Etudes de Critique biblique, astrologique nostradamiquej et linguistique.
mercredi 19 novembre 2025
jacques halbronn La décennie Quatre Vingt Dix du XVIe siècle et le poids politique du prophétisme . Un paralléle au XIXe siècle
jacques halbronn La décennie Quatre Vingt Dix du XVIe siècle et le poids politique du prophétisme . Un paralléle au XIXe siècle
En 2005, à la mort d'un pape, nous avions fait paraitre " Papes et prophéties" (Ed Axiome) autour de la Prophétie de Saint Malachie, laquelle apparut à la toute fin du seizième siècle. Cette étude recourt à un grand nombre de textes en langue latine.
Nos travaux nostradamologiques se focalisent sur cette même période dont un des sommets est le commentaire -franco-latin - de Chavigny (Janus Gallicus, Janus François) articulé sur un corpus à 10 centuries (Lyon, 1594), Si l'on admet qu'un texte prophétique non seulement refléte un certain contexte historique passé ou présent mais également -et peut être surtout- entend programmer un certain futur-il importe d'en déterminer l'enjeu - ce qui se joue -à savoir qui sera le prochain roi de France et qui sera le prochain évêque de Rome au moyen du subterfuge de l'antidatation dont on sait que le Nouveau Testament est coutumier. Le pape Clément VIII, succédant à Innocent IX, fut intronisé en 1592, il se ralliera d'ailleurs à Henri IV dont il léve l'excommunication en 1595, après son abjuration.(Paris vaut bien une messe, 1593) Rappelons, en passant, toute l'importance que nous avons accordé à l'épître que Nostradamus adressa à Pie IV, trente ans plus tôt et qui, selon nous, figurera en tête des Centuries avant d'être remplacée par une pseudo Epitre à Henri II.
Il y a là conjonction entre l'élection d'un pape et la consécration d'un prince, Henri de Navarre, à la Cathédrale de Chartres, Reims restant inaccessible alors car dominé par la Ligue. Or, en 1871, on rencontre un cas de figure assez analogue avec la parution du "Grand pape et le grand roi ou Traditions historiques et dernier mot des prophéties". Il s'agit là de Pie IX et du Comte de Chambord que ses partisans nomment Henri V (p. 162 et seq et notre ouvrage Le texte prophétique en France formation et fortune)
Le fait que Nostradamus et Malachie aient connu un revival dans les années 90, en vue de renforcer les chances d'accéder à un trône n'a pas été souligné pour l'excellent raison que l'on ne situait pas l'emergence du centurisme dans cette dernière décennie du XVIe siècle(.https://www.baglis.tv/ame/psychologie-mythes/399-nostradamus-et-saint-malachie-le-faux-au-xvie-siecle.html) Dans notre ouvrage de 2005 (cf aussi Le texte prophétique en France, 1999),nous avions retracé le "making of" d'une prophétie, ce qui vaut peu ou prou pour les Centuries.(p. 73) si ce n'est que Nostradamus aura vécu au même siècle que ses continuateurs, à la différence d'un Saint Malachie qui appartient au XIIIe siècle, intronisé en 1199.
Il s'agit pour l'historien de retrouver les sources non pas de l'auteur mais des faussaires, lesquels ne sauraient se priver du plagiat.(cf pp. 177 et seq) En fait, dans le cas malachien, les sources auront égélament servi à décoder les devises. Il faut noter que la prophétie des papes concerne les papes alors que les quatrains centuriques peuvent s'appliquer à n'importe quoi, ce qui exige une certaine herméneutique, laquelle est assez peu encadrée puisque ce n'est même pas un quatrain qu'il faut interpréter mais éventuellement un seul verset - voire un seul nom propre, un anagramme (comme Varennes (p. 91), comme Tours, Chartres) au sein d'un quatrain. On aurait tort, en fait, contrairement à ce qu'affirme Guinard, de considérer le quatrain comme "prophétéme" (unité prophétique) d'un seul tenant. Il importe de prendre conscience du fait qu'un texte nait d'un contexte (cf p.131), ce qui permet de le dater comme nous l'avons fait pour IV, 46 aux dépens des tenants de la pseudo première édition de 1555.(cf notre communication de 1997 Colloque Prophétes et prophéties. Encore faut-il que la ficelle ne soit pas trop grosse, c'est ce qui aura déconsidéré les "sixains", oeuvre de Morgard (cf notre étude Documents Inexploités, 2002) intégré dans le corpus centurique, au début du XVIIe siècle avec ses anagrammes un peu trop transparents (voir la critique du Dominicain Giffré de Réchac cf notre post doctorat 2007) On a là l'exemple d'imitateure du style supposé de Nostradamus finalement récupérés par le canon nostradamique.
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JHB 20 11 25
Jacques Halbronnn Theodor hertzka et Théodor herzl. d'étranges similitudes utopiques
Jacques Halbronnn Theodor hertzka et Théodor herzl. d'étranges similitudes utopiques
Sur le web
Theodor Hertzkas' Freiland is a complicated machine with lots of teeth and wheels that even engage each other, but nothing proves to me that they could be put into operation. And even seeing Freeland clubs arise, I shall regard the whole thing as a joke.—Theodor Herzl, “Der Judenstaat”1Theodor HertzkaTheodor Herzl’s contemptuous remark on Theodor’s Hertzka’s Freiland (1890) is rather surprising when one compares his own novel Altneuland to it, as the two utopias share many themes and narrative structures, to say the least, and both utopias critique Vienna’s fin-de-siècle decadence. While Herzl’s Altneuland went on to become the world-renowned manifesto of Zionism, Hertzka’s Freiland enjoyed popularity only at the time of its publication. Herzl’s utopia is set in Palestine; Hertzka’s narrative takes place in the empty space of East Africa. If Altneuland oscillates between a vision of a sparsely populated Near East and a geopolitical action plan, Freiland seeks to inhabit previously unpopulated territory. Hertzka’s vision to found a new civilization on vacant land in Africa coincided with European colonialism and the surge of anti-Semitism in Vienna. In what follows, I investigate if Hertzka merely posits Freiland as a critique of Vienna’s fin-de-siècle culture or if he produces a viable alternative.Utopian fiction as a literary genre dramatizes the need for social change; these visions of a better society are meant to shatter and overcome society’s ideo-logical status quo. Yet narrative utopias are neither literature presenting fictional experiences nor social theory presenting totalities. Paradoxically, utopias achie"
wikipedia
"He studied at the universities of Vienna and Budapest, and in 1872 became a member of the editorial staff of the Neue Freie Presse of Vienna. In 1879 he founded the newspaper Wiener Allgemeine Zeitung, which he edited until 1886. He was a friend of Johannes Brahms.
Hertzka has been called the "Austrian Bellamy", because his novel Freiland, ein soziales Zukunftsbild[1] had a similar theme to that of Edward Bellamy's novel Looking Backward.
Though Hertzka was not a Zionist and his utopian vision was directed at human beings in general, Theodor Herzl acknowledged the influence of Hertzka on his own ideas in the opening chapter of his book Der Judenstaat, envisioning the creation of a Jewish state.
On notera que le Freiland de Hertzka se situe en Afrique Orientale, ce qui correspond à la proposition britannique "Ouganda".
Le Plan Ouganda, un Etat juif en Afrique noire
Ecrit par Olivier de Marliave - Auteur des "Terres promises avant Israël"
L’uchronie est un genre littéraire relevant de la fiction et qui consiste à réécrire l’histoire en imaginant les conséquences de la modification d’un événement précis. C’est donc un récit alternatif. Cette rubrique se propose d’appliquer ce principe à des grands moments de l’histoire juive.
