dimanche 26 octobre 2025

jacques halbronn Astrologie & Ethique : Yetser Hara et Tikoun du judaisme.

jacques halbronn Astrologie & Ethique : Yetser Hara et Tikoun du judaisme. Nous proposerons ici une nouvelle lecture de la dialectique entre la phase Zéro et la phase 45 en Astrologie Septénale. Dans le cadre triangulaire que nous valorisons, nous dirons que la phase 45 est marquée par le Yetser Hara, dont le judaisme reconnait l'existence et la nécessité (https://www.torah-box.com/etudes-ethique-juive/pensee-juive/le-yetser-hara-cet-allie_29845.html), la phase 45, étant intermédiaire entre deux phases Zéro de Saturne. Au cours du cycle de 7 ans prévu et mis en place dans le plan divin, il est prévu qu'à mi-chemin entre les deux axes, équinoxiaux et solsticiaux, se trouve un temps de trois ans et demi qui est celui de la tentation au nom d'une volonté d'affirmer sa liberté. Savoir à l'avance à quel moment ce moment se présente servira à mieux controler la situation pour soi même comme pour ses proches, son entourage. Rappelons que selon nous, le processus astrologique ne touche qu'une minorité de la population d'un point de vue directe alors qu'indirectement, tout le monde est touché. Le leader impacté par la phase 45 du cycle de Saturne sera donc le premier concerné. Mais parallélement, il faut savoir que cette phase difficile, douloureuse à traverser ne dure pas très longtemps, à savoir dans les 3 ans et demi car elle sera suivi d'une phase zéro de repentir, de désir de corriger ses erreurs, ses errements, de réparer ses torts envers autrui. Errare humanum est, perseverare diabolicum. Au niveau biographique, si l'on a à traiter du cas d'un influenceur, l'astrologue pourra pointer certaines dates qui auront été ou qui pourront avoir été de moments de transgression (phase 45) ou de rachat (phase Zéro) soit envers autrui, soit de la part d'autrui. La phase zéro met fin à l'empire du Mal, déclenche son implosion. C'est ainsi que le passage de Saturne en juin 1944 dans le signe cardinal du cancer annoncé la fin de la domination nazie sur le continent européen, laquelle aura débuté sous un Saturne dans le signe des Gémeaux et se poursuivit dans la première moitié du signe des Jumeaux,, au coeur de la Seconde Guerre Mondiale au cours des 3 ans et demi qui précédèrent. On peut parler de déclic entrainant un changement collectif de mentalité dans un sens ou dans un autre. Actuellement Saturne entre en phase Zéro et devrait donc susciter un certain examen collectif de conscience, d'où une mauvaise conscience. Que l'on s'attente donc qu'en début de phase Zéro, bien des actes sont guidés par le cycle ternaire de Saturne de 135°: 0° (conjonction) -45 (semi-carré) + 45 (semi-carré) Le judaisme parle de réparation, de Tikoun Olam comme temps de réparation. Sur le web " Nahmanide, un kabbaliste du XIIIe siècle, imaginait déjà un mouvement de contraction originelle, mais jusqu’à Louria, on n’avait jamais fait de cette idée un concept cosmologique fondamental, remarque Gershom Scholem « La principale originalité de la théorie lourianique tient au fait que le premier acte de la divinité transcendante n’est pas « un acte de révélation et d’émanation, mais, au contraire, un acte de dissimulation et de restriction». Réparer les/ses fautes constitue un acte cyclique majeur qui est le corollaire de (laisser) commettre des fautes. C'est de cette dialectique que traite fondamentalement l'Astrologie. Sans la faute, point de cyclicité. Mais aucune faute ne saurait être définitive, elle est circonscrite dans le temps, un temps que l'Astrologie précise avec exactitude en ce qu'elle en annonce le commencement tout comme la fin, sachant que la situation se représentera indéfiniment, à la façon du Rocher de Sisyphe (Camus). De même , tout processus d'union implique de la désunion, de la séparation en alternance. L'astrologie traitera donc de l'état de notre conscience, dans tous les sens du terme(être conscient, avoir bonne ou mauvaise conscience) JHB 26 10 25

jacques halbronn Etudes nostradamologiques. Ce qui est au début, ce qui est à la fin

jacques halbronn Etudes nostradamologiques. Ce qui est au début, ce qui est à la fin Pour Patrice Guinard, éminent chercheur en ce domaine tout ce qui constitue les Centuries était déjà conçu, programmé dès l’origine par Michel de Nostredame dans les années 1550 et l’on n’aura fait que redécouvrir, dévoiler ce qui était resté caché. guinard s’appuie notamment sur le Testament de Nostradamus: sur le web ‘Nostradamus, visionnaire par un don inné comme il l’affirme dans sa première épître, et occultiste par une arithmologie qui lui est propre, est à la croisée et l’aboutissement du prophétisme médiéval et de ses deux courants, didactique et revendicatif chez Joachim de Flore, Arnaud de Villeneuve, Jean de Roquetaillade ou Savonarole, et purement visionnaire et féminin chez Hildegarde ou Brigitte de Suède. Nostradamus a mis en place un dispositif permettant à son texte de subsister dans toute sa cohérence, un dispositif si « occulte » qu’il a pu échapper à la perspicacité des exégètes de son oeuvre pendant quatre siècles et demi. La démonstration est l’objet même de cet ouvrage. L’ensemble des 1130 quatrains du corpus versifié (942 Qs des Prophéties, 154 des Almanachs, plus 34 laissés en manuscrit ou par son secrétaire Chavigny) s’inscrit dans les équations suivantes, avec les seuls nombres 13 et 22 hérités de son Testament (1566) : 1130 = (13 × 13) + (31 × 31) ou encore 1130 = (13 × 13) + (13 × 13) + (13 × 22) + (22 × 22) + 22. LE TESTAMENT DE NOSTRADAMUS (1566) LES 1130 QUATRAINS DU CORPUS VERSIFIÉ LA PRESCIENCE DE NOSTRADAMUS Le chiffrement des dates des deux préfaces (1555-1558) Par les 3 fils de Michel (et la parution du Ier livre des Prophéties) À 1566 jours, l’acte pré-testamentaire du 18 mars 1562 Donation de Nostradamus à sa femme (24 octobre 1565) Une lettre de Nostradamus à Catherine (22 décembre 1565) QUINZE QUATRAINS ÉCLAIRCIS AVANT L’ANARAGONIQUE REVOLUTION (2066-2242) » Pour nous, bien au contraire, les Centuries sont l’aboutissement d’un processus qui aura débuté, du moins en grande partie, à la mort de Nostradamus en 1566 et qui se sera constitué au hasard des circonstances et des opportunités éditoriales. On est en présence de deux modéles, l’un qui veut que tout soit établi dès le départ et n’est dû qu’à un seul auteur et l’autre qui considére que ce n’est qu’in finé que les choses prennent vraiment tournure par le fait d’une certaine synergie collective.. En Astrologie septénale, ce clivage distingue la phase Zéro et la phase 45. La première étant chaotique et la seconde le fait d’une décantation de cet état gazeux. Selon la sensibilité de chacun, l’on optera pour telle ou telle approche, par delà la réalité en soi des données disponibles. JHB 24 10 25

Rav Chalom GUENOUN Le Yetser Hara – cet allié

Le Yetser Hara – cet allié Ce qui différencie fondamentalement l’homme de l’animal, c’est sa capacité à faire des choix, son libre arbitre. Les choix d’une personne oscillent entre les désirs relevant du bien et ceux relevant du mal. Cette dyade est définie par le combat intérieur entre le Yétser Hatov et le Yétser Hara’, le bon et le mauvais penchant. Mais le Yétser Hara’ est-il foncièrement mauvais ? Il semblerait que non, puisque la Torah nous incombe de servir D.ieu avec nos deux penchants – le bon et le mauvais (Traité Bérakhot, page 54). C’est qu’il est donc possible de faire porter la Kippa à notre Yétser Hara’... Mais