluralisme politique. Elle est aussi, avant que le mur de Berlin ne tombe, le premier pays à ouvrir sa frontière à l’Ouest.
Le pays est, depuis les années 1970, considéré comme un îlot de relatives prospérité et liberté au sein du bloc de l’Est. La fin des années 1980, marquée par l’inflation, la baisse du pouvoir d’achat et l’apparition du chômage, voit se multiplier les contestations sociales.
En novembre 1988, un jeune cadre réformateur, Miklós Németh, prend la direction du pays. Sous son impulsion, le Parti communiste hongrois accepte, en février 1989, le principe d’une “transition graduelle” vers le multipartisme (à condition que les nouveaux partis acceptent le socialisme).
En juin 1989, les protagonistes de l’insurrection de Budapest de 1956, alors écrasés par l’URSS, sont réhabilités. Parmi eux, l’ancien chef du gouvernement Imre Nagy, exécuté après avoir tenté d’instaurer une démocratie parlementaire, reçoit des funérailles nationales.
En octobre, le PC hongrois devient le premier du bloc de l’Est à s’auto-dissoudre. Les réformateurs créent le Parti socialiste hongrois, acquis au pluralisme, à la démocratie représentative et à l’économie de marché. Puis le parlement réforme la constitution pour instaurer la séparation des pouvoirs, les droits de l’homme et les droits civiques. Le 23 octobre, jour du 33e anniversaire de la révolte de 1956, la quatrième “République de Hongrie” est officiellement proclamée.
Entretemps, la Hongrie a aussi été le premier pays à ouvrir une brèche dans le Rideau de fer. Afin d’échapper à une coûteuse rénovation de la frontière, alors en très mauvais état, le gouvernement décide en février de démanteler les installations de la frontière austro-hongroise. Après l’assurance reçue à Moscou en mars par Miklós Németh de la part du dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev qu’il “n’y aura[it] pas de nouveau 1956”, les barbelés sont coupés au printemps. La frontière est ensuite officiellement ouverte le 10 septembre.
Déjà conséquent depuis l’été, l’exode des Allemands de l’Est, qui transitent par la Hongrie et l’Autriche afin de rejoindre la RFA, devient massif. Celui-ci fragilise davantage encore le régime est-allemand, confronté en octobre à d’importantes manifestations qui participeront elles-mêmes à la chute du mur de Berlin le 9 novembre."
Dès 1976, dans nos Clefs pour l"astrologie, nous avions mis en avan sur notre sinusoïde de la "grande courbe de Saturne" l'an 1988 et non l'an 1989
JHB 05 01 25
JHB 05 01 25
samedi 4 janvier 2025
jacques halbronn Saturne entre en signe cardinal au printemps 2025
jacques halbronn Saturne entre en signe cardinal au printemps 2025 (et non 2026)
Dans l'astrologie des conjonctions planétaires, la planéte la plus rapide court après la plus lente et donc la conjonction n'aura pas nécessairement lieu au tout début d'un signe à la différence de notre Astrologie STP où il n'y a pas ce probléme. La date est celle de l'entrée de Saturne dans un signe, lequel est une donnée fixe En 2025, Saturne effectuera une première entrée en bélier (avant de "rétrograder") au printemps pour repasser en bélier un an plus tard.
Pour nous, c'est un moment important puisque Saturne change de signe mais aussi de quadrant saisonnier. Pour nous, l'entrée de Saturne en signe cardinal est le début d'un nouveau cycle de 7 ans et non 36 ans pour les tenants du cycle Saturne-Neptune qui sera au centre du prochain congrès "Source" fin mars 2025. Ce cycle de 7 ans se découpe lui même en trois temps de durée égale, ce qui donne 840 jours pour chacun d'eux. Selon nous, la phase mutable- comme toute phase de ce type- dont nous allons sortir était défavorable aux Juifs, et ce fut le cas pour la Shoah et pour le 7 octobre 2023 alors même que la phase cardinale dans laquelle on va pénétrer les mettra en valeur; consciemment ou subconsciemment. Le changement de phase est assez brusque dans un sens comme dans l'autre et de façon automatique, ce qui correspond à un revirement de tendance assez notable. Quant au passage de Saturne en signe fixe, il correspond à une sorte de pause, où la question juive se marginalise pour un temps. JHB 04 01 25
vendredi 3 janvier 2025
jacques halbronn Astrologie/astronomie du systéme solaire. La frontière uranienne
jacques halbronn Astrologie/astronomie du systéme solaire. La frontière uranienne.
