vendredi 3 octobre 2025

jacques halbronn L »Astrologie et la Science Les sciences sociales en question De quoi l’astrologie serait-elle la Science? Comment répondre à cette question si l’on ignore de quoi elle traite?Quid si l’objet d’étude propre à l’astrologie n’avait pas été encore défini, circonscrit? L’on connait certes grosso modo les moyens mis en oeuvre dans l’entreprise astrologique mais les astrologues eux mêmes savent ils quel en est l’objectif? Il faudrait éviter ici, toit de même, de faire les questions et les reponses ou même de considérer telle ou telle réponse, émanant de quelque astrologue (ou anti-astrologue) comme absolument pertinente au regard de ce domaine. Précisons que l’on peut traiter de n’importe quel objet selon des modalités réputées scientifiques, quel que soit le caractère scientifique du dit objet. Selon nous, nous prétendons avoir repéré, décrit un objet non encore identifié que nous appelons « Astrologie septénale ». Il n’apparait sous aucun radar et on ne saurait cependant contester qu’il reléve peu ou prou du champ astrologique en ce qu’il entend traiter de corrélations entre certaines configurations astrales et certains « moments » qui ponctuent la vie de la Cité. Que peut-on objecter à l’encontre de ce nouveau modéle? En quoi ne serait- il point digne d’être qualifié de « scientifique », quelles objections? On risque fort d’en revenir à l’argument de causalité. Nous avons déjà répondu que tout peut être connecté à condition de disposer des moyens technologiques adéquats?Tel signal est instauré pour annoncer tel processus mais ce signal est instrumentalisé (cf notre essai sur La pensée astrologique, Ed Artefact, 1986), c’est à dire qu’il est chargé d’une certaine portée qui ne correspond pas à sa vocation première. Cela reléve du champ que nous qualifions de Surnature, d’une nature augmentée. Cette Astrologie « septénale » n’a pas les défauts de l’astrologie ordinaire. Elle est tout à fait prévisible en ses séquences, lesquelles sont tout à fait régulières et récurrentes. En fait, si une certaine astrologie mérite d’être qualifiée de « pseudo-science » c’est dans la mesure où elle se greffe sur la totalité du système solaire dont elle serait comme l’émanation, d’où le qualificatif d’imposture que lui assignent Zarka et Kunth: « Héritière d’Aristote, l’astrologie occidentale se propose de révéler l’identité de l’homme par la lecture du cosmos. Si jadis, elle marchait main dans la main avec l’astronomie, elle est aujourd’hui radicalement contestée par la communauté savante. Pourtant, nombreux sont ceux qui consultent les astrologues ou les horoscopes et pensent que l’on peut décrire un caractère par son signe astral voire prédire l’avenir. Moult quotidiens s’y emploient, Internet propose des dizaines de sites et certaines entreprises l’utilisent comme outil d’évaluation. Les auteurs de ce livre montrent que l’astrologie ne relève pas de la science et qu’elle ne parle pas non plus du ciel… N’est-elle qu’une imposture ou répond-elle aux défis qui se posent au monde aujourd’hui ? Caractériser le mode de connaissance qu’elle propose, cerner le public qu’elle cible, sa portée psychologique, et les limites de son influence – bénéfique ou nocive – face aux enjeux majeurs que la société doit relever, tels sont les buts de cet ouvrage. » Or,en astrologie septénale, le lien avec l’astronomie est des plus ténus puisqu’il se réduit à la seule planéte Saturne. Pour l’astrologues ordinaires, ce n’est pas là son moindre défaut car comment pourrait-on justifier un tel choix alors que tout accepter de la part du systéme solaire serait quand même plus vraisemblable? Tout ou rien! On retrouve ici la notion d’instrumentalisation et l’arbitraire du signe. Le langage n’est-il pas marqué par une problématique de cause à effet? Mais abordons la question de l’objet de l’Astrologie. Que prétend-elle étudier si ce n’est répondre aux questions qui lui sont posées? N’a -t-elle pas un créneau qui lui soit propre? n’y a-t-il pas tel phénoméne sociopolitique qui pourrait lui être spécialement imparti et qui ne s’expliquerait pas sans elle? Il apparait que l’astrologie entend partir de l’étude du ciel pour enfin comprendre le monde au lieu de partir de certains phénoménes terrestres pour déterminer ce qui, dans le ciel, est à prendre en considération. Or, comme on l’a dit plus haut, toute la question est de déterminer ce en quoi consiste la « mission » scientifique de l’Astrologie et selon nous, il ne peut s’agit que d’une certaine forme de cyclicité terrestre binaire: présence et absence de quelque paramétre. Mais les sciences sociales ne seraient-elles pas en faute en ce qu’elles ne seraient point parvenues-depuis Marx et Durkheim, à modéliser un tel phénoméne, sans bien entendu faire appel à quelque forme d’astrologie? Si cela avait été le cas, une certaine corrélation n’aurait elle pu être mise en évidence? Il y a donc là un point aveugle, une carence des sciences sociales qui pénaliserait d’autant la recherche astrologique? Certes, d’aucuns auront jugé bon de s’intéresser aux deux Guerres Mondiales du XXe siècle dont la répétition avait de quoi interpeller mais il s’agissait là d’un phénoméne ponctuel quand on avait besoin plutôt d’un pattern sociologique dans la longue durée. Par ailleurs, la complexité des combinatoires planétaires avait suggéré à un André Barbault (De la psychanlayse à l’Astrologie Ed Seuil 1961) de traiter de la psychologie personnelle, du psychisme individuel dans toute sa complexité. Mais c’était la bouteille à l’encre et ne faisait pas l’affaire Pour notre part, dès 1976 – voilà 50 ans-(Clefs pour l’Astrologie Ed Seghers, traduction espagnole Las Claves de l’Astrologia, EDAF, Madrd 1978), nous avons proposé d’étudier le phénoméne des empires, de la (dé)colonisation, se faisant et se défaisant, à l’infini ,tel le Rocher de Sisyphe. JHB 03 10 2

jacques halbronn L »Astrologie et la Science Les sciences sociales en question De quoi l’astrologie serait-elle la Science? Comment répondre à cette question si l’on ignore de quoi elle traite?Quid si l’objet d’étude propre à l’astrologie n’avait pas été encore défini, circonscrit? L’on connait certes grosso modo les moyens mis en oeuvre dans l’entreprise astrologique mais les astrologues eux mêmes savent ils quel en est l’objectif? Il faudrait éviter ici, toit de même, de faire les questions et les reponses ou même de considérer telle ou telle réponse, émanant de quelque astrologue (ou anti-astrologue) comme absolument pertinente au regard de ce domaine. Précisons que l’on peut traiter de n’importe quel objet selon des modalités réputées scientifiques, quel que soit le caractère scientifique du dit objet. Selon nous, nous prétendons avoir repéré, décrit un objet non encore identifié que nous appelons « Astrologie septénale ». Il n’apparait sous aucun radar et on ne saurait cependant contester qu’il reléve peu ou prou du champ astrologique en ce qu’il entend traiter de corrélations entre certaines configurations astrales et certains « moments » qui ponctuent la vie de la Cité. Que peut-on objecter à l’encontre de ce nouveau modéle? En quoi ne serait- il point digne d’être qualifié de « scientifique », quelles objections? On risque fort d’en revenir à l’argument de causalité. Nous avons déjà répondu que tout peut être connecté à condition de disposer des moyens technologiques adéquats?Tel signal est instauré pour annoncer tel processus mais ce signal est instrumentalisé (cf notre essai sur La pensée astrologique, Ed Artefact, 1986), c’est à dire qu’il est chargé d’une certaine portée qui ne correspond pas à sa vocation première. Cela reléve du champ que nous qualifions de Surnature, d’une nature augmentée. Cette Astrologie « septénale » n’a pas les défauts de l’astrologie ordinaire. Elle est tout à fait prévisible en ses séquences, lesquelles sont tout à fait régulières et