samedi 8 novembre 2025

jacques halbronn Méthodologie. Un texte peut se définir par ce qu'il ne prend pas en compte. Le cas Chomsky.

jacques halbronn Méthodologie. Un texte peut se définir par ce qu'il ne prend pas en compte. Le cas Chomsky. Notre essai mettre en évidence les limitations d'une recherche du fait de ses sources. Entendons par là que dès lors que son auteur n'a pas approfondi, ou même abordé certains domaines, certains modéles, une recherche présente certains handicaps susceptibles de l'hypothéquer. Dans le cas de Noam Chomsky, nous aborderons son oeuvre "en creux". Le biais du point aveugle est en quelque sorte un « méta-biais de supériorité illusoire » (un biais sur les biais) ; tandis que, selon ce dernier, nous avons tendance à surestimer nos propres qualités et capacités par rapport à celles d’autrui, le biais du point aveugle indique que nous pensons être moins victimes des biais cognitifs que les autres ! Ce méta-biais cognitif a été nommé ainsi en référence au point aveugle (ou tache aveugle) de notre œil qui, à l’endroit où arrive le nerf optique, est dépourvu de photorécepteurs (et ainsi ne perçoit pas les rayons lumineux). Nous ne le remarquons pas en raison de la vision binoculaire, chaque œil compensant la tache aveugle de l’autre. " Les points aveugles chez Chomsky concernent selon nous l'astrologie, la langue française, la théologie. Ce handicap peut être en partie compensé quand le chercheur prend conscience de certains manques, de certains trous dans sa formation, dans son information, ce qui ne l'aura pas incité à compléter son bagage, en cours de route. Certes, Chomsky s'est essayé, tôt, à une description de la morphophonologie de l'hébreu moderne, ce qui a pu impacter sa conception de la pratique langagière, certes, Chomsky est-il familier avec la langue anglaise puisqu'il écrit dans cette langue mais a-t-il suffisamment consacré de temps au phénoméne de la langue française dont il ne pouvait raisonnablement ignorer à quel point l'anglais a pu être impacté par le français. Comment un anglophone qui se respecte peut il indéfiniment faire l'impasse sur le français comme langue de référence? Or, selon nous, le français comporte une dimension matricielle que l'anglais ne peut que refléter très imparfaitement et que nous avons mis en évidence. Cela dit, Chomsky pouvait fort bien ignorer nos recherches en dépit des moteurs de recherche mais il aurait pu, au moins, se rendre compte du caractère douteux de la langue anglaise pour constituer une théorie linguistique qui tienne la route. Quant à l'hébreu moderne, c'est une langue qui serait bien en peine de constituer un fondement phonologique viable. en raison des aléas de son processus d'oralisation, liés à l'Histoire de ses locuteurs et notamment au traitement de ses voyelles propre à la tradition des langues sémitiques. En ce qui concerne la lacune astrologique chez Chomsky, elle a pu affecter son travail dans le champ du politique. Là encore, Chomsky pouvait tout à fait ne pas avoir pris connaissance de nos avancées (cf notre Astrologie Septénale) tout en réalisant empiriquement la nécessité de considerer l'intervention sous -jacente d'un paramétre cyclologique dialectique. Une telle lacune n'aura pu être sans effet négatif sur sa production, notamment par le traitement biaisé que le texte biblique accorde à l'Astrologie (cf notre ouvrage Le monde juif et l'astrologie Histoire d'un vieux couple, Ed Arché, Milan, 1985). Dans le présent article, on se contentera de discourir sur l'importance que Chomsky accorde à la liberté syntaxique, l'ordre des mots, pour sa grammaire générative et sa critique de Bloomfield. Pour notre part, la question syntaxique nous semble bien moins intéressante à étudier que la dialectique de l'écrit et de l'oral, laquelle reléve de la morpho-sémantique/phonologie, dont Chomsky a traité pour l'hébreu moderne, langue qui nous est familière depuis nos séjours en Israel, dès le lendemain de la Guerre des Six Jours.