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vendredi 25 juillet 2025
Jacques halbronn Sociologie Paradoxe du bouc émissaire:Déplacement de la charge Astrologie Septénale
Jacques halbronn Sociologie Paradoxe du bouc émissaire:Déplacement de la charge Astrologie Septénale
On cherche une "solution" mais la solution peut devenir le problème, c'est bien ce qui s'est passé pour les Nazis avec leur "solution finale" qui n'aura probablemnt pas été la solutuon de leur probléme- pas plus que les mesure antijuives pour expliquer la défaite devant l'Allemagne, pas plus que de Gaulle n'aura pas su trouver la "solution" avec la question algérienne (Accords d'Evian) mais il ne s'agissait pas de la soluion du drame algérien mais bien celle du"Mal français", tout comme Hitler rechercha la solution au malaise allemand en proposant de traiter de la question juive. On peut même se demander si la création de l'Etat d'Israel (commei il va s'appeler étrangement) aura été le moyen de régler des questions géopolitiques plus larges.
Faut-il parler d'une "solution" de la question juive ou plutôt de la crise sociopolitique dont la question juive pourrait être la clef?
Alexandre SUMPF (cf article repris en son entier dans la Revue Astro prophétique.
"La défaite n’est pas due aux nazis ou au Maréchal qui a pourtant signé la capitulation et accepté de collaborer avec l’occupant. En effet, la France s’était déjà perdue (avant 1940) plutôt qu’elle n’a perdu : elle n’était plus vraiment elle même (« France et Cie ») puisqu’il s’agissait en fait d’un pays abandonné (de même que la maison) aux mains des « agents de l’étranger », dénaturé par l’emprise néfaste, polymorphe et d’ailleurs contradictoire du capitalisme affairiste (« Cie »), du communisme (drapeau rouge), des juifs (étoile de David) et des francs-maçons (les trois points en triangle).
Les causes de la déroute sont ainsi multiples, livrées ici pêle-mêle - comme elles se présentent sous la maison dont elles ont ruiné les fondements – mais impitoyablement dénoncées par le nouveau régime qui entend désormais les éradiquer pour redresser le pays et le remettre en ordre. La plupart de ces « menaces » sont directement nommées, mais on peut préciser que la « paresse » et la « démagogie » renvoient à la politique sociale du Front populaire (congés payés et la semaine de 40 heures) tandis que les « pots de vins » évoquent la corruption qui gangrènerait la République depuis son origine et les affaires qui ont marqué ses dernières années (affaire Stavisky notamment). Quant à « l’internationalisme », il pourrait aussi bien faire référence à l’influence supposée de Moscou qu’au capialisme mondialisé aux mains de juifs « cosmopolites ».
wikipedia
"La République n'est-elle pas née de la défaite ? Et celle-ci n'est-elle pas le fruit de la révolution ? Et la révolution n'est-elle pas l'affaire des Juifs, proportionnellement si nombreux dans l'extrême gauche ? L'antisémitisme racial, dont on a vu qu'il a déjà bien infiltré la droite patriotique et conservatrice sous le régime impérial, investit la totalité des mouvements et des partis hostiles à la révolution, à la République ou tout simplement aux partis démocratiques. Tous les maux du présent, du diktat de Versailles à la grande dépression des années 1930, en passant par l'hyperinflation de 1923, trouvent une explication dans le complot de la juiverie internationale. Et, cette fois, le Juif ne peut plus espérer échapper à sa condition, puisqu'il s'agit non plus de foi, de baptême, donc de conversion, mais de race, scientifiquement définie, et des lois éternelles de la nature"
Il y a ainsi des "sauveurs" proposant leur "solution"," il n'y qu'à." Cela peut consister soit en éliminant un facteur, soit en le réintégrant. Ainsi De Gaulle put-il apparaitre comme la "solution" avant d'apparaitre comme un probléme. C'est le sort de tout sauveur de devenir un probléme.