En 1976, dans Clefs pour l"Astrologie (Ed Seghers), fruit de nombreuses années d'étude et d'enseignement, nous avions limité le systéme solaire à la planéte Uranus, ce qui nous avait permis dans 'Astrologie Sensorielle" de présenter un quatuor de planétes, Mars, jupiter, Saturne et Uranus en rapport avec nos "sens", nous y exposions leurs courbes respectives, en rapport avec les axes saisonniers. Dans les années 1974-76, Saturne était en cancer, signe cardinal, ce qui nous permit de nous distinguer à plusieurs titres dans le milieu astrologique, parfois aux dépens d'André Barbault car les signes cardinaux propulsent les plus doués alors que les signes mutables, qui leur font suite, tendent à les faire chuter. Uranus (ouranos) est visible à l"oeil nu.
Sur le web
uranus
"Uranus se situe à la limite de l’observation possible à l’œil nu. Pour la voir, vous devrez être sous un ciel bien sombre dénué de toute pollution lumineuse.
"Uranus est donc très loin par rapport à nous. Si vous avez retenu ce que je vous disais au-dessus, plus une planète est loin, plus sa révolution autour du Soleil est longue. Ainsi, de notre point de vue, Uranus séjourne jusqu’à plusieurs années dans la même constellation."
Il est le dieu premier dans la mythologie gréco-romaine. Il entre dans le cadre de la Loi de Bode qu'il contribue à valider:
"Corroborée en 1781 par la découverte d'Uranus, la loi de Bode est mise en échec en 1846 par celle de Neptune et ne donne plus de résultats probants au-delà. "
On notera que la révolution sidérale d'Uranus de 84 années terrestres correspond à la longévité possible d'un humain/ Uranus est trois fois plus lent que Saturne. Cela ne signifie pas qu' Uranus exerce une influence astrologique mais qu'il appartient à un certain modéle céleste dont il s'agissait de trouver le mode d'emploi. Selon nous, l'astrologie n'a nullement obligation de se calquer sur l'astronomie en ce sens qu'elle n'a pas besoin d'autant de facteurs pour fonctionner. La plupart des astres de notre systéme solaire relévent d'un métalangage.
Récemment, nous avons découvert que si l'on convertissait les années en jour, l'obtenait 3 fois 840 jours par tranche de 7 ans donc par quadrant saisonnier, ce qui a relancé notre intérêt structurel pour Uranus avec ses 84 ans. Notons que 8 + 4 = 12, soit 3x 4 si l'on divise chaque saison par trois
Pour nous. en effet, notre systéme solaire n'est pas le résultat d'une évolution aveugle mais aura été remarquablement pensé ("intelligent design") avec notamment le couple Lune-Saturne, où chaque astre offre les mêmes chiffres de 28 jours/ans, le 28 étant le tiers des 84 d'Uranus. Que la lune soit notre satellite est également une sorte de clin d'oeil de la part de nos "Créateurs". Quant à Copernic, il aura contribué à brouiller les pistes. En effet, le systéme solaire (cf Genése I) est bien centré sur notre "Terre" (HaArets) et ses planétes tournent bien à notre intention et nous impactent. Mais à la base, il est possible que les choses aient été autres et aient transmutées', "reformatées", lors de la "Création" On nous objectera qu'Uranus n'a pas été intégré par l'astrologie avant le XIXe siècle. Le nom d'Uranus a été octroyé à cette transsaturnienne en tant que "père" de Kronos et on lui a accordé un des domiciles de Saturne, en Verseau. C'est une grave erreur, selon nous, de se servir de Neptune, en astrologie, ce qui est l'héritage problématique d'un André Barbault, lequel a produit un ouvrage sur la dialectique Uranus- Neptune (Analogies de la Dialectique Uranus-Neptune. Barbault (André) - Carteret (Jean). mais pas sur celle de Saturne et de la Lune sans parler de l'importance regrettable accordée au "cycle" Saturne-Neptune ou au bouquer Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Pluton pour son "indice cyclique"!(cf Les astres et l'histoire, Ed Pauvert, 1967)
JHB 03 12 24
jacques halbronn Astrologie. Neptune; la planéte indésirable
jacques halbronn Astrologie. Neptune, la planéte indésirable