récurrentes. En fait, si une certaine astrologie mérite d’être qualifiée de « pseudo-science » c’est dans la mesure où elle se greffe sur la totalité du système solaire dont elle serait comme l’émanation, d’où le qualificatif d’imposture que lui assignent Zarka et Kunth: « Héritière d’Aristote, l’astrologie occidentale se propose de révéler l’identité de l’homme par la lecture du cosmos. Si jadis, elle marchait main dans la main avec l’astronomie, elle est aujourd’hui radicalement contestée par la communauté savante. Pourtant, nombreux sont ceux qui consultent les astrologues ou les horoscopes et pensent que l’on peut décrire un caractère par son signe astral voire prédire l’avenir. Moult quotidiens s’y emploient, Internet propose des dizaines de sites et certaines entreprises l’utilisent comme outil d’évaluation. Les auteurs de ce livre montrent que l’astrologie ne relève pas de la science et qu’elle ne parle pas non plus du ciel… N’est-elle qu’une imposture ou répond-elle aux défis qui se posent au monde aujourd’hui ? Caractériser le mode de connaissance qu’elle propose, cerner le public qu’elle cible, sa portée psychologique, et les limites de son influence – bénéfique ou nocive – face aux enjeux majeurs que la société doit relever, tels sont les buts de cet ouvrage. » Or,en astrologie septénale, le lien avec l’astronomie est des plus ténus puisqu’il se réduit à la seule planéte Saturne. Pour l’astrologues ordinaires, ce n’est pas là son moindre défaut car comment pourrait-on justifier un tel choix alors que tout accepter de la part du systéme solaire serait quand même plus vraisemblable? Tout ou rien! On retrouve ici la notion d’instrumentalisation et l’arbitraire du signe. Le langage n’est-il pas marqué par une problématique de cause à effet? Mais abordons la question de l’objet de l’Astrologie. Que prétend-elle étudier si ce n’est répondre aux questions qui lui sont posées? N’a -t-elle pas un créneau qui lui soit propre? n’y a-t-il pas tel phénoméne sociopolitique qui pourrait lui être spécialement imparti et qui ne s’expliquerait pas sans elle? Il apparait que l’astrologie entend partir de l’étude du ciel pour enfin comprendre le monde au lieu de partir de certains phénoménes terrestres pour déterminer ce qui, dans le ciel, est à prendre en considération. Or, comme on l’a dit plus haut, toute la question est de déterminer ce en quoi consiste la « mission » scientifique de l’Astrologie et selon nous, il ne peut s’agit que d’une certaine forme de cyclicité terrestre binaire: présence et absence de quelque paramétre. Mais les sciences sociales ne seraient-elles pas en faute en ce qu’elles ne seraient point parvenues-depuis Marx et Durkheim, à modéliser un tel phénoméne, sans bien entendu faire appel à quelque forme d’astrologie? Si cela avait été le cas, une certaine corrélation n’aurait elle pu être mise en évidence? Il y a donc là un point aveugle, une carence des sciences sociales qui pénaliserait d’autant la recherche astrologique? Certes, d’aucuns auront jugé bon de s’intéresser aux deux Guerres Mondiales du XXe siècle dont la répétition avait de quoi interpeller mais il s’agissait là d’un phénoméne ponctuel quand on avait besoin plutôt d’un pattern sociologique dans la longue durée. Par ailleurs, la complexité des combinatoires planétaires avait suggéré à un André Barbault (De la psychanlayse à l’Astrologie Ed Seuil 1961) de traiter de la psychologie personnelle, du psychisme individuel dans toute sa complexité. Mais c’était la bouteille à l’encre et ne faisait pas l’affaire Pour notre part, dès 1976 – voilà 50 ans-(Clefs pour l’Astrologie Ed Seghers, traduction espagnole Las Claves de l’Astrologia, EDAF, Madrd 1978), nous avons proposé d’étudier le phénoméne des empires, de la (dé)colonisation, se faisant et se défaisant, à l’infini ,tel le Rocher de Sisyphe. JHB 03 10 2

jacques halbronn Le surnaturel entre le naturel et le culturel . Epistémologie de l'Astrologie.

