samedi 28 novembre 2009

L'indice « Saturne 4 Etoiles »

par Jacques HalBronn


Sur le site de l'informaticien astrologue suisse Stanislas Marquis ( http://chaosorigin.com), on peut prendre connaissance de ce qu'il appelle l'indice « Saturne 4 Etoiles », pour la journée et qui est donc calculé grâce à un logiciel.
.
C'est ainsi qu'on peut y lire :
" L'indice maximum (100.0%) signale la pleine conjonction.
L'indice minimum (0.0%) correspond à la pleine disjonction.
Aujourd'hui, 2009-10-21 17:50:27 TU: 41.67 %"

Actuellement, notre indice -puisqu'il est calculé sur la base de notre système "L'astrologie 4 Etoiles" - serait de 41, 67%, ce qui signifie que l'on a déjà sensiblement passé le cap de la conjonction de Saturne avec Regulus, au début du signe tropique de la Vierge.(Regulus étant en sidéral dans la constellation du Lion). Et de fait, Saturne en cette fin octobre 2009 est sur le point d'atteindre le 0° de la balance.
Loin de nous l'idée de décréter que le passage de Saturne d'un signe zodiacal à l'autre revêtirait la moindre signification mais l'on n'en passe pas moins un certain cap, comme c'est le cas, dans notre astrologie, quand on passe d'un signe mutable à un signe cardinal, étant donné que dans notre système, le cycle commence en signe mutable, du fait notamment de la précession des équinoxes puisque les étoiles considérées appartiennent à l'un des 4 signes fixes (à l'exception de Fomalhaut, étoile du poisson austral, proche de la constellation du Verseau).
Plus le temps passera et plus l'indice croitra, encore qu'avec les rétrogradations, il soit amené à baisser puis à remonter mais tout en suivant une tendance dominante à la croissance.
Rappelons que nous entendons par disjonction - suivant en cela l'indice cyclique d'André Barbault- le contraire de la conjonction, quand la configuration matricielle se dénoue, quand l'effet astrologique n'est perceptible que par défaut.
En fait, il faut probablement attendre les 2/3 de l'indice pour basculer dans la phase proprement de disjonction mais encore une fois, il n'est pas question de faire des prévisions autour de la disjonction. Seule la conjonction fait sens, la disjonction n'étant qu'une extrapolation.
Lors d'un colloque que nous avions animé, en novembre 2008, à Paris (pas encore en ligne), nous avions mis sévèrement mis en garde les participants (Stanislas Marquis, Fouzy Hamici et Dominique Orrés Taar, notamment) contre toute fixation excessive à propos de ce nous appelions les "subdivisions".
C'est ainsi que nous préférons diviser le cycle en 8 plutôt qu'en 12 mais le cycle est le même si ce n'est que d'aucuns auront pu s'ingénier à conférer telle ou telle signification au sein d'un dispositif à base 8, ce qui ne saurait coïncider rigoureusement avec ce qui se passerait pour un dispositif à base 12. ( ou tout autre....).
Que l'on désigne telle ou telle subdivision de telle ou telle façon est a priori de peu d'importance, à condition que par la suite l'on n'en vienne pas à conférer des significations à une certaine série de secteurs. Il ne serait pas venu à l'esprit de Gauquelin, par exemple, d'interpréter le fait que telle planète est située dans telle maison plutôt que dans telle autre comme porteur d'une signification psychologique spécifique et a fortiori divinatoire. La tendance actuelle, hélas, semble bien être d'autonomiser les divers secteurs, les divers aspects en perdant de vue les enjeux cycliques.
Mais revenons à l'indice "Saturne 4 étoiles" que l'on pourrait tout aussi bien appeler "halbronnien". Rappelons que cet indice se place sur un espace d'environ 90° d'arc, espace qui sépare une étoile fixe royale de la précédente conjonction tout comme de la suivante. Il n'y a donc pas d'opposition ou si l'on préfère, la disjonction se place à 45° d'écart par rapport à l'étoile fixe dont Saturne se distancie. C'est don un semi-carré, un mi point entre deux conjonctions de Saturne avec deux étoiles fixes royales.
La conjonction favorise la circulation, le dépassement donc des clivages et des cloisonnements, tant dans l'espace que dans le temps.
Par voie de conséquence, la disjonction rétablit, restaure ceux-ci ou du moins tend à produire un tel effet centrifuge et (dé)multiplicateur mais non pas de par une quelconque "influence" mais par une certaine vacuité, une certaine absence cosmique.
Un tel effet multiplicateur signifiera notamment un accroissement du nombre des acteurs alors que la conjonction avait fait apparaitre des supériorités sans appel. Peu à peu, le pouvoir se dilue et se partage, d’ou une augmentation proportionnelle de la diversité des points de vue et des pratiques. On passe d'une élite qui concentre le pouvoir à une participation de plus en plus exigeante de la "base" de la pyramide sociale, au sein d'une société donnée. Disjonction serait ainsi synonyme de multiplication.