On pense à une affiche "Exclure, persécuter, réintégrer" à propos des Juifs sous l'Occupation/ En effet, la solution peut se présenter sous deux aspects contradictoires, ce qui correspond au cycle de l'Astrologie Septénale.(Din/Hessed) Pour rester sur l'astrologie, il est clair que l'on aura eu affaire à plusieurs propositions de solution. Avec André Barbault, il fallait intégrer Neptune mais se délester du symbolisme zodiacal alors que le respect du septénaire aurait dû primer. Son indice cyclique se présenta comme une solution en recherchant une courbe de synthèse. Mais à un certain moment, c'est l'indice cyclique lui-même qui fait probléme, qui est un boulet à trainer. dont on n'arrive pas à se défaire. L'immigration, le rassemblement familial , le rapatriement, auront pu ainsi appareitre comme la solution à la question de l'emploi en France mais c'est assez vite devenu un vrai probléme.
Qu'est ce que le bouc émissaire? Wikipedia
"Un bouc émissaire est un individu, un groupe, une organisation, etc., choisi pour endosser une responsabilité ou expier une faute pour laquelle il est, totalement ou partiellement, innocent. En arabe, le bouc émissaire se dit "le bélier de la rançon (كبش الفداء)". Le phénomène du bouc émissaire peut émaner de motivations multiples, délibérées (telles que l'évasion de responsabilité) ou inconscientes (telles que des mécanismes de défense internes). Par ailleurs, le processus peut se mettre en place entre deux personnes (par ex., un employé et son subalterne), entre des membres d'une même famille (par ex., un enfant pris pour bouc émissaire), entre les membres d'une organisation (par ex., les responsables d'une entreprise) ou à l'intérieur de tout autre groupe constitué. Outre cet aspect intra-groupal, le phénomène peut également être inter-groupal et s'observer alors entre des groupes différents (au sein d'un pays ou d'une société)."
On a affaire à un va et vient comme si tout était cyclique et contradictoire. On invite puis on évite. On pense au sacrifice d'Iphigénie lors de la Guerre de Troie en vu d'amadouer Neptune.
JHB 23 07 25
La Révolution nationale ou le redressement de la « Maison France » alexandre Sumpf
Agence Leemage, 7 Rue Maître Albert 75005 Paris
BRA02998
La Révolution nationale ou le redressement de la « Maison France »
Date de publication : Septembre 2020
Auteur : Alexandre SUMPF
Promouvoir la Révolution nationale
La défaite face à l'armée allemande (mai-juin 1940) signe la fin de la IIIe République et la naissance de l'État français dirigé par le Maréchal Pétain (10 juillet 1940). Soucieux d’asseoir sa légitimité et de promouvoir ses principes, le nouveau pouvoir a recours à une propagande tous azimuts qui vante notamment les mérites de la « Révolution nationale », présentée comme l’idéologie officielle du régime dès 1940.
Abondamment utilisées au cours de la période, les affiches jouent un rôle central dans cette grande entreprise d’éducation, de conviction et de soumission des consciences. Ainsi en est-il de Révolution Nationale, réalisée en 1941 (ou 1942) pour le Centre de propagande de la Révolution Nationale d'Avignon (légende en bas de l’image) par René Vachet, illustrateur assez méconnu à l’époque dont on ignore malheureusement s’il était idéologiquement lié au Régime ou seulement un employé de circonstance.
En opposant radicalement la France d’avant (celle la IIIe République et plus particulièrement celle du Front populaire de 1936-1938) à la France nouvelle (celle du régime de Vichy), Révolution Nationale entend à la fois faire œuvre de « pédagogie », redonner de l’espoir aux français encore marqués par la débâcle et traumatisés par l’Occupation qui l’a suivie, et montrer la voie à suivre et les valeurs sur lesquelles s’appuyer pour redresser la maison France.
Elle constitue par ailleurs l’une des images les plus diffusées, les plus célèbres et les plus marquantes de l’époque.
Les deux France
Selon une logique manichéenne simpliste assez efficace, Révolution Nationale oppose les vices de la IIIe République aux vertus du nouveau régime.
À gauche, la demeure est manifestement délabrée (des volets clos, des lézardes, un arbre mort). De mauvaises et incertaines fondations (sacs de sable et de gravats, un socle qui se fissure) ont entraîné la chute de la maison France qui penche nettement à gauche. Alors que l’on peut lire « France et Cie » sur le fronton, on aperçoit aussi un drapeau rouge déchiré flottant sur la bâtisse, par ailleurs placée sous une (mauvaise) étoile de David, dans laquelle figurent également les trois points en triangle de la franc-maçonnerie (eux aussi en rouge, comme les volets et le toit). De manière assez originale, une série de termes figurent sur les sacs de sable et de gravats entassés sans ordre, qui évoquent les dérives de cette période. Enfin, la devise Républicaine Liberté, Égalité, Fraternité a été remplacée par un autre triptyque : Paresse, Démagogie, Internationalisme.
À droite la maison France est enfin redevenue elle-même (drapeau tricolore). Le ciel est bleu et, sous les bonnes grâces de Pétain (les sept étoiles sont celles du grade de Maréchal dans l’Armée), elle a retrouvé la vie. Les volets sont ouverts, la fumée évoque un feu de cheminée dans le foyer, l’arbre est vert, une présence humaine dans une posture assez radieuse apparaît même à l’une des fenêtres. L’édifice tient droit, debout, soutenu par de massives colonnes (école, artisanat, paysannerie, légion) et reposant sur de solides fondations bien ordonnées (discipline, ordre, épargne, courage). La devise républicaine a quant à elle été remplacée par celle du régime de Vichy bien visible en bleu blanc rouge : Travail, Famille, Patrie.
Retrouver la « vraie » France
Saturée de signifiants, l’affiche Révolution Nationale délivre son message de manière assez transparente.
Elle semble expliquer tout d’abord que la défaite n’est pas due aux nazis ou au Maréchal qui a pourtant signé la capitulation et accepté de collaborer avec l’occupant. En effet, la France s’était déjà perdue (avant 1940) plutôt qu’elle n’a perdu : elle n’était plus vraiment elle même (« France et Cie ») puisqu’il s’agissait en fait d’un pays abandonné (de même que la maison) aux mains des « agents de l’étranger », dénaturé par l’emprise néfaste, polymorphe et d’ailleurs contradictoire du capitalisme affairiste (« Cie »), du communisme (drapeau rouge), des juifs (étoile de David) et des francs-maçons (les trois points en triangle).
Les causes de la déroute sont ainsi multiples, livrées ici pêle-mêle - comme elles se présentent sous la maison dont elles ont ruiné les fondements – mais impitoyablement dénoncées par le nouveau régime qui entend désormais les éradiquer pour redresser le pays et le remettre en ordre. La plupart de ces « menaces » sont directement nommées, mais on peut préciser que la « paresse » et la « démagogie » renvoient à la politique sociale du Front populaire (congés payés et la semaine de 40 heures) tandis que les « pots de vins » évoquent la corruption qui gangrènerait la République depuis son origine et les affaires qui ont marqué ses dernières années (affaire Stavinsky notamment). Quant à « l’internationalisme », il pourrait aussi bien faire référence à l’influence supposée de Moscou qu’au capitalisme mondialisé aux mains de juifs « cosmopolites ».
Si la Révolution nationale déploie une idéologie nationaliste en premier lieu « négative » (antisémite, anticommunisme, antiparlementariste, antirépublicaine, xénophobe, anticapitaliste et anti-démocratique), elle promeut par contraste (et en miroir) des valeurs « positives », censées renvoyer à ce qui fait la « vraie » France. Au cœur des politiques et des représentations de Vichy, on retrouve ainsi le travail, si possible manuel (artisanat et paysannerie), la famille (cellule de base de la société) et la patrie, ici teintée de militarisme (légion, courage, étoiles du Maréchal). Quant à l’école elle doit être libérée de l’influence des instituteurs républicains pour inculquer la nouvelle discipline et préparer la jeunesse comme le pays à un avenir plus heureux.
Pétain (Philippe) propagande Front populaire régime de Vichy complot judéo-maçonnique antisémitisme antimaçonnisme anticommunisme guerre de 39-45 IIIe République militarisme
AZEMA, Jean-Pierre, De Munich à la Libération, 1938-1944, Paris, Éditions du Seuil, 1979.
AZEMA, Jean-Pierre et Wieviorka, Olivier, Vichy, 1940-1944, Paris, Perrin, 1997.
COINTET, Michèle, Nouvelle histoire de Vichy, Paris, Fayard, 2011.
PAXTON, Robert, La France de Vichy, 1940-44, Paris, Éditions du Seuil, 1973.
ROSSIGNOL Dominique, Histoire de la propagande en France de 1940 à 1944, Paris, PUF, 1991.
Alexandre SUMPF, « La Révolution nationale ou le redressement de la « Maison France » », Histoire par l'image [en ligne], consulté le 25/07/2025. URL : https://histoire-image.org/etudes/revolution-nationale-redressement-maison-france
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