par Jacques HalBronn
Lors de la 7e "Fête de la petite enfance" qui se tint rue de la Providence, le 27 septembre 2009 - mais nous n'en sommes aucunement les organisateurs, le siège social se trouvant à quelques métres de notre local - nous avons effectué une enquête -malheureusement non enregistrée- auprès de certaines parents présente et nous avons pu constater surtout de l'indifférence par rapport à l'idée selon laquelle l'astrologie pourrait en quoi que ce soit servir d'outil éducatif.
Il serait donc assez illusoire que l'enfant qui nait est perçu nécessairement comme un argument pour qu'on aille consulter un astrologue. Certaines mères nous ont répondu qu'elles préféraient découvrir leur enfant par leurs propres moyens ou bien qu'elles ne souhaitaient pas être dirigées....
C'est dire que l'idée selon laquelle le moment de la naissance pourrait servir à instruire les parents - à commencer par eux en effet - n'est pas vraiment une évidence, même sous la forme "soft" du signe solaire. Les parents de jeunes enfants actuels seraient-ils vaccinés, par le fait même d'une certaine exposition à celle-ci à la génération précédente, contre l'astrologie?.Notre enquête n'a probablement pas été poussée suffisamment mais il y a là une piste de recherche à approfondir qui passerait par la question du bagage astrologique des parents. Si la mère sait qu'elle est de tel signe, pourquoi ne s'intéresserait-elle pas à celui de son ou de ses enfants, par exemple? Et vice versa, l'indifférence concernant l'astrologie des enfants n'est-elle pas le signe d'une indifférence parentale face à la dite astrologie?
La "petite enfance" aurait pu, a priori, tout au contraire, apparaitre, sur le papier, comme un des moments stratégiques pour l'astrologie, face à ce nouvel être qui émerge et dont on ne sait vraiment pas grand chose....
Comment expliquer une telle attitude finalement assez méprisante par rapport à l'Astrologie ou du moins à une certaine idée de l'astrologie qu'un public relativement jeune (moins de 30 ans en moyenne) peut s'en faire. Est-ce que la génération précédente n'était pas plus réceptive? Tout semble l'indiquer en tout cas chez les femmes "d'un certain âge" et n'oublions quand même pas que les réunions astrologiques actuelles sont fréquentées, dans la grande majorité, par des femmes au dessus de 50 ans....L'astrologie aurait-elle servi de bouc émissaire à un conflit générationnel?
On aurait pu aussi, dans la foulée, demander au public s'il pense que l'Astrologie peut servir à mieux comprendre le monde, les crises qui le traversent, autre grand poste stratégique qui semble dévolu à l'astrologie. Aurait-on, alors, rencontré meilleur accueil et cela aurait-il varié d'une génération à l'autre? Les jeunes, notamment, seraient-ils désabusés par rapport à l'Astrologie?
Il convient en tout cas de nous garder de nous emprisonner dans un ghetto fréquenté par les seules personnes convaincues, comme à Parapsy. Dans ces cercles là, le recours à l'astrologie est considéré comme allant de soi.
Mais peut-être les gens deviennent-ils de plus en plus conscients que le moment de naissance n'est pas déterminant, ce que la Science confirme régulièrement. Cela passe d'ailleurs par une revalorisation du rôle de l'Homme dans l'impulsion initiale de la procréation. Or, ce qui compte, ce n'est pas tant ce qui est déclenché que ce qui déclenche. Mieux vaut prévenir que guérir. La prévention l'emporte de plus en plus sur l'intervention a posteriori.
Avec le développement de l'information, l'on remonte de plus en plus en amont dans la chaine des décisions. Et l'astrologie doit revoir sa copie, elle qui s'appuie sur des faits accomplis et non, comme elle devrait le faire, sur l'annonce, suffisamment longtemps à l'avance de ce qui n'est même pas encore en train de se profiler mais que l'on peut déjà dater. En ce sens, comme il nous semble vain de dresser le thème de quelque chose qui n'est que l'aboutissement d'un processus plus ancien comme pour tel ou tel événement marquant (11 septembre 2001 par exemple)
.On aura compris, en tout état de cause, que dans le débat autour de la prévision, nous sommes du côté de ceux qui ne veulent aucunement renoncer à annoncer mais nous différons de ceux qui pratiquent ce qu'on appelle l'astrologie mondiale - et encore plus de ceux qui font de la prévision individuelle! - en ce qu'ils ne se sont pas dotés des outils adéquats. Quand André Barbault annonce 36 ans à l'avance une date marquante - du fait du cycle Saturne-Neptune - il se place dans une temporalité pertinente - encore que le délai nous paraisse décidément excessif mais cela tient au cycle inapproprié qu'il utilise. L'astrologue se doit de se faire entendre longtemps à l'avance et permettre à l'humanité de se préparer. Au niveau des individus, ceux-ci sont déjà engagés dans des processus, quand ils se manifestent, qui ne sont déjà plus du ressort de l'astrologue. Mais selon nous, l'astrologie n'a aucunement vocation à annoncer des catastrophes. (et encore moins des catastrophes naturelles!) lesquelles ne relèvent pas de sa cyclicité. Chaque étape d'un cycle a sa nécessité. C'est la méconnaissance des cycles qui fait problème.
.
.
JHB
30 09. 09
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire