mercredi 23 juillet 2025

jacques halbronn L’astrologie écartelée, ballotée entre le physique et le géométrique.*

jacques halbronn L’astrologie écartelée, ballotée entre le physique et le géométrique.* L’Histoire de l’astrologie est marquée, selon nous, par une confusion entre la matière (physique) et la forme.(géométrie), la première devant être transcendée, dépassée par la seconde. tout comme entre l’écrit et l’oral, la puissance et l’acte. Le passage au second stade semble bien faire problème. Avec les progrès de l’astronomie d’observation, depuis la lunette de Galilée, l’émergence de nouveaux corps célestes aura eu des répercussions plus importantes que l’héliocentrisme de Copernic sur le statut de l’astrologie. , D’aucuns ont pu croire que le salut de l’Astrologie passerait par une astronomie, complétée, enrichie et cette vision des choses serait comprise comme une assise plus « scientifique » à attendre pour l’Astrologie Inversement, on qualifierait d’obsoléte toute une géométrie astrologique, à base de triangles (triplicités) et de carrés (Quadruplicités). Ne valait-il pas mieux de se fonder sur une certaine réalité visuelle/ visible (à l’oeil nu ou au télescope), inconnue de la Tétrabible de Ptolémée -IIe siècle après JC- limitée à Saturne.? Avec ces nouveaux astres, l’astrologie ne pourrait-elle redorer son blason? Déjà Kepler, à la charnière du XVIIe siècle, avait entrevu toute l’importance à accorder aux aspects, à savoir les intervalles entre les astres du systéme solaire, en un instant T. Les aspects formeraient en quelque sorte le vrai « Zodiaque » face à un Zodiaque obsoléte avec ses 12 signes de 30 degrés ne correspondant à aucune réalité physique matérielle, si ce n »est un découpage fictif en constellations. C’est dans cet esprit que fut formé André Barbault (né en 1921,) sous la férule de son frère ainé (né en 1906).Les conjonctions planétaires pouvaient ainsi se déployer au moyen d’une série d’aspects. Le hic, c’était que l’astrologie partait dans tous les sens, perdait son unité..On comprend que Barbault; dans un premier temps, ait préféré ne s’en tenir qu’ à un seul cycle, celui de Saturne courant après Neptune et le rejoignant tous les 36 ans. Déjà un Albumasar (Xe siècle) avait combiné Jupiter et Saturne, se rejoignant tous les 20 ans.,à l’instar de la Lune poursuivant le Soleil pour former des « mois ». La référence au point vernal, même si elle allait servir pour les ères précessionnelles, (Ere du Verseau) ne faisait pas le poids car que pouvait valoir une conjonction d’une planéte avec un « axe » saisonnier invisible? En 1976, nous prendrons le contre -pied en proposant des courbes constituées par les relations entre une planéte et le début des 4 signes cardinaux (Clefs pour l’Astrologie. Ed Seghers; 2e éd; 1993), les relations entre Saturne et le « point vernal » (0° Bélier) dans notre Astrologie selon Saturne (1994 -1995). Mais cette voie ne serait pas suivie et Yves Lenoble ne daigna pas mentionner nos travaux en astrologie mondiale dans sa bibliographie (« Initiation à la pratique des cycles planétaires, ed ARRC 1994) En 1967, André Barbault avait opté (Les astres et l’Histoire, Ed Pauvert) pour une sorte de mixte, de bouquet synthétique des planétes « lentes » (de Jupiter à Pluton) qui prendrait le nom d’indice cyclique. totalement déconnecté du schéma saisonnier terrestre, ce qui correspondait à une sorte de révolution copernicienne, le Ciel éclipsant la Terre laquelle n’avait plus voix au chapitre. En 1974, lors du Congrès de Paris (Hotel Méridien) que nous avions mis en place, André Barbault allait devant la presse prophétisait une nouvelle Guerre mondiale autour de 1983 en raison d’une concentration de conjonctions. Malheureusement, le pari fut perdu et l’on aurait donc dû jeter l’indice en question à la poubelle. Nous même, en 1995, nous avions obtenu un assez joli résultat avec le passage de Saturne à l’approche du point vernal mais là encore, il ne semble pas qu’on ait fait écho à cette prévision annonçant un important mouvement social qui eut bel et bien lieu! Notre étude reposait sur deux siècles, à partir de 1789, de 30 ans en 30 ans, ce qui faisait apparaitre un « noeud » à la fin du signe des Poissons. Là encore, le Black Out sur nos recherches axées sur le Zodiaque et un curseur planétaire unique, à l’opposé de l’idée d’ indice cyclique, ce qui aura abouti à notre Astrologie septénale. D’aucuns objecteront qu’il n’y a pas de raison de ne s’intéresser qu’à une seule planéte. Or, il existe toute une tradition religieuse qui veut qu’il faille se focaliser sur un seul jour de la semaine, chaque jour étant dévolu à une certaine planéte. Se pose la question du mode d’emploi du systéme solaire et de la tradition orale qui nous est parvenue autour du Shabbat ou du Jour du Seigneur (Dimanche) On peut parler ici de l’opposition entre une astrologie ésotérique, numérique et une astrologie exotérique, physique. Sur le web « Le dimanche pour les chrétiens est le « jour du Seigneur », le jour de la résurrection du Christ, le premier jour de la semaine. « Ce jour est le premier, celui où Dieu fit le monde en transformant la ténèbre et la matière, et celui où Jésus-Christ, notre Sauveur est ressuscité des morts » (Saint Justin 1re apologie 67,8). Premier jour de la nouvelle création, c’est le jour de la célébration de la libération des puissances de la mort. Le sabbat signifiait déjà une libération, le septième jour, après six jours de travail, était le jour consacré au Seigneur : « Pendant six jours, tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage, mais le septième jour est un sabbat pour ton Dieu. Tu n’y feras aucun ouvrage, toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes, ni l’étranger qui réside chez toi » (Ex 20, 8-10). Dans l’Évangile, Jésus assume le sabbat en le dépassant comme un jour de guérison (Lc 14,3-4). » JHB 23 07 25

:Jacques Halbronn La Vie Astrologique André Barbault, mythe ou réalité?

:Jacques Halbronn La Vie Astrologique André Barbault, mythe ou réalité? Comment qualifier le culte posthume rendu à André Barbault (décédé fin 2019)?On le qualifie volontiers, hagiographiquement, de « plus grand astrologue français du XXe siècle.(cf nos documents en annexe) On lui y sait gré, notamment, d’avoir rapproche l’Astrologie de l’Astronomie, en évacuant des techniques plus mathématiques que proprement astronomiques si ce n’est que les constellations à l’usage des astronomes posent de graves problémes du fait de la précession des équinoxes!Or, Barbault, dans son Astrologie Mondiale, ne s’intéresse gère au cycle saisonnier à la différence d’Halbronn (cf ses Clefs pour l’Astrologie, Seghers, 1976) Dans une notice qui lui sera consacrée « . il y a comme un bémol: » Force est de constater, cependant, que les années 1980, pourtant fortement marquées par le nombre de conjonctions et de concentrations planétaires, ne sauraient être mises sur le même plan que les deux guerres mondiales ». Décidément, Barbault se sera illustré, à la suite de son frère Armand (alias Rumelius) par le « tout astronomique » dont il est finalement victime, à la façon d’un Icare se brulant les ailes. Mais cela n’empêchera pas d’être présenté comme étant » à l’évidence un des plus grands astrologues français du XXème siècle. » Il est vrai que Barbault aura beaucoup publié, si tel est bien le critère quantitatif. Mais la question qui se pose à son sujet comme à celui de l’astrologie avec laquelle il est volontiers identifié, s’agit-il d’un mythe ou d’une réalité (cf Jacques Halbronn Les légendes dorées du prophétisme, de Nostradamus à André Barbault, La Grande Conjonction 2020, en ligne sur la plateforme SCRIBD) Dans nos travaux sur l’astrologie septénale, nous avons caractérisé le leader comme celui qui envisage un certain délestage, ce dont se chargea effectivement Barbault, si ce n’est que force est de constater que quinze ans après son décés, il n’aura guère été suivi. Il a aura certes réussi, jusqu’à un certain point, à ajouter, à greffer, de nouveaux outils mais non à évacuer les anciens. C’est ainsi qu’il n’entend pas situer ses cycles planétaires par rapport au Zodiaque et que peu lui importe dans quels signe telle conjonction a lieu, qu’en 1953, la conjonction Saturne Neptune ait lieu en balance et en 1989 en capricorne, 36 ans plus tard, cela ne compte pas. Quant à son indice cyclque, il ne distingue pas les planétes « lourdes » entre elles, ce qui là encore témoigne d’une volonté d’épuration de la dimension symbolique, mythologique propre à la tradition astrologique. Cela n’empêchera pas, il y a quelques mois, que se tienne un colloque consacré à Saturne-Neptune en Bélier et l’on peut supposer que Barbault ait pu se retourner dans sa tombe! Ce qui aura favorisé le couronnement de Barbault ne tient-il pas au caractère extrémement vague de ses prédictions mondiales sur le papier mais, en même temps, au service d’une certaine idéologie communiste, annonçant notamment à terme le triomphe de l’URSS. Doit-on pour ce faire « psychanalyser » Barbault pour décéler dans son esprit une telle attente, dans les années cinquante quand il pointe l’année 1989 dans sa Défense et Illustration de l’astrologie » (Ed Grasset, 1955) sur la base de la prochaine conjonction Saturne-Neptune? Or, que va-t-il se passer dans la réalité en 1989? Le début d’un certain démembrement du bloc euro-communiste dont 1989 n’est d’ailleurs que le prémisse de ce qui surviendra 3 ans plus tard. Croit-on sérieusement que Barbault n’ait pas été choqué par le cours des événéments, comme il l’avait été en 1983 quand la Troisiéme Guerre Mondiale n’avait pas été au rendez-vous? C’est dire que les années 80 ne furent pas une partie de plaisir pour Barbault si ce n’est qu’il va s’apercevoir que le milieu astrologique veut, à tout prix, en l’instrumentalisant, en faire son héros/héraut et qu’il se laissera faire tant l’enjeu est élevé. Quel dilemme: soit la déconfiture prévisionnelle, soit un couronnement. Combien d’astrologues n’ont -ils pas connu de telles