par Jacques HalBronn
Notre propos est d'intéresser les chasseurs de tête, les recruteurs, les "faiseurs de rois", qui s'interrogent sur la qualité des candidats qui se présentent pour un poste de cadre, de direction.
Nous avons depuis quelque temps insisté sur le fait que l'on ne peut plus se baser sur le thème natal pour déterminer qui est qui et surtout pour savoir si une personne est marquée par les "informations" qui s'inscrivent dans le ciel. Car, si une personne ne capte pas certaines informations, comment pourrait-on prendre son "ciel" comme base de travail?
Il y a un travail préalable à l'accès aux données célestes que doit entreprendre l'astrologue, à l'instar de ce que les astrologues d'il y a quelques décennies, effectuaient pour rectifier l'heure de naissance voire pour la déterminer. Dès nos premiers pas en astrologie, dans les années soixante nous avions accordé de l'importance à l'ascendant, dans une perspective morpho-psychologique. Nous nous étions fait, alors- il y a donc une quarantaine d'années - une idée assez précise de ce à quoi devait rassembler tel ou tel Ascendant. (Voir l'ouvrage de Robert Dax, Psychologie Zodiacale, qui aider à distinguer deux signes successifs).
Nous avons depuis, abandonné une telle piste pour diverses raisons, ne nous intéressant plus guère au thème natal , si ce n'est dans la version minimale établie statistiquement par Gauquelin. Par la suite, en 1976, nous avons publié, dans la revue Cosmopolitan, un fascicule intitulé "Astrologie Sensorielle" qui comportait des tests liés au développement des sens. (voir aussi les tests de Gauquelin, in "Les personnalités planétaires", Paris, La Grande Conjonction-Trédaniel, 1992) et qui invitait les lecteurs à étudier le cycle planétaire correspondant à leur "signature".
Nous en étions donc encore à l'époque à l'idée selon laquelle les êtres humains, tous autant qu'ils étaient, dépendaient d'un certain cycle. Mais c'était déjà l'affirmation que l'on ne pouvait relever que d'un seul cycle qu'il convenait de déterminer.
Par la suite, un seul cycle aura subsisté, celui de Saturne. Mais nous franchîmes un stade supplémentaire en observant que ce cycle s'il était universel par ses effets n'était "porté" que par une population restreinte mais dont la dynamique était susceptible d'entrainer le reste de l'Humanité dans son sillage.
Désormais, donc, la question qui se pose est évidemment celle des méthodes de détermination du type saturnien. Il existe virtuellement toutes sortes de façons de s'y prendre mais nous voudrions ici en signaler une qui nous semble particulièrement accessible et qui consiste à considérer comme "saturnien" toute personne vivant systématiquement, à sept ans d'intervalles, des situations tout à fait comparables.
Nous ne sommes pas le premier à signaler les récurrences se produisant à des intervalles de 7 ans. Mais notre approche est sensiblement différente en ce que nous ne partons pas de la date de naissance mais de la conjonction Saturne-Etoile fixe ayant précédé la naissance,ce qui rejoint les recherches comme celles d'Irène Andrieu (voir l'enregistrement audio sur la Télévision Astrologique, Colloque de 1987) de Francis Carobolante (vidéo sur la Télévision Astrologique)et d'Yves Lenoble (sur la syzygie, Colloque du RAO, novembre 2009, non enregistré) concernant la nouvelle lune d'avant la naissance, sans parler des travaux de Dan Rudhyar et de Ruperti sur la Lunaison; On sait d'ailleurs les liens existant entre la Lune et Saturne, sur la base d'un jour pour un an, qui est le fondement de certaines "directions".
En outre, le principe que nous posons vaut année par année et non une fois tous les sept ans, chaque année au sein d'un cycle correspondant à des situations différentes, un peu comme lorsqu'une planéte revient au bélier puis repasse par les signes zodiacaux. Mais évidemment, dans notre approche, il n'est pas question du zodiaque tropique mais d'un zodiaque -si l'on peut employer ici ce terme- commençant avec une conjonction Saturne- étoile fixe royale. Nous divisons chaque période s'étendant entre deux conjonctions Saturne-étoile fixe, en 4 secteurs de 22°30'.(90/4) mais en réalité la conjonction n'est pas réellement le point de départ du cycle, dans le centre de la phase conjonctionnelle, laquelle débute 22°30' avant la conjonction considérée et s'étend sur 22°30' après, un peu comme l'équinoxe annonce et préfigure le solstice.
Il ne s'agit évidemment pas d'affirmer que les mêmes événements se reproduisent littéralement, chez les saturniens, tous les sept ans mais qu'ils peuvent être décrits dans des termes sensiblement identiques et l'on sait que le langage englobe sous le même terme des réalités diverses mais néanmoins tout à fait comparables.
Les structures de recrutement -cela recouvre les maisons d'édition, les entreprises - interviennent à un certain stade du cycle saturnien. Non pas à la conjonction qui est une phase préparatoire, où de nouveaux produits sont élaborés mais à la sortie de cette phase quand il s'agit de passer à un nouveau stade. Ce sont ces recruteurs, ces distributeurs, ceux qui opèrent des sélections, qui confèreront à certaines personnes un impact remarquable. Il faut certes juger l'arbre à ses fruits mais il convient aussi de donner les moyens aux recruteurs de s'assurer du caractère saturnien de ceux qu'ils ont pour but de découvrir, si tant est que ce soit là évidemment leur objectif.
Le recruteur est un maillon essentiel de l'ascenseur social en ce qu'il permet d'intégrer de nouveaux éléments dans le tissu social, par le biais de ceux qui en sont les porteurs. Son talent ne consiste pas à vivre de l'intérieur la création mais de la reconnaitre de l'extérieur. On pourrait dire que c'est la dialectique entre le prophète et le roi.
JHB
15. 02. 10
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