dimanche 11 juillet 2010

Démos et Cosmos

Par Jacques HalBronn


L’Humanité est fondée sur une relation entre le cosmos et les démos, entre le Ciel et le Peuple. Tout être humain est à rapprocher de l’une de ces deux dimensions selon ses facultés.
Si l’on appartient au monde du Cosmos, l’on est une personne qui capte les structures matérielles tandis que si l’on appartient au monde du Démos, l’on a une sensibilité de type relationnel.
Dans un cas comme dans l’autre, il faut savoir distinguer, se repérer. Cela se joue à deux niveaux, celui du Cosmos dans le domaine scientifique et celui du Démos dans celui du politique, au sens le plus large du terme, qui concerne la vie de la Cité.
Dans une société donnée, il peut y avoir une défectuosité, un dysfonctionnement du Cosmos ou/et du Démos.
Une société dotée d’un médiocre Cosmos ne progresse pas sur le plan de la recherche, de l’innovation.
Une société dotée d’un médiocre Démos élit mal ses chefs, opère collectivement de mauvais choix.
On a donc quatre types de sociétés : bon cosmos et bon démos, bon cosmos et mauvais démos, mauvais cosmos et bon démos, mauvais cosmos et mauvais démos.

Si nous avons opté pour le mot Cosmos, c’est parce que la faculté de se repérer dans le ciel est éminemment importante, elle permet aux hommes d’être en phase avec le monde qui les entoure, avec son histoire, son origine. Par un processus qui reste assez mystérieux, il est des êtres qui ont une intuition assez étonnante du monde, parviennent à le décrypter.
Inversement, au niveau du Démos, le génie n’est plus individuel mais collectif, on parle d’ailleurs du génie d’un homme comme de celui d’un peuple. Là aussi le choix du bon chef est assez mystérieux.


La question récurrente face à tout choix entre plusieurs solutions, qu’il s’agisse de sélectionner des gens ou des données est toujours la même ; comment savoir si l’on a fait le bon choix ? La faculté de se décider pour telle ou telle formule est une des moins bien explicitée. C’est aussi un enjeu majeur et ce dans tous les domaines, politique, scientifique, affectif et cela vaut aussi pour choisir le moment adéquat pour faire telle ou telle chose.

Le problème de l’astrologie tient au fait qu’elle est souvent utilisée pour effectuer des choix mais qu’elle-même a bien du mal à se structurer ou à se restructurer en tant que savoir. La présence dominante des femmes tend à déplacer le problème vers le relationnel, donc vers la consultation et à reporter aux calendes grecques la révision de son modèle. D’où une tension entre une pratique astrologique qui est bel et bien établie et qui a « fait ses preuves » et un modèle astrologique incohérent et aléatoire, complètement à la dérive.


JHB
08.04. 10

1 commentaire:

Sovania a dit…

J’aime beaucoup ton article, je le trouve très bien écrit et structuré cela change car on a pas souvent l’occasion de voir ce genre d’article.
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