jacques halbronn Le surnaturel entre le naturel et le culturel . Epistémologie de l'Astrologie. Si l'on applique notre modéle triangulaire, qui met en valeur la position médiane comme s'ouvrant dans des directions opposées, nous dirons qu'entre Nature et Culture, il y a un juste milieu qui est la SurNature laquelle ne saurait se réduire à l'une ou l'autre des options Or, fréquemment, ce niveau médian ne bénéficié pas de toute l'attention souhaitée, notamment dans le registre théologique et Spinoza peut être accusé de ne pas avoir fait la part de ce que nous appelons SurNature tout comme Saussure n'aura pas accordé toute l'attention voulue au "signifiable", condition nécessaire pour accéder au signifié et au signifiant. Pour nous, la Surnature est le produit de la Nature combinée, mariée, avec la Culture. En Astrologie Septénale, il importe de ne pas confondre retour à la Nature et retour à la SurNature en phase "Din" car la SurNature interpelle la Culture. Autrement dit, l'idée de Surnature fait probléme aussi bien pour la Nature que pour la Culture car elle n'esr réductible ni à l'une ni à l'autre mais se situe "au delà" ("jenseits", dirait Nietzche). De même l'Astrologie ne saurait se réduire à l'Astronomie ou à la Mythologie dont on dit qu'elle dépendrait. D'où l'importance qu'il y a pour la pensée astrologique à se familiariser avec le concept de SurNature voire de Surhomme (Adam) On dira que la SurNature est liée au Surhomme, dans la mesure où celui-ci est capable de structurer, de formater la Nature. Si la Nature est le fruit de l'évolution, de l'adaptation et est en perpétuel devenir, en revanche, la SurNature constitue un systéme fermé , reléve d'un plan (divin), donc reléve de la synchronie plutôt que de la diachronie. On est généralement tenté de réduire l'Astrologie soit à la Nature, soit à la Culture (cf notre essai " La pensée astrologique" en préambule à la réédition en 1986 de l'Histoire de l'Astrologie de Serge Hutin(Ed Artefact- Veyrier). Elle serait la projection de la Société sur le Ciel ou bien celle du Ciel sur la Société. Or, selon nous, ce n'est ni l'un ni l'autre pour des raisons technique, la Nature ne pouvant déboucher sur la SurNature et la Culture étant impuissante à constituer la SurNature. André Barbault, pour sa part, aura opté assez tôt pour une relation primordiale entre Astrologie et Astronomie, le modéle astrologique étant réductible au système solaire pris dans son intégralité, donc y compris les astres dit "télescopiques" au delà de Saturne, dernière planéte visible à l'oeil nu (quoique). Barbault aura fini par juger négligeable les structures léguées par la Tradition astrologique (notamment, les triplicités, quadruplicités, dignités etc) et ce faisant il aura, paradoxalement, "dénaturé" l'astrologie. Toute l'astrologie se réduit pour cet astrologue français à une combinatoire des planétes du systéme solaire considéré comme un tout d'un seul tenant, où chaque facteur aurait son rôle à jouer(cf la Mythologie), approche que l'on retrouve chez un autre maître à penser du siècle dernier, Jean Pierre Nicola ( RET, in La condition Solaire, 1964 ed Traditionnelles) Or, selon nous, les sociétés humaines doivent être appréhendées dans leur fonctionnalité; leur ergonomie et il ressort qu'elles n'ont nullement besoin de cette pléthore de configurations pour s'organiser. D'où le nécessaire dialogue entre Nature et Culture. Tout se passe comme si ces chercheurs ne captaient la Sociétés qu'à la lumière de l'astronomie et n'étaient pas capables d'en saisir les structures intrinséque, du fait d'une certaine forme de cécité, de leur extériorité, de leur marginalité socio-culturelle. C'est d'ailleurs un tel handicap qui plombe tout le milieu astrologique que sa méconnaissance des lois de l'Histoire, la possession très insuffisante , de l'intérieur, des mécanismes cycliques qui sous-tendent la Cité. Car il s'agit bien ici de maitriser la cyclicité politique sans tenter de lui substituer une cyclicité cosmique. Nous verrons ultérieurement ce qu'il en est de l'oeuvre de Gaston Bachelard. JHB 03 10 25