(1967) Nous avons ainsi montré que le locuteur, notamment en français- langue moins corrompue dans son articulation que la plupart des autres langues, y compris latines ou si l'on préfére plus accomplie - se doit de considérer l'écrit comme un état neutre qui va prendre diverses formes à l'oral, du fait de la contextualité dans laquelle se trouve le locuteur, d'où le rôle des affixes de toutes sortes qui viennent "décliner" le radical (adjectifs, adverbes, préfixes, suffixes, marqueurs de temps, de sexe, de nombre etc) ce qui fait intervenir le "shewa" terme emprunté à la grammaire hébraïque (e muet) dont la fonction réductrice première, est de souder l'affixe au radical, comme dans le cas de la formation du futur, le préfixe étant lié au passé (phase Zéro en Astrologie Septénale, le suffixe au futur.(phase 45 en Astrologie Septénale) Sur le web Chomsky s'explique sur la distinction qu'il propose entre problémes et mystères en notant que la notion de Mystère correspond à l'expérience que tout chercheur peut avoir éprouvée. Il est probable que ce qui pour Chomsky est un mystère ne l'est pas pour nous: "I would like to distinguish roughly between two kinds of issues that arise in the study of language and mind: those that appear to be within the reach of approaches and concepts that are moderately well understood — what I will call “problems”; and others that remain as obscure to us today as when they were originally formulated — what I will call “mysteries.” The distinction reflects in part a subjective evaluation of what has been achieved or might be achieved in terms of ideas now available. Others see mysteries, incoherence and confusion where to me the issues seem rather clear and straightforward, and conversely". Selon nous Chomsky semble relativiser le fait qu'il ait pu exister une langue imposant sa loi aux autres, générant une situation de mimétisme et d'aliénation. Dans le cas de l'anglais, notamment, on ne comprend pas ce qu'il est devenu sans admettre que cette langue a subi la domination du français depuis mille ans. Il est des langues "maitresses" (français) et d'autres "esclaves".(anglais)/ Les langues ne convergent pas parce qu'elles s'ancrent dans une nature humaine commune mais parce qu'elles auront subi le même joug. Nous aborderons à présent le numéro que les Cahiers de l'Herne ont consacré à Chomsky (2007), à partir du texte introductif de Jean Bricmont er Julie Franck "Chomsky, la France, la France, la raison et le pouvoir". Le fait de minimiser l'impact de l'environnement culturel, sociétal -donc l'acquis- " et d'insister sur le rôle, la part de l'inné rejoint tout à fait notre approche (cf nos travaux sur les "topiques sensorielles" et ce qui distingue les hommes et les femmes C'est ainsi que selon nous, les femmes ont le même comportement instinctif, sous toutes les latitudes, notamment dans leur tendance au rire et à leur réactivité aux odeurs, traits qu'elles partagent avec les animaux d'où l'importance que nous accordons aux neurosciences. Pour notre part, la dialectique de l'écrit indéterminé et de l'oral contextualisé constitue un triangle et comporte une dimension quantique, en particulier en français, langue qui a su conservé un processus en grande partie corrompu dans d'autres langues, c''est pourquoi l'on regrettera que Chomsky n'ait pas choisi le français comme matrice pour penser l'idée de "langue naturelle" Cela dit, nous pensons que l'Humanité a été programmée et que ce qui est perçu comme inné reléve d'un apport extérieur à une proto-Humanité., ce qui nous renvoie au premier chapitre du Livre de la Genése. Pour nous, religion et science font bon ménage dès lors que nous parlons de dieux nationaux réagissant à l'emprise d'un Dieu central ayant reformaté les rapports entre l'homme et les astres. Ajoutons que le monde juif comporte deux facettes, l'une de masse grégaire, étatiste, liée à une terre (sionisme) à une langue, à un Livre sacré ( synagogue), l'autre liée à une élite. (individus remarquables (cf le trio Marx, Freud, Einstein) immergés dans un monde non