Et si... l’établissement d’un État juif en Afrique noire avait vraiment eu lieu, comme cela fut un temps envisagé ? Mise en regard des faits historiques et d’un conte alternatif.
https://www.arllfb.be/ebibliotheque/communications/trousson140392.pdf
sur le web
QUAND L’OUGANDA ÉTAIT UN ESPOIR POUR LE PEUPLE JUIF
Tout a commencé à partir d’un roman. En 1890, paraît Freiland -traduit en français, en 1894, sous le titre « Terre libre, une image sociale de l’avenir », signé Theodor Hertzka. Ce journaliste de Budapest (1845-1924) était chargé de la rubrique économique au Neue Freie Presse de Vienne. Il fondera plus tard le Wiener Allgemeine Zeitung, alors qu’il s’était lié avec Theodor Herzlet qu’il militait dans les rangs de la cause sioniste. Son ouvrage décrit l’histoire de Juifs européens arrivant au port de Mombasa et qui se mettent en marche vers l’intérieur du pays (l’actuel Kenya) en soumettant les tribus masaïs, jusqu’à un haut plateau intérieur où ils créent la cité de Freiland. Cette utopie s’accompagne de descriptions précises de ce que pourrait être une colonie au type de développement calqué sur un modèle européen. Freiland serait entourée d’une nature richement exploitée, avec une faune sauvage à présent domestiquée, entourée de manufactures desservies par des voies ferrées, et le mont Kenya enneigé deviendrait même un vaste terrain de jeux pour les enfants ! Au-delà de ce scénario édénique, Hertzka défend un système social permettant un libre accès à la terre dans des collectivités se situant entre le capitalisme de la propriété privée et l’étatisation des biens de production défendue par les marxistes.
Le succès de ce roman fut tel qu’il aboutit à la création de l’association Freeland League (la « Ligue de la Liberté »), destinée à repérer un territoire qui pourrait être réservé à une population juive émigrée. Pour Hertzka, un petit groupe d‘hommes décides devait suffire dans un premier temps à jeter les bases de cette terre de liberté. Une expédition sera donc mise sur pied, mais l’étude envisagée sur les conditions de vie n’ayant pas été très poussée sur le terrain, elle sera de retour à la fin du mois de juillet 1894. Aucune suite ne lui sera donnée, mais tout va rebondir sous une forme bien différente, dix ans plus tard. En effet, le 23 août 1903, Theodor Herzl et ses compagnons Nordau et Greenberg, proposent aux six cents délégués du sixième Congrès sioniste de Bâle une option est-africaine dénommée « plan Nairobi ou plan Ouganda ». La controverse sera très violente pour Theodor Herzl durant cette ultime assemblée. Sur le papier, la proposition (soutenue par les Britanniques) réunit tous les atouts pour plaire : il s’agit d’allouer aux Juifs du monde un vaste territoire en Afrique orientale doté d’une certaine liberté administrative, religieuse et culturelle. Herzl croit sincèrement à cette solution de l’Afrique de l’Est, comme il le confie dans son Journal. Pour lui, « ce sera, pour la première fois depuis la diaspora, une quasi-reconnaissance de la nécessité d’aider le peuple juif en tant que nation ».
Dans une ambiance très tendue, mettant en évidence le clivage entre les « Territorialistes » et les « Sionistes » qualifiés de « palestino-centrés », le plan Nairobi est voté, par 295 voix contre 177, ce qui déclenche la fureur des délégués russes. Cette ambiance va exténuer Herzl, que certains accuseront de trahison à la cause non plus sioniste, mais tout simplement juive, alors qu’il voulait surtout sauver les victimes des pogroms russes sans perdre de vue le lointain objectif palestinien. Herzl a 49 ans, et il est déjà très fatigué par son hyperactivité ; il ne lui reste alors que six mois à vivre. La tentative d’assassinat de Max Nordau, fondateur avec Herzl de l’Organisation Sioniste Mondiale, le 19 décembre 1903 à Paris, illustre bien l’ambiance dramatique entourant les débats sur le projet Ouganda qui a radicalisé l’opposition des sionistes intransigeants. Un jeune étudiant russe de 27 ans, Zelig Luban, tente en effet d’assassiner Nordau en hurlant : « À mort Nordau l’Africain ». Luban rate son coup et échappe à Ia justice pour cause de déséquilibre mental.