Avec l'approche d'une nouvelle conjonction -il faut compter 7 ans environ entre deux conjonctions- donc avec une baisse de l'indice Saturne 4 Etoiles sus nommé - cette multiplication devient ingérable et les temps sont alors mûrs pour l'avènement d'une nouvelle conjonction et ainsi de suite.
On aura compris qu'à l'instar du cycle lunaire, toute position de l'indice aura son symétrique, son pendant .On aura donc par la suite le même indice mais avec une signification inversée, ce sera là plutôt une sortie de disjonctionalité qu'une entrée, une approche, en disjonctionalité.
En tout état de cause, on est bien loin ici de ces indices -genre Barbault (considérant pour son "indice cyclique" la concentration (ou, a contrario, la dispersion) d'un bouquet de planétes dites lentes (de Jupiter à Pluton) et non un seul cycle comme nous) ou ces calculs de dominante- qui synthétisent diverses données pour donner une fausse impression de cohérence de par la magie des nombres..En effet, certains "chercheurs" ont cru trouver la solution pour faire ressortir un coefficient en additionnant toutes sortes de critères (genre "Maître de Nativité, d'Alexandre Volguine, complexes calculs de dominante chez Jacques Berthon, etc, tenant compte d’astres bien aspectés, angulaires, en domicile etc. au point que cela conduisit à recourir à l'informatique un Bernard Villemin, selon un entretien non enregistré) dont on nous dira, bien évidemment, que 'ça marche".. Le quantitatif se fait ainsi passer pour du qualitatif!
On aura compris ce qu'a de révolutionnaire notre indice en ce qu'il n'est aucunement une résultante d'un fatras de facteurs mais fonction d'une cyclicité bien clairement définie et décrite, dont on se contente de décrire le déroulement. A partir de là, les neurosciences peuvent confronter notre indice avec d'autres indices fonction de l'activité cérébrale.
Ajoutons que cet indice a, avant tout, valeur au niveau du collectif, il nous parle de l'intensité de la vie sociale et en ce sens, il fournir un certain paramètre, parmi d'autres non astrologiques, un certain conditionnement. Cela dit, lorsque l'indice est très faible, c'est à dire proche de la conjonction appliquante ou séparante de Saturne avec une des 4 étoiles fixes dites royales - et selon nous c'est au contraire le moment où il est le plus fort!!!! et en cela l'indice que nous préconisons est inversé par rapport à celui calculé par Stanislas Marquis - mais c'est là une simple question de convention - qu'il doit être appréhendé au niveau neurologique sur des populations très limitées et ce n'est qu'ensuite que les populations impliquées augmentent mais sans effet astro-neurologique cette fois mais avec un effet sociologique, un effet boule de neige.
A la formulation de notre indice (cf. supra) proposée par le Suisse Stanislas Marquis, nous préférons une autre présentation axée sur les quatre quarts; comme dans le cas de la lunaison (dont Nostradamus était un spécialiste, dans ses almanachs).
Vu qu'entre deux étoiles fixes royales, il y a une fourchette qui varie -puisque les dites étoiles ne constituent pas un carré parfait, ce serait trop beau! - de quelques degrés, nous nous contenterons de diviser chaque période d'environ 7 ans en quatre sous-périodes d'environ 600 jours. Rappelons que nous avons quatre zones de 90° chacune.
Au premier quartier (de 0 à 600 jours, 90°/0°), l'on est dans l'orbe (séparante) de la conjonction. Au deuxième quartier (de 600 à 1200 jours), l'on pénètre progressivement dans la phase approchante de disjonction.(soit environ au de là de 22°30' entre Saturne et l'étoile fixe transitée). Au troisième quartier (1200-1800 jours après la conjonction), on est dans la phase séparante de disjonction, soit au delà de 45°. Et, enfin, au quatrième quartier (de 1800 à 2400 jours, et au delà de 67°30"(soit presque la latitude du cercle arctique, à 66°33'), l'on entre dans la phase approchante de conjonction.
Si l'on place la dernière conjonction en date, celle de Saturne et de Regulus, à 1° de la vierge, l'on entre dans le deuxième quartier à 23°30' du dit signe de la vierge. Mais nous avons opté pour une moyenne valable pour les 4 conjonctions, et nous fixons le seuil à 0° balance, en tropique (ce qui évolue lentement avec la précession des équinoxes, c'est ainsi que Régulus, il y a quelques siècles se trouvait encore dans le signe tropique du lion)
En gros, cela donne:
entrée dans le deuxième quartier : 0° de chaque signe cardinal
entrée dans le troisième quartier 22 ° de chaque signe cardinal
entrée dans le quatrième quartier 15 ° de chaque signe fixe
entrée dans le premier quartier 7° de chaque signe mutable.
Pour des travaux de grande précision, des ajustements restent nécessaires, tenant compte de la position réelle de chaque étoile fixe. Rappelons que tout système de subdivision peut être remplacé par un autre et que tout praticien peut subdiviser à sa guise, pourvu qu'il respecte la conjonction. Car même la disjonction ne correspond à aucun phénomène astronomique bien défini puisqu'elle se caractérise précisément par un tel manque.

.
25. 10. 09

Aucun commentaire: