lundi 27 octobre 2025

jacques halbronn Antisémitisme et Antisionisme révélateurs des deux faces de l'identite juive. Quelle "terre promise"?

jacques halbronn Antisémitisme et Antisionisme révélateurs des deux faces de l'identite juive. Quelle "terre promise"? En 2002, nous avons publie nos travaux consacrés aux Protocoles des Sages de Sion (Ed Ramkat), dérivés de notre thèse d'Etat (Le texte prophétique en France. Presses universitaires du Septentrion, 1999). A la fin du XIXe siècle, il n'était guère question d'antisionisme et l'Etat Juif de Herzl (1896) avait fort bien été accueilli par un Edouard Drumont ("La France juive") Mais de nos jours la question juive apparait de plus en plus comme indissociable de l'existence et des agissements de l'Etat d'Israel au point que penser l'antisémitisme sans se référer au conflit israelo-arabe semble difficilement pensable. Or, selon nous, la judéité comporte deux visages, ce qui donne lieu respectivement à l'antisémitisme et à l'antisionisme. En ce qui concerne l'antisionisme, il s'apparente, selon nous, à la longue histoire des guerres inter et intra étatiques et ne pose guère probléme au niveau théologique qui sous tend l'existence même de la judéité. C'est bien, donc, l'antisémitisme qui doit avant tout nous interpeller épistémologiquement, ce qui aura débouché sur la Shoah., au cours de la Seconde Guerre Mondiale, la "Solution finale". Il est vrai que l'Etat Juif de Herzl comportait en sons sous titre "solution moderne de la question juive" mai c'était une façon, au fond, de contourner le probléme. Et d'ailleurs, le sionisme contribue à occulter la véritable dimension de la judéité, ce qui confine déjà en soi, par un tel déni, à une forme d'antisémitisme. (cf https://www.hommes-et-faits.com/Telecharge/Jh_Israel.pdf) Selon nous, le premier chapitre de la Genése annonce la création d'Adam lequel n'est pas le père de l'Humanité mais bien d'une certaine humanité, celles des Juifs, pour emprunter un terme purement géographique (la Judée) qui n'épuise aucunement ce dont il s'agit. Au vrai, la Bible témoigne d'un étrange mélange/amalgame syncrétique entre dominants et dominés, colonisateurs et colonisés, ces derniers se révoltant à la mort de Salomon contre les premiers, d'où la formation de deux Royaumes, ce qui n'est pas sans nous faire penser aux relations entre la France chrétienne, la métropole, et l'Algérie musulmane. On aura compris que pour nous les "vrais" Juifs appartiennent à une humanité autre, adamique, venue coloniser une ancienne humanité. D'où l'importance de réexaminer la notion de Terre Promise, qui semble viser un certain lopin de terre autour du fleuve Jourdain mais qui, à nos yeux, va bien plus loin et propose carrément à cette lignée adamique de s'approprier toute la terre. On relira à ce sujet le Deutéronome quand il annonce aux Juifs qu'ils seront en situation d'occupants de lieux déjà habités et construits. Dès lors, on comprend mieux les ressorts de l'antisémitisme qui ne se réduisent pas à de simples querelles de voisinage au niveau horizontal, géographique, synchronique, mais concernent un clivage vertical, c'est à dire sur la base d'une différence de temporalité, diachronique, ce qui aura débouché sur la Shoah, en tant que volonté une présence radicalement différente due à une création "alien" de dieux venus d'ailleurs alors que l'Humanité primitive était liée à des dieux locaux, probablement des "esprits" qui ont cherché à s'incarner en s'alliant à certains peuples (cf le Yahwé d'Exode III, buisson ardent qui charge Moïse, en tant que messie, de mener à bien une telle entreprise) à l'instar d'un Cyrus ramenant les Juifs déportés à Babylone vers leur terre d'origine( Isaîe ch 45). Selon l'acception de Terre Promise, le rapport aux Juifs ne sera pas le même: Pentateuque: « le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne en possession » - Deutéronome 21:1 « tu ne dois pas souiller ton pays, que l'Éternel, ton Dieu, te donne en héritage » - Deutéronome 21:23 « Et l'Éternel donna ses ordres à Josué, fils de Noun, et lui dit : "... c'est toi qui introduiras les Israélites dans la terre que Je leur ai promise, et Moi Je t'assisterai." » - Deutéronome 31, 23 « Sois ferme et vaillant ! Car c'est toi qui vas mettre ce peuple en possession du pays que J'ai juré à ses ancêtres de lui donner » - Josué 1:6 Pour nous c'est bien toute la Terre au sens de Genése I, 1, qui est vouée à se soumettre aux Juifs et non une certaine terre, ce qui théologiquement ne fait guère sens. JHB 27 10 25