juif. Cette dualité tient à la vassalisation de populations "judaïsées" puis se constituant, à la mort de Salomon en "Royaume d'Israel" En 1978, au sortir d"une immersion dans la langue hébraique, nous avons fondé une association le CERIJ (Cercle d'Etude et de Recherche sur l'Identité Juive) se démarquant de ces mouvements "communautaires. (cf notre ouvrage Le sionisme et ses avatars au tournant du XX siècle. Ed Ramkat 2002), ce qui annonçait le judaisme laïque lequel n'est jamais parvenu à s'autonomiser par rapport à une certaine tradition, ne disposant pas des modéles d'innéïté chers à Chomsky lesquels nous inscrivons, théologiquement, dans un plan divin, dévoilé dans Genése I, avec la création d'Adam, qui n'est pas le premier homme mais le premier "Juif",- nous préférons le terme "adamique" ( cf Isaac La Peyrère) comme jouant un rôle clef dans la relation du Ciel et de la Terre. du fait qu'il est impacté par un certain cycle de sept ans, lié à la planéte Saturne. JHB 08 11 25

jacques halbronn Epistémologie. Nécessité d'accéder au texte original en ne se fiant pas aux traductions. (Bible)

jacques halbronn Epistémologie. Nécessité d'accéder au texte original en ne se fiant pas aux traductions. (Bible) Il y a 50 ans, dans l'introduction à notre édition du diptyque d'Abraham Ibn Ezra (Ed Retz 1977), nous signalions la tendance à traduire le même terme d'une langue donnée par diverses formules, ce qui ne permettait pas une connexion valable entre les textes. Il est essentiel, par conséquent, tant que possible, de se référer aux expressions de départ. C'est ainsi que la condamnation de l'astrologie dans la Bible est sujette à caution au vu du texte de référence. sur le web "Astrologie et Occultisme Notre avenir est-il écrit dans les étoiles ? Dans le livre du Deutéronome - c’est le 5ème livre de la Bible - au chapitre 18 verset 9, nous trouvons le texte classique qui va nous intéresser tout spécialement. Dieu parle au peuple d’Israël qu’il a fait sortir de l’esclave d’Egypte, pour le conduire au pays promis. Aujourd’hui encore, il appelle des hommes et des femmes, il les sauve en les arrachant à l’esclavage du péché, et il les conduit vers cette autre terre promise qu’est son royaume céleste. Mais, dans cette marche vers le royaume, il y a des choses à apprendre, à conquérir et à délaisser. Dans ce verset 9 du chapitre 18 Dieu dit : "Lorsque tu seras entré dans le pays, que l’Eternel ton Dieu te donne, tu n’apprendras pas à imiter les abominations de ces nations-là : Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien, d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Eternel ; et c’est à cause de ces abominations que l’Eternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. Tu seras entièrement à l’Eternel, ton Dieu. Car ces nations que tu chasseras écoutent les astrologues et les devins ; mais à toi, l’Eternel, ton Dieu, ne le permet pas". Le Livre de la Genése, en ses premiers chapitres va poser des problémes de traduction: qu'est ce que le Ciel, qui est Adam; qui est l'homme, qui est la femme?qui est ce Dieu? Au verset 26 de Genése I, il y a d'emblée une ambiguité: peut-on raisonnablement traduire l'hébreu "Adam" par "homme? Selon nous, cetAdam faisant partie du plan de la Création n'est pas assimilable à toute forme d'humanité car il y a des pré-adamiques. En outre,au verset 27, Zakhar et Neqéva ne signifient pas homme et femme mais masculin et féminin, ou pour parler comme Jung Animus et Anima; ce qui indique une dualité en Adam. D'ailleurs, comment expliquer que Dieu au chapitre suivant considére qu'Adam est bien seul et qu'il lui faut a adjoindre une compagne(Ezer Kenegdo) יח וַיֹּאמֶר יְהוָה אֱלֹהִים, לֹא-טוֹב הֱיוֹת הָאָדָם לְבַדּוֹ; אֶעֱשֶׂה-לּוֹ עֵזֶר, כְּנֶגְדּוֹ. 