Il se trouve que le secrétaire aux Colonies, le Britannique Joseph Chamberlain, avait lu le roman de Theodor Hertzka qu’il avait fortement apprécié. De plus, Chamberlain avait une réelle sympathie pour la cause sioniste, et les pogroms russes le révulsaient. En décembre 1902 il avait inauguré le trajet ferroviaire de la Uganda Railwayen compagnie de son épouse et, séduit par ces terres, il avait discuté quelques mois plus tard avec Herzl de l’opportunité que pourrait constituer une colonisation d’un territoire situé entre les actuels Ouganda et Kenya, au nord-est du lac Victoria. Et Chamberlain de vanter à l’infatigable Herzl cette zone au climat favorable, propre à la culture du coton et de la canne à sucre, et qui ressemblerait aux collines du Sussex, si ce n’est à un charmant parc anglais ! L’avantage d’un développement colonial ici pouvait, du point de vue de la chancellerie britannique, décourager les velléités territoriales allemandes, tout en rentabilisant la voie du chemin de fer. Le 25 janvier 1904, sir Clement Hill, directeur au Foreign Office, rejoint l’avis de Chamberlain pour préconiser la colonisation d’un territoire de quelque 5000 miles carrés couvrant précisément le plateau Uasin Ngishu de Nandi, au sud-ouest du mont Elgon, une zone avantageusement située près de la voie ferrée et du lac Victoria. Cette région en partie inconnue était gérée depuis 1895 par le British East Africa Protectorate. Le Parlement anglais débat de la question jusqu’au 20 juin, mettant face à face adversaires et partisans du plan. Les premiers font valoir qu’une colonie de l’empire ne peut en aucun cas devenir un territoire plus ou moins national, et qu’au mieux on pourrait attribuer à celle-ci un « gouvernement municipal ». La presse anglaise s’oppose plutôt à ce plan Ouganda. Dans le Times, Harry Johnston dénonce une affaire qui finirait dans le même ridicule que la tentative, dix ans auparavant, inspirée par Theodor Hertzka. Johnston représente une voix de poids dans ce débat car cet homme, explorateur et administrateur colonial sa vie durant, est un spécialiste des conflits ethniques, frontaliers et nationaux en Afrique. Il a longtemps défendu, avec le magnat anglais Cecil Rhodes, le projet avorté consistant à relier par le chemin de fer les possessions britanniques du nord au sud de l’Afrique, depuis Le Cap jusqu’au Caire. Autre opposition, sur place celle-là : le tout nouveau journal de Nairobi (créé en 1902), The African Standard, lance une campagne de presse contre « une invasion » qui aboutirait à la création d’un Jewganda.
Malgré tout, l’histoire se répète donc à dix ans d’intervalle lorsque, le 13 janvier 1905, arrivent à Mombasa trois hommes, au profil autrement plus professionnel que leurs prédécesseurs. Cette seconde expédition a été montée à l’initiative de Leopold Greenberg à l’aide de fonds privés et avec la participation inattendue d’Harry Johnston dont l’opinion, d’abord hostile à une solution est-africaine, a ensuite évolué. A la tête des experts venus étudier les conditions de vie de l’Est africain se trouve le major Alfred Saint Hill Gibbons, vétéran de la guerre des Boers. Il a exploré la zone mythique entre l’Égypte et le Congo, et a publié un grand classique de la littérature de voyage, Exploration and Hunting in Central Africa. À ses côtés, le Suisse Alfred Kaiser a lui aussi parcouru l’Afrique, depuis la Somalie jusqu’au Maghreb, et il parle couramment arabe et swahili. Mais surtout ce naturaliste a passé six ans à travers les déserts du Sinaï et du Néguev pour comprendre comment le « peuple juif » avait pu errer quarante ans durant, sous la conduite de Moïse, dans ces zones pour le moins inhospitalières ! Le troisième homme, tout aussi haut en couleur, l’ingénieur russe Nahum Wilbuschewitz, à peine âgé de 25 ans, avait déjà travaillé avec les Turcs pour des adductions d’eau dans le Golan. Plus tard, Wilbusch comme on l’appelait