Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
jeudi 4 décembre 2025
jacques halbronn Anthropocosmologie. L’ajout de la Lune et Genése II.
jacques halbronn Anthropocosmologie. L’ajout de la Lune et Genése II.
Livre de la Genése, Chapitre II
א וַיְכֻלּוּ הַשָּׁמַיִם וְהָאָרֶץ, וְכָל-צְבָאָם. 1 Ainsi furent terminés les cieux et la terre, avec tout ce qu’ils renferment.
ב וַיְכַל אֱלֹהִים בַּיּוֹם הַשְּׁבִיעִי, מְלַאכְתּוֹ אֲשֶׁר עָשָׂה; וַיִּשְׁבֹּת בַּיּוֹם הַשְּׁבִיעִי, מִכָּל-מְלַאכְתּוֹ אֲשֶׁר עָשָׂה. 2 Dieu mit fin, le septième jour, à l’œuvre faite par lui; et il se reposa, le septième jour, de toute l’œuvre qu’il avait faite.
ג וַיְבָרֶךְ אֱלֹהִים אֶת-יוֹם הַשְּׁבִיעִי, וַיְקַדֵּשׁ אֹתוֹ: כִּי בוֹ שָׁבַת מִכָּל-מְלַאכְתּוֹ, אֲשֶׁר-בָּרָא אֱלֹהִים לַעֲשׂוֹת. {פ} 3 Dieu bénit le septième jour et le proclama saint, parce qu’en ce jour il se reposa de l’œuvre entière qu’il avait produite et organisée.
ד אֵלֶּה תוֹלְדוֹת הַשָּׁמַיִם וְהָאָרֶץ, בְּהִבָּרְאָם: בְּיוֹם, עֲשׂוֹת יְהוָה אֱלֹהִים–אֶרֶץ וְשָׁמָיִם. 4 Telles sont les origines du ciel et de la terre, lorsqu’ils furent créés; à l’époque où l’Éternel-Dieu fit une terre et un ciel.
Nous avions pointé le hiatus entre Genèse I et II sans en donner jusqu’à présent une grille d’explication tout à fait satisfaisante alors même que nous disposions de certaines clefs liées au Sefer Yetsira et à la Tétrabible de Ptolémée.
Sur le web:
»Astres du septénaire : la Lune, le Soleil, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. «
Il est clair que la Lune ne saurait astronomiquement avoir le même statut que les six autres facteurs, ce qu’a bien exposé Jean Pierre Nicola (Astrologie Conditionaliste) quand il met la Lune à part de son systéme ternaire RET. ( R Soleil, Mercure Vénus/ E Mars Jupiter Saturne etc)
Sur le web
« Pour revenir à mes lectures conditionalistes, j’ai bien aimé la notion de hiérarchie, surtout celle concernant les planètes (…) Quant à la Lune, c’est l’astre le plus proche de la Terre dont on peut constater visuellement (marées) les effets directs. Mais il est vrai que dans le R.E.T. elle a une place particulière. De plus, d’un point de vue géocentrique, Lune et Soleil se déplacent de la même manière que les planètes autour du zodiaque (sans rétrogradations bien sûr).
» Dans le Sefer Yetsira (Livre de la Formation), il est question de ces 7 planétes au sujet des lettres « doubles » alors que seule six lettres de l’alphabet hébraique ont une double prononciation. Dans nos Clefs pour l’astrologie (1976), nous signalions que le resh inclus dans les lettres doubles ne correspondait pas à un tel profil et que pour accorder sept lettres aux planétes au lieu de six, il avait fallu passer de 4 Lettres « Mères » à trois, ce qui ne correspondait plus au schéma 9+9+4 (=22) lié aux unités, dizaines, centaines
En ce qui concerne le Tétrabiblos; dans le même ouvrage (qui sera traduit en espagnol en 1978, Madrid; EDAF), on notait que les luminaires sont associés respectivement aux signes du cancer pour la Lune et du lion pour le Soleil alors que les autres astres dominent, chacun, deux signes. Par la suite, nous avions proposé d’en rester à six astres ayant le même traitement/ Il apparait que l’on sera passé de six à sept facteurs, d’où le dédoublement d’un des six/
Ces deux exemples de passage du 6 au 7 se répercutent sur le plan du systéme solaire avec Saturne doté de 28 (4×7) ans au lieu de 24 (4×6). Le nombre 24, nombre pair et non impair comme 27, se retrouve dans le découpage de la journée en 24 heures. Nous avons rapproché 28 de 27 en mettant l’accent sur le 9 (2+7) avec les 90°/ L’on notera qu’en chiffres arabes, le 6 a la forme renversée du 9. On observe que 36 (360°) = 9×4 et 6×6.