18 L’Éternel-Dieu dit: "Il n’est pas bon que l’homme (Adam) soit isolé (levad); je lui ferai une aide(Ezer) digne de lui." 25 Dieu forma les bêtes sauvages selon leurs espèces, de même les animaux qui paissent, de même ceux qui rampent sur le sol. Et Dieu considéra que c'était bien. כו וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, נַעֲשֶׂה אָדָם בְּצַלְמֵנוּ כִּדְמוּתֵנוּ; וְיִרְדּוּ בִדְגַת הַיָּם וּבְעוֹף הַשָּׁמַיִם, וּבַבְּהֵמָה וּבְכָל-הָאָרֶץ, וּבְכָל-הָרֶמֶשׂ, הָרֹמֵשׂ עַל-הָאָרֶץ. 26 Dieu dit: "Faisons l'homme (Adam) à notre image, à notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail; enfin sur toute la terre, et sur tous les êtres qui s'y meuvent." כז וַיִּבְרָא אֱלֹהִים אֶת-הָאָדָם בְּצַלְמוֹ, בְּצֶלֶם אֱלֹהִים בָּרָא אֹתוֹ: זָכָר וּנְקֵבָה, בָּרָא אֹתָם. 27 Dieu créa l'homme (Adam) à son image; c'est à l'image de Dieu qu'il le créa. Mâle (Zakhar) et femelle (Neqéva) furent créés à la fois. sur le web Genre. Le trait grammatical de genre (mîn מִין) comprend, en hébreu, le masculin (zāḵār זָכָר) et le féminin (nəqēḇāh נְקֵבָה). Elohim est marqué par cette cyclicité duelle qui se retrouvera en Adam, sans qu'il lui soit besoin d'un complément. Cela montre que le chapitre II de la Génése vient contredire le chapitre Ier, sous prétexte de le compléter (d'où le 7e jour au début du chapitre II venant compléter les Six Jours de la Création Quant au premier verset, la traduction de Shamayim par " le Ciel" prête à confusion. Genése I א בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ. 1 Au commencement, Dieu créa le ciel (Shamaym) et la terre (Haaretz) S'agit il du Ciel (infini) tel que nous le décrivons de nos jours ou bien d'un systéme solaire n'allant pas au delà de Saturne, ce qui est un dessein bien plus limité à la dimension d'un dieu central pour nous terriens mais parmi d'autres, à une échelle spatio - temporelle plus vaste? BIbliographie J. Halbronn, "La traduction anglaise des "Jugements astronomiques sur les nativitez" d'Auger Ferrier", Mémoire de DEA, Departement Anglais, Université Lille III, 1981 jacques halbronn La traduction d' un traité astrologique d'Abraham Ibn Ezra, de l'hébreu en ancien français (1273) Le diptyque astrologique d'Abraham Ibn Ezra et les cycles planétaires du Liber rationum sem-link Jacques Halbronn Revue des études juives Année 1996 155-1-2 pp. 171-184 פר "ראשית חכמה" לאברהם אבן עזרא: בעיות תרגום בימי הביניים / "RÉSHIT HOKHMAH" D'ABRAHAM IBN EZRA: PROBLÈMES DE TRADUCTION AN MOYEN AGE (pp. 25-32) World Congress of Jewish Studies, Jerusalem 1993 JACQUES HALBRONN and ז'ק הלברון https://www.jstor.org/stable/23536907 1 Rencontres interconfessionnelles autour de Rachi De Troyes Dir R. S. Sirat JHB 08 11 25

Jacques halbronn Anthropologie. Bible. La femme, interface entre l’homme et l’animal

Jacques halbronn Anthropologie. Bible. La femme, interface entre l’homme et l’animal Nos études au sujet du comportement féminin nous conduisent à proposer une nouvelle grille de lecture concernant la place des femmes dans les sociétés humaines, ce qui recoupe éventuellement les 3 premiers chapitres du Livre de la Genése où la femme est présentée comme Ezer Kenegdo.(cf https://www.techouvot.com/ezer_kenegdo-vt1989.html) Outre le fait que l’homme a besoin de passer par une femme pour mettre en oeuvre sa progéniture, à l’instar des espéces animales, les femmes se caractérisent par une certaine prédilection à crier, à parler à voix très haute, à rire bruyamment à tout bout de champ; Or, bien des animaux partagent avec la femme de l’homme cette faculté du cri, du hurlement qui met au second plan le propos. wikipedia >Le rugissement des lions, le hennissement des chevaux, le braiement des ânes, le bêlement des béliers, le mugissement des taureaux, le grognement des cochons, des sangliers et des verrats, le raîment des cerfs, la voix grêle des gazelles, le murmure amoureux des rongeurs, les cris inarticulés des singes, les hautes clameurs des alouettes, le triste hurlement des hyènes, le glapissement des renards, le gromellement des blaireaux, &c. ; enfin tous ces accens divers dont résonnent les forêts et les déserts sauvages, ne sont dans les animaux que l’expression des desirs[sic] d’amour. — (Nouveau Dictionnaire d’histoire naturelle, tome XIX (Qot – Ryz), Imprimerie de