couramment, ouvrira à Haïfa le premier collège technique de l’Empire ottoman et il deviendra ensuite un magnat de la production d’huile végétale en lsraël. Son attirance pour la Palestine, qu’il avait parcourue à cheval, aurait faussé son jugement sur l’Afrique ; on l’accusera même d’avoir délibérément saboté cette seconde expédition Ouganda. Les explorateurs embauchent sur place un des meilleurs guides, Feradji qui, suprême référence, a servi aux côtés du fameux Stanley ; il dirigera une troupe de quarante porteurs, domestiques, cuisiniers et autres gardes. Pour professionnel qu’il se présente, Feradji commettra pourtant de grosses erreurs dans la logistique de l’expédition qui finira par manquer de vivres. Arrivé en train sur zone, le groupe a aussi le tort de se diviser pour mieux visiter ces terres, alors que des porteurs refusent d’approcher des tribus jugées agressives. On se répartit hommes, matériel et vivres, en se fixant un rendez-vous six jours plus tard. En fait, les trois hommes se perdent, Wilbusch s’égarant même durant une semaine supplémentaire. Des dissensions apparaissent aussi entre les explorateurs. A. H. Gibbons est supposé rendre un rapport de toute façon favorable : à son avis, ce haut plateau d’Uasin Ngishu est une des régions les plus agréables qu’il ait fréquentées en Afrique. Kaiser, lui, constate la présence de lions, et chacun observe les risques de maladies, d’épidémies de peste bubonique et de malaria endémique à proximité du lac Victoria.
En fait, le plan Nairobi échouera du fait de l’administration coloniale britannique qui voit d’un très mauvais œil la création d’une région autonome sur un de ses territoires. Cet argument, déjà opposé en 1894, est renforcé par l’idée que cette terre est-africaine est peu peuplée car peu fertile et inhospitalière. Au contraire, les partisans du plan appuient leurs arguments sur la disponibilité de cette vaste contrée. Leur raisonnement : puisque personne ne vit sur ces hautes terres, on pourra faire nos preuves et démontrer au monde entier de quoi le peuple juif est capable ! Tout cela viendra en discussion au septième Congrès sioniste de Bâle, à partir du 27 juillet 1905, un peu plus d’un an après la mort de Theodor Herzl. Ce congrès sera encore une fois dramatique dès le début, avec l’opposition de plus en plus violente entre les Sionistes, pour qui le seul horizon est celui de la Palestine, et ceux que l’on définit comme les Territorialistes. La Jewish Territorialist Organization (J.T.O.) verra, en effet, le jour à Bâle cet été 1905, à l’initiative d’Israël Zangwill, qui sera rapidement pris d’une véritable frénésie de projets à travers le monde."
JHB 08 10 24
https://www.arllfb.be/ebibliotheque/communications/trousson140392.pdf
Alex Assoune L'astrologie est-elle réelle dans la Bible ? Une perspective biblique sur les étoiles
Is Astrology Real in the Bible? A Biblical Perspective on the Stars
L'astrologie est-elle réelle dans la Bible ? Une perspective biblique sur les étoiles
By Alex Assoune
L'astrologie – la croyance selon laquelle la position des étoiles et des planètes influence la destinée humaine – existe depuis des millénaires. Mais qu'en dit la Bible ? L'astrologie est-elle réelle ou approuvée par la Bible ? Nombreux sont ceux qui citent les références bibliques aux étoiles et aux signes célestes et se demandent si les Écritures anciennes soutiennent la pratique de l'astrologie. Dans cet article, nous approfondirons ce que la Bible dit réellement de l'astrologie, en distinguant mythe et Écritures et en comprenant le contexte antique.
1. Qu'est-ce que l'astrologie ?
Avant de nous plonger dans la Bible, il est important de définir l'astrologie. L'astrologie est le système de croyances selon lequel la position et le mouvement des corps célestes – tels que les planètes, les étoiles et les constellations – ont une influence directe sur la vie, le comportement et les événements humains.