. Selon notre astrologie STP (Science du Temps Politique), la présence actuelle de Saturne en signe mutable (Poissons) implique un processus de mue. Or, Neptune est un facteur qui encombre l’Astrologie Mondiale depuis les années cinquante du siècle dernier, notamment en raison de l’importance qu’accorda feu André Barbault au cycle Saturne-Neptune. Un prochain Congrès parisien (cf infra) de l’Association Source revient sur une telle configuration se reproduisant tous les 35 ans. Pour nous, la conjonction entre deux planétes est une notion qui aura fait long feu et nous sommes en faveur d’une conjonction planéte/axe saisonnier ce qui accorde la première place aux quadruplicités (signes cardinaux, fixes, mutables). Suivant en cela l’enseignement d’un Reinhold Ebertin, rencontré à Aalen en 1971, il y a conjonction entre planétes situées dans la même quadruplicité (mode), qu’elles soient en carré ou en opposition Ebertin accordait la plus grande importance au rythme des saisons qui sous-tend la quadruplicité.(cf Henri Latou traduction française de la Combinaison des Influences astrales d’Ebertin,. Ed du Rocher 1983, pp. 47 et seq) Saturne en bélier équivaut à Saturne en capricorne et ainsi de suite, ce qui signifie que Saturne retrouve une situation comparable tous les 7 ans, soit une durée nettement plus brève que les 35 ans du cycle conjonctionnel Saturne-Neptune. Pour Barbault, le fait que cette conjonction se produise dans tel ou tel signe était indifférent, seule la relation planéte-planéte lui importait. C’est précisément un tel modéle que nous contestons sans parler de notre rejet des planétes trans-uraniennes, dont fait partie Neptune, astre qui ne correspond pas à la Loi de Bode qui ne marche que jusqu’à Uranus.
A chaque passage de Saturne en signe mutable, soit tous les 7 ans et multiples de 7 ans, un examen de conscience s’impose exigeant de procéder à un certain délestage et donc en 2026, il serait heureux d’abandonner certaines pratiques qui viennent plomber le modéle astrologique. En tout état de cause, comme il ressort du programme de » Source », toute conjonction de planétes fait probléme et ce qui compte c’est le rapport planéte/signe, soit 4 cas de figure, si l’on s’en tient à Saturne. Selon nous, Saturne doit occuper une place centrale en Astrologie et nous ne nous intéressons qu’à cette planéte (cf L’astrologie selon Saturne (1994-95) et Clefs pour l’astrologie. Ed Seghers 1993) C’est dire que notre modéle gagne sensiblement en simplicité, ce qui correspond à l’esprit de Saturne en signe mutable, la position en mutable est terminale au niveau du quadrant saisonnier et elle est une étape nécessaire pour aborder la position en signe cardinal qui lui fait immédiatement suite. Sans le débroussaillage, l’évacuation en phase mutable, la phase suivante sera toujours quelque peu compromise, hypothéquée car en phase cardinale (début de cycle) il importe de valider les fondations faute de quoi, on bâtira sur du sable.
D’ailleurs, le défaut du modéle Saturne-Neptune tient au fait qu’il n’est pas binaire. Il l’est certes en ce qu’il implique deux planétes dans l’espace mais il ne ménage pas clairement d’alternance dans le temps.
Abordons à présent la question de la série des conjonctions Saturne en signe cardinal. Le programme du Congrès de mars 2025 fait allusion à la précédente conjonction en capricorne, autre signe cardinal, en 1989 et on ne doit pas se fixer sur le passage de la conjonction en bélier, qui s’effectue à de longs intervalles.. En 2011, c’est le temps du « printemps arabe ». Pas de conjonction Saturne-Neptune mais bien une conjonction de Saturne avec le signe de la Balance, autre signe cardinal. Quant à Neptune, il est en bélier, à l’opposition avec Saturne, ce que les tenants du cycle Saturne Neptune ne prennent pas ou plus en compte. En 1971, Saturne en gémeaux s’opposait à Neptune en Sagittaire -deux signes mutables- et Barbault avait basé une prévision sur cette date à propos du rapport USA-URSS qui n’avait pas été concluante.(cf la Crise mondiale, Albin Michel 1964).