Crapelet, Paris, An XI (1803)) Il faudrait ajouter l’aboiement, le miaulement. Les femmes partagent avec les animaux une extréme sensibilité aux odeurs. Les souris, les pigeons, entre autres, dont on peut observer les moeurs dans nos villes, captent la nourriture à distance, sans besoin de visibilité, ce qui les distinguent des hommes. En ce sens, la cécité n’affectera pas gravement la « bêtes ». En comparaison de l’odorat féminin, celui de l’homme s’avère singulièrement limité. La femmes,dès son plus jeune âge, apprend le verbe « puer » et se fait un devoir de signaler et de dénoncer les mauvaises odeurs. En revanche, les femmes réagiront beaucoup moins instinctivement aux erreurs, aux fautes. Les femmes sont particulièrement vouées à tout ce qui touche à l’hygiène, à la santé donc à l’hopital, à la médecine du corps..D’où une certaine division du travail. La propreté est l’obsession viscérale de la femmes:d’où sa gestion allant de soi de la lessive, de la vaisselle, de la toilette. Dans Genése II 18-23, l’on passe avec la création de la femme, des animaux à l’homme, ce qui fait de la femme un chainon intermédiaire/ יח וַיֹּאמֶר יְהוָה אֱלֹהִים, לֹא-טוֹב הֱיוֹת הָאָדָם לְבַדּוֹ; אֶעֱשֶׂה-לּוֹ עֵזֶר, כְּנֶגְדּוֹ. 18 L’Éternel-Dieu dit: « Il n’est pas bon que l’homme soit isolé; je lui ferai une aide digne de lui. » יט וַיִּצֶר יְהוָה אֱלֹהִים מִן-הָאֲדָמָה, כָּל-חַיַּת הַשָּׂדֶה וְאֵת כָּל-עוֹף הַשָּׁמַיִם, וַיָּבֵא אֶל-הָאָדָם, לִרְאוֹת מַה-יִּקְרָא-לוֹ; וְכֹל אֲשֶׁר יִקְרָא-לוֹ הָאָדָם נֶפֶשׁ חַיָּה, הוּא שְׁמוֹ. 19 L’Éternel-Dieu avait formé de matière terrestre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel. Il les amena devant l’homme (Adam) pour qu’il avisât à les nommer; et telle chaque espèce animée serait nommée par l’homme (Adam), tel serait son nom. כ וַיִּקְרָא הָאָדָם שֵׁמוֹת, לְכָל-הַבְּהֵמָה וּלְעוֹף הַשָּׁמַיִם, וּלְכֹל, חַיַּת הַשָּׂדֶה; וּלְאָדָם, לֹא-מָצָא עֵזֶר כְּנֶגְדּוֹ. 20 L’homme (Adam) imposa des noms à tous les animaux qui paissent, aux oiseaux du ciel, à toutes les bêtes sauvages; mais pour lui-même, il ne trouva pas de compagne qui lui fût assortie. כא וַיַּפֵּל יְהוָה אֱלֹהִים תַּרְדֵּמָה עַל-הָאָדָם, וַיִּישָׁן; וַיִּקַּח, אַחַת מִצַּלְעֹתָיו, וַיִּסְגֹּר בָּשָׂר, תַּחְתֶּנָּה. 21 L’Éternel-Dieu fit peser une torpeur sur l’Homme, qui s’endormi; il prit une de ses côtes, et forma un tissu de chair à la place. כב וַיִּבֶן יְהוָה אֱלֹהִים אֶת-הַצֵּלָע אֲשֶׁר-לָקַח מִן-הָאָדָם, לְאִשָּׁה; וַיְבִאֶהָ, אֶל-הָאָדָם. 22 L’Éternel-Dieu organisa en une femme( Isha) la côte qu’il avait prise à l’homme, et il la présenta à l’homme.(Adam) כג וַיֹּאמֶר, הָאָדָם, זֹאת הַפַּעַם עֶצֶם מֵעֲצָמַי, וּבָשָׂר מִבְּשָׂרִי; לְזֹאת יִקָּרֵא אִשָּׁה, כִּי מֵאִישׁ לֻקְחָה-זֹּאת. 23 Et l’homme (Adam) dit: « Celle-ci, pour le coup, est un membre extrait de mes membres et une chair de ma chair; celle-ci sera nommée Icha, parce qu’elle a été prise de Ich. » Comme pour la notion d’alliance,= qui s’oppose à celle de filiation, de lignage, il importe de comprendre que cette femme n’est pas au départ en Adam sinon il ne serait pas besoin de la faire apparaitre. Cela n’a donc rien à voire avec la description d’Adam à l’image de Dieu, au chapitre premier. Notons qu’au chapitre V de la Genése, on trouve une répétition du propos du chapitre Ier au point que l’on serait en droit de se demander si la Genése ne commençait pas initialement à ce qui est le chapitre V, le début du verset I comporte le mot Toldoth qui est à rapprocher du grec Genése. On retrouve les mêmes formes hébraiques ( Zakhar, Neqéva) et il est dit qu’il les appela « Adam »! א זֶה סֵפֶר, תּוֹלְדֹת אָדָם: בְּיוֹם, בְּרֹא אֱלֹהִים אָדָם, בִּדְמוּת אֱלֹהִים, עָשָׂה אֹתוֹ. 1 Ceci est l’histoire des générations de l’humanité. Lorsque Dieu créa l’être humain (Adam), il le fit à sa propre ressemblance. ב זָכָר וּנְקֵבָה, בְּרָאָם; וַיְבָרֶךְ אֹתָם, וַיִּקְרָא אֶת-שְׁמָם אָדָם, בְּיוֹם, הִבָּרְאָם. 2 Il les créa mâle et femelle, les bénit et les appela l’homme (Adam), le jour de leur création. JHB 08 11 25