Les astrologues utilisent des cartes du ciel, notamment des cartes natales, pour interpréter ces schémas célestes. Cette approche est très différente de l'astronomie, qui est l'étude scientifique de l'univers et des corps célestes.
Alors, la Bible est-elle en accord avec l’astrologie ou la contredit-elle ?
2. Les étoiles dans la Bible : signes ou symboles ?
La Bible mentionne les étoiles et les corps célestes, souvent de manière poétique ou symbolique. Par exemple :
« Et Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel… et qu’ils servent de signes pour marquer les époques, les jours et les années. »
— Genèse 1:14 (LSG)
Ce verset est souvent cité par les partisans de l'astrologie biblique. Mais analysons-le.
L'expression « pour les signes et les saisons » ne désigne pas nécessairement des prédictions astrologiques. En hébreu original, le mot « signes » ( othot ) désigne souvent des indicateurs miraculeux ou divins, et non des horoscopes. « Saisons » ( moedim ) désigne des moments précis, comme les fêtes religieuses, et non des événements personnels.
Ainsi, ce verset décrit l’utilisation pratique des corps célestes pour mesurer le temps, et non pour prédire les destinées individuelles.
3. Les cultures anciennes pratiquaient-elles l’astrologie à l’époque biblique ?
Oui, de nombreuses cultures environnantes pratiquaient l'astrologie à l'époque biblique. Les Babyloniens, les Égyptiens et les Perses ont tous développé des systèmes astrologiques détaillés. D'ailleurs, les rois mages qui ont rendu visite à Jésus dans Matthieu 2 étaient probablement des prêtres-astrologues venus d'Orient, familiers des présages célestes.
« Nous avons vu son étoile se lever et nous sommes venus l’adorer. »
— Matthieu 2:2 (NIV)
Cependant, cela ne signifie pas que la Bible approuve l'astrologie. Le voyage des Rois Mages est rapporté comme un récit historique, et non comme un modèle à suivre. Ce n'étaient pas des prophètes juifs ; c'étaient des mystiques étrangers. Dieu a utilisé une méthode qui leur était familière – une étoile – pour les attirer vers le Christ, mais le passage ne confirme pas que l'astrologie soit un outil spirituel valable pour les croyants.
4. Les avertissements de Dieu contre la divination
Tout au long de la Bible, Dieu met en garde contre les pratiques occultes, notamment l'astrologie. Ces pratiques sont souvent associées à la sorcellerie, à la voyance et à la consultation des esprits.
« Ne pratiquez pas la divination et ne recherchez pas de présages. »
— Lévitique 19:26 (NIV)
« Qu'il ne se trouve parmi vous personne qui pratique la divination, la magie, l'interprétation des présages ou qui interroge les morts. Quiconque fait ces choses est en abomination à l'Éternel. »
— Deutéronome 18:10–12 (NIV)
Le point essentiel ici : l’astrologie, en tant que forme de divination – visant à prédire l’avenir ou à acquérir des connaissances cachées – est clairement interdite. La Bible insiste sur la confiance en Dieu seul pour nous guider, et non dans les interprétations célestes.
5. La réprimande du prophète Isaïe aux astrologues
Dans Ésaïe 47 , Dieu prononce un jugement sur Babylone, une nation connue pour ses astrologues et ses astronomes :
« Que vos astrologues se manifestent, ces astronomes qui font des prédictions mois après mois… Certes, ils sont comme du chaume ; le feu les brûlera. »
— Ésaïe 47:13–14 (NIV)
Ici, les astrologues sont moqués et accusés d'être impuissants face au jugement divin. Leurs prédictions sont qualifiées d'inutiles et leurs pratiques n'offrent aucune protection ni véritable sagesse.
C’est l’une des condamnations les plus claires de l’astrologie dans la Bible.
