Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
dimanche 6 octobre 2024
jacques halbronn Astrologie, politique et théologie. La dualité Président de la République/ Premier Ministre et Dieu-Messie
Jacques halbronn Astrologie, politique et théologie. La dualité Président de la République/Premier Ministre et Dieu-Messie
Nous avons déjà eu l'occasion de souligner toute l'importance que revêt la nomination d'un Premier Ministre mais cela vaut non seulement pour la Ve République mais aussi pour la IVe République notamment au cours de la période 1956-58 qui en constitue la fin et qu'il convient de mettre en paralléle avec la période actuelle- à 68 ans d'intervalle (environ 10x 7 ans ou 20 fois 3 ans et demi), étant donné que les configurations astrales, au regard du moins de notre Astrologie saturnienne et son découpage en périodes de 3 ans et demi- sont analogues, dans un cas Saturne se situant en Sagittaire et dans l'autre en Poissons, soit deux signes mutables, favorables à un pouvoir capable de prendre ses responsabilités.
Le bicéphalisme Président de la République/ Premier ministre (sous la IVe Président du Conseil) n'est pas sans évoquer, pour nous, le chapitre III du Livre de l'Exode, quand le "dieu" d'Israel s'adresse à Moïse en l'envoyant vers son peuple.
La variable, ce n'est pas le Président de la République mais bien la personne qu'il décide de mettre en avant en espérant avoir fait le bon choix. En ce sens, nous ditons que le Président de la République joue le rôle de Dieu et que le personnage ainsi nommé celui de l'envoyé vers un certain peuple. Cette désignation est largement indépendante du résultat des élections et tient compte d'abord des rapports de force au sein de l'Assemblée Nationale et du contexte sociopolitique du moment. Libre au Président de la République de changer de Président du Conseil ou de Premier Ministre, ce qui permet au président de rester en place par delà de tels changements de personnel politique, à l'instar d'un monarque si ce n'est que le nombre de ses mandats est limités (désormais il ne peut rester à son poste plus de 10 ans (deux quinquennats) de suite, alors qu'avant cela pouvait atteindre 14 ans (deux septennats). Ce n'est donc pas au président d de la République de changer mais au Premier Ministre (Président du Conseil)!, Autrement dit, les envoyés de Dieu peuvent se succéder et sont sur un siége éjectable tout comme le sont les personnages désignés par le Président de la République, ce qui permet de ne pas être prisonnier de quelque calendrier constitutionnel.
On a certes des exemples, sous la Ve République, de Premiers Ministres imposés au Président de la République du fait d'élections législatives, en 1986, 1993, 1997, quand une majorité absolue s'impose d'elle même. Mais quand ce n'est pas le cas, le Président jouit d'une certaine liberté de décision et c'est heureux, vu que le verdict des élections est tout à fait aléatoire. En 2024, l'on sait qu'aucun groupe ne sera parvenu à accéder à une telle majorité absolue. Et c'est dans ce sens qu'il convient de comprendre l'article de la constitution sur la désignation toujours temporaire par le Président de la République d'un premier ministre , à un instant T. Il reste qu'au regard de l'ordre divin qui n'a que faire de ce que les humains auront pu concocter dans leurs diverses constitutions, dans le temps et dans l'espace, c'est bien le Premier Ministre qui est censé correspondre à la conjoncture en vigueur à laquelle le président de la République doit se plier, quitte à accepter le changement cyclologique, quand bien même n'en aurait il point consciemment connaissance.
C'est dire toute l'importance de l'attelage Président de la République/ Premier Ministre ( ou Président du Conseil, sous la IVe République) en analogie avec l'attelage Dieu/Messie (prophéte), ce qui se retrouve d 'ailleurs dans le cas des monarchies parlementaires: on pense à la période "victorienne" en Grande Bretagne, au XIXe siècle. (avec Disraéli et Gladstone) Sous la IVe République, en raison même de la diversité de l'échiquier politique (accentué par la proportionnelle ou le scrutin à un seul tour en GB), le Président de la République était bel et bien le "maitre des horloges", ce qu'il semble que l'on ait oublié de nos jours. Le rôle de René Coty en 1958 obtenant de Charles de Gaulle qu'il se présente, avec succés, à ce statut de président du Conseil (le dernier de la IVe République) aura été bien souvent oublié.
JHB 06 10 24
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