Seule l’astronomie, selon nous, est en mesure de rendre compte du passage de 6 à 7 jours dans Genése II. Mais on note aussi l’ajout de la femme:
ח וַיֹּאמֶר יְהוָה אֱלֹהִים, לֹא-טוֹב הֱיוֹת הָאָדָם לְבַדּוֹ; אֶעֱשֶׂה-לּוֹ עֵזֶר, כְּנֶגְדּוֹ. 18 L’Éternel-Dieu dit: « Il n’est pas bon que l’homme soit isolé (lévad); je lui ferai une aide (Ezer) digne de lui. »
On sait que la femme est associée à la Lune ne serait-ce qu’avec le phénoméne de la menstruation, dont la durée est celle d’un cycle lunaire
Quelle pourrait être l’explication la plus vraisemblable de ce hiatus du 6 au 7. Pour parvenir au 7, il aura donc fallu intégrer notre satellité, la Lune mais cela aura exigé de conférer à Saturne une durée de révolution plus longue, de 24 à 27/28 ans et cela aura modifié le statut d’Adam désormais « aidé », complété par un être féminin( Ish/Isha) alors que dans Genése I, il était présenté comme à la fois masculin et féminin à l’image, à la ressemblance du Créateur.. (cf notre ouvrage. : APPRENDRE A PENSER « SOLEIL – LUNE Ed Eric Le Nouvel)
JHB 04 12 25
jacques halbronn Anthropo-Linguistique et cyclologie. Le possessif en français au prisme du masculin (Din) et du féminin (Hessed) Astrologie Septénale.
jacques halbronn Anthropo-Linguistique et cyclologie. Le possessif en français au prisme du masculin (Din) et du féminin (Hessed) Astrologie Septénale.
Genése I
כו וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, נַעֲשֶׂה אָדָם בְּצַלְמֵנוּ כִּדְמוּתֵנוּ; וְיִרְדּוּ בִדְגַת הַיָּם וּבְעוֹף הַשָּׁמַיִם, וּבַבְּהֵמָה וּבְכָל-הָאָרֶץ, וּבְכָל-הָרֶמֶשׂ, הָרֹמֵשׂ עַל-הָאָרֶץ. 26 Dieu dit: "Faisons l'homme à notre image, à notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail; enfin sur toute la terre, et sur tous les êtres qui s'y meuvent."
כז וַיִּבְרָא אֱלֹהִים אֶת-הָאָדָם בְּצַלְמוֹ, בְּצֶלֶם אֱלֹהִים בָּרָא אֹתוֹ: זָכָר וּנְקֵבָה, בָּרָא אֹתָם. 27 Elohim créa (Bara) Adam à son image; c'est à l'image d'Elohim qu'il le (oto) créa.(Bara) Masculin et féminin il le créa
Ces versets du premier chapitre de la Genése ont été généralement mal compris et mal traduits, mal rendus.Au verset 27, l'on passe de Oto à Otam, du singulier au pluriel. L'expression "masculin et féminin" ne saurait signifier homme et femme, l'hébreu use ici d'une formulation grammaticale (Zakhar, Neqéva). Mais nous trouvons du sens à une telle présentation dans le cadre de notre cyclologie (Astrologie Septénale) au prisme de notre description de la langue française, un domaine sur lequel nous avons produit notamment deux mémoires :
Linguistique de L'erreur et Epistemologie Populaire. Mémoire sur les emprunts linguistiques, sous la direction de Louis Jean Calvet .1987 et Essai de description critique du système du français à la lumière des relations interlinguistiques (Université Paris V Descartes) 1989. On s'intéressera ici à la différence de traitement que réalise le français quant au masculin et au féminin; le masculin du français, impliquant un degré de sophistication à celui du féminin. Nous en donnerons deux exemples: mon et ma, le et la. On note que" mon" implique à l'oral, de produire une diphtongue (nasale), tout comme "ton" et "son" à la différence de 'ta" et "sa". En allemand, l'on retrouve les traces d'une même dualité avec Mein et meine, dein et deine, sein et seine mais la diphtongue "ein" n'est plus réalisée en allemand moderne pas plus d'ailleurs que pour l'article indéfini ein eine alors qu'en français on a "un" diphtongué et "une" qui ne l'est plus en raison de l'ajout du "e". En anglais, le seul marqueur de genre, au possessif est "his" (en allemand sein) (M) et "her" (Ihre) (F) sans élément diphtonguable. Les langues germaniques, cependant, ont un plus par rapport au français en ce que le marqueur de genre concerne le sujet et non l'objet alors qu'en français, étrangement, c'est l'objet qui fixe le genre du possessif. Les autres langues latine (espagnol, italien) sont aussi mal loties que le français sous cet angle, s'alignant sur le "genre" de l'objet - toujours aléatoire et non sur celui du sujet (deux possibilités seulement)
Mais, pour le cyclologue que nous sommes, le distingo linguistique entre le masculin et le féminin fait écho à notre description des phases ( sefiroth: Din. et Hessed) car la phase Din (phase 0°) correspond à un niveau de difficulté supérieur à la phase Hessed(45) tout comme le traitement du masculin est moins accessible à l'apprentissage et à l'usage que le traitement du féminin, comme on l'a signalé plus haut. Le passage de 0 à 45 sur une échelle de 90 signifie une baisse de tension, de niveau.
Nous en concluons que la grammaire est liée à la cyclicité (d'où le passage cité du premier chapitre de la Genése) Comme dirait le Livre de l'Ecclésiaste, il y a un temps pour chaque chose, en alternance. Lors du passage d'une phase à l'autre, s'opére une dégradation, comme pour mon et ma ou le et la, la forme "le" comportant un shewa permettant à deux consonnes de s'unir, ce que ne permet pas le "la". De même, en ce qui concerne la diphtongaison laquelle renforce, amplifie, au contraire les voyelles.
Sur le web.
"Quand deux voyelles se « mélangent » dans une seule et même syllabe sans devenir une seule autre voyelle, elles forment une diphtongue."
En hébreu moderne , le possessif est fonction du sujet et non comme en français de l'objet. (Shéli (pas de différence cependant à la première personne du singulier), shelkha, shelakh, shélo, shéla) mais la masculin ne s'y caractérise pas par un niveau supérieur de difficulté. Toutefois, l'on observe que le shewa est lié au féminin (shelakh) et non au masculin (shelkha), ce qui constitue une anomalie vue que l''adjectif est marqué par le shewa at masculin (Baroukh).Le pronom personnel de l'hébreu, à la seconde personne du singulier est at (avec shewa) au féminin et ata au masculin, ce qui n'est guère cohérent!.
En Astrologie Septénale, le passage de la phase Hessed à la phase Din sonne la fin de la facilité qui protége la médiocrité.(médiocratie versus aristocratie, gouvernement des meilleurs) Les équations à résoudre sont hors de portée de l'homme ordinaire.
JHB 04 12 25
JACQUES HALBRONN Jésus comme figure adamique, selon sa théologie
JACQUES HALBRONN Jésus comme figure adamique, selon sa théologie.
Il nous apparait que Jésus de Nazareth incarne tout à fait l'image que nous nous faisons du personnage "adamique"étant entendu qu'Adam n'est nullement assimilable à l'homme ordinaire, comme semblent vouloir le faire croire les diverses traductions, d'où qu'elles viennent. Un des historiens qui nous éclaire sur ce point est Alfred Baumgarten (cf Albert I. Baumgarten, “Jésus de Nazareth,” in Jean-Robert Armogathe, et al., eds., Histoire générale du christianisme, vol. 1 (Paris: Presses Universitaires de France, 2010), 17-31 et Dan Jaffé Sur Albert J. Baumgarten ou comment situer Jésus parmi les mouvements juifs de la fin de l'époque du second Temple"in Jésus sous la plumes des historiens juifs Ed du Cerf,2009, pp.. 269 et seq)
Le texte de Baumgarten "Jésus de Nazareth" (traduit de l'anglais) constitue le Prologue du premier volume du diptyque dirigé par J. R. Armogathe.(pp.17 et seq) Histoire générale du Christianisme (PUF, 2010). On y lit que" Jésus ne tient pas compte des limitations volontaires . (..) Dans Luc XVIII, Jésus remercie Dieu d'avoir fait de lui un être à part (..) Jésus mangeait avec des collecteurs d'impots et des pécheurs (..) Il ne procédait pas à des ablutions avant de manger (..) il se laissa oindre par une pécheresse (..) Finalement, Jésus ne ressentit pas le besoin de payer le didrachme,la taxe destinée au Temple" Dan Jaffé donne le commentaire suivant: "Selon Baumgarten, "les actes prodigieux accomplis par Jésus n'ont qu'un seul objectif: mettre en évidence ses pouvoir surnaturels. Ils prouvent sa filiation divine et son élection, ils montrent également qu'il n'est pas véritablement un être terrestre. A ce titre, il est exempté des préceptes religieux auxquels sont soumis les simples humains/ Selon cette approche, la Torah n'a pas d'emprise sur l'homme Jésus précisément parce qu'il est plus qu'un homme. De ce fait, il jouit d'un régime particulier en matière religieuse: les observances terrestres ne s'appliquent pas à cet être au delà du terrestre. Par voie de conséquence, il est aussi au delà des commandements de la Torah(..) Baumgarten écrit" Il est saint à un tel niveau de sainteté que les obligations des simples mortels ne le concernent pas" (cf également Dan Jaffé Jésus sous la plume des historiens juifs du XXe siècle, op. cité p. 65 à propos de Joseph Klausner sur son appartenance au mouvement pharisien)
Selon nous,la Torah est l'oeuvre des tenants du Royaume d'Israel qui sont les principaux rédacteurs du Pentateuque, à commencer par les Dix Commandements. Seul le premier chapitre du Livre de la Genése correspond à la vraie théologie adamique. C'est donc plutôt dans le Nouveau Testament (= la Nouvelle Alliance) qu'il faut aller chercher le plan divin.(cf le Livre du Prophéte Jérémie XXXI) Jésus est le Nouvel Adam au sens de Genése I mais nous récusons les chapitres suivants, oeuvre des rédacteurs israélites, mettant en scéne le" péché originel" Adam n'a nul besoin d'une conjointe et au premier chapitre, on souligne sa dualité laquelle implique d'assumer les deux phases de toute cyclicité. Chaque Adamite a pour tâche de nettoyer, de réparer (Tikoun) tout en sachant, comme Sisyphe (Ecclésiaste, Tout est vanité) qu' il faut périodiquement recommencer, un linge propre finit par se salir.
Wikipedia
Le second Adam, nouvel Adam ou encore dernier Adam (en grec ancien ὁ ἔσχατος Ἀδὰμ) sont des noms donnés à Jésus-Christ. Ils sont fondés principalement sur le chapitre 5 de l'épître aux Romains, bien qu'aucune de ces expressions n'y soit mentionnée, et sur le chapitre 15 de la première épître aux Corinthiens où le « dernier Adam » est bien un nom attribué à Jésus-Christ.
Ce concept paulinien, qui met en miroir le premier homme créé et le Rédempteur, a ensuite été repris et commenté par de très nombreux théologiens dès le Ier siècle jusqu'au XXIe siècle, mais aussi par de nombreux artistes.(...) La désignation du Christ comme « Second Adam » date principalement de l'écriture de l'épître aux Romains, écrite par Paul de Tarse. Dans le cinquième chapitre de cette lettre, les versets 12 à 21 montrent l'analogie entre Adam et Jésus-Christ. "
En revanche, nous ne dirons pas que Jésus est "fils de Dieu" car Adam lui même a certes été crée par Dieu mais non pas engendré. Jésus peut se dire fils d'Adam, mais au bout d'une longue lignée.(cf Evangile Luc ) Par ailleurs, Jésus n'est pas l'Adam Unique ni l'Adam ultime mais un Adam au sein d'une chaîne d'Adams; chacun chargé de produire du mouvement, de nettoyer sans croire qu'il aura le dernier mot car tout est toujours à recommencer.