la Torah va encore plus loin et nous révèle que même si nous n’avons pas encore « transformé » notre mauvais penchant, il s’avère être essentiel à la vie. La Guémara (Traité Yoma page 69) rapporte que les Sages de la Grande Assemblée emprisonnèrent le Yétser Hara’ mais qu’ils durent le relâcher rapidement car il n’y avait plus un seul œuf frais sur le marché, les poules s’étant abstenues de pondre en son absence. Les êtres humains avaient a fortiori cessé de procréer… Or, sans procréation, pas d’humanité… La Guémara nous révèle par-là que le Yétser Hara' est indispensable à la vie. C’est le sens même du Midrach (Béréchit Rabba) qui affirme qu’une fois la création achevée, D.ieu déclara “Véhiné Tov Méod” : “la voici très bonne”. Il s’agissait du Yétser Hara’. Alors qui est réellement le Yétser Hara’, plus connu sous son célèbre nom de scène, le Satan ? La vision chrétienne, dont la littérature et les arts furent largement imprégnés, ont toujours dépeint le diable comme étant foncièrement mauvais, tout ce qui exciterait ses appétits serait à bannir du registre religieux. D’ailleurs, les prêtres ne se marient pas et s’adonnent à l’ascétisme autant que faire se peut. Le judaïsme, quant à lui, n’interdit fondamentalement aucun plaisir ; au contraire, il réprime même celui qui s’en priverait. La Guémara affirme (Traité Nédarim page 10) « Tout celui qui prend sur lui de devenir Nazir (ascète) est appelé fauteur ». Qui est véritablement le Yétser Hara’ ? Si la Torah n’a pas peur d’alimenter le « Mal », c’est parce qu’elle connaît précisément sa nature. Voyons de quoi il s’agit. Le Zohar nous révèle que l’âme est constituée de trois parties distinctes : le Néfech, le Roua’h et la Néchama. Dans le Néfech sont renfermées toutes les passions de l’homme et ses instincts. Les Sages l’appellent « l’âme animale ». Le Roua’h est le sanctuaire des émotions ainsi que celui de l’égo et du rapport avec le monde. Quant à la Néchama, c’est la partie la plus élevée de l’âme, celle qui renferme l’intellect et la conscience desquels émane la spiritualité. Plusieurs siècles plus tard, Sigmund Freud, le père de la psychanalyse moderne, décrivit un modèle sensiblement similaire pour schématiser l’âme humaine, qu’il catégorisa en trois parties distinctes : le ça, le moi et le surmoi. Le ça, dit-il, fait référence aux désirs instinctifs de la personne. Le moi est cette instance de la personnalité apte à reconnaître les contraintes de la réalité, dont la fonction est de soumettre les désirs ardents du ça. Le surmoi est cette partie qu’on apparente à l’éthique et à la morale, ce à quoi on se réfère lorsque l’on évoque la conscience. Pour illustrer un peu le mécanisme de toutes ses forces et leurs corrélations, imaginons un monsieur pénétrer dans une boulangerie, la faim au ventre, avec la ferme intention de sustenter sa faim en s’offrant son petit « péché mignon », l’éclair au café. Mais alors qu’il tâte les poches de sa veste, il s’aperçoit qu’il n’a pas un sou sur lui. La faim et l’envie le tiraillent, le ça réclame « son dû ». Il est prêt à s’emparer de l'éclair... C’est là que le moi entre en jeu. Il remarque la présence des caméras de surveillance, puis dit au ça que s’il veut éviter de nuire à sa réputation dans le quartier, il a intérêt à se raviser. Il contraint les envies du ça suivant le principe de réalité. Il met en opposition souffrance et plaisir, le langage du ça… Mais qu’adviendrait-il si cette même personne trouvait un portefeuille, avec la carte d’identité de son propriétaire, rempli de billets, au beau milieu d’une rue déserte ? Dans cette situation, le moi n’a pas d’arguments contraignants de la réalité pour dissuader le ça, personne ne le punira s’il ne rend pas l’argent à son propriétaire… C’est