Par Jacques HalBronn
L’approche actuelle de la cyclicité astrologique ne consiste plus à établir une théorie générale des phases d’un cycle astrologique.
Quand on interroge un astrologue à ce sujet, il faut s’attendre à se voir répondre : cela dépend. Ce qui est déjà tout un programme !
Cela dépend de quoi, au vrai : de la planète considérée peut être ? Serait-ce à dire que le cycle de Neptune ne fonctionne pas comme celui de Saturne ou de Mars ? Pourtant, certains astrologues dans un passé pas si ancien – un demi-siècle- n’ont-ils pas pris la peine de décrire les phases successives propres à tout cycle, notamment du fait des aspects successifs ?
Mais si ce n’était que cela, il semble bien que le « ça dépend » aille beaucoup plus loin que le fait qu’il s’agisse de telle planète ou de telle autre.
Certes, il est des astrologues qui attacheront de l’importance au fait que le cycle « ‘passe » par tel et tel signe, selon l’ordre zodiacal. C’est là un balisage qui ne coïncide évidemment pas avec le critère susmentionné des aspects.
Mais ce n’est encore rien et on le doit notamment à Dan Rudhyar lequel développa une approche prévisionnelle qui contribue à une extrême diversité du « contenu » d’un cycle.
Rudhyar serait ainsi parvenu à « individuer » les cycles de sorte qu’il y ait autant de cycles que d’individus, que chacun d’entre nous dispose de cycles qui lui sont propres et en quelque sorte uniques.
Au lieu, en effet, de structurer a priori le cycle, au moyen d’un « alphabet » se déroulant de manière constante et répétitive (cf. supra), Rudhyar préconise qu’un tel balisage soit opéré en tenant compte de la répartition des planètes dans le thème, en signes et en maisons.
C’est comme pour l’œuf de Colomb, il fallait y penser !
Plus besoin de théoriser en général sur les phases du cycle astrologique, on dira désormais que cela dépendra de l’organisation du thème natal.
JHB
12. 04. 10
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