affres? Une prévision erronée mais mal comprise et donc apparaissant comme ayant été « en plein dans le mille » L’astrologue n’a pas forcément « bonne conscience » mais la fin justifie les moyens. DOCUMENTS péchés sur le web Jacques Halbronn Les légendes dorées du prophétisme, de Nostradamus à André Barbault La Grande Conjonction 2020 https://fr.scribd.com/document/505436781/Jacques-HALBRONN-Les-Legendes-Dorees-De-Nostradamus-a-Andre-Barbault « Une légende dorée reléve de la construction d’un mythe autour d’un personnage emblématique et sacralisé, ce qui génère des enjeux qui font que la fin justifie les moyens et l’on a vite fait de reprocher aux critiques de « cracher dans la soupe ». On ne sait plus très bien, au final, si l’apologie qui se brode autour de ces vies jugées exemplaires n’a que faire de la véracité historique, d’autant que ces légendes dorées peuvent s’entretenir de siècle en siècle pour Nostradamus ou de décennie en décennie, pour André Barbault. Approche comparative : l’une se perdant dans les brumes du second XVIe siècle, l’autre, au contraire, se situant dans notre contemporanéité puisque André Barbault est décédé en 2019 – mais toujours en France. Malgré les décalages de temps, la question de la légende dorée se pose avec la même acuité comme elle se pose pour des périodes encore plus reculées comme dans le cas de la critique biblique, dont nous traitons dans d’autres cadres. Mais la méthodologie liée à la contrefaçon, à l’antidatation reste la même, toutes périodes confondues. » « André Barbault est un astrologue français du XXe siècle. Il est né le 1er octobre 1921 dans l’Yonne. Il a formulé les apports de la psychanalyse à l’astrologie (notamment dans l’ouvrage De la psychanalyse à l’astrologie, Éditions du Seuil, 1961) et renouvelé l’astrologie mondiale, en introduisant notamment un indice de concentration planétaire mesurant l’éloignement des planètes du système solaire entre elles. Force est de constater, cependant, que les années 1980, pourtant fortement marquées par le nombre de conjonctions et de concentrations planétaires, ne sauraient être mises sur le même plan que les deux guerres mondiales ». « André Barbault a innové en développant ses prévisions, tant au niveau de l’astrologie généthliaque (c’est-à-dire du thème de naissance) qu’en astrologie mondiale à partir de techniques plus directement liées que ses prédécesseurs à l’astronomie. En effet, là où ces derniers recouraient aux directions, aux révolutions lunaires et solaires ou aux lunaisons, il a utilisé les transits et les cycles planétaires » « Il a acquis une notoriété internationale, étant traduit en espagnol en italien en portugais[6] et en anglais[7], mais ses prédictions sont tournées en dérision, d’abord par Jacques Reverchon en 1973, un autre astrologue, et par Jacques Halbronn qui poursuit ces analyses jusqu’en 2013. André Barbault ignore alors la démarche qu’il dénonce comme étant « anti-astrologique ». En 1978, il est condamné pour diffamation pour ses propos à l’encontre de Halbronn » André Barbault : l’astrologie au cœur Edité par Studios Win Win. Grenoble – 2019 Date du film : 2019 Maze, Fabrice (1949-….). Metteur en scène ou réalisateur Barbault, André (1921-2019). Personne interviewée Maze, Fabrice (1949-….). Interviewer « André Barbault (1921-2019) est à l’évidence un des plus grands astrologues français du XXème siècle. Il a commencé dès les années trente à s’intéresser à l’astrologie grâce à son frère aîné Armand. Sa curiosité, ses questionnements et ses recherches l’ont conduit à expérimenter, découvrir et inventer de nouvelles techniques d’interprétation et à être l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages consacrés à l’astrologie. Il est le premier astrologue à avoir posé des passerelles entre l’astrologie et la psychanalyse et entre l’astrologie et l’informatique. Il est également le premier à avoir ouvert le vaste champ des prévisions mondiales et à théoriser les cycles planétaires. Il nous invite à partager les grandes étapes de sa vie d’astrologue. » JHB 23 07 25