là que le surmoi fait son entrée sur scène et il dit au ça : « si tu ne rends pas ce portefeuille à son propriétaire, tu t’en voudras amèrement. » Il agit avec le ça selon le principe de culpabilité, le fameux cas de conscience. Le Yétser Hara’ c’est le ça, l’âme animale dont parlent les Sages. Il n’est donc pas fondamentalement mauvais, mais indéniablement dangereux. Le seul langage qu’il connaît, c’est celui des plaisirs et des excès. Pour illustrer un peu les dangers du Yétser Hara’, la Guémara rapporte une discussion entre Rabbi Yéhouda Hanassi et Antonin. À partir de quel moment le Yétser Hara’, l’instinct animal, pénètre-t-il en l’homme ? La Guémara conclut que ce n’est qu’une fois à l’extérieur du ventre de sa mère qu’une personne est habitée par son mauvais penchant, car dans le cas contraire, dit la Guémara, il donnerait des coups dans le ventre de sa mère pour en sortir… Pour quelle raison le Yétser Hara’ pousserait-il le fœtus à sortir du ventre de sa mère ? La matrice de sa mère n’est-il pas pas l’endroit le plus idyllique sur terre pour un fœtus ? Par ailleurs, s’extraire prématurément du ventre de sa mère signifierait une mort assurée. Pourquoi le Yétser Hara’ préférerait-il donc cela ? La réponse est que le Yétser Hara’ est aveuglé par son désir immédiat de liberté, sans considérer les conséquences dévastatrices de ses actes. Son désir doit être assouvi coûte que coûte… Combien d’hommes et de femmes mariés ont brisé leur vie pour assouvir leurs passions, fût-ce l’espace d’un seul instant ? Combien de personnes ont perdu tout ce qu’elles avaient de plus cher à cause d’une dispute qui a mal tourné ? Combien vivent dans le remords après avoir cédé à leur instinct ? La formule de la Torah La Torah nous met en garde concernant les dangers liés aux passions qui bouillonnent en nous. « Ne vous égarez pas à la suite de votre cœur et de vos yeux, qui vous entraînent à l'infidélité ». (Nombres 15, 39) Sachez que les désirs ardents qui bouillonnent en vous sont susceptibles de vous égarer du chemin de la vertu, si vous vous laissez guider par eux. Ils peuvent même corrompre les autres instances de votre personnalité, inhibant leur discernement : « N'accepte point de présent corrupteur, car la corruption aveugle les yeux des sages et fausse la parole des justes » (Deutéronome 16,19). Gardez toujours en tête que la droiture est un fil fin et fragile qu’il est important de préserver. Une fois les mises en garde proférées et les lois visant à la maîtrise de nos passions énoncées, la Torah nous demande de rediriger les passions de nos cœurs vers le service divin. Comme le présente le Ram’hal dans le dernier portique du Méssilat Yécharim, « en résumé, le sujet de la sainteté signifie que l’homme doit vivre l’adhésion à D.ieu si intensément que, dans toute action qu’il accomplit, il ne doit ni se séparer, ni s’éloigner de D.ieu, de telle sorte que ses actes matériels effectués pour ses besoins personnels s’élèvent à un niveau suprême, alors qu’à priori, ils (les actes) devraient le détacher du niveau d’adhésion du fait de leur matérialité. » Plus un homme maîtrise ses passions, plus il est à même de s’en servir dans le service divin. À partir de ce moment-là, chaque plaisir - même ceux suscités par la matière - élève l’homme au plus haut point. Il remercie et loue Hachem pour lui avoir octroyé tel ou tel bienfait. Son bien-être devient le prétexte de son élévation spirituelle. Ainsi, chaque sentiment, chaque plaisir devient un moyen et une raison de s'attacher encore plus intensément à D.ieu. C’est ainsi que le Yétser Hara’, cause des désirs de l'homme, peut se révéler être son meilleur allié, celui grâce à qui le salut peut être atteint. Rav Chalom GUENOUN - © Torah-Bo