Autres exemples de Saturne en signe cardinal : 1967-68 Saturne à la jonction Poissons Bélier comme actuellement. Guerre des Six Jours. Mai 68. Nous avions signalé il y a 30 ans l’échéance de 1995 -(in L’Astrologie selon Saturne) avec Saturne en poissons. La date à retenir, ici, est Saturne en bélier en 1997 -début d’une cohabitation de Chirac avec Jospin, à la suite d’une dissolution, comme pour 2025. ‘soit un retour de Saturne en 28 ans) mais sans Neptune! C’est dire à quel point est encombrante la prise en compte de Neptune qui ne permet pas d’appréhender la série saturnienne dans son ensemble! C’est pourquoi, nous considérons que le congrès annoncé devrait évacuer Neptune des études saturniennes et ne garder que le passage de Saturne sur le binome mutable-cardinal.
INFOS
CONGRÈS de l’association Source
29-30 MARS 2025
2025 LA CONJONCTION SATURNE NEPTUNE EN BÉLIER
LES NOUVELLES OPPORTUNITÉS NÉES DE L’ALLIANCE DES CONTRAIRES
Les astrologues se pencheront durant ce congrès sur la signification de la conjonction Saturne-Neptune dans le signe du bélier qui préside au renouveau.
Saturne et Neptune sont de nature fondamentalement différente :
L’une est une planète de limite, de structure, et l’autre, une planète de démesure, d’intuition et d’irrationnel.
Comment comprendre la conjonction de planètes si dissemblables ?
Cette conjonction ouvre-t-elle la porte à une période d’errance ? Ou, au contraire, à une période où il sera possible de structurer notre idéal ?
La conjonction Saturne Neptune sera aussi abordée au niveau collectif.
Cette conjonction se renouvelle tous les 35 ans ; est-elle en rapport avec
les mouvements de masse, les poussées collectives ? La dernière conjonction a correspondu à une mutation politique majeure, quelles seront dans les années qui viennent, les changements à mettre
en relation avec cette conjonction ?
Deux astrologues se pencheront sur la thématique de la créativité.
PROGRAMME
Denis AVRONSART – Président de l’Association et Catherine GESTAS
Présentation du congrès.
Élisabeth FRÉSARD – Saturne Neptune en Bélier
Utopie, et ou, émergence d’un nouvel ordre social et politique.
Marie-Noëlle BAUDRON
Pratique de la consultation et créativité.
Martine BARBAULT – Saturne-Neptune : entre illusion et désillusion
Cette conjonction engendre un champ d’investigation particulièrement étendu qui peut aller du SDF déçu de la vie, en proie à la déréliction, au mystique qui a pu incarner son grand idéal, et en passant par aussi par l’illuminé un rien utopiste, ou le sectaire endoctriné, qui prônent des idées fraternitaires ou collectivistes…
Martine se propose, au travers de nombreux exemples, de montrer la diversité de ce duo exigeant qui mêle la Terre et le Ciel. Theilhard de Chardin
Lynn BELL – Saturne et Neptune en Bélier
Foncer dans le brouillard.
Claire DECROIX – Les artistes Saturne-Neptune : quand l’art permet de crever la bulle.
Quand Saturne et Neptune dominent dans un thème, l’être à tendance à se calfeutrer dans une bulle qui protège et enferme à la fois, qui coupe de la réalité et préserve une sensibilité souvent à fleur de peau. Certains artistes oscillent entre principe de réalité et irréalité, entre illusion et lucidité et expriment par les mots une certaine mélancolie qui cherche à concilier l’inconciliable.
Luc BIGÉ
Astrologie et histoire à travers les cycles Saturne – Neptune.
Emmanuel LEROY
L’inspiration et la créativité sous l’angle de l’astrologie karmique.
Conclusion par Catherine Gestas et l’ensemble des conférenciers.
jeudi 2 janvier 2025
Colloque Crises et nouveaux prophétes 2020
F
iea paris logo
L'institut
Séjourner à l’IEA
Candidater
Informations pratiques
Soutenir l'IEA
Accueil / Vidéos / Revoir les interventions du Colloque "Crises et nouveaux prophètes"
Revoir les interventions du Colloque "Crises et nouveaux prophètes"
Photo : Paris, Musée de Cluny, inv.Cl. 23415 © Thesupermat -CC-BY-SA_4.0 Photographie modifiée par application Obama Style Pop Art Ima
Date :
10/12/2020
FacebookTwitter
Présentation
Les 10 et 11 décembre 2020 s'est tenu le colloque Crises et nouveaux prophètes. Intuition, prévision, réforme organisé par Pierre Pénet, sociologue et chercheur-résident 2019-2020 de l'IEA de Paris, dont l'objectif était de réfléchir à la parole prophétique, ses conditions d’énonciation, ses modes de réception et ses effets transformateurs sur les sociétés.