JHB 04 12 25
Jacques halbronn Ce qu'on peut et doit attendre d'un "Messie".
Jacques halbronn Ce qu'on peut et doit attendre d'un "Messie".
Selon nous, un Messie a pour mission de veiller sur le plan divin, c'est à dire qu'il doit plus se projeter sur le passé que sur le futur car toute réparation vise à remettre les choses en l'état. Donc il s"agit de faire l'inventaire de ce qui ne va pas ou plus quant aux outils, aux dispositifs, aux structures en place,de cerner et de signaler les dysfonctionnements. Il importe donc de veiller sur un certain patrimoine culturel sous tendant nos sociétés humaines en repérant notamment les contrefaçons, les impostures, les substitutions, les faux semblants. On se demandera avant tout quels sont les éléménts les plus précieux à préserver de toute atteinte. On pointera en particulier certaines langues, certains textes, certaines sciences voire certains peuples. On prendra deux exemples de messianité affirmée à savoir Jésus et Moon, ce dernier, Coréen, se présentant comme le successeur du premier, judéen. Il ne semble pas que Moon ait adopté une approche critique de la Bible mais bien plutôt apologétique visant à donner sens à tout ce qui y est exposé (cf L'ère du Testament accompli, Paris, Ed Arts vivants 1993; Les principes divins Ed Asss. pour l'Unification di Christianisme mondial 1973)
Si le plan divin articulé, comme le veut le récit de la Création (Genése I) sur la relation entre des cieux et une Terre, il faut bien se demander si l'on dispose du schéma d'un tel fonctionnement. Est-ce que Jésus a apporté des lumières en ce qui concerne l'astrologie, a -t-il proposé de la réformer pour qu'elle soit plus utile à notre Humanité? Et est-ce que le "révérend" Moon a fourni des clefs pour mieux comprendre comment tournent nos sociétés, jour après jour? Il semble qu'au lieu de travailler sur les instruments permettant de mieux gérer notre monde, ces deux personnages se soient mis en avant comme étant eux mêmes "la" Solution. Or, nous pensons qu'il importe de réparer les machines, en bons ingénieurs de façon à ce que les populations n'aient plus besoin de SAV, ce qui est toujours le signe d'un certain échec. Passons à un autre domaine, celui de la langue et l'on pense à la Tour de Babel et de la diversité des langues. Or, il ne semble pas que la langue coréenne, toute orientale qu'elle soit- ait quelque vocation à servir de modéle. Selon nous, la langue française mérite bien davantage notre attention, à condition d'être quelque peu réformée. Nous avons mis en évidence, croyons nous, dans d'autres textes son excellence, sa matricialité, ses lettres de noblesse. Enfin il nous faut parler des peuples qui comptent plus pour nous que les individualité. Dans le Livre du Deutéronome, on insiste sur les origines du Messie, qui ne saurait être le premier venu, débarquant d'on ne sait quelle contrée exotique. David, par exemple, aura été choisi parce qu'il était issu d'une certaine fratrie (le tige de Jessé). Nous insistons sur le fait que l'ascendance et la création comptent plus que l'alliance et la génération. Adam reléve du plan divin et sa descendance également. Jésus se dit descendant d'Adam, grâce à une transmission millénaire. On ne pense pas que Moon puisse en dire autant. En revanche, chaque peuple peut faire alliance avec un dieu (cf Exode III). Dans le monde juif, il y a un peuple adamique et un peuple faisant alliance avec une certaine divinité d'où la formule: je serai ton dieu et tu sera mon peuple. On peut donc admettre que Moon ait reçu mission de guider la Corée mais certainement pas le monde.
JHB 04 12 25
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