par Jacques HalBronn
Face à une échéance fixée à plus ou moins long terme, l'astrologue doit-il recommander à son client de patienter ou au contraire de se préparer activement à ce qui se présentera à un certain moment?
Souvent, le bon sens conduit l'astrologue à déclarer que les choses ne se feront pas toutes seules. Mais il y a aussi un adage qui conseille de ne pas aller plus vite que la musique....
Nous répondrons qu'il existe deux cas de figure. Soit le client est véritablement en phase avec le cosmos, soit il ne s'agit là, avec l'astrologie, que d'un prétexte pour le conduire à bien mener ses affaires (voir nos propos sur la cosmothérapie et l'enregistrement audio sur la télévision astrologique avec Fréderic Caillard et Daniel Cobbi).
Nous nous intéresserons ici avant tout aux personnes qui sont réellement branchées sur certains signes célestes - et qui restent une minorité au sein de la clientèle d'un astrologue. Pour la majorité, les techniques de cosmothérapie suffiront.
En effet, pour les vrais "branchés" de l'astrologie, il peut être vain de partir trop tôt et cela peut se révéler contre-productif. Pour les autres, cela ne peut pas faire de mal de ne pas attendre car en fait il n'y a rien, pour eux, à attendre qui leur tomberait du Ciel!
Prenons le cas de quelqu'un qui dépend fortement de la conjonction Saturne à l'un des quatre étoiles fixes royales, il est clair, selon nous, qu'une fois l'impact de cette configuration passé, notamment avec le franchissement de l'aspect de semi-octile, il serait aberrant d'œuvrer déjà en vue de la conjonction suivante, laquelle ne surviendra qu'au bout de plusieurs années, soit après le prochain semi-octile, plus de trois ans plus tard.
La "magie" conjonctionnelle ayant disparu - ne laissant que quelques traces et souvenirs- il ne serait pas heureux de s'acharner au risque de se ridiculiser. L'astrologue ne peut donc conseiller que d'attendre et notamment de ne rien faire qui puisse entamer le crédit du aux actions passées. Il vaut mieux alors prendre du recul et s'investir dans des activités moins charismatiques; d'autant que des échéances intermédiaires seront à assumer en rapport avec la disjonction dont les effets commencent après le semi-octile et dont nous avons dit, ailleurs, que cela impliquait un changement d'attitude signifiant une écoute de la vox populi et non plus un message délivré à une certaine communauté comme pour la conjonction.
Cette "magie" que nous évoquions se manifeste par un ascendant accru dans les milieux où l'on évolue, des portes s'ouvrent qui facilitent la multiplication des contacts et des rencontres.
Il ne s'agit pas là du résultat d'un travail lequel vient dans un second temps, mais de la captation d'une énergie qui va conférer à ceux qui y parviennent une position de meneur, de guide qui ne s'explique que par le mouvement des astres. Ce n'est pas quelque chose qui s'acquiert, mais c'est un potentiel inné, qui ne saurait se transmettre: seuls les fruits de l'arbre sont accessibles à tous ceux qui le souhaitent. On est bien là dans l'être et non dans l'avoir et même celui qui bénéficie de cet apport ne peut se l'approprier en permanence.
Notre degré de patience est révélateur. Certaines personnes vivent au jour le jour, ce qui signifie que d'un cycle à l'autre, ne s'écoule qu'une seule journée. D'autres vivent de mois en mois mais qu'est-ce de nos jours que les mois, déconnectés par rapport au cycle soleil-lune et décalés également par rapport aux axes équinoxiaux et solsticiaux? D'autres encore vivent d'année en année, d'une saison à son retour (d'où le tracé du thème du retour solaire, de la révolution solaire (RS) souvent demandé par les clients, ce qui tend à les fidéliser. Mais il en est qui vivent sur des durées sensiblement plus longues, dépassant en tout cas l'année et qui ne sont pas ponctuées par un nouveau lever du soleil, une nouvelle lune ou le retour d'une saison, c'est à dire d'un anniversaire, notions qui ne sont pas à proprement parler encore de l'astrologie. Pour notre part, nous nous intéressons aux personnes dont la cyclicité psychique dépasse le cadre de l'année et donc englobe les plus petits cycles décrits plus haut (journée, mois, année)
Proposons de considérer le commencement d'un cycle comme le début d'un voyage. Si le cycle est court, le voyage sera donc court et plus le cycle sera long et plus le voyage sera long. Plus le voyage est long, plus le bagage sera lourd surtout si aucune escale n'est prévue. On songe au chargement des vaisseaux de Christophe Colomb. Nous dirons donc qu'une personne fonctionnant sur des cycles courts ne disposera pas du même bagage que celle qui fonctionne sur des cycles longs. La taille des vaisseaux nous indiquera donc la taille du voyage puisque cette taille sera proportionnelle aux bagages emportés, par exemple pour un avion, la quantité de carburant et aussi le fait qu'il importera de vivre plus longtemps à l'intérieur du dit vaisseau, ce qui déterminera un plus grand espace de vie. Imaginons des vaisseaux cosmiques pour des traversées de plusieurs années! .Les maisons astrologiques d'ailleurs distinguent entre les petits voyages (maison III) et les grands voyages (maison IX, juste en face). On dira donc que les personnes taillées pour des cycles longs devront faire montre d'un bagage plus considérable que celles qui n'ont vocation que pour de courts trajets et des escales rapprochées, comme lorsque l'on prend le bus dans une ville et non le train pour aller d'une ville à une autre.
En vérité, c'est souvent l'astrologie qui nous fait commettre des erreurs quand cette astrologie est défectueuse, ce qui, actuellement, est la règle! Nous même avons été quelquefois victimes de considérations, de raisonnements fondés sur telle ou telle observation de configurations, qui ont pesé de façon fâcheuse sur nos décisions. Il est clair que plus le cycle de base de la personne est court, moins de telles interférences n'offriront un caractère de gravité, car cela ne jouera que sur quelques semaines, au pire quelques mois. En revanche, si une personne est marquée par un cycle de plusieurs années, il est essentiel de respecter le bon timing. Or, sans le recours à l'astrologie, la personne aurait peut être mieux suivi son instinct et aurait à juste titre reporté certaines initiatives à une date plus appropriée. Le cas des prévisions astrologiques à la veille de la Seconde Guerre Mondiale est assez révélateur : en règle générale, les astrologues ont moins bien "vu" que les journalistes parce qu'ils ont accordé quelque importance à des configurations douteuses (voir le cas de Léon Lasson avec son Eclipse, dont il a déjà été question dans le JBA) et l'on pourrait probablement en dire autant pour les fausses alertes des années 1980 qui étaient plus alarmistes que celles d'observateurs non astrologues. Autrement dit avec l'astrologie, soit l'on prévoit mieux que la moyenne, soit l'on prévoit plus mal que la moyenne à moins, évidemment, de se contenter de s'aligner sur l'opinion dominante chez les pronostiqueurs de tous ordres, ce qui ne vas pas d'ailleurs sans risque mais il reste que l'astrologie peut générer des comportements fort peu inspirés, surtout quand elle se met au service de la passion dont elle peut exacerber les effets...
JHB
20.01. 10
1 commentaire:
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