Les vidéos des interventions
Introduction
En présence de Saadi Lahlou (directeur de l’Institut d’études avancées de Paris), Stéphanie Lacour (juriste, vice-présidente de recherche de l’université Paris-Saclay) et Pierre Pénet (sociologue, université de Genève / Institut d’études avancées de Paris).
Parole et imaginaire prophétiques
Avec Ariel Colonomos (politiste, CERI-SciencesPo) « Deux paroles prophétiques : l’épidémiologue et l’économist », Emmanuelle Danblon (linguiste, université libre de Bruxelles) « Une société a les prophètes qu’elle mérite » et Jean-Baptiste Fressoz (historien, CRH-EHESS) « Les racines historiques de la collapsologie ».
Discutant : Frédéric Lebaron (sociologue, ENS Paris-Saclay).
Retour sur expérience : « s'être trompé » et « avoir eu raison » en 2008
Avec Steve Keen (économiste, university College London) « Predicting the GFC: not prophecy, but removing blinkers », Paul Jorion (anthropologue et sociologue, université catholique de Lille) « Les 100 obstacles à sauter pour prévision correcte », Ann Pettifor (économiste, Political Economy Research Centre at City, university of London) « Cutting the diamond: how both ‘innocence’ and prolonged, deep and incisive analysis of a problem provides predictive power » et Marc Faber (analyste financier, éditeur de «The Gloom, Boom & Doom Report») « The Art of Contrary Thinking ». Discutants : Éric Monnet (EHESS, Paris School of Economics) et Isabelle Strauss-Kahn (économiste, ex- Banque de France et Banque Mondiale)
Clôture de la première journée
Par Ariel Weil (Maire de Paris Centre).
L’agir prophétique
Avec Francis Chateauraynaud (sociologue, GSPR-EHESS) « Ouvrir et fermer les futurs. Le pragmatisme sociologique et la critique de la prophétie », Jean-Paul Engélibert (professeur de littérature comparée, université Bordeaux-Montaigne) « La littérature et la discordance des temps : satires, utopies, apocalypses », Erik Swyngedouw (géographe, université de Manchester) « The apocalypse is disappointing: the depoliticized deadlock of the climate change consensus » et Michaël Foessel (philosophe, université de Bourgogne et École Polytechnique) « Prophétisme versus apocalypse ».
Discutant : Pierre Pénet (sociologue, université de Genève / Institut d’études avancées).
Prophètes et prophétisme : une perspective historique
Avec Sylvie Barnay (historienne, université de Lorraine) « Le présent des prophéties mariales au XIXe siècle : une relecture du futur inaccompli du passé », Claudine Gauthier (anthropologue, université de Bordeaux IIAC-LAHIC) « Parole prophétique et régimes de temporalité ? », Lionel Obadia (anthropologue et sociologue, université de Lyon 2) « Glissements de la religion au politique et réciproquement : le cas du ‘prophétisme juif’ dans l’histoire longue et dans l’actualité récente » et Sylvain Piron (historien, CRH-EHESS) «L'Eglise médiévale comme institution prophétique ».
Discutant : Pierre Pénet (sociologue, université de Genève / Institut d’études avancées).
Clôture du colloque
Par Marie-Christine Lemardeley, (adjointe à la maire de Paris chargée de l’enseignement supérieur, la vie étudiante et la recherche).
Événements
Thesupermat - CC-BY-SA_4.0 photographie modifiée par application Obama Style Pop Art Image
Crises et nouveaux prophètes. Intuition, prévision, réforme
Colloque international organisé par Pierre Pénet, sociologue et résident 2019-2020 de l'IEA de Paris, dans le cadre de la chaire d’Alembert Paris-Saclay - IEA de Paris, avec le soutien de l'Université Paris-Saclay
mercredi 1 janvier 2025
jacques halbronn Création d'un systéme ou évolution et corruption?
jacques halbronn Création d'un systéme ou évolution et corruption?
Quand nous relisons nos journaux "intimes" des années 1966-67, nous tombons sur des formules qui ne correspondent plus à notre actuelle Weltanschauung. Il nous aura fallu beaucoup de temps pour comprendre que le mot "Création" s'oppose radicalement à celui d'Evolution. Nous lisons dans les dits "cahiers", heureusement conservés, qu'à l'origine, il n'y aurait eu que des génies dont une grande partie aurait dépéri, ce qui implique que la distinction entre "génies" et "non-génies" -selon notre terminologie de l'époque- n'aurait point été programmée, planifiée dès le départ, elle serait donc d'ordre diachronique et non pas synchronique, fonctionnelle, structurelle.
