samedi 23 janvier 2010

Le hiatus entre périodes conjonctionnelles et disjonctionnelles

par Jacques HalBronn

L'échec du sommet de Copenhague en décembre 2009 correspond selon nous à une période de transition entre conjonction et disjonction, laquelle transition serait à mettre en analogie avec le printemps et l'automne, avec l'aube et le crépuscule (le twilight anglais, à partir de two, deux, que l'on retrouve dans "équi", égalité, équilibre entre deux forces). Si le un donne le deux, le deux conduit en fait au quatre.
Alors que la conjonction correspond à un pouvoir qui va de haut en bas, qui mobilise des populations, de proche en proche, les entraine, la disjonction, en revanche, implique un pouvoir qui va de bas en haut, qui renvoie à un monde pré-astrologique doté de sa propre dynamique.
Il est donc assez normal qu'il y ait à la sortie de la conjonction un certain moment de flottement, tout comme d'ailleurs à la sortie de la disjonction, en sens inverse. On peut dire que ces temps intermédiaires risquent d'être marqués par quelques malentendus.
Il faudra donc que s'écoule un certain laps de temps pour qu'une dynamique de rechange fasse ses preuves, c'est à dire que tous ceux qui n'étaient liés entre eux que par un centre, se mettent à manifester une certaine volonté, de leur propre chef, apportant ainsi un feed back.
Puis, bien sûr, quand cette faculté d'initiative de la base se sera épuisée, s'essoufflera, on passera à nouveau par une période quelque peu troublée, dans l'attente de quelque leader providentiel, qui ira puiser son énergie au niveau cosmique et non à celui de l'Humanité (disjonction vers conjonction). Et ainsi de suite...
On comprend mieux ainsi le passage du 1 au 2 et du 2 au 4. Si le 1 donne naissance au 2 du fait même de la cyclicité, le passage du 1 au 2 et du 2 au 1 va générer le 4 en raison de ces passages d'un état à un autre.
Le passage équinoxial ou plutôt ses équivalents au regard du cycle conjontionnel est un temps d'hésitation voire d'hypocrisie, où l'on est conduit à ruser, à atermoyer, où l'énergie centrale conjonctionnelle fait défaut mais n'est pas encore relayée - en feed back- par ceux qui ont été fécondés par elle. Au niveau cyclique, les deux mi-points entre conjonction et disjonction sont critiques non pas du fait des énergies cosmiques mais du fait de leur affaiblissement. Entre la phase "cosmique" et la phase 'terrienne", l'une étant semence et l'autre "porteuse", l'une masculine, l'autre féminine, il y a ces temps "morts" intermédiaires - en roue libre - qui ne sont pas faciles à négocier. En l'occurrence, Copenhague apparait comme un terme mis à une série de sommets fructueux qui étaient fonction de la volonté d'un petit nombre. Il faudra attendre un peu pour que se manifeste une nouvelle dynamique, le temps que ce qui a été semé se lève.


JHB
20. 12. 09

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