6. Pourquoi les étoiles ont été créées (selon la Bible)
Alors que l'astrologie affirme que les étoiles contrôlent le destin, la Bible offre un point de vue différent. Les étoiles font partie de la création de Dieu, conçues pour lui apporter la gloire, et non pour contrôler la vie des gens.
« Les cieux racontent la gloire de Dieu, les nues publient l’ouvrage de ses mains. »
— Psaume 19:1 (NIV)
Les étoiles sont des signes de la majesté de Dieu, et non des guides personnels. Elles reflètent son ordre et sa créativité, mais elles ne sont ni des dieux ni des forces spirituelles. Dans la vision biblique du monde, seul Dieu est souverain. Lui seul connaît l'avenir.
7. L'astrologie et le premier commandement
L’un des principes fondamentaux de la foi biblique est le suivant :
« Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. »
— Exode 20:3 (NIV)
L'astrologie, même si elle n'est pas vénérée comme une religion, peut facilement se substituer à la guidance divine. Elle place la foi dans les étoiles plutôt que dans leur Créateur. Cela peut être perçu comme une forme d'idolâtrie : rechercher la vérité dans la création plutôt que dans le Créateur.
8. Qu’en est-il de « l’étoile de Bethléem » ?
Certains peuvent se demander : si l’astrologie est fausse, pourquoi Dieu a-t-il utilisé une étoile pour annoncer la naissance de Jésus ?
Premièrement, la Bible ne dit jamais que l'étoile servait à prédire la vie des gens ; il s'agissait d'un signe divin ponctuel. Il pouvait s'agir d'une lumière surnaturelle, d'une conjonction planétaire ou d'un miracle. L'important n'est pas de savoir comment l'étoile fonctionnait, mais à qui elle a conduit : Jésus.
Les mages ont suivi l’étoile, mais la Bible nous appelle à suivre le Christ .
9. Y a-t-il une place pour l’astronomie dans la Bible ?
Oui, l'astronomie, l'étude scientifique des objets célestes, est compatible avec la Bible. De nombreux penseurs chrétiens primitifs, comme Johannes Kepler, étaient à la fois scientifiques et croyants. Ils étudiaient le ciel non pas pour prédire l'avenir, mais pour mieux comprendre la création de Dieu.
La Bible encourage l’émerveillement, la crainte et l’humilité lorsque l’on regarde l’univers, et non la superstition ou la divination.
10. Pourquoi les gens mélangent-ils encore l’astrologie et la foi ?
Aujourd'hui, certains chrétiens tentent de mêler l'astrologie aux enseignements bibliques, créant ainsi des croyances hybrides. Mais cela résulte souvent d'une confusion, d'une culture ou d'un désir de contrôle en période d'incertitude.
L'astrologie offre des réponses rapides, des conseils personnalisés et un sens de l'ordre. Mais elle ne s'appuie pas sur la vérité biblique. La Bible appelle les croyants à marcher par la foi, et non par des signes et des symboles.
« Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta sagesse. »
— Proverbes 3:5 (NIV)
Réflexions finales : l’astrologie est-elle réelle dans la Bible ?
La Bible reconnaît l'existence des étoiles, mais elle ne cautionne pas l'astrologie. Les corps célestes font partie de la création de Dieu, créés pour marquer le temps et refléter sa gloire. Mais chercher à s'orienter à travers eux est systématiquement condamné.
Dans les Écritures, l'astrologie est associée aux faux prophètes, aux nations païennes et aux prédictions peu fiables. La véritable guidance vient de la relation avec Dieu, et non du mouvement des planètes.
Alors, l'astrologie est-elle réelle dans la Bible ? Elle est mentionnée , mais jamais approuvée . Le message est clair : n'adorez pas les étoiles, mais celui qui les a créées.
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About the Author: Alex Assoune
Alex Assoune
Alex Assoune (MS) is a global health and environmental advocate. He founded Panaprium to inspire others with conscious living, ethical, and sustainable fashion. Alex has worked in many countries to address social and environmental issues. He speaks three languages and holds two Master of Science degrees in Engineering from SIGMA and IFPEN schools.
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