Aujourd'hui, notre approche n'est plus du tout de ce type et nous échappons au schéma lamarckien que nous illustrions encore en 1986 dans notre essai sur la "pensée astrologique" (in Histoire de l'Astrologie de Serge Hutin), Ed Artefact) où l'hérédité des caractères acquise jouait encore un rôle moteur, ce qui implique une certaine linéarité évolutive et non une cyclicité récurrente de type saisonnier en lien avec l'ouroboros. Pour nous, les Juifs sont au centre du plan divin, on est plus dans une dimension que temporelle.
. Nous privilégions désormais la Technique et son arbitraire - l' Intelligent Design- sur la Nature. Le dieu qui nous intéresse ici est un 'Deus Faber".
Sur le web
" Deus faber is the concept of God as a craftsman or an engraver. Deus faber is related to the concept of homo faber. Deus faber is also related to deus ludens, another portrayal of God as "playful". The belief of a deus faber God states that God created the world like a potter."
Ce dieu là n'a pas l'exclusivité ni dans le temps ni dans l'espace mais c'est celui que nous associons au Livre de la Genése en son premier Chapitre. Il n'est dès lors plus question de savoir si certaines configurations astrales nous impactent "naturellement" mais si celles-ci ont été non seulement instrumentalisées mais plus encore (re)formatées en vue de mettre en place un certain système.
Mais dans notre approche, il y a deux stades. Un premier stade qui ne nous intéresse pas, qui constitue une sorte de matière première et un second stade qui lui donne une "forme", une architecture. En ce qui concerne notre Humanité, nous percevons également ces deux niveaux, celui d'une première humanité et celui d'une seconde humanité que nous qualifierons d'adamique alors que nombreux veulent voir dans Adam une première humanité, ce qui, selon nous, est un grave contre-sens.
Il ne faudrait surtout pas confondre évolution et cyclicité. La cyclicité reléve, pour nous, de la synchronie alors que l'évolution reléve de la diachronie. En fait, les deux stades cohabitent, coexistent sur la base d'une alternance synchronique, le second stade n'évacuant pas le premier. Il n'est donc pas question de parler de "corruption" ou de "dégradation" comme nous le faisions il y a 60 ans pour expliquer qu'il y a deux niveaux d'"humanité mais d'un progrès biotechnologique. Ce n'est pas telle humanité qui aurait régressé mais une nouvelle Humanité qui se serait superposée.
Ce qui nous interpelle, évidemment, c'est l'usage même du mot Israel récurrent dans ce travail de jeunesse alors qu'à présent nous éviterions une telle dénomination pour des raisons que nous avons eu l'occasion de préciser à maintes reprises. Certes, le mot peut viser simplement un territoire mais il a vite fait d'être accolé à un "peuple", quel que soit le sens que l'on assigne à ce mot; Pour nous le monde juif comporte deux facettes, celle des dominants, les Adamites et celle des dominés, les Israélites qui appartiennent à une première humanité vassalisée par la seconde; Quelque part, on pourrait y voir une certaine dualité et d'ailleurs, le judéo-christianisme ne la perpétue-t-il point? Selon nous le christianisme découle de l'israélisme. Jésus semble bien avoir voulu souder les deux "maisons" d'Israel et de Juda d'où sa formule " je suis venu pour les brebis perdues de la maison d'Israel;" et l'affirmation d'une "unité" n'est-elle pas, notamment dans le Shma Israel, la reconnaissance d'une dualité?.
Deutéronome VI
ד שְׁמַע, יִשְׂרָאֵל: יְהוָה אֱלֹהֵינוּ, יְהוָה אֶחָד. 4 Ecoute, Israël: l'Éternel (Yahwé) est notre Dieu, l'Éternel est un!
Une grande partie de l'Ancien Testament est marquée par l'influence "israélite" tant et si bien qu'il n'y ait rien d'étonnant à ce que les Chrétiens l'aient intégrée pleinement comme un premier volet de leur "Bible", à commencer par le Livre de l'Exode et en ce sens, la "Bible" telle qu'elle nous est connue apparait comme un document contrefait, antidaté au même titre que les Centuries de Nostradamus.
JHB 01 01 2025
Inscription à :
Articles (Atom)