.jacques halbronn Théologie. Les dieux nationaux et la mission de Messie/

.jacques halbronn Théologie. Les dieux nationaux et la mission de Messie/ Nous avons déjà eu l’occasion de signaler dans la Bible l’existence de dieux liés à des peuples donnés, ce qui astrologiquement correspond à la phase ’45 de Saturne/ Mais celle-ci alterne avec la phase Zéro qui tend vers un retour à un état gazeux, celui du Dieu Universel. Un tel glissement du particulier au général illustre tout à fait la dualité cylique décrite par notre Astrologie Septénale. Notre lecture de la Bible met en scéne des peuples en quête de dieux et des dieux en quêtes de peuples. D’où la formule « Tu seras mon peuple et je serai ton dieu’. Cette multitude de divinités liées à une multitude de nations, de langues est de nos jours assez mal appréhendée, chacun s’accordant à suivre le sophisme: puisque c’est le même mot » dieu » qui est employé par les uns et par les autres, c’est qu’il s’agit d’une seule et même entité, CQFD. Ces divinités fantomatiques gravitaient autour de notre Terre , de notre Humanité, avant la Création du monde, qui est en fait un reformatage et non un processus ex nihilo. Elles n’ont pas disparu avec l’ère de la Création biblique mais auront perduré dans un « Au delà », un « Autre Monde » tant et si bien que le systéme astrologique leur accorde une place avec la phase Zéro de Saturne, en une sorte de Yalta. L »épisode de la Tour de Babel (Genése) illustre bien cette dualité/alternance entre l’Unité symbolisée par la Tour et la diversité des langues et donc des peuples. Il importe, pour l’historien, de rétablir la genéalogie des dieux (Nietzche) en rappelant notamment que Jésus, selon les Evangiles, s’adressait aux descendants bannis de la maison d’Israel et non aux Judéens, restés fidéles à la Maison de David, autour de Betlehem et de Jérusalem..Ce n’est donc donc que dans un second temps que l’on aura conféré à Jésus un statut universel (phase Zéro) Pour l’Islam, il en aura été, grosso modo, de même, alors qu’au début, seule un certain peuple et une certaine langue (dans le Coran) étaient visés. Dans le cas de la « secte » Moon, le révérend était censé se concentrer sur le destin de la seule Corée, lui qui venait du Nord, au lendemain de la Guerre de Corée. (cf Hak Ja Han Moon, Mére de la Paix, 2020) Il y aurait donc une synergie entre peuples, langues et dieux, en phase 45 de Saturne. La notion de « peuple élu » évoque clairement ce mariage entre ces dieux-esprits et telle ou telle population marquée par une certaine langue dans laquelle une Révélation serait inscrite. Par un processus de conquéte, sous diverses formes, ces religions auront pu s’étendre considérablement. Au dessus de cette ribambelle de dieux locaux, il y a un dieu supérieur créateur et formateur de notre monde terrestre. Lui seul est unique. Les autres dieux sont en rivalité entre eux. A la fois il est affirmé que ce Dieu qui est ici loué n’est pas comme les autres dieux et à la fois qu’il est le Dieu créateur de la Terre et du Ciel. Ce qui brouille singulièrement l’image de ce qui est appelé « Dieu » / Cela dit, il importe de comprendre que le Messie n’est pas « fils de Dieu » mais qu’il est missionné par un dieu entendant s’unir à un certain pêuple en vue de le libérer, de l’émanciper, de le ramener à sa « terre ». Jésus n’est pas un simple Messie puisque sa généalogie , Luc) proclame qu’ils descend d’Adam, lui même création d’Elohim (Genése I) Sur le web « Contrairement à Matthieu, Luc fait remonter la lignée de Jésus jusqu’à Adam, soulignant ainsi l’universalité de sa mission : Jésus est fils d’Adam, fils de Dieu. Matthieu (chapitre 1) part d’Abraham et descend jusqu’à Jésus, soulignant son lien avec le peuple juif et la royauté davidique » Cette double identité ne saurait être revendiquée par un Mahomet, par un Cyrus ou par un Moon. En ce sens, nous ne suivrons pas l’épouse du Révérend Moon, Hak Han (Mère de la Paix, 2020) quand elle affirme être « fille unique de Dieu » Et même dans le cas de Jésus, sa double identité – que nous avons identifiée- n’est pas sans faire probléme. Pour nous, il faut distinguer les messies qui le deviennent par la volonté d’un certain dieu des Enfants d’Adam qui le sont de droit, de par leur sang, leur hérédité? Une telle dualité, identitaire, chez Jésus, nous apparait bel et bien comme suspecte et syncrétique. Rappelons d’ailleurs que Jésus est marqué par la littérature prophétique qu’il entend conduire à son accomplissement, ce qui peut générer du mimétisme avec les malentendus qui s’en suivent. On peut par ailleurs tout à fait admettre qu’un messie national, mandaté par un dieu national, puisse s’engager dans une entreprise de conquête mondiale, à l’instar de l’Islam voire de l’Eglise Unificationiste (Moon, notamment en Afrique) Sit me web « Les auteurs du Nouveau Testament affirment unanimement que Jésus est l’Oint, le Christ, le Messie. En revanche, les quatre Évangiles s’accordent pour affirmer que Jésus lui-même évitait de se présenter sous le titre mešîḥā’/christos, c’est-à-dire « oint ». Il préférait utiliser l’appellation « Fils de l’homme que Jésus se veut « fils d’Adam »» - La traduction « homme « (Enoch) , en effet, » est fautive. Fils d’Adam signifiant Fils de Dieu, du « Père céleste » selon la terminologie unificationniste. De même Ezekiel est il appelé « Fils de l’Homme », ce qui implique une filiation proprement judaïque. Moon ne saurait donc se présenter pas plus que son épouse comme « fils ou fille du Père Céleste » JHB 27 10 25

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